INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Cette année, le 11 mai 2019, l’ Ecole des danses d’Orient propose un spectacle dédié à la danse, musique et culture de l’Orient.
A l’origine, la danse orientale se danse en compagnie d’un orchestre en direct.
Le rêve deviendra réalité, car pour la première fois dans une école de danse orientale en Suisse, les élèves danseront au son de l’ orchestre live Zaher Assaf, composé de 4 musiciens (oud, percussion, violon, kanoun) qui se produira sur scène, pour le plus grand bonheur des danseuses et des amateurs de musique orientale.
Des danseuses professionnelles internationales se produiront également lors de ce spectacle élégant et envoûtant.
Alexandrie dans la Première Guerre mondiale
Jean-Yves Empereur, historien, archéologue, fondateur du Centre d’études alexandrines
et
Découvrir la campagne alexandrine
Marie-Dominique Nenna, archéologue, spécialiste du verre antique et de l’Egypte gréco-romaine, directrice du Centre d’études alexandrines (CEAlex)
Entrée libre
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Jadd Hilal
D’origine libano-palestinienne, Jadd Hilal est né en 1987 dans les environs de Genève. Il a suivi des études de lettres et de littérature anglophone en France, puis a vécu en Ecosse et en Suisse. Il réside aujourd’hui à Lyon, où il est professeur de lettres, chercheur et chroniqueur pour Radio Nova Lyon. Des ailes au loin est son premier roman.
Finaliste du Prix de la littérature arabe de l’Institut du Monde arabe et de la Fondation Lagardère, finaliste du Prix Senghor du premier roman, Des ailes au loin réussit le beau doublé en recevant le Grand Prix du Roman Métis et le Prix Métis des Lycéens.
De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, de mère en fille, quatre femmes libano-palestiniennes tenaces, déterminées, attachantes, nous racontent la panique des départs dus à la guerre et leur exigence de liberté. Les palpitations du Moyen-Orient du XXe siècle irriguent le récit de leurs vies. Naïma est mariée à douze ans ; Ema, étudiante hippie, se retrouve embarquée en pleine guerre civile ; Dara, jeune fille sage, fugue pour retrouver le Liban de ses origines ; quant à la petite Lila, elle peine à trouver sa place dans cette famille nomade et tourbillonnante… Toutes, face à l’Histoire qui se répète et à la violence des hommes, cultivent la vitalité renouvelée qui leur permet de se reconstruire ailleurs.
Dans ce premier roman dynamique, où même les drames se prêtent à l’humour, Naïma, Ema, Dara et Lila, au plus près de nous, témoignent de l’exil comme d’une aspiration à exister.
LES LIBRAIRES ONT AIMÉ !
Un grand coup de ❤️ pour ce premier roman de Jadd Hilal aux Éditions Elyzad. Inspiré de son histoire familiale, l’auteur donne la parole à quatre générations de femmes libano-palestiniennes qui malgré les souffrances, tentent de se construire. Chacune à sa manière vole vers la liberté et l’insouciance. Fin, lumineux et profondément touchant. Un très bel hommage aux femmes. »
PREMIER ROMAN LUMINEUX – De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, ce roman choral retrace les voix de quatre femmes libano-palestiniennes, de quatre générations de femmes d’une même famille qui tentent de se construire liberté malgré les violences et souffrances attachées à l’histoire du Moyen-Orient. Portraits lumineux de femmes qui, portées par un puissant souffle vital, déploient leurs ailes tout en restant fidèles à leur culture d’origine.
Roman furieusement d’actualité sur la liberté et l’émancipation des femmes d’ici et d’ailleurs! Bref à découvrir, à lire et surtout à partager ! 😉«
combats et leur vitalité se dessine en filigrane l’histoire du Moyen-Orient, et leur lien si fort avec le Liban. Un premier roman captivant qui secoue autant qu’il émeut. »
DANS LES MÉDIAS
Mutations, migrations et transformations au cœur de la
8e édition des Rencontres Orient-Occident du Château-Mercier à Sierre
Les Rencontres Orient-Occident au Château-Mercier (ROO-Mercier) se tiendront du 23 mai au 1er juin 2019 à Sierre. Ses organisateurs lancent un défi ambitieux aux intellectuels, cinéastes, artistes, enseignants, étudiants, diplomates et dirigeants politiques invités, dans un monde déréglé, acculé aux limites de ses ressources naturelles, appelant ou condamnant de plus en plus de personnes à migrer : rappeleret développer les ressources d’une culture de la migration,remontant aux sources de l’Homo Sapiens,pour mieux faire face à ces bouleversements et éviter un «naufrage des civilisations », comme le craint l’écrivain Amin Maalouf.
« Comment apprendre à migrer dans sa tête, à changer d’horizon et de regard, à larguer les amarres de ses certitudes et habitudes, à naviguer vers la transformation des modes de vie et des relations humaines, nécessaire à la survie humaine sur Terre ? » demandent Marie-Laure Sturm, coordinatrice, et René Pierre Antille, directeur de ces ROO-Mercier. Ils proposent de répondre à cette question au fil de rencontres, entre intervenants orientaux et occidentaux, penseurs et artistes, destinées à promouvoir une culture de la migration fondée sur l’ouverture à l’autre et le dialogue, dans le cadre accueillant et convivial du Château Mercier, favorisant des confrontations fructueuses.
A l’heure de l’information instantanée, diffusée par les nouvelles technologies dans un environnement souvent angoissant, les ROO-Mercier invitent ainsi le public, toutes générations confondues, à prendre du recul et du temps pour venir réfléchir et partager avec les éclaireurs de la pensée rassemblés à Sierre, ville qui accueillera cette année encore des personnalités inspirantes. Une table ronde modérée par Riccardo Bocco sera dédiée aux Ambiguïtés européennes face aux crises migratoires, en présence du Maire de Palerme Leoluca Orlando, de la directrice de SOS Méditerranée Suisse Caroline Abu Sa’Da et de l’artiste Charles Heller. Catherine Wihtol de Wenden et Johann Rochel prolongeront cette réflexion avec Caroline Abu Sa-da, en analysant objectivement la réalité des migrations, dont Sébastien de Courtois, Sakhr Ben Hassine et Dionigi Alberra éclaireront les effets sur l’évolution des cultures et plus spécifiquement des religions, au fil des routes de la foi chrétienne et musulmanne.
Des chercheurs présenteront par ailleurs des pistes novatrices vers une architecture éco-solidaire, avec Luc Schuiten, Léo van Broek, Mohamad El’Baba et Christian Arnsperger, vers une économie régénératrice avec Dorothée Broeways, Fadi Comair et Olivier Frérot, vers une démocratie participative avec Edwy Plenel, vers des relations internationales post-westphaliennes avec Bertrand Badie et Kenize Mourad.
Un bouquet de conférences, débats, rencontres littéraires, contes, concerts, spectacles, films, dont un film commandé par les ROO-Mercier sur les actions de réhabilitation des quartiers détruits par la guerre à Tripoli, au Liban, conduisant à laréconciliation de ses habitants. Ce film sera commenté par Melhem Khalaf, le fondateur d’Offre-Joie, l’association menant ces actions, Jean Zermatten et Véronique Ribordy, sa coréalisatrice. Un autre film, « Ambassade » du réalisateur suisse Daniel Wyss, précédera deux tables rondes sur la crise entre l’Iran et les Etats-Unis, avec Jean-François Bayart, Jean-Pierre Perrin et Ahmad Salamatian, ainsi que sur le rôle de la médiation diplomatique, avec Pascal Décosterd, François Barras et Joseph Maila. Ce programme comprend également une dégustation de vins et deux expositions, l’une de photos de migrants sur la Suisse et l’autre du dessinateur Najah Albukaï, Quatre nus et un drap.
L’ouverture des ROO commencera le jeudi 23 mai à 18h00, dans le Hall du Château-Mercier, par l’intervention du Conseiller d’Etat valaisan Christophe Darbellay et du Président de la Ville de Sierre Pierre Berthod. La conférence d’ouverture sera donnée par le paléoanthropologue Pascal Picq sur le thème : Que deviennent lesrelations Orient-Occident dans le cadre de la révolution numérique ? Un concert par Wissam Balays et Nemat Solat couronnera cette cérémonie. La soirée se terminera par un apéritif.
