INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de sa résidence avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux « papichas », jolies jeunes filles algéroises.
La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader. Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant tous les interdits. « Papicha » raconte ainsi de manière très touchante l’histoire d’une jeune fille prête à totalement s’engager pour continuer à faire vivre sa passion et atteindre son rêve.
une avant-première est prévue au cinéma Les Scala en présence de la réalisatrice Mounia Meddour le 11 octobre à 20h45
Production: avec la collaboration de Fadette Drouard
Scénario: Mounia Meddour
Caméra: Léo Lefevre
Genre: drame, fiction
Durée: 105 minutes
Langue: arabe et français avec sous-titres df
C’est déjà l’automne … nous reprenons donc nos projections de films tunisiens accompagnés pour les connaisseurs d’une collation bien tune les fricassés 😉
Le Film realisé par Brahim Letaief est sorti cette année.
Le réalisateur pose le décor à Ghar El Melh, jadis appelée Porto Farina. Là bas, toute une famille attend Ali, un immigré tunisien vivant en France, qui viendra pour épouser sa cousine germaine. La finalité de ce mariage arrangé est d’assurer une descendance pour Ali et sa famille. Pour y parvenir, Ali délaisse la femme avec qui il vit depuis des années en France car elle est stérile.
Ludique et pittoresque, “Porto Farina” est un film à prendre tel qu’il est: plaisant sans prétention et ayant sa place dans son genre comique.
https://www.facebook.com/events/1476738502488715/
Rencontres cinématographiques
5-10 décembre 2019
Grütli (Genève) & Centre de Culture ABC (La Chaux-de-Fonds)
REGARDS DE RÉALISATRICES PALESTINIENNES
Pour sa 8ème édition, PFC’E a choisi de mettre en avant les regards de réalisatrices palestiniennes, afin de participer à la nouvelle dynamique des luttes des femmes qui, en 2019, sont enfin entendues dans de nombreux pays, y compris en Suisse avec la grève des femmes du 14 juin. En Cisjordanie et à Gaza, début septembre, plusieurs milliers de femmes et d’hommes dénonçaient le meurtre d’une jeune femme par des membres de sa famille et réclamaient une loi pour protéger les femmes.
Depuis 10 ans, plus de 50 % des cinéastes palestiniens sont des femmes, dont beaucoup sont nées et vivent en Cisjordanie et à Gaza. Les jeunes réalisatrices marchent dans les pas de leurs ainées, et toutes affrontent le monde de la production cinématographique encore difficile d’accès pour les femmes, …en Palestine, comme ailleurs! Mais elles doivent en plus surmonter le conservatisme présent dans la société palestinienne.
L’édition 2019 donne un aperçu de la richesse et des sensibilités spécifiques qui se dégagent de leurs réalisations. D’une part, la résistance quotidienne contre l’occupation israélienne et la dépossession de leurs terres est omniprésente et les réalisatrices ne manquent pas de montrer les conséquences particulières de cette réalité sur les femmes, par ex. lors de la 1ère Intifada. Leurs films évoquent aussi la force des traditions artistiques comme la musique et la broderie, ou encore l’importance de l’Histoire et de la mémoire. Enfin, elles font éclater les stéréotypes culturels et abordent des questions sensibles, considérées souvent comme tabou dans la société patriarcale et par leurs collègues masculins : l’inceste, les féminicides, les choix amoureux assumés, les tortures sexuelles infligées aux prisonnières-prisonniers, les déceptions lors du retour tant rêvé au pays.
Cette 8ème édition rend hommage à Jocelyne Saab, cinéaste libanaise décédée en janvier, en projetant les films qu’elle a réalisés sur les Palestinien.ne.s entre 1974 et 1982.
PFC’E souhaite la bienvenue aux réalisatrices invitées Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh ainsi qu’au public dans les nouveaux lieux qui accueillent PFC’E, les Cinémas du Grütli et Fonction : Cinéma, où se tiendront discussions et débats thématiques avec nos invitées.
