Cette exposition fait découvrir le peuple des Hommes libres ainsi que se désignent eux-mêmes les Berbères (ⵉⵎⴰⵣⵉⵗⴻⵏ), ou Imaziɣen (pluriel de Amazigh) qui signifie «Homme libre puis noble». Le signe ⵣ, présent en rouge sur le drapeau berbère, (en fait la lettre z de l’alphabet amazigh), symbolise l’Homme libre » ou « noble ». Les Berbères , constituent un des peuples les plus anciens du continent africain. Leur présence en Amazighie (Afrique du Nord) remonte à la plus haute antiquité. ll y a environ une trentaine de millions de berbérophones. Mais le nombre de Berbères ethniques (y compris non-berbérophones) est beaucoup plus élevé, car beaucoup de Berbères ne parlent plus cette langue, mais l’arabe maghrébin. Nombre d’entre eux, généralement des communautés défavorisées, vivent dans les zones montagneuses difficiles d’accès de l’Atlas au Maroc. Ce sont ces personnes si humainement chaleureuses et accueillantes, rencontrées lors des voyages humanitaires hors des sentiers battus de ce photographe, que vous aurez l’occasion de découvrir lors de cette exposition.
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Un cycle de guerres et de cessez-le-feu a parcouru tout un siècle le Moyen-Orient, de mains tendues suivies de pas en arrière de la Première Guerre mondiale à nos jours autour du sort final de la Terre trois fois Sainte. Et ce tableau s’est noirci pour longtemps et sous des traits encore plus sombres avec l’irruption de Daesh pour des populations victimes toujours plus nombreuses. A moins que de toujours imprévisibles, mais magnanimes, nouveaux Forgerons de la paix ne prennent la relève de Folke Bernadotte, Abdallah de Jordanie, Anouar el-Sadate, Yitzhak Rabin, notamment, pour remettre, encore et toujours, l’ouvrage sur le métier. Au prix du sacrifice suprême dans l’exercice de cet intrépide mais noble sacerdoce d’une réconciliation, en fait comme en droit, entre les populations de ce qu’ont été le Royaume d’Israël puis la Palestine
Georges Assima, bourgeois de Lausanne/Suisse, natif de Constantinople/Istanbul est Docteur SSP en histoire et MBA de l’Université de Lausanne. Il a été Professeur d’économie à l’Université du Burundi à Bujumbura, Responsable francophone près la Commission Fédérale des Étrangers du Conseil fédéral chargée de la politique d’intégration sociale des étrangers à Berne, Conférencier en histoire aux Universités de Lausanne et Genève.
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
Nous avons le plaisir de recevoir un groupe de jeunes musiciens palestiniens du Conservatoire de musique Edward Saïd à Ramallah (Palestine) qui fait un tournée en Suisse à l’invitation de la Chorale de Wohlen (Bern).
Le Conservatoire Edward Said : In 1990, a small group of Palestinian musicians came together to look at the situation of music and music education in Palestine. There were many pockets of talent and activity in several genres, including folklore music, Arabic art music and Western classical music, but there was no central body channeling musical talent and strategizing for the future. Recognizing this, they decided to establish a music school. Over the next three years, the ground was prepared, and in 1993, the National Conservatory of Music was launched. Initially under the wing of Birzeit University’s board of trustees, the Conservatory set up its first branch in Ramallah. Forty students were enrolled alongside three part-time teachers, a secretary and a volunteer director. Read more..
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