Les Rencontres (http://roo-mercier.com/wp-
Site internet : http://roo-mercier.
PROGRAMME EN PDF
Les Forgerons de la Paix en Terre Promise
1917-2017
Georges Assima
Un cycle de guerres et de cessez-le-feu a parcouru tout un siècle le Moyen-Orient, de mains tendues suivies de pas en arrière de la Première Guerre mondiale à nos jours autour du sort final de la Terre trois fois Sainte. Et ce tableau s’est noirci pour longtemps et sous des traits encore plus sombres avec l’irruption de Daesh pour des populations victimes toujours plus nombreuses. A moins que de toujours imprévisibles, mais magnanimes, nouveaux Forgerons de la paix ne prennent la relève de Folke Bernadotte, Abdallah de Jordanie, Anouar el-Sadate, Yitzhak Rabin, notamment, pour remettre, encore et toujours, l’ouvrage sur le métier. Au prix du sacrifice suprême dans l’exercice de cet intrépide mais noble sacerdoce d’une réconciliation, en fait comme en droit, entre les populations de ce qu’ont été le Royaume d’Israël puis la Palestine
Georges Assima, bourgeois de Lausanne/Suisse, natif de Constantinople/Istanbul est Docteur SSP en histoire et MBA de l’Université de Lausanne. Il a été Professeur d’économie à l’Université du Burundi à Bujumbura, Responsable francophone près la Commission Fédérale des Étrangers du Conseil fédéral chargée de la politique d’intégration sociale des étrangers à Berne, Conférencier en histoire aux Universités de Lausanne et Genève.
Entracte à 21:10h Restauration-Bar
Youssra el Hawary
Elle est née le 9 octobre 1983 au Koweït, son père, égyptien, étant parti travaillé dans les États arabes du Golfe durant cette période. Elle passe son enfance au Koweït , et commence à s’y intéresser à la musique. De retour en Égypte, elle finit ses études secondaires, et approfondit ses connaissances musicales au Cairo Music Center. Elle continue par un diplôme de la faculté des Beaux-Arts, en théâtre et en conception cinématographique, se rêvant un parcours d’actrice.
Elle travaille ensuite dans la publicité, tout en se produisant sur les planches au sein de la compagnie El-Tamye (la boue du Nil) de Salam Yousry, un ancien camarade de collège, dans des spectacles mêlant poésie, musique et théâtre. Elle joue notamment dans une pièce intitulée Tamye Wahid Wel Shagar Alwan, dédiée au musicien égyptien Sayed Darwich. Elle rejoint ensuite The Choir Project, toujours par cette même compagnie de Salam Yousry, voyageant dans le monde arabe et jouant sur scène de l’accordéon. A partir de 2012, elle se lance dans une carrière d’artiste indépendante. Elle est actrice, chanteuse, compositrice, parolière, mais aussi accordéoniste : l’accordéon est un instrument à vent créé en Europe au xixe siècle, mais adopté dans la musique populaire égyptienne, par exemple dans le style baladi (en), avec des techniques et des modes d’interprétation spécifiques, par exemple dans le jeu du bourdon ou le jeu en contretemps rythmique, qui se rapprochent des arrangements instrumentaux pratiqués par les joueurs d’instruments plus traditionnels tels que le mizmār ou zurna.
Certaines de ses chansons sont particulièrement populaires, comme El-Soor (Le Mur) créée début 2012, accompagnée d’une vidéo réalisée avec des moyens modestes, lorsque l’armée, au pouvoir après la chute d’Hosni Moubarak, construit des murs dans le centre-ville bloquant l’accès à la place Tahrir, ou encore El-Sharea (Dans la rue) composé fin 2012 au début de la présidence de Mohamed Morsi. Le ton est ironique, mordant mais reste le plus souvent optimiste, et les thèmes s’inspirent de la situation sociale et économique quotidienne, en Égypte. En 2013, elle joue également dans un film d’Ayten Amin, Villa 69 (en). En 2014 et 2015, elle est animatrice radio sur Nogoum FM. Et de mi-2015 à mi-2017, elle complète son expérience d’autodidacte sur l’accordéon par deux années de formation en France, au Centre international de Musique et d’accordéon (C.N.I.M.A.) dirigé par Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, avec l’aide financière de l’Institut français
CONCERT YOUSSRA EL-HAWARY FLYER PDF
Damas, mars 2011. La révolution commence à gronder. Mais Samir lui préfère sa jeune soeur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close.
Présenté au Festival de Cannes 2018, ce film raconte l’histoire de Nahal, jeune femme de 25 ans, tiraillée entre son désir de liberté et l’espoir de quitter le pays et Damas grâce au mariage arrangé avec Samir, un syrien expatrié aux États-Unis. Mais celui-ci lui préfère sa jeune sœur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle et intrigante voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close. En Mars 2011, les tensions dans les rues sont très vives.
Avec Manal Issa, Ula Tabari, Souraya Baghdadi,Mariah Tannoury, Nathalie Issa
La réalisatrice Gaya Jiji présentera son film le mercredi 5 juin au cinéma Cinélux de Genève à 20h30.
Le 6 premières personnes qui nous enverront un mail pourront gagner un billet gratuit.
Réservations sur le site www.cinelux.ch
Où en est et où va, en France, la deuxième génération de l’immigration ?
Il fallait avoir été, comme Antoine Menusier, le rédacteur en chef du fameux Bondy Blog, le premier média des quartiers sensibles, pour en dresser le récit incarné, en dévoiler la face cachée. Et en retracer, de manière inégalée, la généalogie politique, religieuse, militante.
Comment, à Genève, malgré la montée de l’islamisme, la gauche tiers-mondiste a-t-elle soutenu l’essor de Tariq Ramadan ? Comment, en Île-de-France, avant les attentats du 13 novembre 2015, des imams ont-ils radicalisé leurs fidèles ? Comment, place de la République à Paris, en mai 2016, lors de Nuit Debout, un rappeur a-t-il fait huer le Premier ministre Manuel Valls, alors grand défenseur de l’État d’Israël ?
Qu’en est-il aujourd’hui du ressentiment de ces indésirés ? Pourquoi des activistes, parmi eux, ont-ils mué en « Je ne suis pas Charlie » ou en « Indigènes de la République » ? Quelles fractures annoncent leur décrochage idéologique ? Va-t-on vers un apaisement ?
Faits, portraits, témoignages, décryptages, révélations : voici la chronique vraie et sensible, l’enquête inédite et attendue, l’histoire secrète et documentée d’une jeunesse où l’espoir le dispute à la déception, la solidarité à la violence, le fun à la colère.
Un livre d’intelligence, de coeur et d’objectivité.
Diplômé de Sciences po, longtemps journaliste au Temps de Genève, Antoine Menusier a oeuvré au Bondy Blog à partir de 2007 et en a été le rédacteur en chef de 2009 à 2011.
La rencontre sera suivie d’une verrée.
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
Suivi d’une conférence sur la culture gnawa
Avant-première de ZAFIF dans le cadre de Baz’Art fête ses 10 ans les 15 et 16 juin !
Quatuor composé d’un synthé, d’un guembri basse, d’une kyrielle de percussions africaines et d’un oud, Zafif 1.2 souffle la confusion des genres sur un air synth tarab. Comme un nuage voltaïque sur un désert de pixels, il brouille les pistes des maqâms à mesure qu’il oscille entre G-funk, post-gnawa, rythmes tendé, chaabi et psyché soul.
Prêchant la répétition avec l’hypnose comme prose, Zafif prône une transe introspective en géostationnaire.
Les contes pour Khaled El Naanaa, c’est une histoire qui remonte à son enfance : « Nous n’avions aucune TV ou Internet ainsi mon oncle avait pour habitude de nous réunir autour de lui pour nous raconter des histoires. Ces histoires, on aurait pu penser que je les avais oubliées, mais en vérité, je les ai toutes retrouvées quand je suis devenu conteur. »
Le conteur Khaled En-naanaa, réfugié palestinien au Liban subjugue le public, petit et grand, qui découvre, pour la première fois, le conte populaire palestinien appelé communément « El Khourifa » qui véhicule les valeurs de l’humanité dans des messages éducatifs.
