INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
LIBRES
DU 23 NOVEMBRE 2019 AU 9 FEVRIER 2020
Parce que l’art permet de prendre du recul, de questionner de possibles substituts au système punitif hérité du XVIIIe siècle – né en Europe au lendemain de la Révolution française pour une « humanisation » du traitement des criminels préalablement condamnés à des châtiments corporels -, et parce que l’enfermement ne relève pas seulement du milieu carcéral, qu’il est universel et intrinsèquement lié à la condition humaine – dans son ressenti, ses choix, pour des raisons intérieures ou extérieures à soi -, « libres » réunit des artistes de toutes provenances (Algérie, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Liban, Palestine, Panama, Suisse, Slovénie, Turquie, États-Unis) pour croiser les univers de la pensée, de la violence et de la création.
Dans un environnement rose évoquant le P-618, découvert en 1979 aux États-Unis par le Dr Alexander G. Schauss, qui aurait des effets tranquillisants, et qui est utilisé dans certains centres de détention – comme en témoigne une vidéo d’Ali Kazma -, dessins, vidéos, sculptures, installations et photographies dialoguent autour des questions de l’art et de la prison, entendues au sens large.
« Plutôt brûlés que capturés » écrit Robert Montgomery en lumière pour commencer le scénario de « libres » avec un souffle de liberté. Un même élan pousse Sylvie Fleury à installer une échelle de draps le long d’une tour du Château d’Yverdon-les-Bains pour s’échapper vers un ailleurs.
À l’instar de Piranèse, dont les Prisons imaginaires symbolisaient, entre autres choses, la métaphore de l’âme enfermée dans son corps, Laure Tixier rejoue un univers anxiogène similaire augmenté d’un contraste de formes et de couleurs empruntées aux sucreries. Dans un autre registre, Sarah Carp raconte son sentiment de solitude extrême vécu lors de ses deux maternités (à découvrir sur les murs de l’Échandole). Moumen Bouchala remet en question la liberté présupposée de l’informatique avec une fenêtre (Windows) qui aborde, évidemment, les notions de transparence, de surveillance, sans être détachées de l’idée d’ouverture et du point de vue. Céline Cadaureille n’offre quant à elle aucune percée vers l’extérieur, sa Maison Boulet témoignant d’une violence domestique.
Les contraintes de la forme sont exprimées dans les carnets minimalistes d’Orianne Castel : un ensemble de grilles, des verticales et des horizontales à comprendre comme les structures élémentaires de l’enfermement. L’espace étriqué à expérimenter par contre à l’échelle du corps humain, derrière des barreaux, est offerte au visiteur par Nikos Stathopoulos. Il se lit également dans travail de Pavlos Nikolakopoulos : un cercle oppressant dénonce la trahison des hommes entre eux, les erreurs judiciaires, les laissés pour compte, gisants au sol et, ici, réduits symboliquement à un os.
Pour supporter l’emprisonnement, la création a un rôle fondamental en tant que lieu d’humanité. Six détenus libérés du camp de Khiam – situé au Liban dans la zone occupée par Israël et démantelé en 2000, puis détruit en 2006 – ont témoigné devant les caméras de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sur la manière dont ils sont parvenus à survivre grâce à la confection clandestine d’objets.
Quand on naît dans le camp palestinien de Sabra, à Beyrouth, la vie est pavée de fils barbelés. Sans surprise, ils forment le matériau privilégié d’Abdul Rahman Katanani, qui le tisse avec espoir dans ses sculptures (à découvrir également à Vallorbe au Musée du fer et du chemin de fer).
