INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
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28 mai 2016 Abdelhamid Ajbar Abozekry Accordéon Adel Boulad Adonis Aeham Ahmed Afghantistan afro-contemporain Aicha Redouane Algérie all styles Allers-Retours Andalousie années 50 Arabie Arabie Saoudite art martial Art vocal Averroes Aymeric Westrich baladi Brunch musical café sagesse camps réfugiés cannes Céramique Chant Chant arabe Chant soufi Charly Schwarz cinéma cithare cocktail dinatoire Concert conférence Conscience Soufie Contemporary Modal Music contes Coran créateurs du monde entier Cuisine culture syrienne Cuscus-Flamenco daf Daff Danse danse arabe Danse d'Egypte Danse soufie danse théâtre Darbouka Decorvet défilé de mode Dida Guigan Discussion Doudouk écophsycologie écopsychologie Egypt Egypte Emirats Arabes Unis Enfants Eric Geoffroy exil Exposition exposition artistique Faouzi Skali Fayoum femme Femmes festival FIFDH films Flamenco Fondation Conscience Soufie France Franklin Servan-Schreiber fund raising fusion Gaza Gaza. Palestine genève Gibran khalil Gibran Graines de Paix Grand Hôtel Kempinski Habib Yammine Hanan Ashrawi Hani Abbas haute couture Hedi Hezbollah histoire d'amour Ibn Rushd ICAM-l'Olivier immigration silencieuse Inde Irak Iran islam Israel-Palestine Jazîra jazz Jeu du bâton jeune public Jo Fontaine Joe Daher Jordanie Julien Monti kanun Kelly Thoma Khaled Arman Khalil Hamza laouto Lausanne Layalina Layla darwiche Le prophète lebanon les rencontres d'ici et d'ailleurs Liban Littérature livre looking for our Kulthum luth arabe Maelia Carera Maghreb Maqam Maqâm musical Marcel Khalife mariage mixte Maroc Massimo Fini Merlin. Morgane migrants modernité Mohammed Taleb Moise Momar Seck Monde arabe mqâm Muscat Opera musiciens afghan Musiciens soufis Musique musique arabe Musique du monde musique grecque musique iraquienne musique jordanienne Musique manouche musique orientale Musique persane musiques du monde Nakba Ney Noura Erakat Olivier Nussbaum OLP Oud oum katlhoum Pakistan Palestine panoramas Pasche Peinture Percussion arabe percussions percussions arabes percussions orientale percussions orientales persan Perse photographie photos Pianiste de Yarmouk Piano Pierre Krähenbüh PLO poésie soufie pop Présentation d'un livre Press Proche-Orient Pulitzer Qatar Rami Khalife Rasheed Araeen reggae Riqq rock Ross Daly rubab rythme Rythmes arabes Sagesse sama Samaa Secrétaire du diable seminaire Sénégal setar shirin neshat Signature Skali Sofyann Ben Youssef solidarité soufi soufis Soufisme soul Spectacle spiritualité spirituel Stage Sylvain Fournier Syrie Tahtib Tayeb Chouiref Théâtre Théâtre d'ombres tombak tradition Trio Abozekry Trio Joubran Tunisie Turquie UNESCO UNHCR Viole Violon Violoncelle Yémen Youssef Hbeisch youssra El Hawari Zafif حصة هلال خليل طفيحات
Khalil Hamra met en lumière le huis clos de Gaza
Vernissage de l’Exposition
Mercredi 6 mars à 18h en présence du photographe Khalil Hamra
L’Exposition se poursuivra jusqu’au 29 mars 2018
Photo-reporter depuis 2000, médaille d’or du prix Robert-Capa 2008 pour son travail sur le conflit à Gaza, prix Pulitzer 2013 pour la couverture de la guerre en Syrie au sein de l’équipe d’Associated Press/Visa pour l’Image, le Palestinien Khalil Hamra témoigne des souffrances des habitants de la bande de Gaza dans « Pourquoi Gaza ? »
Avec plus de deux millions d’habitants sur trois cent soixante kilomètres carrés, tentant de survivre après deux Intifada, trois guerres contre Israël et un blocus imposé depuis 2007, et la prise du pouvoir par le Hamas, la bande de Gaza est l’une des régions les plus en souffrance de la planète. Né au Koweït de parents palestiniens, Khalil Hamra est bien placé pour en témoigner. Il y vit depuis 1995 avec sa famille.