Khaled El Naana nous invite à un voyage qui permet aux enfants d’ entrer dans une culture orale riche de plusieurs siècles, une invitation à grandir tout en apprenant.
La Marmite, en tant qu’Université populaire nomade de la culture et mouvement artistique, culturel et citoyen, offre des parcours culturels pluridisciplinaires, sensibles et intellectuels à des groupes de personnes en situation de précarité et/ou peu présentes dans les institutions formelles de la démocratie.
De décembre 2018 à juin 2019, le Groupe Léonard de Vinci – dont les participants sont un groupe d’une quinzaine d’adultes exilé.e.s, pour la plupart, d’origines syrienne, iranienne, kurde, nigériane et tamoul, installé.e.s au centre du Bois-de-Bay par l’Hospice Général – a suivi un parcours fait de sorties culturelles et de rencontres avec des artistes et des intellectuel.le.s. Le Groupe vernit aujourd’hui sa création partagée : une réalisation musicale et sonore.
Une partition auto-portée. En partant de l’idée, d’un côté, du pont autoportant, sans attache, ni support, de Léonard de Vinci, et, de l’autre, de son goût pour la musique, les perspectives sonores et les phénomènes coustiques, les participant.e.s du parcours Léonard de Vinci, ont réalisé une « partition autoportée ».
Coé Blanchard et Florence Terki, médiatrices Robert Clerc, compositeur
production : La Marmite, partenariats : Hospice Général, Comédie de Genève, Fondation l’Abri, Pro Helvetia, Maison de la Créativité, Cinéma CDD, Mamajah-Les Jardins de Loëx.
collaborations : Luis de la Calle (flûtiste), Frank Vercruyssen et Mattias de Koning (comédiens et cofondateurs de la Cie tg STAN), Damiaan De Schrijver et Peter Van den Eede (comédiens et membres de la Cie de KOE et Maatschappij Discordia), Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós (commissaires d’exposition – le peuple qui manque), Maryjan Maître (directrice de la Maison de la Créativité), Jean-Pascal Cottalorda (Adjoint de direction de la Fondation l’Abri), Philippe Rohner et Jaky Roland (directeur et directrice de Mamajah), Nadège Gilliéron (assistante sociale en intervention collective) et Louckhombo N’Tangu (intendant).
Nous remercions chaleureusement les interprètes qui ont accompagné activement le parcours, ainsi que la Librairie l’Olivier-ICAM et son directeur, Alain Bittar, pour son accueil enthousiaste.
Gazouz défriche le sous-terrain des scènes indépendantes arabes avec une poignée de guests triés sur le volet et une line up axée live sets. Soirées-mousselsel (feuilleton) à contre-sens des clichés du floklore et de la pop tout-à-l’égout, chaque édition driftera sur un courant issu du Printemps Arabe .Pour la 1er session, on décapsule le shaabi syrien et palestinien sur des synthés de basses extractions et une sono déconfite. En résulte une « hafla » chaotique qui clôturera la 2ème journée de BIG – Biennale Interstellaire des espaces d’art de Genève et s’ouvrira par un live du beatmaker turc: Levni.
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LINE UP
■ Levni Synth – Hip Hop (Turquie)
■ Wael Alkak وائل القاق Electro Chaabi (Syrie)
■ Tropikal Camel – Arabstazy Post Shaabi – hafla (Jerusalem)
■ Missy Ness Dj Set anarcho-panarabe (Tunisie)
■ Passeur de disques : Vahid Gholami (Kurdistan – Iran)
Atiq Rahimi
« Les porteurs d’eau »
Dans un parcours qui conjugue littérature et cinéma, Atiq Rahimi, né en 1962 à Kaboul, en Afghanistan, et établi aujourd’hui à Paris, traite avec force de thèmes majeurs du XXIe siècle : l’exil, le déchirement entre deux cultures, les «sales» guerres qui blessent le monde. Auteur de plusieurs romans, il reçoit le Prix Goncourt pour son premier ouvrage écrit en français, Syngué sabour (P.O.L, 2008), huis clos bouleversant entre un soldat afghan dans le coma et son épouse.
Son dernier livre, Les porteurs d’eau (P.O.L, 2019), croise le destin de deux Afghans en deux points du globe, emplis de rêves d’amour absolu, et dont la vie bascule sur fond de destruction des Bouddhas de Bâmiyân, ces immenses statues, plus que millénaires, anéanties par la fureur obscurantiste en mars 2001.
Dimanche 30 juin à 18h30
Rencontre en français, modérée par Oriane Jeancourt Galignani, rédactrice en chef de Transfuge
Entrée CHF 10.- | Sur réservation
Pour son premier passage en Suisse, Amira Kheir « The Diva of the Sudanese Desert », nous présentera son troisième album, Mystic dance, accompagnée de son groupe au complet. Son chant, en arabe, italien ou anglais, mêlé à la musique traditionnelle soudanaise, aux frénésies des polyrythmies est-africaines ainsi qu’aux mélodies mystiques nubiennes nous transportera dans un blues du désert unique et magnétique.
En collaboration avec Musiques en été.
L’Institut des cultures arabes et méditerranéennes
ICAM-L’OLivier
a le plaisir de vous inviter
au vernissage de L’exposition de
Ali Taraghijah
Acryliques
mercredi 10 Juillet 2019 de 18h à 20h.
Ali Taraghijah
Birth: 1976 , Tehran
Graduated in Painting from The School of Art and Architecture
Solo Exhibitions:2011 Exhibition in Taraghijah Galley Tehran
2011 Exhibition in Behnam Daheshpour Gallery ( Rayzan Conference Center) Tehran
2010 Exhibition in Ashianmehr Gallery Tehran
2010 Exhibition On the occasion of the inauguration of Taraghijah Gallery Tehran
2010 Exhibition in Sareban Gallery Tehran
Group Exhibitions:2012 Forth Annual Fajr Festival of Visual Arts Tehran
2011 Group Exhibition in Sareban Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Golestan Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Momaiez Gallery in The House of Iranian Artists Tehran
2010 Group Exhibition Swiss
Golestan Art Gallery Tehran
2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2010, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016,2018
Sareban Art Gallery Tehran 2010
Seyhiun Art Gallery 2017
Arcade Chausse-coqs Art Gallery Genève Switzerland 2012, 2013, 2014, 2015, 2016
Galerie ICAM L’OLIVIER 2017, 2018
L’exposition se poursuivra jusqu’au samedi 10 aout 2018
Lundi au vendredi de 10h à18h / Samedi de 10h à 17h
Galerie de L’ICAM-L’OLIVIER
5 rue de Fribourg-1201 Genève Tel : 0227318440 www.icamge.ch
Wajdi Mouawad (Liban-France)
Tous des oiseaux est une promesse : celle d’un grand récit théâtral, d’un souffle tragique, d’une exploration des brûlures de l’histoire. Quand Eitan, scientifique allemand d’origine israélienne rencontre Wahida, étudiante arabe américaine, le jeune couple est loin d’imaginer l’onde de choc qu’il traversera, dynamité par la violence du monde, les luttes fratricides.
L’auteur, metteur en scène et comédien libano-québécois Wajdi Mouawad livre ici une fresque incandescente, portée par des interprètes polyglottes éblouissants de sincérité et de ferveur. Quête identitaire aux multiples rebondissements, Tous des oiseaux est un spectacle magistral : de bout en bout, nous sommes tenus en haleine, suspendus à leurs lèvres, à leurs gestes, à cette histoire qui se déroule mieux qu’un tapis, qui happe nos sens et ébranle nos âmes. La promesse est plus que tenue. Quelle ouverture de Festival !
Tous des oiseaux is a promise: the promise of a great play, of a tragic blast, of the exploration of history’s wounds. When Israeli-born German scientist Eitan meets Wahida, an Arab American student, the young couple is far from imagining the shockwave they will have to overcome, blown to pieces as they are by the violence of the world and fratricidal wars.