Le quotidien de Napo, actuellement incarcéré dans une prison en Suisse, trouve du sens dans la poursuite de son travail artistique préalablement engagé avant sa condamnation. Jackie Sumell donne vie à la maison rêvée d’Herman Wallace, prisonnier durant plus de trente-cinq ans aux États-Unis et ancien partisan des Black Panthers, tout comme l’était Angela Davis (Muriel Décaillet en a réalisé le portrait), qui assénait : « L’histoire du peuple noir aux États-Unis est une histoire de la combativité, il faut résister. »
En toute confiance, devant des murs pourtant surélevés, une jeune mineure se lance dans une danse improvisée et spontanée sous les yeux de Valérie Horwitz. Klavdij Sluban quant à lui a amené la photographie dans de nombreuses prisons comme un prétexte à rencontrer leurs occupants dans différents pays, comme la Russie ou la Suisse, avant de devoir tout arrêter « car il faisait trop de bien » aux détenus et que la rigidité du système en était éprouvée. Les photographies en couleurs que présentent Patrick Gilliéron Lopreno résultent du regard de détenus sur leur environnement direct – un point de vue sur cette vie en marge qui intéresse tant l’artiste, comme celle des cloîtres, qu’il rapproche des institutions carcérales. Rappelons enfin que Jhafis Quintero, qui n’avait connu que la criminalité dans ses jeunes années, a rencontré l’art en prison lors d’un atelier. Il deviendra artiste après avoir purgé sa peine et se positionne en protagoniste principal de ses oeuvres profondément marquées par l’expérience de l’enfermement (ses dessins sont exposés à La Tournelle, à Orbe).
Enfin, l’art peut parfois s’appliquer directement aux murs d’une prison : Stefan Banz et Christian Gonzenbach ont été chacun lauréats d’un pourcent culturel de deux institutions suisses. Si le premier a peint 84 noms de personnalités ayant subi une condamnation ou un emprisonnement – accompagnés du titre d’une oeuvre de leur création – sur le haut des murs de la prison de Kriens en 1998 (son intervention Echos est rejouée dans le cadre de « libres » au CACY, à Orbe et à Vallorbe), le second est toujours en attente de la réalisation de sa sculpture de palmier inspiré par un graffi ti de prisonnier trouvé sur un mur de la prison de Neuchâtel.
Karine Tissot
Arab women have been stereotyped as ‘voiceless’ and ‘submissive’ to traditional oppressive patriarchal regimes. However, the fact is, Arab women have historically been & continue to be in the front-lines of the fight for democracy and human rights in the Middle East. This struggle is not new, it has been witnessed repeatedly, as manifested in the fight against colonialism to the contemporary recent revolts against corrupt and unjust regimes. This is evident in women’s bold and significant participation, alongside men, in the revolutions that have swept the Middle East since 2011, including women’s active roles in the ongoing revolts in Lebanon, Algeria, Sudan, Iraq, Tunisia & Egypt.
Accordingly, as part of the Gender & Diversity month, The MENA Student Initiative is excited to warmly welcome you to participate in our event titled « Arab Women in the Front-lines of Revolutions ».
The event will take place on Tuesday 26th November, from 4-6 pm in Auditorium 2 at the Graduate Institute.
We will screen the renowned film « Feminism Inshallah, A History of Arab Feminism » by the filmmaker & author Feriel Ben Mahmoud. The film features previously unreleased archival footage and exclusive multi-generational interviews, tracking women’s historic & significant contributions within the fight for human rights.
Following the film, we will have a discussion between the audience and the panel.
Then, we welcome all participants to join us in the entrance lobby of Petal 2 to continue our discussions in a more relaxed atmosphere over drinks and food.
The panelists include:
* Paola Salwan Daher (Lebanon): is the Senior Global Advocacy Advisor at the Geneva Office of the Center for Reproductive Rights. Her work focuses mainly on advocacy at the Human Rights Council and its mechanisms and on the sexual and reproductive health and rights of women and girls affected by conflict. She currently sits on the Board of the Urgent Action Fund for Women’s Human Rights. She previously worked at the Cairo Institute for Human Rights Studies, the Center for Research and Training on Development – Action in Beirut, where she was also a member of the Feminist Collective/Nasawiya.
* Zahra Al Sagban (Iraqi): an activist and a political scientist from Iraq. Zahra wrote her thesis on the social history of Iraqi women and also discussed the work of NGOs in Iraq after 2003.
* Maryam al Khawaja (Bahrain): a leading voice for human rights and political reform in Bahrain and the Gulf region. Maryam played an instrumental role in the pro-democracy protests in Bahrain’s Pearl Roundabout in February 2011. Due to her human rights work, she was subjected to assault, threats, defamation campaigns, imprisonment and an unfair trial. Maryam serves on the Boards of the International Service for Human Rights, Urgent Action Fund, CIVICUS and the Bahrain Institute for Rights and Democracy.