« Habiter Gaza, c’est exactement comme être retenu en prison, confie le reporter de 41 ans. Imaginez ce que c’est d’avoir ce sentiment pour vous-même et en plus de savoir que vos enfants et tous les êtres qui vous entourent n’y ont aucun futur. »

Palestinian girls play celebrating the First day of Eid al-Fitr in a United Nations school where dozens of families have sought refuge after fleeing their home in fear of Israeli airstrikes, in the Jabaliya refugee camp, northern Gaza Strip, Monday, July 28, 2014. Monday marked the beginning of the three-day Eid al-Fitr holiday, which caps the Muslim fasting month of Ramadan. Muslims usually start the day with dawn prayers and visiting cemeteries to pay their respects to the dead, with children getting new clothes, shoes and haircuts, and families visiting each other. (AP Photo/Khalil Hamra)
Ses reportages révèlent cette vie quotidienne placée sous le signe du manque et de la peur de perdre le peu qui reste. Ici, les membres d’une famille récupèrent ce qu’ils peuvent dans les décombres de leur maison… Là, un frère retrouve le corps de sa sœur handicapée que sa famille et lui ont dû abandonner en fuyant une attaque israélienne… Ailleurs, le corps d’un bébé de 34 mois repose dans un congélateur faute de place à la morgue de l’hôpital…
« En dépit des souffrances, les habitants de Gaza ont une incroyable volonté de vivre et ne baissent jamais les bras, commente le photographe d’Associated Press/Visa pour l’Image. Ils font preuve d’une résilience exceptionnelle. »
Ses images le prouvent : dans le froid et la pluie, les enfants d’un bidonville jouent dans des carcasses de voitures ; les petites filles se font belles pour célébrer le premier jour de l’Aïd-El-Fitr ; les amoureux se marient et font la fête ; les écolières manifestent contre la baisse des financements internationaux qui les menace de déscolarisation…
En mai 2018, l’inauguration de la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem a attisé l’amertume, ouvrant des semaines d’affrontements sous les pluies de grenades lacrymogènes israéliennes, prolongeant les attentes interminables aux check-points… « J’ai pour Gaza une passion sans limites, et la passion de raconter son histoire, explique Khalil Hamra. Chaque fois que j’essaie de m’en éloigner, une force irrésistible m’y ramène, me poussant à prendre la photo manquante, une image plein cadre de Gaza. »
Armelle Canitrot dans The World NEWS
Vernissage de l’Exposition
Mercredi 6 mars à 18h en présence du photographe Khalil Hamra
L’Exposition se poursuivra jusqu’au 29 mars 2018
Khalil Hamra,
Bachelor of Arts (B.A.),
Journalism
SUMMARY:
A Pulitzer prize winning photojournalist based in the Gaza Strip until 2010. In 2009, was recognized by the Overseas Press Club of America with its Robert Capa Gold Medal for my series covering the war in Gaza. Received several awards for the coverage of the Egyptian revolution since Jan, 25th 2011 until May 2014. In 2013, I was one of a group of photographers won the Pulitzer (breaking news) for work in war in Syria. Worked in other places as well as , Saudi Arabia , Sudan and Jordan . Judging in 2015 Dubai Press club photo award contest . Judging in 2017 HIPA photography Award . Making several photo exhibitions including ( why Gaza ) exhibit, as part of the Visa festival in Perpignan France 2018. Dedicated to my job and always looking for a better and challenging opportunity.