Lebanese/French Canadian author, stage director and actor Wajdi Mouawad delivers a red-hot fresco, carried by stunningly sincere and fervent multilingual performers. A soul-searching quest with multiple twists, Tous des oiseaux is a masterful show: from beginning to end, we are kept on tenterhooks, listening and watching intently as the story unfolds, gripping our senses and rattling our souls. The promise is kept. What a curtain-raiser for the Festival!
Jeu 29 août : soirée d’inauguration du festival
Un accueil en partenariat avec le Théâtre de Caro
Visites thématiques | Faïences
Le Musée Ariana propose de découvrir autrement les collections permanentes par le biais de thématiques. Cette année, le cycle de visites proposé abordera la thématique de la faïence et son évolution géographique, stylistique, technique et décorative.
Le Moyen-Orient voit arriver les premières porcelaines chinoises dès le 9e siècle. Face à ce produit, les potiers n’hésitent pas à produire des pâtes siliceuses et à inventer la faïence. Cette dernière technique céramique s’implante sur le continent européen, d’abord en Espagne à la faveur de la présence arabe dans le sud du pays.
Visite donnée par Maddalena Rudloff-Azzi, historienne de l’art
Le Festival International Esquisse d’Orient est organisé chaque année depuis 2010, à Fribourg. Il met à l’honneur l’art de la danse orientale et accueille les plus grands artistes provenant de l’étranger. En octobre prochain il déroulera un magnifique programme marquant sa 10ème édition.
Soirée d’ouverture, le 17 octobre. Elle mettra à l’honneur les 80 ans du parrain du Festival Dr Mo Geddawi. Il racontera l’évolution de la danse orientale, ses anecdotes, ses rencontres dans le cadre chaleureux de Fribourg, puis quelques prestations de danse seront suivies d’un repas.
Café Théâtre Le Tunnel, dès 18h30.
La compétition, le 18 octobre. Le jury devra évaluer des danseurs et danseuses répartis en 4 catégories différentes, d’une part parmi les professionnels et d’autre part parmi les amateurs. Ouvert au public.
Aula du Collège St-Michel, 20h.
Les workshops, du 18 au 20 octobre. 12 sessions sont proposées.
Ecole des danses d’Orient Maryam, Varis 9, Fribourg.
Soirée de Gala, le 19 octobre. Elle constitue le temps fort de l’événement. Ouvert au grand public, aux amateurs de danses et de cultures orientales, cette soirée accueillera sur scène de véritables artistes et enseignants, ou encore musiciens : Mohamed Kazafy (Egypte), Munique Neith (Brésil-Espagne), Elena Eleffteriou (Grèce), Touria Karam (Maroc-France), Maryam Ribordy (Iran-Suisse), qui seront accompagné(e)s par des danseurs et danseuses semi-professionnel(le)s ou professionnel(le)s.
Théâtre Equilibre, 20h.
Thème de la conférence
La rencontre mémorable entre le moine François d’Assise et le sultan Al Kâmil « le Parfait », sultan d’Egypte dès 1218 et neveu de Saladin. Cette rencontre a été rapportée par nombre de commentateurs occidentaux, mais elle n’a jamais été relatée par un chroniqueur égyptien. Pourquoi ce silence des historiens arabes du XIIIème siècle ? En Occident, les témoignages abondent car cet événement était unique du point de vue des croisés tandis que dans l’Egypte multiconfessionnelle, cet épisode n’avait rien d’exceptionnel et nul n’avait jugé le besoin de le transcrire. Les discussions entre le sultan et les membres des communautés juives et chrétiennes étaient courantes.
Azza Heikal est née et a fait ses études à Alexandrie. Elle était professeur de
littérature française à l’université d’Alexandrie et a enseigné la langue
égyptienne arabe parlée et la civilisation égyptienne au moyen-âge et
contemporaine à la Sorbonne et à l’Institut National des Langues et
Civilisations Orientales à Paris. Ses recherches et publications ont pour thème
l’héritage cosmopolite d’Alexandrie et elle est investie dans la promotion des
relations franco égyptiennes. Elle est souvent invitée à des colloques pour
exposer ces sujets en France, en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord.
Bibliographie
- Pirandello, inventeur de la tragédie moderne, Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1979.
- Michel Butor. « l’Egypte m’a été comme une seconde terre natale », Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1980
- L’Education alexandrine: « je ne compte que les heures claires », Le Caire, Elias Modern Press, 1996
- L’Egypte illustrée parles peintres du XIXème siècle, Le Caire, Edtion Max Group, 2000
- Il était une fois une sultane, Chagarat al-Durr, Paris, Maisonneuve & Larose, 2004
- Immeubles Heikal, microcosmes alexandrins, Bibliotheca Alexandrina, 2013
Vendredi 20 septembre 2019 à 20h
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Chants arabo-andalous et judéo-espagnols
Françoise Atlan : chant
Fouad Didi : oud
Billets en ligne :
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre CHF 45.- / AVS 35.-
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Vendredi 20 septembre à 22h
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Billets en ligne
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Samedi 21 septembre 2019 à 11h
Brunch / COMPLET
Samedi 21 septembre 2019 à 20h30
Souad Massi et son ensemble, concert « Oumniya ».
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
Billets en ligne
– Billets pour le concert de Souad Massi 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Dimanche 22 septembre 2019 à 20h Le Trio Joubran « The best of »
Samir Joubran (Oud) , Wissam Joubran (Oud), Adnan Joubran (Oud), Valentin Mussou ( Violoncelle), Youssef Hbeisch (Percussions), Habib Meftah Boushehri (Percussions)
Billets en ligne
– Billets pour le concert du Trio Joubran 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
L’AMAGE – Association du Monde Arabe de l’Université de Genève a le plaisir de vous inviter à une conférence par Akram Belkaïd autour de l’actualité algérienne et ses enjeux pour l’avenir.
La conférence sera suivi d’un débat ouvert au public.
Un apéritif sera offert après la conférence.
Le conférencier : Akram belkaïd est un journaliste renommé au Monde diplomatique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le Maghreb et l’Algérie dont « L’Algérie, un pays empêché [en 100 questions] »
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Les 12-14 de l’égalité sont des rdv thématiques et périodiques autour d’une ou d’un invité.
Le temps d’une pause de midi au milieu de la journée pour s’enrichir et puiser des informations dans le domaine de l’égalité.
Si vous avez une thématique à proposer, que vous êtes engagé-e-s à l’UNIGE, n’hésitez pas à nous la communiquer via
3 OCTOBRE | SALLE 2193 À UNI MAIL | 12:15-14:00
DÉSINFORMATION, INFORMATION & PARTICIPATION: LES NOUVEAUX DÉFIS DÉMOCRATIQUES
Une jeunesse féministe arabe assoiffée de liberté, d’égalité et de démocratie
Présentation par Leila Tauil, chargée de cours UNIGE
« Aux côtés des vaillantes féministes historiques toujours engagées dans le combat universel des droits humains, des jeunes féministes subversives assoiffées de liberté, d’égalité et de démocratie, participent – auprès d’autres forces démocratiques – à la révolution du monde arabe » Leïla Tauil, enseignante à l’Université de Genève et spécialiste des mouvements féministes du monde arabe, nous parlera du rôle des jeunes féministes dans le processus de transition démocratique au Maghreb.
Malgré son cortège de désillusions et de désastres, ledit Printemps arabe – mouvement social, né en Tunisie en décembre 2010, revendiquant principalement la liberté et la dignité – a marqué un tournant historique sans précédent pour les sociétés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Aux féministes historiques de la période prérévolutionnaire ont succédé des jeunes féministes, engagées politiquement dans l’espace public en usant puissamment des réseaux sociaux, dans ce contexte paradigmatique postrévolutionnaire totalement nouveau qui se caractérise essentiellement par la libération de la parole et la fin de la croyance de « l’immuabilité » des dictatures en place.