We look forward to warmly welcoming you and having you participate in our event on this pertinent and major subject.
Table ronde
Mardi 26 novembre 2019 | 18h30-20h30 | Uni Mail, auditoire MS150
A Land for All ? Israelis and Palestinians Facing the Two –State Solution
Une solution de paix à deux États dans le conflit israélo-palestinien est-elle encore viable ? Pour en débattre, deux militants du mouvement A Land For All Two States – One Homeland, Meron Rapoport et Ameer Fakhoury, débattront avec Ibrahim Said (Centre on Conflict, Development and Peacebuilding) mais aussi Silvia Naef (Professeure, Directrice du Master Moyen-Orient au Global Studies Institute).
Introduction
Prof. Silvia Naef, Director, Master in Middle Eastern Studies, Global Studies Institute
Mehra Rimer, Co-founder and Chair, B8 of Hope
Speakers
Meron Rapoport, Co-founder, A Land For All Two States – One Homeland
Ameer Fakhoury, Activits, A Land For All Two States – One Homeland
Ibrahim Said, Research Asssociate, Centre on Conflict, Development and Peacebuilding, Graduate Institute, Geneva
Chair
Serge Michel, Directeur éditorial, Heidi News
Conclusion
Frédéric Esposito, Global studies Institute
Conférence en anglais sans traduction
L’HISTOIRE DES COLLECTIONS ET LA QUESTION DU MARCHE DE L’ART
Conférence donnée par Marc-André Haldimann, Docteur en archéolgie
Mardi 3 décembre 2019 à 18.30 – Uni Bastions, salle B105
Entrée libre
Invitation et descriptif de la conférence de Marc-André Haldimann du 3 décembre 2019
Marc-André Haldimann
Etudes d’histoire générale à l’Université de Genève, Licence ès-lettres en 1986
- Doctorat en archéologie gallo-romaine, soutenu en juin 2004 à l’UNIL
- Prix de la Faculté de Lettres de l’UNIL pour la meilleure thèse en sciences humaines en 2004
- 23 ans de fouilles en Suisse romande, en Jordanie et en Egypte.
- Conservateur en chef du Département d’archéologie, Musées d’art et d’histoire, Genève (2003 – 2011)
- Chercheur associé auprès de l’Institut d’archéologie de l’Université de Berne depuis 2012
- Expert pour l’archéologie méditerranéenne, Office fédéral de la Culture depuis 2012
Expert UNESCO pour la Syrie depuis 2014
Conférence reportée à une date ultérieure
Jalila Susini-Henchiri et Anne Bourrit interviennent depuis plus de 6 ans au Maghreb et en Afrique afin de transmettre la Communication NonViolente (CNV).
C’est un projet qui leur tient à cœur car par ce biais elles permettent à des personnes de différentes provenances d’apprendre à communiquer, à se rapprocher et à s’entendre, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leurs convictions politiques, etc.
Leur objectif est de poursuivre dans ce sens et de former des ambassadeurs de paix et des futurs formateurs en Communication NonViolente dans cette région.
Les bénéfices de cette soirée permettront de soutenir un projet qui aura lieu en janvier 2020 à Djerba, Tunisie.
Prix :40.-
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
Rencontres cinématographiques
5-10 décembre 2019
Grütli (Genève) & Centre de Culture ABC (La Chaux-de-Fonds)
REGARDS DE RÉALISATRICES PALESTINIENNES
Pour sa 8ème édition, PFC’E a choisi de mettre en avant les regards de réalisatrices palestiniennes, afin de participer à la nouvelle dynamique des luttes des femmes qui, en 2019, sont enfin entendues dans de nombreux pays, y compris en Suisse avec la grève des femmes du 14 juin. En Cisjordanie et à Gaza, début septembre, plusieurs milliers de femmes et d’hommes dénonçaient le meurtre d’une jeune femme par des membres de sa famille et réclamaient une loi pour protéger les femmes.
Depuis 10 ans, plus de 50 % des cinéastes palestiniens sont des femmes, dont beaucoup sont nées et vivent en Cisjordanie et à Gaza. Les jeunes réalisatrices marchent dans les pas de leurs ainées, et toutes affrontent le monde de la production cinématographique encore difficile d’accès pour les femmes, …en Palestine, comme ailleurs! Mais elles doivent en plus surmonter le conservatisme présent dans la société palestinienne.