SOIREE D’OUVERTURE, EN PRÉSENCE DE TOUTES NOS INVITÉES :
Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh
Jeudi 5 décembre à 19:00 à l’Orangerie, rch Grutli, avec verrée
BUFFET ORIENTAL, tous les autres jours, au bar de la salle Langlois
RETROUVEZ LE PROGRAMME SUR LE SITE DU FESTIVAL
Investigation politique
2002
160′
HD file
vo st fr
Malek Bensmaïl : Algérie(s)
Ce film enquête en deux épisodes sur les coulisses du pouvoir et de l’histoire contemporaine algérienne des décennies 80 et 90.
Un peuple sans voix décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux avec la complicité de puissances étrangères.
Il s’inscrit entre le premier acte violent d’envergure des émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Une terre en deuil couvre « la décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992-1994), l’internalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violations de droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur « le cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie.
Contre-Pouvoirs (BM17) La bataille d’Alger, un film dans l’Histoire (BM19)
-
Films projetés lors du Festival Black Movie 2020
sur :
-
l’Algérie
143 rue du désert
- Algérie(s)
- Aliénations
- Dans ma tête un rond-point
- DéciBled
- Des vacances malgré tout…
- La Chine est encore loin
- Le Grand Jeu
-
Égypte, Allemagne
-
Dreamaway
-
Iran
Diapason
- Mullah’s Daughter
-
Iran, Afghanistan
- Seven and a Half
-
Soudan
Talking About Trees
-
Turquie
A Tale of Three Sisters
- The Announcement
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
Fiancées, de Julia Bünter
Documentaire, 2019, CH, VOSTFR & ALL, 1h20′, Age légal/suggéré: 8/14
Tous les jours à 17h15 dans la salle Patricia Plattner
Le Caire, mégalopole de 20 millions d’habitants, a récemment subi de nombreux bouleversements politiques, culturels et économiques, obligeant la société égyptienne à se réinventer. Dans ce contexte instable, Fiancées est une immersion dans la vie quotidienne des jeunes égyptiens sur le long chemin menant au mariage. En Égypte, on ne vit jamais seul et on ne quitte le foyer de ses parents que pour fonder le sien, après s’être marié(e). Quel que soit le désir intime de chacun, le mariage est l’étape indiscutable pour accéder à l’indépendance. Fil rouge du film, le chemin vers le mariage s’incarne au travers de trois couples. Batool et Bassam sont des comédiens en devenir qui luttent pour l’équilibre de leur relation. Entre l’attente de leur futur appartement et les pressions familiales, l’harmonie de leur couple est fragile. Marize et Ramy sont chrétiens et issus d’un milieu aisé, ils rêvent d’un mariage parfait et d’accéder à la sexualité. Souhaitant à la fois utiliser la contraception après leur mariage et respecter les traditions imposées par l’Église, ils incarnent une jeunesse à la fois occidentalisée et traditionnelle. Randa et Abdelrahman viennent d’un milieu traditionnel musulman et aspirent à plus de liberté au quotidien. Les revendications de Randa pour l’égalité des sexes se heurtent aux coutumes de la société.
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
En présence du réalisateur Mehdi M. Barsaoul
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
En collaboration avec Festival Voix de Fête, l’association Le Pont Genève organise ce spectacle de danse-théâtre de Thouraya Boughanmi (Tunisie)
Danseuses et interprétation: Amel Laouini, Khouloud Bdida,
Thouraya Boughanmi
» Les femmes qui ont perdu leurs êtres chers à la guerre, celles qui nagent vers l’infini poussées par le vent et les larmes, ces épouses et ces mères ont leurs cœurs meurtris. Leurs corps sont lacérés de rouge et de gris.
Chaque femme courageuse est une anémone portant la couleur du sang comme un miroir de guerre. Elle se souvient de toutes les âmes sacrifiées pour la patrie qui refleuriront à chaque printemps »
Ce spectacle sera suivi d’un récital de musique arabe avec le groupe Oriental Geneva Vibes
Prix de l’entrée : 30frs – AVS/Étudiants: 15frs
Billetterie:
http://www.migroslabilletterie.ch/spectacle?id_spectacle=545
Service culturel Migros Genève, Rue du Commerce 9,
tél. 058 568 29 00
Stand Info Balexert
ou
The Crowned Eagle – 3 rue de Fribourg 1201, Genève
Tel. 079 2038841 – Email: lepontgeneve@gmail.com
Le confinement ? Rien de nouveau pour les Palestinien.ne.s !