Dans le cadre de la Semaine de la Démocratie UNIGE 2019
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Présentation du Livre:
Syria after the uprisings, the political economy of state resilience
(Pluto Press – Haymarket 2019) – Joseph Daher
Jeudi 10 octobre 2019 – 19h
Librairie l’Olivier, Genève
La Syrie a été au centre de l’actualité depuis la mi-mars 2011, à la suite du déclenchement d’un soulèvement populaire massif dans le pays et la répression violente qui s’est abattu à son encontre. Plus de huit ans plus tard, Joseph Daher analyse la résilience du régime syrien et les échecs du mouvement de protestation, tout en examinant de plus près les processus contre-révolutionnaires qui ont miné le soulèvement populaire de l’intérieur et de l’extérieur.
À travers une reconstruction nette des principaux événements historiques, Daher se concentre sur les raisons de la transformation d’un soulèvement populaire pacifique en une guerre destructrice opposant de nombreux acteurs régionaux et internationaux. Ce livre tente d’avoir une analyse globale des caractéristiques économiques, sociales et politiques du conflit dans sa dimension nationale, régionale et internationale. En même temps, la compréhension du soulèvement populaire syrien nécessite une perspective historique remontant à la prise du pouvoir par Hafez al-Assad en 1970.
Ce livre est le fruit de plusieurs années de recherche et de discussions avec des militant-es, des étudiant-es, des membres de partis politiques et des universitaires syrien-nes.
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié et d’une séance de dédicaces.
Description de l’auteur:
Joseph Daher est un activiste et un universitaire. Il enseigne à l’Université de Lausanne en Suisse et est professeur affilié à l’Institut universitaire européen de Florence (Italie). Il est aussi l’auteur du « Hezbollah Un fondamentalisme religieux à l’épreuve du néolibéralisme (Syllepse 2016) et fondateur du blog Syria Freedom Forever.
The arabic Bookstore « The Olive tree », L’Olivier », (“Maktabat Al Zeitoun”) in Geneva, will
host the launch of both the Arabic and English/Arabic editions of
“يوميات حنا – في طريقه الى سن الرشد في بلاد الأرز »
“Hanna’s Diaries – Coming of Age in the Land of the Cedars”
Author John McCarthy, an American “Lebanon lover”, student of Arabic and the first publisher of Arabic language books in Switzerland, will describe for the guests his journey into writing Arabic short stories and romantic poems.
The book signing will follow while refreshments and tasty Lebanese snacks are served.
Date: October 11, 2019
Time: 18:00 – 20:00
Venue: Librairie L’Olivier, Rue de Fribourg 5, 1201 Geneva
Entrance is free
L’Association Le Pont Genève organise, pour la 3ème fois depuis sa création, une rencontre-débat avec les candidat.e.s au Conseil des Etats pour les élections fédérales 2019. Ainsi, vous aurons l’honneur de recevoir Lisa Mazzone (Les Vert-e-s), Carlo Sommaruga (PS), Jean Burgenmeister et Stéphanie Prezioso (Ensemble à Gauche), Susanne Amsler (Vert-Libéraux), Eric Bertinat (UDC), et Alexander Eniline, Ensemble à Gauche-pdt.
La discussion sera modérée par Alia Chaker Mangeat et Omar Azzabi (conseiller.ère municipal.e en Ville de Genève) et MhAmed Ben Salah (doctorant en économie à l’IHEID)
Plus de sept mois après le début des manifestations pacifiques, l’Algérie se trouve à la croisée des chemins, alors que se profilent l’élection présidentielle fixée au 12 décembre. Quel regard porter sur l’évolution de la situation politique? Quels sont les différents protagonistes et comment se positionnent-ils les uns par rapport aux autres? Comment les perturbations économiques pèsent-elles sur la situation actuelle? Ces questions, ainsi que d’autres, seront discutées par trois experts de l’Algérie:
Hasni Abidi (GSI/UNIGE),
François Burgat (IREMAM/CNRS)
et Luis Martinez (CERI/Sciences Po Paris et enseignant au GSI/UNIGE).
Un peu partout dans le monde, une nouvelle génération d’artistes travaille sur l’impact que peut avoir le médium de l’art en général, en particulier le théâtre, sur une situation socio-politique spécifique : conflit politique ou social, marginalisation de groupes vulnérables…
Cette méthode thérapeutique a comme objectif, en utilisant le pouvoir créatif et émotionnel de l’art, d’explorer les causes structurelles des tensions sociales, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, de guérir les blessures et les traumatismes refoulés après un conflit et de transformer celui-ci dans une perspective durable.
Suite au réveil de la société civile, ce processus a trouvé un terrain fertile dans le Liban d’après-guerre en proie à de nombreuses tensions sociales et politiques. Beaucoup de dramaturges ont ainsi quitté les salles de théâtre pour exercer leur métier dans les lieux les plus divers : quartiers sinistrés, camps de réfugiés, prisons…
Michel Abou Khalil vient de terminer un doctorat sur ce thème à l’Université Arabe de Beyrouth (BAU). Dans sa conférence, il présentera quelques-unes des réalisations emblématiques de cette nouvelle manière de concevoir la pratique théâtrale en se focalisant sur trois axes : la thérapie sociale, le travail de mémoire et la promotion de la paix. Il posera aussi la question sur l’efficacité réelle du théâtre de transformation sociale dans la promotion de la paix et la lutte contre les injustices et dressera un tableau de ses atouts et de ses limites.
Michel Abou Khalil:
– 2018 à ce jour : Directeur de Swiss Made Culture
– 2014-2017 : Ambassade de Suisse au Liban – Attaché culturel en charge de la section culturelle de l’Ambassade
– 2012-2014 : New York University (NYU) – Instructeur dans le programme linguistique Freely Speaking Arabic Program
– 2006-2010 : Propriétaire de MAK Antiques, antiquaire spécialisé en art islamique et peintres libanais, Beyrouth, Liban
– 1982-2010 : Acteur – participation dans de nombreux feuilletons télévisés, pièces de théâtre, films et doublage (arabe classique et dialecte syro-libanais)
****
– 2015-2019 : Beirut Arab University (BAU), PhD en sciences humaines « Art et Conflit: Le processus de la réconciliation par le biais du théâtre au Liban »
– 2014: New York University (NYU), Certificate in Art Business
– 2013-2014: Parsons School of Design, New York, Certificate in Interior Design
-1993-1996: Université Libanaise, Académie Nationale des Beaux-Arts, Beyrouth, Licence et Maîtrise en études théâtrales et art dramatique
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de sa résidence avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux « papichas », jolies jeunes filles algéroises.
La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader. Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant tous les interdits. « Papicha » raconte ainsi de manière très touchante l’histoire d’une jeune fille prête à totalement s’engager pour continuer à faire vivre sa passion et atteindre son rêve.
une avant-première est prévue au cinéma Les Scala en présence de la réalisatrice Mounia Meddour le 11 octobre à 20h45
Production: avec la collaboration de Fadette Drouard
Scénario: Mounia Meddour
Caméra: Léo Lefevre
Genre: drame, fiction
Durée: 105 minutes
Langue: arabe et français avec sous-titres df
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Esquisse d’Orient, Festival International des danses d’Orient, Fribourg
10è anniversaire, 17 au 20 octobre 2019
Le Festival international Esquisse d’Orient est organisé chaque année depuis 2010, à Fribourg. Il met à l’honneur l’art de la danse orientale et accueille les plus grands artistes provenant de l’étranger. En octobre prochain il déroulera un magnifique programme marquant sa 10ème édition.
Le Festival a été lancé en 2010. Il est porté par Maryam Ribordy, danseuse professionnelle irano/suisse installée dans notre pays dès 1987. Depuis 2003 déjà qu’elle enseigne, à Fribourg et à Lausanne, les danses orientales, qu’elle compose et met en scène des chorégraphies originales parfois classiques, parfois modernes, mettant en valeur les musiques et les folklores d’Orient.