L’édition 2019 donne un aperçu de la richesse et des sensibilités spécifiques qui se dégagent de leurs réalisations. D’une part, la résistance quotidienne contre l’occupation israélienne et la dépossession de leurs terres est omniprésente et les réalisatrices ne manquent pas de montrer les conséquences particulières de cette réalité sur les femmes, par ex. lors de la 1ère Intifada. Leurs films évoquent aussi la force des traditions artistiques comme la musique et la broderie, ou encore l’importance de l’Histoire et de la mémoire. Enfin, elles font éclater les stéréotypes culturels et abordent des questions sensibles, considérées souvent comme tabou dans la société patriarcale et par leurs collègues masculins : l’inceste, les féminicides, les choix amoureux assumés, les tortures sexuelles infligées aux prisonnières-prisonniers, les déceptions lors du retour tant rêvé au pays.
Cette 8ème édition rend hommage à Jocelyne Saab, cinéaste libanaise décédée en janvier, en projetant les films qu’elle a réalisés sur les Palestinien.ne.s entre 1974 et 1982.
PFC’E souhaite la bienvenue aux réalisatrices invitées Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh ainsi qu’au public dans les nouveaux lieux qui accueillent PFC’E, les Cinémas du Grütli et Fonction : Cinéma, où se tiendront discussions et débats thématiques avec nos invitées.
SOIREE D’OUVERTURE, EN PRÉSENCE DE TOUTES NOS INVITÉES :
Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh
Jeudi 5 décembre à 19:00 à l’Orangerie, rch Grutli, avec verrée
BUFFET ORIENTAL, tous les autres jours, au bar de la salle Langlois
RETROUVEZ LE PROGRAMME SUR LE SITE DU FESTIVAL
L’ouvrage « Pensées pour une saison – Hiver » est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement : sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts dont musique… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par la dédicace : « À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux. » |
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié et d’une séance de dédicaces
Né en 1959 au Soudan, l’auteur y vit les onze premières année de sa vie. Les vingt-sept années suivantes sont vécues en Suisse, où il rencontre son épouse; tout en pratiquant divers emplois, il y reçoit, en parallèle ou successivement, plusieurs formations universitaires, en économie, mathématique probabiliste, biochimie et biologie évolutive.
Pendant vingt-cinq ans, il enseigne de nombreuses matières aux niveaux secondaire et universitaire. Aimant la nature et les êtres qui l’habitent, intéressé par la construction, il consacre la plus grande partie des dix-sept années suivantes à développer un grand terrain du bush sur une île au large de l’Australie, y créant et gérant un B&B, tout en faisant régulièrement la navette avec la Suisse, où il continue d’enseigner pour un temps au niveau du 3e cycle universitaire.
En 2016, avec son épouse il prend sa retraite en Suisse. Aussi loin que remonte sa mémoire, il a toujours ressenti de l’amour pour les livres et les animaux.
L’ouvrage “_Pensées pour une saison – Hiver_” est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement: sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts (dont musique)… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par l’incipit: “_À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux._”.
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De la langue française
Je laisse souvent mon esprit vagabonder… Je l’arrête parfois et lui demande: “D’où viens-tu?”
Il me répond, invariablement: “De la langue française. Elle m’a conçu, et nourri”.
La fourmi qui devint deux
Depuis un long moment (que je ne peux déterminer plus précisément, ne portant pas de montre), j’observe une petite fourmi transportant, à bout de bras, une graine au moins trois fois plus grosse qu’elle-même.
Chaque caillou s’avère une colline à franchir, chaque brin d’herbe couché un arbre tombé, à surmonter. Vainquant toutefois obstacle sur obstacle, avec une détermination farouche, elle avance avec son trésor, porté haut de ses deux pattes avant. Cela zigzague beaucoup mais, en gros, elle a bien parcouru de la sorte quatre bons mètres mesurés en ligne droite!
Puis d’un coup elle pose son fardeau, elle commence plutôt à tirer, à pousser. Elle fatigue… De cette manière, c’est beaucoup plus difficile pour elle… la moindre feuille mouillée s’avère un terrain pénible, sa ligne de parcours se fait de plus en plus chaotique.
