INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Dans le cadre du festival « Musiques en exil », les Ateliers d’ethnomusicologie accueillent le groupe Manushan dans la première partie du double concert « Chemins d’Orient ».
A la tradition persane de leur pays d’origine, Aïda Nosrat et Babak Amir Mobasher mêlent la musique manouche, le flamenco, des mélodies azéries ou turques, des rythmes latino ou jazz en un harmonieux métissage.
La volonté de leur exil émane d’abord d’un élan artistique avant d’être un acte d’implication politique. Comme toutes les chanteuses iraniennes, Aïda n’avait pas le droit dans son pays de se produire en public, du moins devant des hommes.
Les deux artistes ont su saisir au sein des diverses musiques rencontrées en terre d’accueil tout ce qui pouvait les rapprocher l’un de l’autre comme de leurs racines : nourrir évidemment leur propre mémoire, s’enrichir aussi au contact de nouveaux répertoires.
Cette année, le 11 mai 2019, l’ Ecole des danses d’Orient propose un spectacle dédié à la danse, musique et culture de l’Orient.
A l’origine, la danse orientale se danse en compagnie d’un orchestre en direct.
Le rêve deviendra réalité, car pour la première fois dans une école de danse orientale en Suisse, les élèves danseront au son de l’ orchestre live Zaher Assaf, composé de 4 musiciens (oud, percussion, violon, kanoun) qui se produira sur scène, pour le plus grand bonheur des danseuses et des amateurs de musique orientale.
Des danseuses professionnelles internationales se produiront également lors de ce spectacle élégant et envoûtant.
Un voyage musical inédit, entre tradition et modernité, au parfum psychédélique.
Le concert est complet, il sera aussi retransmis en LIVE sur Youtube
Zafîf (« bruissement du vent », en arabe) est une aventure musicale novatrice, au carrefour des cultures européennes, africaines et turco-arabes. Formé en 2017, à Genève, par Samir Mokrani et Khalil Bensid, le groupe souffle la confusion des genres aux sons du oud, du guembri, du saz et d’une kyrielle de percussions en façonnant des sonorités mixtes qui entremêlent rythmes gnawa, G-funk, mélismes arabes et anatoliens. Prêchant la structure répétition-variation jusqu’à l’hypnose, Zafîf prône une transe introspective avec en toile de fond la présence constante des anciens maîtres gnawis et yéménites.
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