INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Contes populaires d’Arménie, d’après les textes de Hovhannes Toumanian
Ce sont des contes que tous les enfants et adultes d’Arménie connaissent par cœur et qui les accompagnent toute leur vie. Ils sont peuplés de personnages inventifs et rusés, poètes du quotidien, qui se jouent des puissants et des imbéciles, des riches et des méchants. Ces personnages habitent le livre, grâce à ses riches illustrations aux couleurs et aux motifs de l’art populaire arménien. Elles sont l’œuvre d’adolescents orphelins d’un Centre culturel d’ Echmiadzine qui ont ainsi participé à notre projet de rapprochement de deux peuples liés par une longue amitié. C’est cette même idée de rencontre qui nous a conduits aussi à joindre un CD à ce livre afin de faire découvrir la musique folklorique arménienne et ses instruments ancestraux tels que le Kanoun ou le doudouk, le chevi et le kamantcha.
Pour la meilleure connaissance du parler du peuple arménien nous sommes restés le plus possible fidèles aux textes originaux, en gardant toujours présents en mémoire, l’esprit de ces contes et l’âme du peuple. C’est dans cet esprit que le seul mot que nous n’avons pas voulu traduire dans le texte est djan qui signifie âme et qui dans le langage courant acquière une signification à la fois très profonde et très poétique car il vient s ‘accoler au prénom pour marquer le fait que la personne est très chère.
Il est temps maintenant de partir à la découverte de ces personnages simples et bons vivants, pleins d’humour et ayant plus d’un tour dans leur sac. Ils représentent un peuple ancien, habitants de l’Arménie, un pays magique aux frontières de l’Europe et de l’Asie. Venez la découvrir avec nous !
Hovhannes Toumanian (1869-1923)
Né le 19-02-1869 à Dsegh de Lori (Arménie), mort à Moscou le 23-03-1923
Poète et conteur arménien – Membre fondateur de l’Association des écrivains du Caucase
Յովհաննէս Թումանեան
En savoir plus sur Hovhannes Toumanian
La présentation et la lecture des contes sera suivie d’une séance de dédicaces
et d’un verre de l’amitié.
Les contes pour Khaled El Naanaa, c’est une histoire qui remonte à son enfance : « Nous n’avions aucune TV ou Internet ainsi mon oncle avait pour habitude de nous réunir autour de lui pour nous raconter des histoires. Ces histoires, on aurait pu penser que je les avais oubliées, mais en vérité, je les ai toutes retrouvées quand je suis devenu conteur. »
Le conteur Khaled En-naanaa, réfugié palestinien au Liban subjugue le public, petit et grand, qui découvre, pour la première fois, le conte populaire palestinien appelé communément « El Khourifa » qui véhicule les valeurs de l’humanité dans des messages éducatifs.
Khaled El Naana nous invite à un voyage qui permet aux enfants d’ entrer dans une culture orale riche de plusieurs siècles, une invitation à grandir tout en apprenant.
Contes bilingues à deux voix en français et en arabe. Les conteuses Lorette Andersen de Genève et Fatmeh Askar venue exprès de Palestine, nous emmèneront en Orient à travers ces histoires collectées dans les écoles de Béthléhem, adaptées par Fatmé Askar et et Vivien Sansour, Lorette Andersen pour la version française. Tout public dès 7 ans
RESERVATION SOUHAITEE
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« 1001 nuits, 1001 histoires »
– atelier pour un public curieux, dès 9 ans
Samedi 23 novembre, dans le cadre du festival « Fureur de lire »
14h à l’ICAM – L’Olivier
Entre lecture d’extraits, improvisations, discussions et scénettes imaginées ensemble, vous imaginerez avec Lia Leveillé Mettral un nouveau conte à la manière de ceux racontés par Shéhérazade au sultan.
Ces ateliers donnent lieu à des discussions endiablées avec les participant·e·s puis, à une version écrite du nouveau conte!
Sont – entre toutes les autres – bienvenues les personnes qui :
– aiment les contes des 1001 nuits
– ne connaissent pas encore les contes des 1001 nuits
– aiment inventer des histoires
– ont des enfants qui aiment inventer des histoires
– souhaitent visiter une magnifique librairie
Entrée libre
Il était une fois, « sous l’Olivier » des histoires extraordinaires racontées depuis la nuit des temps pour voyager, sans se déplacer, autour de la Méditerranée.
L’Olivier n’est-il pas l’arbre éternel qui permet de soigner tous les maux ?