Ce qui a tant bouleversé notre quotidien depuis mars 2020 … la suppression des matchs de foot, l’annulation des festivals de théâtre et de musique, l’impossibilité de participer aux compétitions sportives internationales, se déplacer d’une ville à l’autre, aller à l’étranger, embrasser les êtres chers, et la paralysie de l’économie… les Palestiniens connaissent cela et encore bien pire depuis 72 ans.
Depuis 4 générations, ils.elles vivent l’expulsion de leur terre, de leurs villages, de leurs maisons, les incursions militaires et arrestations brutales, l’effacement de leur culture et de leur Histoire, et sont confiné.e.s-enfermé.e.s dans des camps de réfugiés, en exil, derrière le Mur, dans les prisons sans jugement, dans les queues sans fin de travailleurs en attente d’emploi… toutes ces tentatives du colon et occupant israélien pour non seulement « confiner » mais faire disparaître le peuple palestinien.
Alors… comment tiennent-ils.elles le coup depuis si longtemps ?
Quel(s) regard(s) les cinéastes palestinien.ne.s portent-ils.elles sur cette résistance au confinement-enfermement, à l’effacement, résistances multiples elles aussi ?
Les Rencontres cinématographiques Palestine: Filmer C’est Exister (PFC’E)
proposent de découvrir au Spoutnik
le 21 septembre et le 4 novembre 2020
et lors de sa 9ème édition 4-8 décembre)
Kamal Aljafari
cinéaste palestinien qui a choisi de se confronter à la volonté d’effacement des Palestinien.ne.s et d’explorer les manières de reconstruire la mémoire palestinienne.
Sa démarche cinématographique, inspirée de la Nouvelle Vague, déroute: ses images ne sont pas vraiment les siennes. Le Palestinien les dérobe à d’autres films – israéliens
le plus souvent – pour mieux les détourner, les re-signifier.
« C’est pour moi un acte politique, je n’ai pas à demander si j’ai le droit ou non de m’en servir. Eux n’ont jamais demandé. Je ne le leur dois rien du tout. D’ailleurs, je ne crois pas que la question du droit à l’image devrait se poser : on devrait pouvoir tout utiliser et réutiliser pour s’exprimer comme on le souhaite. Ce qu’on fait avec les images, ce qu’on veut montrer ne dépend que de nous ».
La chaîne allemande ZDF n’a pas voulu programmer son 1er film The Roof.
Trop expérimental pour constituer un témoignage du conflit israélo-palestinien ?
« En Palestine, le documentaire est nécessaire : si on ne capture pas une situation, elle disparaît peu à peu. Je dois évidemment accomplir cette fonction. Ça fait partie de moi. Mais une partie de moi souhaite toujours passer outre la réalité, faire un pas de côté par rapport à elle pour créer quelque chose de plus artistique ».
Au Spoutnik, PFC’E présentera ses deux premiers longs-métrages:
21 septembre: The Roof (2006)
4 novembre: Port of Memory (2010)
…pensés par le réalisateur comme « des actes de justice cinématographique … contre l’occupation cinématographique » qui efface, détruit, nie la Palestine et les Palestinien.ne.s. Oeuvres inventives, poétiques et politiques à ne pas manquer !
19h30 Ouverture de la caisse et petite restauration
20h30 Projection suivie d’une discussion par skype avec le réalisateur.
LIEU Cinéma Spoutnik, Place des Volontaires 4, 2ème étage.
TARIFS normal : 12.-
AVS, chômage, étudiant.e : 8.-
Dans le respect des mesures sanitaires, merci de venir avec votre masque.
Le Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous.
Kamal Aljafari est né en 1972 et a grandi à Ramle et Jaffa (en Israël depuis 1948). Il a étudié à l’Université hébraïque à Jérusalem, puis en Allemagne où il obtient le diplôme de l’Académie des arts médiatiques de Cologne et reçoit en 2004 le prix Friedrich-Vordemberge des arts visuels de cette même ville. En 2010, il enseigne le cinéma à la New School à New York. De 2011 à 2013, il est conférencier et directeur de programme à l’Académie allemande du film et de la télévision (DFFB) à Berlin, où il vit encore aujourd’hui.