CURRENT POSITION June 2014 – up to date : Staff Photojournalist , Associated Press ( AP) Gaza Strip
PREVIOUS EXPERIENCES Dec 2010 – May 2014 : Middle East Photojournalist , Associated Press (AP), Based in Cairo, Egypt. Feb. 2004- December 2010: Staff photographer, Gaza Strip, Palestinian Authority, AP June 2002- Jan. 2004: Free-lance Photographer, Gaza Strip, Palestinian Authority. For Associated Press, NY times & Washington post. HONORS & AWARDS • 2015 SPJ Sigma Delta Chi Award . • 2015 National Headliner Awards Spot News Photography (Third Place) . • 2015 National Headliner Awards Photo essay/story (second place) . • 2015 CHIPP Silver prize‹ war photos ‹ wounded in Gaza . • 2014 Atlanta Photojournalism Awards General News – Honorable Mention . • 2014 Days Japan Photo Award • 2013 Pulitzer prize (breaking news) • 2013- Qatar National Human Rights committee (NHRC) photography Award • 2013- Atlanta photography Award. • 2012- PGB award 2nd prize, Spot news.
• 2010- The Headliner photojournalism award 3rd prize . 2010- Dubai Press Club (DPC) ME photographer of the year • 2010- POYi award 3rd prize of the photo story • 2010- Atlanta photography award 1st prize of spot news • 2010- Days Japan award 2nd prize • 2010- The Associated Press Managing Editors (APME) • 2010 -Clarion Award. • 2009- Overseas Press Club of America’s “Robert Capa Gold Medal” for a series of photographs entitled “War in Gaza”, becoming the first Associated Press photographer to win the award in more than thirty years, since Eddie Adams took the prize in 1977. The Overseas Press Club praised his images as “close up, powerful and direct and taken at considerable risk due to the nature of the conflict which had combatants mingling amongst the civilian population”. • 2007 -The Associated Press Managing Editors (APME) • 2004- Editors & publishers photography Award. • 2003 – The Associated Press Managing Editors Association (APME)
1. Experience
Photojournalism • 2014 – 2015 : cover the Israeli Palestinian conflict including the Israeli 51 days War on Gaza Strip A jury member for the DPC, Arab Journalism Award in Dubai.
• 2012- 2013 : Cover the war in Syria, 3 occasions , different locations • 2011 – 2014 : Photographer for Associated Press, covering Egyptian revolution and the middle east . • 2010 – 2009 : Covering the Israeli Palestinian conflict in the Gaza Strip. • 2007 : The Hajj season in Saudi Arabia • 2007 : photographs the internal fight between Palestinian factions in Gaza Strip • 2004 Featured as War Photo Limited in Dubrovnik, Croatia • 2004, Featured in a group exhibition of AP Photojournalists in the annual international Visa Pour L’image festival in Perpignan, France • 2002- 2005: A free lance Photographer forCovering the Second uprising (Intifada) in Gaza Strip,
La rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les guerres syrienne et yéménite, l’accès aux ressources naturelles, l’importance grandissante de la Turquie et la nouvelle politique de l’héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sont devenus les nouveaux curseurs géopolitiques moyen-orientaux, au détriment de la question palestinienne. Tandis qu’Israël et les États Unis sont désormais en train d’enterrer la solution de deux États, l’Autorité palestinienne devra-t-elle choisir entre devenir un pantin international et/ou un régime autoritaire et corrompu ?
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), de Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), d’Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
Intervenant·es :
• Noura Erakat, Avocate spécialisée dans les droits humains et Professeur Assistante
• Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
Modération :
• Christophe Ayad, Grand Reporter, Le Monde
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Le débat sera précédé de la projection du film : The Occupation of the American Mind de Jeremy Earp.
Si la musique arabe est un arbre aux multiples ramifications, l’un de ses branchages s’appelle Sabîl. Un duo oud-percussions formé par Ahmad Al Khatib et Yousef Hbeisch,
Au Moyen-Orient, le Hezbollah libanais apparaît comme un acteur politique et militaire incontournable tant sur la scène libanaise que régionale. Au Liban, il est, depuis plusieurs années, de tous les gouvernements et a acquis des fortes positions de pouvoir. En Irak et surtout en Syrie, ses détachements armés en lutte contre l’État islamique et en soutien au régime d’Assad ont acquis un poids militaire digne d’une véritable armée. Né au début des années 1980 comme l’expression politique des couches chiites libanaises les plus pauvres et marginalisées, victimes d’un système politique confessionnel discriminant, le Hezbollah s’est imposé comme le principal représentant d’une communauté chiite en expansion qui a connu depuis de profondes transformations sociales avec l’apparition d’une couche bourgeoise qui s’est développée notamment dans la diaspora libanaise dans les pays du Golfe et en Afrique. Ces évolutions sociales n’ont pas été sans conséquences sur la physionomie du mouvement islamique qui s’est adapté au système dominant libanais et accompagne désormais activement les politiques néolibérales en cours au Liban, au risque de fortes contradictions avec sa base sociale d’origine. Parmi l’ensemble des organisations islamiques prépondérantes sur les différentes scènes de la région, le Hezbollah présente de nombreux attributs qui sont communs à ces nouveaux acteurs politiques. Son étude permet donc, au-delà de son cas spécifique, de mieux appréhender la nature particulière des mouvements islamiques.