Soudain, elle laisse tomber et s’en va! Droit devant elle.
Je me sens bien là où je suis, assis sur ma pierre… Je reste ainsi, à méditer sur cet admirable effort. Tant de peine… tout cela en vain.
Après un bon moment passé ainsi, agréablement, mon oeil perçoit une scène… qui me foudroie sur place. Venant de la direction qu’avait prise la fourmi ayant dû renoncer, je vois arriver deux fourmis, ne semblant nullement hésiter sur leur piste. Elles parviennent à la grosse graine, et hop! elles remettent ça, à deux. Je les vois repartir ainsi, vers la direction initiale, poursuivant sans relâche leur tâche, poussant, tirant. De cette façon, elles transportent sur quelques mètres de plus leur précieux butin, puis leur chemin les fait passer sous de grands épineux, et je dois renoncer à les suivre plus avant.
_Deux_ fourmis… Et si l’une des deux était celle qui avait semblé renoncer, pour, en fait, aller chercher une collègue?
Émerveillé par cette perspective, je reprends ainsi le fil de ma méditation… et soudain je réalise: quand la fourmi avait abandonné sa besogne démesurée, n’avais-je pas été pris d’un hochement de tête malheureux — n’avais-je pas pensé: courageuse et travailleuse, mais bien peu raisonnable, en définitive, la petite bête… Elle s’était astreinte à une tâche impossible. Comme souvent moi-même, quoi.
J’aurais pu continuer sur cette première pensée, grave mais quelque peu triviale. Par hasard toutefois (aussi par sentiment de bien-être, sous le petit soleil agréable!), j’étais resté assez longuement sur place… alors que rien ne se passait, apparemment. Et là, par chance, j’avais eu l’occasion de voir plus loin, plus profond, par delà les limites usuelles de mon propre temps et de mon propre espace. Et celles de mon espèce.
En tant qu’observateur de hasard, je m’interroge. Combien de fois des animaux, en tant qu’individus, voire des humains appartenant à des sociétés primitives, n’ont-ils pas été ainsi sous-estimés, à cause d’un décalage entre leur temps d’accomplissement d’une besogne, et celui imparti à l’observation qu’on en menait? Pourtant, si l’observateur ne gère pas son propre espace-temps à l’instar de celui des êtres qui s’activent sous son regard, comment pourrait-il saisir, pleinement, le déroulement d’une action de ces individus ou de ces organismes?
Je frémis: et qu’en est-il des plantes et des champignons?… Comment notre aptitude normale d’attention et d’appréciation des choses pourrait-elle permettre de percevoir, de concevoir les capacités de réalisation de leurs organismes individuels?… De leurs processus actifs dans le long terme…
Écouter les doux
Dans une réunion, ceux aux propos desquels il convient de prêter plus particulièrement attention sont ceux-là qui parlent doucement, sans élever la voix mais sans marmonner pour autant, et qui semblent avoir le regard fixé à trente centimètres de leur nez.
Ces introvertis s’avèrent souvent très concentrés sur ce qu’ils disent, et pas sur l’effet de leurs paroles… Ils ne parlent pas volontiers.
D’habitude, on ne les écoute guère, alors qu’on aurait tout intérêt à le faire, et attentivement… Ils ont vraiment quelque chose à dire, eux.
Insondable mystère…
Pendant trois années, nous avons assisté dans notre rue à un étrange manège. Quel était le secret de ce chat, plus vraisemblablement une chatte, qui emportait presque chaque jour une feuille de platane?
Elle la transportait triomphalement, en la tenant soigneusement par sa tige. Qu’en faisait-elle, quel sens accordait-t-elle à cet acte, inattendu pour les observateurs, qu’elle pratiquait avec un sérieux et un bonheur évidents? Sens du confort amélioré pour son nid? De la décoration pour celui-ci? Goût de la collection? Insondable mystère…
L’action du vent
Remarkable Rocks, Kangaroo Island. Un paysage minéral. De grands rochers sculptés par les intempéries. Ils sont colossaux, ils semblent immuables… mais en fait, certains sont lentement mus par le vent: un panneau indique la position d’un de ces rocs il y a un siècle à peine, il a été déplacé de plusieurs décimètres!