THE ROOF
Ce film faussement paisible dresse le portrait de la famille de Kamal Aljafari à Ramla et Jaffa où le réalisateur a grandi, quelque part entre documentaire et autobiographie filmée, par les mouvements tranquilles mais incessants d’une caméra agile dans les différentes pièces de maisons inhabitées, abîmées ou en ruines. Le titre fait référence au toit qui manquait à la maison où la famille du cinéaste se réfugie en 1948 au moment de la création d’Israël, projet de construction inachevé… maison sans sa protection essentielle. Le film oscille entre le récit des faits historiques, la mise en scène des événements et le rappel des souvenirs personnels. « L’utilisation de l’immobilité et de l’espace hors-champ évoque une suspension, un temps d’attente, un après-coup, comme si les vies se vivaient ailleurs. »
(Harvard Film Archive)
PORT OF MEMORY
Située au sud de Tel Aviv, Jaffa était la ville arabe la plus importante de Palestine pendant le Mandat britannique. Après la guerre et la création d’Israël en 1948, la plupart de ses maisons ont été évacuées ou détruites et l’ancienne ville a été incorporée dans la municipalité de Tel Aviv. Aujourd’hui, un processus violent a lieu, procédant à la démolition systématique des maisons palestiniennes restantes pour faire place à de nouveaux développements et à des blocs d’appartements. Ses ruelles et maisons ont servi de toile de fond à de nombreux films d’action israéliens et américains durant les années 60′ à 80′. Mais dans ces films nulle présence de ses habitants palestiniens ou de son passé. Ils sont comme effacés.
En s’appropriant ces images préexistantes de films d’action tout en les mêlant à celles de sa famille qui lutte aujourd’hui pour ne pas être expulsée de sa maison, Kamal Aljafari construit un nouveau récit, un contre-récit de la vie à Jaffa quand on est Palestinien.ne.s. de 1948.
Pendant la 9ème édition des Rencontres cinématographiques, du 4 au 8 décembre 2020,
PFC’E projettera ces deux autres longs-métrages, Recollection (2015) et An Unusual Summer (2019)
en présence de Kamal Aljafari.
Le confinement ? Rien de nouveau pour les Palestinien.ne.s !
Ce qui a tant bouleversé notre quotidien depuis mars 2020 … la suppression des matchs de foot, l’annulation des festivals de théâtre et de musique, l’impossibilité de participer aux compétitions sportives internationales, se déplacer d’une ville à l’autre, aller à l’étranger, embrasser les êtres chers, et la paralysie de l’économie… les Palestiniens connaissent cela et encore bien pire depuis 72 ans.
Depuis 4 générations, ils.elles vivent l’expulsion de leur terre, de leurs villages, de leurs maisons, les incursions militaires et arrestations brutales, l’effacement de leur culture et de leur Histoire, et sont confiné.e.s-enfermé.e.s dans des camps de réfugiés, en exil, derrière le Mur, dans les prisons sans jugement, dans les queues sans fin de travailleurs en attente d’emploi… toutes ces tentatives du colon et occupant israélien pour non seulement « confiner » mais faire disparaître le peuple palestinien.
Alors… comment tiennent-ils.elles le coup depuis si longtemps ?
Quel(s) regard(s) les cinéastes palestinien.ne.s portent-ils.elles sur cette résistance au confinement-enfermement, à l’effacement, résistances multiples elles aussi ?
Les Rencontres cinématographiques Palestine: Filmer C’est Exister (PFC’E)
proposent de découvrir au Spoutnik
le 21 septembre et le 4 novembre 2020
et lors de sa 9ème édition 4-8 décembre)
Kamal Aljafari
cinéaste palestinien qui a choisi de se confronter à la volonté d’effacement des Palestinien.ne.s et d’explorer les manières de reconstruire la mémoire palestinienne.