L’auteur se refuse à réduire ces mouvements à leur nature religieuse ou de céder à un orientalisme hasardeux. Dans le cas du Hezbollah, il nous propose d’appréhender son développement dans le cadre des transformations sociales et économiques du Liban, notamment de celles de la communauté chiite libanaise. Aussi successivement, l’ouvrage, après une courte introduction à l’histoire du Liban, analyse l’émergence du Hezbollah dans le cadre du système confessionnel libanais et sa mutation sociale et politique. Il examine ensuite les relations du mouvement islamique à la société civile libanaise et plus particulièrement son opposition aux mouvements sociaux et au mouvement syndical. Enfin, il traite du développement de son appareil militaire et de sa politique étrangère, notamment à l’égard des printemps arabes et du soulèvement syrien. Au terme d’un séjour d’un an au Liban où il a rencontré les principaux acteurs politiques et sociaux du pays, l’auteur nous propose une étude documentée et sans concession. Son ouvrage est issu de son doctorat sur le Hezbollah de la «School of Oriental and African Studies» de l’Université de Londres
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié

Maram al-Masri
Poésie
.
Participe à de nombreux festival de poésie et des lectures en France et à l’étranger. Participe également à des ateliers d’écriture et de lecture.
Prix Adonis, 1997 pour la meilleure création arabe
Prix d’Outom Gens de Lettres, 2007
Primio citta di claperzzati pour la poésie de la méditerranée
Septembre 2017-Juin 2018 : Résidence Île-de-France avec la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine, 94. remue.net/spip.php?rubrique1075 & www.m-e-l.fr/fiche-residence.php?id=16
Bibliographie
– Cerise rouge sur une carrelage blanc, éditions Phi
– Je te regarde, éditions Al Manar
– Je te menace d’une colombe blanche, Seghers
– Les âmes aux pieds nus, Le Temps des Cerises
– Le retour de Wallada, éditions Al Manar
– Par la fontaine de ma bouche, éd. Bruno Doucey, 2011

À peine âgé de quinze ans, Mohamed Abozekry devient le plus jeune professeur de oud au monde. Maîtrisant aussi bien le répertoire égyptien de ses racines que la musique traditionnelle arabe, le jeune prodige s’est vite démarqué en mêlant les sonorités orientales au jazz, au rock ou à d’autres musiques du monde. Après avoir parcouru les scènes du Moyen-Orient aux côtés de son professeur Naseer Shamma, maître du oud iraquien, Mohamed s’installe en France où il développe ses projets personnels. Aujourd’hui, il s’entoure pour la première fois de son frère Abdallah Abozekry au saz et du batteur Nicolas Thé pour former un trio entre Orient et Occident, tradition et modernité, délicatesse et explosivité. Leur premier album «Don’t Replace Me by a Machine» est une pure merveille.
En croisant mémoires, presses et documents déclassifiés, Matthieu Rey éclaire les fondements de la Syrie contemporaine et son histoire tumultueuse. Il nous invite à suivre le devenir toujours incertain d’une communauté politique réunissant des populations variées, des hommes et des femmes qui s’installent et s’organisent sur un territoire.
Récit de la renaissance des campagnes environnant les villes au détriment des mondes nomades, histoire des migrations des Druzes du Liban vers la Syrie, des Montagnards vers les plaines, des campagnes vers les villes, c’est aussi une narration politique ponctuée par des révolutions et des guerres qui donnent naissance à un État dont le cours de l’histoire se révèle dans la crise révolutionnaire. Depuis 2011, la Syrie, chasse gardée de la famille Assad, se trouve au cœur d’une dramatique actualité internationale, déchirée par la guerre civile.