Il a fallu plusieurs années pour que cet événement devienne la référence en suisse et soit reconnu au niveau international. Il vise à mettre en valeur toutes les richesses des pays du monde oriental : du Maghreb à l’Inde, en passant par le berceau égyptien ou les cultures du Golfe Persique. Les danses orientales sont très riches, la forme peut être noble et classique, ou plus folklorique, avec différents costumes et accessoires. De plus, de nombreuses influences culturelles l’ont imprégnée, tirées de styles traditionnels (Bollywood, flamenco, salsa par ex.) ou plus modernes (jazz, tribal fusion, danse contemporaine par ex.).
Dr Mo Geddawi, artiste et chorégraphe de renommée internationale, parraine et accompagne le festival depuis sa création. Il fait partie des pionniers ayant importé la danse orientale en Europe et en Amérique. Co-fondateur de la célèbre Reda Dance Troupe d’Egypte, fondateur de la Hathor Dance Troup de Berlin, il a également reçu différents awards en Egypte et à San Francisco. Il sera bien sûr présent du 17 au 20 octobre à Fribourg.
Soirée d’ouverture, le 17 octobre. Elle mettra à l’honneur les 80 ans du parrain du Festival Dr Mo Geddawi. Il racontera l’évolution de la danse orientale, ses anecdotes, ses rencontres dans le cadre chaleureux de Fribourg, puis quelques prestations de danse seront suivies d’un repas.
Café Théâtre Le Tunnel, dès 18h30.
La compétition, le 18 octobre. Le jury devra évaluer des danseurs et danseuses répartis en 4 catégories différentes, d’une part parmi les professionnels et d’autre part parmi les amateurs. Ouvert au public.
Aula du Collège St-Michel, 20h.
Les workshops, du 18 au 20 octobre. 12 sessions sont proposées.
Ecole des danses d’Orient Maryam, Varis 9, Fribourg.
Soirée de Gala, le 19 octobre. Elle constitue le temps fort de l’événement. Ouvert au grand public, aux amateurs de danses et de cultures orientales, cette soirée accueillera sur scène de véritables artistes et enseignants, ou encore musiciens : Mohamed Kazafy (Egypte), Munique Neith (Brésil-Espagne), Elena Eleffteriou (Grèce), Touria Karam (Maroc-France), Maryam Ribordy (Iran-Suisse), qui seront accompagné(e)s par des danseurs et danseuses semi-professionnel(le)s ou professionnel(le)s.
Nous vous attendons!
Les brasiers du Gazouz encore fumant, Bisque . refait crisser les pneus de sa 404 avec une ka’ada – قعدة (rassemblement contemplatif). Au programme: de la gnawa anti carte-postale, des esprits (djins) et de la transe radicale.
► Les Gnawas anonymes (Live) – GVA
Trio de gnawis masqués formé par un membre de Jil Gnawa, ils t’assènent, à coup de guembri et de qraqebs, une gnawa dénuée de clichés pour tourlos. Dans un drift alliant le registre algérien à celui du Maroc, ils t’emmènent dans une transe endorciste sans concessions, ni orientalismes.
►DJ Vahid Gholami (Dj set) – GVA
www.mixcloud.com/vahid-gholami
Lance-cassettes sur tapis volant, il te fait Ispahan- Oran avant même que tu ne songes à vider ta canette.
Portes 21h
Entrée + bière / vin / soft drink : 10.-
Nous avons le plaisir de recevoir un groupe de jeunes musiciens palestiniens du Conservatoire de musique Edward Saïd à Ramallah (Palestine) qui fait un tournée en Suisse à l’invitation de la Chorale de Wohlen (Bern).
Le Conservatoire Edward Said : In 1990, a small group of Palestinian musicians came together to look at the situation of music and music education in Palestine. There were many pockets of talent and activity in several genres, including folklore music, Arabic art music and Western classical music, but there was no central body channeling musical talent and strategizing for the future. Recognizing this, they decided to establish a music school. Over the next three years, the ground was prepared, and in 1993, the National Conservatory of Music was launched. Initially under the wing of Birzeit University’s board of trustees, the Conservatory set up its first branch in Ramallah. Forty students were enrolled alongside three part-time teachers, a secretary and a volunteer director. Read more..
LE CONCERT EST COMPLET
Programme de la soirée :
رغم الفراق- تامر الساحوري
عالعین ملیتین+القرصیة+لیا ولیا+على دلعونة+وین عرام لله+یا ظریف الطول
سماعي حجاز- – Goksel Baktagir
غربة- تامر الساحوري
سماعي نھوند مسعود جمیل
-Autumn Leaves- Johny Mercer
قدیش كان في ناس- فیروز
نسم علینا الھوى- فیروز
علموني-فیروز
-Parfum de Gitane- Anouar Brahem
-Raghm alfuraq- Tamer Alsahouri
-Palestinian folkore songs
-Samaai Hijez- Goksel Baktagir
-Emigration- Tamer Alsahouri
-Samaai nahawand Mesut jemil
-Autumn Leaves- Johny Mercer
-Adesh kan fe nas- Fairouz
-Nassam Alena Alhawa-Fairouz
-Allamouni- Fairouz
Un verre de l’amitié suivra le concert.
C’est déjà l’automne … nous reprenons donc nos projections de films tunisiens accompagnés pour les connaisseurs d’une collation bien tune les fricassés 😉
Le Film realisé par Brahim Letaief est sorti cette année.
Le réalisateur pose le décor à Ghar El Melh, jadis appelée Porto Farina. Là bas, toute une famille attend Ali, un immigré tunisien vivant en France, qui viendra pour épouser sa cousine germaine. La finalité de ce mariage arrangé est d’assurer une descendance pour Ali et sa famille. Pour y parvenir, Ali délaisse la femme avec qui il vit depuis des années en France car elle est stérile.
Ludique et pittoresque, “Porto Farina” est un film à prendre tel qu’il est: plaisant sans prétention et ayant sa place dans son genre comique.
https://www.facebook.com/events/1476738502488715/
Comme vous le savez probablement, notre association Le Pont Genève en collaboration avec Afreecan, parraine l’école primaire de Sejnane en Tunisie depuis déjà 2 ans, avec notamment la création d’une salle polyvalente ( ludothèque, bibliothèque, jeux éducatifs, cuisine … ) ainsi que des travaux de peinture de toute l’école.
Afin de poursuivre notre parrainage, Le Pont Genève organise le transport de mobilier scolaire (30 pupitres, 60 chaises et du matériel éducatif ainsi que des bottines pour les enfants )
Pour ce faire nous organisons un dîner de soutien afin de récolter les fonds nécessaire pour payer le transport de ce mobilier du
Jura à Sejnane via Genève et Tunis.
Le dîner aura lieu le 30 octobre à l’Hôtel Monbrillant, Genève.
Prix du menu: 80Frs par personne, 40 Frs seront destinés à payer le dîner et 40 Frs pour le transport . ( eau minérale comprise dans le prix, 1 bouteille par table de 4 )
Nous comptons sur votre soutien et générosité habituels pour donner le sourire aux enfants de Sidi Salem.
Pour vos réservations merci de bien vouloir nous contacter
par email: lepontgeneve@gmail.com
ou Jalel Matri au 079 203 88 41
Menu aux choix:
Salade mêlée
ou Terrine de campagne et sa garniture
Suprême de poulet au romarin, purée de pommes de terre
ou Filets de perches, riz Pilaf et légumes
ou Tartare de bœuf
Sinon pour les amoureux du fromage
Une fondue ou raclette
Dessert:
Crème brûlée
ou Tarte aux fruits
Pour votre règlement et vos dons pour celles et ceux qui ne pourront pas assister :
Le Pont Genève
3 rue de Fribourg – 1201 Genève
Compte Courant Postal: 14-469996-4
Postfinance, Genève
Iban: CH 07 0900 0000 1446 9996 4
https://www.facebook.com/events/939408909761718/
Conférence de
FAOUZI SKALI
“Le Coran: les Versets de la Miséricorde”
il sera accompagné par les chants soufis samaa de Ahmed Saher
Docteur en anthropologie, ethnologie et sciences de religions, Faouzi Skali est né en 1953 à Fès (Maroc). Écrivain francophone, il se situe entre l’Orient et l’Occident et œuvre pour le dialogue des hommes et des cultures.