Dans ce décor où les sons se limitent au vent et au ressac, on peut méditer. Je pense à certains animaux que j’ai pu observer, à certaines personnes que j’ai pu croiser. Il y a des individus efficaces dont l’action est comme celle du vent: on ne la perçoit que rarement, le plus souvent on n’en voit que les effets sur la durée. Brise légère, mais persévérante, façonnant des montagnes, ou déplaçant des masses inertes, sur le très long terme…
_Le vent souffle où il veut… tu l’entends, mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va.___
Tiens, des gros nuages noirs, au sud… Parfois, la brise se mue en ouragan, renversant tout.
Le mois de décembre est sans aucun doute très chargé mais nous nous mobilisons pour une association qui vient en aide aux enfants victimes de guerre et qui par la musique et le chant les aide à se reconstruire.
Le 7 décembre 2019 nous organisons un concert de Gala à 19h au Théâtre de l’Espérance en faveur de l’association 1, 2, 3 Hope, Love, Life for Peace, une association oeuvrant en Syrie par le biais de la musique et du mouvement.
Les Jeunes Ambassadeurs de l’Opéra chantent pour les enfants victimes de guerre.
1,2,3 HOPE, LOVE, LIFE for PEACE
« Je suis venue en Syrie, dans le pays de mes racines, au nom de l’art, de l’amour et de l’espoir en ses enfants.»
Depuis le début de la guerre en Syrie, surtout depuis début 2012, pas un seul jour ne s’est passé sans que je pense au pays de mes racines, de mon arbre. Je suis sûre que le futur d’un pays meurtri réside dans la reconstruction morale de ses enfants, pour qu’ils puissent vivre avec les traumas et faire acte de résilience.
1,2,3 Hope, Love, Life for peace est une association sans but lucratif créée à Bruxelles en décembre 2018.
Soumaya Hallak, en collaboration étroite avec les Maristes bleus, travaille aussi avec la musique dans le camp Chahba les enfants refugiés.
Son action se fait aussi au jour le jour selon les besoins urgents du terrain. Facebook : https://www.facebook.com/soumayahallak83/
L’accompagnement par la musique deviendra hebdomadaire, à partir d’octobre 2019, grâce à une formation musicale et rythmique (inspirée de la méthode Jacques Dalcroze) dispensée aux Maristes Bleus.
Nous collectons actuellement des fonds pour :
– créer une fanfare de jeunes à Banias, en Syrie, qui apportera occupation et cohésion sociale.
– offrir aux enfants des camps une merveilleuse fête de Noël.
Le but de la soirée du 7 décembre 2019
Offrir un Noël inoubliable à tous les enfants avec lesquels Soumaya Hallak travaille.
PROGRAMME*
Les enfants de l’association 1,2,3,Hope, Love, Life for PEACE ont réalisé une petite performance filmée qui vous sera présentée le soir du 7 décembre 2019.
Dans les souks d’Alep, sur la musique de la « Mélodie du Bonheur », ils chanteront « Des cendres renaît l’espoir ».
Do, le do, il a bon dos & un, deux, trois life
Les enfants du Cursus & Junior Académie
Together
Introduction Camerata du Léman
Ave Maria,
Soumaya Hallak
Ave Maria, de Suor Angelica – Puccini
Junior Académie de l’Opéra
Intermezzo, de Cavalleria Rusticana – Pietro Mascagni
Camerata du Léman
S’altro che lagrime, de La Clemenza di Tito – Mozart
Ada Gambardella & Chiara-Marguerita Concha
Conviene partir,
de La Figlia del Reggimento – Donizetti
Emma Concha
Barcarolle des Contes d’Hoffmann – Jacques Offenbach
Soumaya Hallak
Intermezzo
Camerata du Léman
Casta Diva, de Norma – Bellini
Soumaya Hallak & Compagnie Lyrique
Ave Maria,
Soumaya Hallak & Junior Académie
Ave Maria, de Pietro Mascagni
Soumaya Hallak
Chi il bel sogno, de La Rondine – Puccini
Annabelle Pieyre
Les Tringles, de Carmen – Bizet
Soumaya Hallak
Duo des fleurs, de Lakmé – Léo Delibes
Soumaya Hallak & Junior Académie
Chi del gitano, de Il Trovatore – Verdi
Junior Académie & Compagnie Lyrique
La Vergine degli angeli, de La Forza del Destino
– Verdi
Sophie Frank & Compagnie Lyrique
Stride la Vampa, de Il Trovatore – Verdi
Sophie Frank
Va pensiero, choeur de Nabucco – Verdi Junior Académie & Compagnie Lyrique & Sophie Frank
*Programme non définitif, peut être modifié.