Sa démarche cinématographique, inspirée de la Nouvelle Vague, déroute: ses images ne sont pas vraiment les siennes. Le Palestinien les dérobe à d’autres films – israéliens
le plus souvent – pour mieux les détourner, les re-signifier.
« C’est pour moi un acte politique, je n’ai pas à demander si j’ai le droit ou non de m’en servir. Eux n’ont jamais demandé. Je ne le leur dois rien du tout. D’ailleurs, je ne crois pas que la question du droit à l’image devrait se poser : on devrait pouvoir tout utiliser et réutiliser pour s’exprimer comme on le souhaite. Ce qu’on fait avec les images, ce qu’on veut montrer ne dépend que de nous ».
La chaîne allemande ZDF n’a pas voulu programmer son 1er film The Roof.
Trop expérimental pour constituer un témoignage du conflit israélo-palestinien ?
« En Palestine, le documentaire est nécessaire : si on ne capture pas une situation, elle disparaît peu à peu. Je dois évidemment accomplir cette fonction. Ça fait partie de moi. Mais une partie de moi souhaite toujours passer outre la réalité, faire un pas de côté par rapport à elle pour créer quelque chose de plus artistique ».
Au Spoutnik, PFC’E présentera ses deux premiers longs-métrages:
21 septembre: The Roof (2006)
4 novembre: Port of Memory (2010)
…pensés par le réalisateur comme « des actes de justice cinématographique … contre l’occupation cinématographique » qui efface, détruit, nie la Palestine et les Palestinien.ne.s. Oeuvres inventives, poétiques et politiques à ne pas manquer !
19h30 Ouverture de la caisse et petite restauration
20h30 Projection suivie d’une discussion par skype avec le réalisateur.
LIEU Cinéma Spoutnik, Place des Volontaires 4, 2ème étage.
TARIFS normal : 12.-
AVS, chômage, étudiant.e : 8.-
Dans le respect des mesures sanitaires, merci de venir avec votre masque.
Le Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous.
Kamal Aljafari est né en 1972 et a grandi à Ramle et Jaffa (en Israël depuis 1948). Il a étudié à l’Université hébraïque à Jérusalem, puis en Allemagne où il obtient le diplôme de l’Académie des arts médiatiques de Cologne et reçoit en 2004 le prix Friedrich-Vordemberge des arts visuels de cette même ville. En 2010, il enseigne le cinéma à la New School à New York. De 2011 à 2013, il est conférencier et directeur de programme à l’Académie allemande du film et de la télévision (DFFB) à Berlin, où il vit encore aujourd’hui.
THE ROOF
Ce film faussement paisible dresse le portrait de la famille de Kamal Aljafari à Ramla et Jaffa où le réalisateur a grandi, quelque part entre documentaire et autobiographie filmée, par les mouvements tranquilles mais incessants d’une caméra agile dans les différentes pièces de maisons inhabitées, abîmées ou en ruines. Le titre fait référence au toit qui manquait à la maison où la famille du cinéaste se réfugie en 1948 au moment de la création d’Israël, projet de construction inachevé… maison sans sa protection essentielle. Le film oscille entre le récit des faits historiques, la mise en scène des événements et le rappel des souvenirs personnels. « L’utilisation de l’immobilité et de l’espace hors-champ évoque une suspension, un temps d’attente, un après-coup, comme si les vies se vivaient ailleurs. »
(Harvard Film Archive)
PORT OF MEMORY
Située au sud de Tel Aviv, Jaffa était la ville arabe la plus importante de Palestine pendant le Mandat britannique. Après la guerre et la création d’Israël en 1948, la plupart de ses maisons ont été évacuées ou détruites et l’ancienne ville a été incorporée dans la municipalité de Tel Aviv. Aujourd’hui, un processus violent a lieu, procédant à la démolition systématique des maisons palestiniennes restantes pour faire place à de nouveaux développements et à des blocs d’appartements. Ses ruelles et maisons ont servi de toile de fond à de nombreux films d’action israéliens et américains durant les années 60′ à 80′. Mais dans ces films nulle présence de ses habitants palestiniens ou de son passé. Ils sont comme effacés.