À 23 ans, la lecture du Livre du dedans de Jalâl ud Dîn Rûmî, traduit en français par Eva de Vitray-Meyerovitch, l’oriente vers le soufisme, dimension mystique de l’islam. Un an plus tard, il rencontre Sidi Hamza al Qâdiri al Boutchichi dont il devient disciple.
Il soutient une thèse à Paris-Sorbonne sur les saints et les sanctuaires de Fès.
Membre du Groupe des Sages nommé par le président de la Commission européenne, il a contribué à la réflexion sur le « Dialogue entre les peuples et les cultures dans l’espace euro-méditerranéen ».
Il est par ailleurs le fondateur/directeur du colloque international Une âme pour la mondialisation – depuis 2001 – en parallèle du Festival de Fès des musiques sacrées du monde www.fesfestival.com, fondé depuis 1994 et dont il est également à l’origine. « Une âme pour la mondialisation » – naît à Fès en terre marocaine – tend à devenir une sorte de contrepoint aux forums mondiaux économiques et sociaux.
En 2007, il a fondé à Fès le Festival de la Culture Soufie qui se déroule chaque année..
Bibliographie
La Voie soufie, Albin Michel, Spiritualités Vivantes, 1985, 1993, 2000. Ouvrage traduit en espagnol et en italien.
Traces de lumière, paroles initiatiques soufies, Albin Michel, Spiritualités Vivantes, 1996, 2004.
Futuwah, traité de chevalerie soufie, d’après al-Sulami, Albin Michel, Spiritualités Vivantes, 1989, 2000. Ouvrage traduit en espagnol et en italien.
Le Face à face des cœurs, le soufisme aujourd’hui, Editions du Relié, 2000, Presses Pocket, 2002.
Jésus dans la tradition soufie, ouvrage coécrit avec Eva de Vitray-Meyerovitch, Albin Michel, 2004. Ouvrage traduit en espagnol, en catalan et en italien.
Saints et sanctuaires de Fès, éd. Marsam, 2007.
Guérir l’esprit, le colloque de Bodhgaya, ouvrage coécrit avec Jean-Yves Leloup et Lama Denys Teundroup, Albin Michel, Espaces Libres, 2001, 2004
Un et nu, collectif, Albin Michel, 1981. Avec André Chouraqui, Camille Jordens, Jean-Yves Leloup, Jean Mouttapa, Pierre Solié, Annick de Souzenelle.
Moïse dans la tradition soufie, Albin Michel, 2011.
Le souvenir de l’être profond. Propos sur l’enseignement d’un maître soufi, Sidi Hamza, Editions du Relié, 2012.
accompagné des chants soufis samaa de Ahmed Saher
à la librairie l’Olivier -ICAM, 5 rue de Fribourg 1201 Genève
INSCRIPTION A LA CONFERENCE:
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Dans le cadre de la Geneva Peace Week, L’ICAM-L’Olivier est heureuse d’accueillir le violoncelliste et chef d’orchestre KARIM WASFI
Karim Wasfi, né en 1972 au Caire, est un chef d’orchestre, violoncelliste et compositeur irako- égyptien. Depuis 2007, il dirige l’orchestre symphonique national d’Irak à Bagdad. Il est connu notamment pour jouer du violoncelle après la survenue d’attentats dans la capitale.
Article d’Isolda Agazzi dans « LE TEMPS » sur Karim Wasfi
CONCERT COMPLET
L’Exposition se poursuivra du 8 au 30 novembre 2019
Hamda Dniden : Peintre de Sidi Bou Said
De: Houcine Tlili
On pourrait volontiers adapter l’adage du petit prince et de son renard en évoquant Hamda Dniden. Au creux de la colline de Sidi Bou Saïd, derrière la seule porte jaune du village, dans son minuscule atelier, le plus discret de nos peintres poursuit dans le calme et la sérénité un parcours fait de belles fulgurances. On le rencontre au rythme qu’il a fixé, fidèle à la galerie qu’il a privilégiée dans les vergers de la Soukra. Et suivre son parcours n’est pas dénué de surprises. Des constantes dans son travail. Une addiction assumée à ses géantes, femmes antiques, déesses titulaires, que l’on a pu comparer à tort à Botero, mais qui, récusant l’anecdote, s’affirment en majesté, idoles terriennes, telluriques, à la puissance sourdement inquiétante. Une complaisance affirmée pour les portraits de familles, les tableaux de foules, les agrégats compacts de personnages imbriqués, impliqués dans des alliances fœtales, soudés dans des fusions primaires.
Né en 1944 à Sidi Bou Said
- 1963 candidat libre à l’Ecole des Beaux Arts de Tunis
- 1982 Prix de la Fondation Konrad-Adnar en Allemagne
- 1984 1er Prix Picasso de l’Institut Hispano-Arabe de la Culture de Madrid
- 1984-1985-1993 séjours à l’étranger(Espagne, Sénégal, Allemagne)
- 1995 Prix de la meilleure œuvre de la Ville de Tunis
- 2000 séjour à la Cité des Arts à Paris
- 2004 Décoration du mérite culturel
- De 1968 à 2003 plusieurs expositions personnelles à Tunis
- 2015 rétrospective au Palais Kheireddine-Tunis
- De 1985 à 2O14 participations à plusieurs expositions collectives à Tunis et à l’étranger: 2000- Exposition Universelle d’Hanovre, 2010-Semaine culturelle en Chine.
- 2018 exposition personnelle à la galerie Kalysté-Tunis
Contes bilingues à deux voix en français et en arabe. Les conteuses Lorette Andersen de Genève et Fatmeh Askar venue exprès de Palestine, nous emmèneront en Orient à travers ces histoires collectées dans les écoles de Béthléhem, adaptées par Fatmé Askar et et Vivien Sansour, Lorette Andersen pour la version française. Tout public dès 7 ans
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Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
EMPREINTES VOCALES PERSANES
Concert dans le cadre du festival Les Nuits du Monde
L’AVENTURE DES VOIX
Originaire d’Ispahan, Sara Hamidi est disciple de Mohammad-Reza Shajarian l’un des maîtres les plus acclamés de la tradition vocale persane. Elle défend avec ardeur le chant féminin au sein de la tradition persane, un art qui demeure encore aujourd’hui sujet à de multiples interdits en Iran. Sa technique hors pair, caractéristique de la grande École vocale d’Ispahan, met pleinement en valeur le raffinement expressif du tahrir, type singulier de vibrato conférant une couleur et une émotion uniques à la mélodie. Les nuances ornementales du chant se font ici le double de la parole poétique et de sa calligraphie.
Particulièrement attaché aux formes fondamentales de la tradition musicale « classique », le quatuor Hâfez puise son inspiration chez les grands poètes persans tels Rûmi, Hâfez, Saadi et Khayyâm. Sara Hamidi est accompagnée par un ensemble instrumental d’exception qui sert et nuance chaque mot du chant.
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Sara Hamidi : voix
Shadi Fathi : setâr et shouranguiz
Shervin Mohajer : kamâncheh
Bijan Chemirani : zarb, daf
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INFORMATIONS PRATIQUES
TARIFS
Plein Tarif : 35.-
Adhérents ADEM, AMR, AMDATHRA, SAMEG, Barbier-Mueller, ONU, professionnels, étudiants, apprentis, chômeurs, AVS/AI, carte côté Courrier : 28.-
Carte 20 ans/20 francs : 15.-
BILLETTERIE
www.adem.ch
AUTRES POINTS DE VENTE
Service culturel Migros Genève
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Sur place, 1h30 heure avant le début des représentations
RENSEIGNEMENTS
T : +41 (0) 22 919 04 94
info@adem.ch
Conférence – débat
La Suisse doit-elle adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA?
L’antisionisme, une forme d’antisémitisme?