Soutenez-les en venant assister à ce concert exceptionnel qui sera accompagné par la Camerata de Genève. Le concert sera suivi d’un cocktail proposé par le restaurant 8 OAK.
Réservez votre place d’ici au 1er décembre dernier délai ou si vous êtes absent, vous pouvez toujours faire un don qui aidera ces enfants à passer un Noël inoubliable.
Hommage à Jocelyne Saab
LES FEMMES PALESTINIENNES
1974, doc, 16 min
Parole aux femmes palestiniennes, victimes souvent oubliées du conflit israélo-palestinien et un portrait de combattantes.
Le film a été refusé par la chaine publique France 3 pour laquelle J.Saab travaillait.
LE FRONT DU REFUS
1975, doc, 10 min
« Quand la paix s’avère impossible, tous les moyens sont bons pour défendre une cause politique ».
A la frontière qui sépare les Territoires palestiniens et ce qu’ils refusent de reconnaître comme Israël, des jeunes de 16 à 22 ans s’entraînent sans relâche, dans une base secrète, prêts à mourir en martyr.
LES ENFANTS DE LA GUERRE
1976, doc, 10 min
Quelques jours après le massacre de Karantina dans un bidonville de Beyrouth contrôlé par l’OLP, rencontre avec des enfants marqués par les visions horribles des combats qui se sont déroulés sous leurs yeux. Constat amer : ils ne connaissent plus d’autre jeu que celui de la guerre.
BEYROUTH MA VILLE
1982, doc, 37 min
En juillet 1982, l’armée israélienne assiège Beyrouth, accusée de soutenir les Palestiniens. Jocelyne Saab voit sa maison brûler et 150 ans d’histoire familiale partir en fumée. Quand tout cela a-t-il commencé ? Pourquoi la perception de l’horreur est-elle sélective?
LE BATEAU DE L’EXIL
1982, doc, 12 min
Après le siège israélien de Beyrouth, le 21 août 1982, le chef de l’OLP Yasser Arafat doit quitter le Liban avec tous les fedahin pour un nouvel exil, vers la Tunisie. Jocelyne Saab est la seule cinéaste autorisée à bord de l’Atlantis.
En présence de Mathilde Rouxel, présidente de l’association des Amis de Jocelyne Saab
BUFFET ORIENTAL, tous les jours, au bar de la salle Langlois
RETROUVEZ LE PROGRAMME SUR LE SITE DU FESTIVAL
Simon Mastrangelo est titulaire d’un Master en Lettres (Histoire des religions) de l’Université de Genève. Son travail de mémoire porte sur la réception de l’œuvre de l’orientaliste Louis Massignon. Après avoir travaillé sur un projet de recherche FNS portant sur l’islam en Suisse, il a entamé une recherche doctorale à l’Université de Lausanne sur les migrations non documentées (‘clandestines’) tunisiennes. Sa thèse de doctorat en anthropologie, soutenue en 2017, aborde différents aspects. Il y analyse la façon dont les migrants non documentés tunisiens mobilisent différents arguments pour revendiquer leur droit à la mobilité et remettre en question les politiques migratoires. Il y étudie aussi le regard rétrospectif porté par ces individus sur leur parcours migratoire, plus particulièrement sur la façon dont ils donnent du sens à leur vécu, en faisant par exemple référence à la croyance au destin (maktoub) ou en conférant un caractère héroïque à leur récit.