Son histoire n’est-elle pas finalement celle d’espoirs, de heurts, d’essais, d’attentes, de luttes, de violences et de projets partagés entre groupes humains qui tentent de créer les conditions d’un vivre-ensemble dans lequel chacun ait sa place ?
Matthieu Rey, Chercheur associé
Agrégé, arabisant, avec des notions de persan et chargé de recherche à l’Iremam (CNRS- UMR 7310). Après avoir réalisé une thèse sur les parlementaires syriens et irakiens des années 1950, et réalisé un long terrain en Syrie (2009-2013), mes recherches se sont élargies à d’autres thématiques dans le cadre de mon recrutement au Middle East Institute de Singapour puis au Collège de France comme maitre de conférence, comprenant la guerre froide dans le monde arabe, les élections, la crise syrienne et les politiques de développement. J’entreprends actuellement la rédaction d’une monographie sur la Syrie contemporaine (XIXe-XXIe siècle), première étape d’un plus vaste chantier questionnant la construction de l’État dans l’Orient arabe et persan. Dans le cadre de la chaire, je poursuis un travail collectif sur l’écriture de l’histoire (avec Chaymaa Hassabo et Henry Laurens) et participe au projet attentat 1979 qui doit donner lieu à un ERC.

Youssra el Hawary
Elle est née le 9 octobre 1983 au Koweït, son père, égyptien, étant parti travaillé dans les États arabes du Golfe durant cette période. Elle passe son enfance au Koweït , et commence à s’y intéresser à la musique. De retour en Égypte, elle finit ses études secondaires, et approfondit ses connaissances musicales au Cairo Music Center. Elle continue par un diplôme de la faculté des Beaux-Arts, en théâtre et en conception cinématographique, se rêvant un parcours d’actrice.
Elle travaille ensuite dans la publicité, tout en se produisant sur les planches au sein de la compagnie El-Tamye (la boue du Nil) de Salam Yousry, un ancien camarade de collège, dans des spectacles mêlant poésie, musique et théâtre. Elle joue notamment dans une pièce intitulée Tamye Wahid Wel Shagar Alwan, dédiée au musicien égyptien Sayed Darwich. Elle rejoint ensuite The Choir Project, toujours par cette même compagnie de Salam Yousry, voyageant dans le monde arabe et jouant sur scène de l’accordéon. A partir de 2012, elle se lance dans une carrière d’artiste indépendante. Elle est actrice, chanteuse, compositrice, parolière, mais aussi accordéoniste : l’accordéon est un instrument à vent créé en Europe au xixe siècle, mais adopté dans la musique populaire égyptienne, par exemple dans le style baladi (en), avec des techniques et des modes d’interprétation spécifiques, par exemple dans le jeu du bourdon ou le jeu en contretemps rythmique, qui se rapprochent des arrangements instrumentaux pratiqués par les joueurs d’instruments plus traditionnels tels que le mizmār ou zurna.
Certaines de ses chansons sont particulièrement populaires, comme El-Soor (Le Mur) créée début 2012, accompagnée d’une vidéo réalisée avec des moyens modestes, lorsque l’armée, au pouvoir après la chute d’Hosni Moubarak, construit des murs dans le centre-ville bloquant l’accès à la place Tahrir, ou encore El-Sharea (Dans la rue) composé fin 2012 au début de la présidence de Mohamed Morsi. Le ton est ironique, mordant mais reste le plus souvent optimiste, et les thèmes s’inspirent de la situation sociale et économique quotidienne, en Égypte. En 2013, elle joue également dans un film d’Ayten Amin, Villa 69 (en). En 2014 et 2015, elle est animatrice radio sur Nogoum FM. Et de mi-2015 à mi-2017, elle complète son expérience d’autodidacte sur l’accordéon par deux années de formation en France, au Centre international de Musique et d’accordéon (C.N.I.M.A.) dirigé par Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, avec l’aide financière de l’Institut français
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