Alors, envolons-nous sur un tapis magique à la recherche du bonheur grâce à des histoires rocambolesques qui nous feront découvrir un trésor bien caché, un rêve en apparence inaccessible et l’histoire d’un roi amoureux d’une étoile.
Il était une fois ou peut-être 2, ces histoires sont-elles vraies ou fausses, ça personne ne le sait : l’important étant de rêver « sous l’Olivier », en bonne compagnie…
Pour des raisons de santé, la conteuse Evelyne Merlach remplacera Martine Pasche
La soirée est complète
Arrivé dès le début du conflit à Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, le photographe de guerre genevois Guillaume Briquet a pu témoigner du quotidien d’une ville assiégée. Il sera interviewé par le journaliste reporter Olivier Kohler en direct sur Facebook et sur le site de l’ICAM-L’Olivier
Né en 1964 à Genève, épris de voyage, Guillaume Briquet nourrit également depuis l’enfance, la passion de la photographie .
Fils d’un libraire spécialisé en littérature russe et d’une mère photographe, le hasard a voulu qu’il soit dans son enfance, le voisin et ami du couple Max Waterlaus photographe de l’agence Keystone et de sa femme Danny Gignoux, reporter indépendant, spécialiste de la photo de concert. Ces rencontres ont révélé chez lui le goût du voyage et du reportage photographique.
Sa passion des arts-martiaux, l’amène en Chine dès 1985 où il fait parallèlement à ses entraînements, ses premières armes en photographie. Témoin privilégié du réveil du peuple chinois et des changements irrévocables qui se mettent alors en route, il photographie tout ce qui se présente à lui et constitue à travers sa propre expression artistique, une collection photographique considérable.
Puis ses voyages le conduisent en Afrique, au Zimbabwe et plus récemment en Corée du Nord où il est encore retourné. Il en a déjà ramené une collection plus de 2000 clichés.
Aujourd’hui, Guillaume Briquet consacre la moitié de sa vie au reportage.
OLivier Kohler est journaliste à la Rubrique internationale de la RTS. Après avoir fait ses armes à L’Impartial, l’enfant de La Chaux-de-Fonds rejoint la rubrique internationale de la Télévision suisse romande, où, durant plus de vingt ans, il a parcouru les points chauds de la planète, avec une prédilection pour les Balkans.
Reporter passionné, le journaliste a été distingué par le prix Nicolas Bouvier, écrivain suisse emblématique pour la qualité de son ouverture et de son attention au monde. Ce prix, destiné à récompensé les meilleures contributions journalistiques sur les Nations Unies, les droits de l’homme, l’humanitaire, les réfugiés, les migrations, la Santé, le travail et le commerce international, a couronné une série de reportages sur les Réfugiés irakiens, diffusés dans le cadre de l’édition principale du téléjournal de la Télévision suisse romande (TSR).
ATTENTION:
LA VIDEO NE SERA DISPONIBLE SUR CETTE PAGE QUE DÈS LE DIRECT
Mercredi 10 février à 17h15
La bibliothèque de la Cité présente une
exposition consacrée à Zeina Abirached,
auteure de bande dessinée et illustratrice franco-libanaise.
Donne-moi la main on va traverser la rue est une expérience visuelle et sonore qui dévoile l’univers graphique de l’artiste et relate le lien fort qu’elle entretient avec sa ville natale, Beyrouth. Accompagné-e-s par des sons enregistrés au Liban, les visiteur-se-s déambulent au cœur d’une gigantesque fresque et découvrent des illustrations, des originaux, des dessins de presse, des archives personnelles, ou encore la voix de l’auteure qui les guide dans les rues de sa ville et nous raconte de manière intime son lien à son œuvre, ses sources d’inspiration et les anecdotes qui construisent ses personnages.VERNISSAGE vendredi 10 septembre à 18h30 sur inscription: FINISSAGE |
Zeina Abirached naît à Beyrouth en 1981, durant la guerre civile. Elle passe son enfance sur la ligne verte, zone de démarcation qui coupait la ville en deux. Après des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, elle intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. En 2006, elle publie en France ses deux premiers albums aux éditions Cambourakis et participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle connaît un important succès avec son premier long récit Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007). Succès confirmé avec Le piano oriental (éditions Casterman, 2015), un roman graphique qui relate la vie de son arrière-grand-père, créateur d’un piano étonnant pouvant jouer les quarts de ton de la musiqueorientale. Cet album a été récompensé du prix Phénix de littératureen 2015. |
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