En s’appropriant ces images préexistantes de films d’action tout en les mêlant à celles de sa famille qui lutte aujourd’hui pour ne pas être expulsée de sa maison, Kamal Aljafari construit un nouveau récit, un contre-récit de la vie à Jaffa quand on est Palestinien.ne.s. de 1948.
Pendant la 9ème édition des Rencontres cinématographiques, du 4 au 8 décembre 2020,
PFC’E projettera ces deux autres longs-métrages, Recollection (2015) et An Unusual Summer (2019)
en présence de Kamal Aljafari.
Capharnaüm
L’histoire d’un petit garçon qui porte plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde.
Film suivi d’une rencontre interactive et en direct avec Nadine Labaki
Les parents de Zain étaient trop pauvres pour enregistrer sa naissance. Ne possédant pas de papiers, il est privé de tous les droits. Mais c’est un battant. Adroitement, il se faufile à travers les rues de Beyrouth. Pour nourrir ses nombreux frères et sœurs, il porte de lourdes livraisons pour l’épicerie d’Assaad, l’impitoyable propriétaire de la chambre qu’ils louent. Et c’est avec ce type que doit se marier sa sœur Sahar âgée de onze ans. Zain fait tout pour empêcher ce mariage, en vain. Pour finir, il s’enfuit. Dans un parc d’attractions, il rencontre Rahil. Elle propose de lui offrir le gîte, si en échange, il garde son fils d’un an. Quand un soir, Rahil ne rentre plus, Zain prend soin du bébé avec beaucoup d’amour.
Avec un regard empathique, la réalisatrice Nadine Labaki montre le monde caché des enfants de la rue, les personnages principaux de son film. Ce sont notamment les extraordinaires performances des acteurs non-professionnels qui font la qualité de ce film profondément humain. Au Festival de Cannes, «Capharnaüm» a remporté le prestigieux Prix du jury.
Séance spéciale du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
sur www.filmlivestreaming.ch
Introduction, projection du film et rencontre en direct depuis Beyrouth
avec la réalisatrice à l’issue de la projection.
Vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch
WWW.FILMLIVESTREAMING.CHLe streaming autrementUne expérience collective et interactive pour les amoureux du cinéma.
Nous sommes des passionnés de cinéma !
Avec la Covid-19, nous avons perdu la possibilité de nous rencontrer et d’échanger sur le 7ème art. Nous avons alors lancé la plate-forme Film Live Streaming. Nous vous proposons, chez vous, une expérience collective de cinéma ! Tous les spectateurs verront le film en même temps et pourront interagir avec les autres spectateurs à l’aide d’un chat, et ce dès le lancement de la séance ainsi qu’à la fin du film. Pour chaque événement, nous faisons une présentation du film. Un animateur accompagne les spectateurs tout au long de la soirée. Lors de l’introduction – évidemment sans spoiler –, nous donnons des informations sur le film de la soirée et livrons des pistes afin de profiter au maximum du film. À la fin de chaque séance, il y a une rencontre virtuelle en direct avec les personnes qui ont travaillé sur le film, avec un réalisateur, un acteur ou toute autre personnalité liée au film ou au sujet du film. Ces derniers répondront ainsi personnellement à vos questions ! Nous nous réjouissons de partager de bons films avec vous et avec les invités et espérons vous retrouver nombreux pour cette expérience unique ! |
Regardez
Des films en live
lors de séances fixes
|
Communiquez
et échanger avec les autres spectateurs
via le live chat
|
Profitez
d’une présentation
de chaque film
|
Participez
à des rencontres avec
les réalisateurs.trices
et posez vos questions
|
Nouvelle séance du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
qui nous rejoindra en direct depuis Beyrouth
pour une rencontre à l’issue de la projection.
L’événement aura lieu vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch.
Soeurs,de Yamina Benguigui
Avec Isabelle Adjani, Rachida Brakni, Maïwenn, …
Mélodrame, 2021, FR, VF, 1h35′, Age légal/suggéré: 14/16
Tous les jours à 17h30 & 21h00 dans la salle Patricia Plattner
Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah, Nohra et Djamila vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie. Alors qu’elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l’espoir qu’il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour Zorah et ses sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution.
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