Conférence – débat
avec
Dominique Vidal, collaborateur du Monde diplomatique, auteur de Antisionisme = Antisémitisme? Une réponse à Emmanuel Macron
Carlo Sommaruga, Conseiller national (PS/GE)
Dominique Ziegler, auteur, metteur en scène
Modération: Philippe Bach, journaliste au Courrier
Engagées contre toute forme de racisme, les organisations de la solidarité avec le peuple palestinien en Suisse et en Europe s’inquiètent de l’adoption par certains pays de la définition de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA). En Suisse, le Conseil des Etats a approuvé un postulat demandant au Conseil fédéral d’évaluer l’adoption de cette définition. En France l’Assemblée nationale doit se prononcer sur la même question. La définition de l’IHRA est-elle utile pour combattre l’antisémitisme? Plusieurs exemples fournis en complément à cette définition tendent à assimiler toute critique envers la politique de l’Etat d’Israël à l’antisémitisme. L’adoption de la définition de l’IHRA a donné lieu dans plusieurs pays à des limitations inacceptables aux droits fondamentaux de la liberté d’opinion et d’expression politique ainsi que de la liberté de réunion.
Organisation: Collectif Urgence Palestine – CUP Genève en association avec le quotidien Le Courrier. Soutiens: Association des ami.e.s du Monde diplomatique, BDS Genève, Badil,
Le Nouvel Empire est l’une des périodes majeures de
l’histoire de l’Egypte pharaonique. Elle marque l’apogée
de l’Egypte en tant qu’état puissant, prospère, et envié
dans tout le Proche Orient. Pourtant, sous cette
magnifique façade, apparaissent craquelures et fissures:
de graves affaires et d’énormes scandales secouent la
société.
LIBRES
DU 23 NOVEMBRE 2019 AU 9 FEVRIER 2020
Parce que l’art permet de prendre du recul, de questionner de possibles substituts au système punitif hérité du XVIIIe siècle – né en Europe au lendemain de la Révolution française pour une « humanisation » du traitement des criminels préalablement condamnés à des châtiments corporels -, et parce que l’enfermement ne relève pas seulement du milieu carcéral, qu’il est universel et intrinsèquement lié à la condition humaine – dans son ressenti, ses choix, pour des raisons intérieures ou extérieures à soi -, « libres » réunit des artistes de toutes provenances (Algérie, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Liban, Palestine, Panama, Suisse, Slovénie, Turquie, États-Unis) pour croiser les univers de la pensée, de la violence et de la création.
Dans un environnement rose évoquant le P-618, découvert en 1979 aux États-Unis par le Dr Alexander G. Schauss, qui aurait des effets tranquillisants, et qui est utilisé dans certains centres de détention – comme en témoigne une vidéo d’Ali Kazma -, dessins, vidéos, sculptures, installations et photographies dialoguent autour des questions de l’art et de la prison, entendues au sens large.
« Plutôt brûlés que capturés » écrit Robert Montgomery en lumière pour commencer le scénario de « libres » avec un souffle de liberté. Un même élan pousse Sylvie Fleury à installer une échelle de draps le long d’une tour du Château d’Yverdon-les-Bains pour s’échapper vers un ailleurs.
À l’instar de Piranèse, dont les Prisons imaginaires symbolisaient, entre autres choses, la métaphore de l’âme enfermée dans son corps, Laure Tixier rejoue un univers anxiogène similaire augmenté d’un contraste de formes et de couleurs empruntées aux sucreries. Dans un autre registre, Sarah Carp raconte son sentiment de solitude extrême vécu lors de ses deux maternités (à découvrir sur les murs de l’Échandole). Moumen Bouchala remet en question la liberté présupposée de l’informatique avec une fenêtre (Windows) qui aborde, évidemment, les notions de transparence, de surveillance, sans être détachées de l’idée d’ouverture et du point de vue. Céline Cadaureille n’offre quant à elle aucune percée vers l’extérieur, sa Maison Boulet témoignant d’une violence domestique.
Les contraintes de la forme sont exprimées dans les carnets minimalistes d’Orianne Castel : un ensemble de grilles, des verticales et des horizontales à comprendre comme les structures élémentaires de l’enfermement. L’espace étriqué à expérimenter par contre à l’échelle du corps humain, derrière des barreaux, est offerte au visiteur par Nikos Stathopoulos. Il se lit également dans travail de Pavlos Nikolakopoulos : un cercle oppressant dénonce la trahison des hommes entre eux, les erreurs judiciaires, les laissés pour compte, gisants au sol et, ici, réduits symboliquement à un os.
Pour supporter l’emprisonnement, la création a un rôle fondamental en tant que lieu d’humanité. Six détenus libérés du camp de Khiam – situé au Liban dans la zone occupée par Israël et démantelé en 2000, puis détruit en 2006 – ont témoigné devant les caméras de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sur la manière dont ils sont parvenus à survivre grâce à la confection clandestine d’objets.
Quand on naît dans le camp palestinien de Sabra, à Beyrouth, la vie est pavée de fils barbelés. Sans surprise, ils forment le matériau privilégié d’Abdul Rahman Katanani, qui le tisse avec espoir dans ses sculptures (à découvrir également à Vallorbe au Musée du fer et du chemin de fer).
Le quotidien de Napo, actuellement incarcéré dans une prison en Suisse, trouve du sens dans la poursuite de son travail artistique préalablement engagé avant sa condamnation. Jackie Sumell donne vie à la maison rêvée d’Herman Wallace, prisonnier durant plus de trente-cinq ans aux États-Unis et ancien partisan des Black Panthers, tout comme l’était Angela Davis (Muriel Décaillet en a réalisé le portrait), qui assénait : « L’histoire du peuple noir aux États-Unis est une histoire de la combativité, il faut résister. »
En toute confiance, devant des murs pourtant surélevés, une jeune mineure se lance dans une danse improvisée et spontanée sous les yeux de Valérie Horwitz. Klavdij Sluban quant à lui a amené la photographie dans de nombreuses prisons comme un prétexte à rencontrer leurs occupants dans différents pays, comme la Russie ou la Suisse, avant de devoir tout arrêter « car il faisait trop de bien » aux détenus et que la rigidité du système en était éprouvée. Les photographies en couleurs que présentent Patrick Gilliéron Lopreno résultent du regard de détenus sur leur environnement direct – un point de vue sur cette vie en marge qui intéresse tant l’artiste, comme celle des cloîtres, qu’il rapproche des institutions carcérales. Rappelons enfin que Jhafis Quintero, qui n’avait connu que la criminalité dans ses jeunes années, a rencontré l’art en prison lors d’un atelier. Il deviendra artiste après avoir purgé sa peine et se positionne en protagoniste principal de ses oeuvres profondément marquées par l’expérience de l’enfermement (ses dessins sont exposés à La Tournelle, à Orbe).
Enfin, l’art peut parfois s’appliquer directement aux murs d’une prison : Stefan Banz et Christian Gonzenbach ont été chacun lauréats d’un pourcent culturel de deux institutions suisses. Si le premier a peint 84 noms de personnalités ayant subi une condamnation ou un emprisonnement – accompagnés du titre d’une oeuvre de leur création – sur le haut des murs de la prison de Kriens en 1998 (son intervention Echos est rejouée dans le cadre de « libres » au CACY, à Orbe et à Vallorbe), le second est toujours en attente de la réalisation de sa sculpture de palmier inspiré par un graffi ti de prisonnier trouvé sur un mur de la prison de Neuchâtel.
Karine Tissot
« 1001 nuits, 1001 histoires »
– atelier pour un public curieux, dès 9 ans
Samedi 23 novembre, dans le cadre du festival « Fureur de lire »
14h à l’ICAM – L’Olivier
Entre lecture d’extraits, improvisations, discussions et scénettes imaginées ensemble, vous imaginerez avec Lia Leveillé Mettral un nouveau conte à la manière de ceux racontés par Shéhérazade au sultan.
Ces ateliers donnent lieu à des discussions endiablées avec les participant·e·s puis, à une version écrite du nouveau conte!
Sont – entre toutes les autres – bienvenues les personnes qui :
– aiment les contes des 1001 nuits
– ne connaissent pas encore les contes des 1001 nuits
– aiment inventer des histoires
– ont des enfants qui aiment inventer des histoires
– souhaitent visiter une magnifique librairie
Entrée libre
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