Simon Mastrangelo viendra nous présenter son livre tout récemment publié ‘Emigrer en quête de dignité. Tunisiens entre désillusions et espoirs’, qui est une adaptation de sa thèse de doctorat.
https://pufr-editions.fr/produit/emigrer-en-quete-de-dignite/
https://www.letemps.ch/societe/simon-mastrangelo-une-these-bruleurs-frontieres
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié et d’une séance de dédicaces
Dans ce livre, à la lisière de l’autobiographie et de la nouvelle, Rafik Ben Salah porte un regard tendrement ironique sur son pays d’accueil, la Suisse, et par ricochet sur la Tunisie, son pays d’origine. Cette ambivalence est née de la migration et du choc culture qui a suivi, un vécu personnel qui lui a conféré un rôle d’observateur sans pareil. Ses récits, vifs et spirituels, nous tendent un miroir en vérité peu détonnant.
Homme secret, peu porté à la confession, Rafik Ben Salah n’est pas un inconnu en Suisse romande, notamment dans le canton de Vaud où il a choisi de s’établir. Après quarante ans passés à scruter nos qualités et nos faiblesses, l’écrivain helvético-tunisien s’est enfin décidé à nous raconter, un peu, l’histoire de son arrivée en Europe : issu d’une famille proche du pouvoir, il arrive en Suisse alors que son oncle y occupe le poste d’ambassadeur. Il y restera toute sa vie, subjugué certainement par les cimes enneigées, mais aussi par les mille et une vertus de ce petit peuple alpin. Avec le temps, il en découvrira aussi les travers. Récits d’Helvétie offre un florilège coloré sur le thème de la rencontre.
Rafik Ben Salah est né en 1948 à Moknine, petite ville du Sahel tunisien. Il obtient une licence ès Lettres et un diplôme de journalisme à Paris, puis enseigne le français et l’histoire à Lausanne et à Moudon, avant de se dédier complètement à l’écriture. Son roman Le Harem en péril a reçu le Prix Lipp 1999. Récits d’Helvétie est son septième ouvrage publié à L’Âge d’Homme.
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié
Vernissage convivial
UN BOUDOIR SUR L’ATLANTIQUE
de Jessica da Silva Villacastin
Editions Encre Fraîche
Mercredi 18 décembre 2019 – 18h30
18h45
Lecture fantôme
par Guillaume Pidancet / comédien, auteur-compositeur-interprète
Entretien
par Catherine Fiankan Bokonga / journaliste correspondante à l’ONU – Genève
19h30
Musique & chant
par Miss Sodadi / Beth & Patricia Soares de Carvalho
19h45
Apéritif libanais
offert par l’ICAM-L’Olivier
Jessica Da Silva Villacastín est une écrivaine et journaliste suisse d’origine hispano-portugaise.
En 2014, elle a publié son premier recueil de poésie libre (Embargo, Ed. Eclectica).
LINE UP
■ Ministry of Dub Key – Ramallah (Missy Ness guest) | Dabké dub
►youtube.com/watch?v=iqhSm-O3jRQ
■ Bashar Suleiman – Amman (TBC*) | Expérimental beat déviant
►soundcloud.com/basharsuleiman/tessh
■ Praed – Beyrouth | Psyché-shaabi subversif
►akuphone.bandcamp.com/album/doomsday-survival-kit
■ Missy Ness – Tunis/ Barbès | Dj anarcho-panarabe
►soundcloud.com/missyness/urban-treasures-mixtape
■ Bruno Cruz – Ramallah | Dj Set coup de poing
►soundcloud.com/bruno-cruz/bruno-cruz-live-117-tunis-gammarth-tunisia-05042019
► Scéno + Vjing : Marion Delavelle et Salômé Guillemin-Poeuf
(* Sous réserve d’obtention du visa)
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GAZOUZ ڤازوز
Joint venture liant Bisque . aux fédayins du Le Rez – Usine, Gazouz défriche le sous-terrain des scènes indépendantes arabes avec un line up axé live sets. Soirées-mousselsel (feuilleton) à contre-sens des clichés orientalistes du folklore, de la world ou de la pop tout-à-l’égout, chaque édition drifte sur un des courants issus du Printemps Arabe .
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INFOS PRATIQUES
Prix : 10.- jusqu’à 00h | 15.- après | 8.- membres
Gratuit pour les réfugiés / demandeurs d’asile sur présentation de document
Un projet d’échange culturel avec le Conservatoire National de Musique Edward Saïd de Palestine .
Tous les revenus des concerts seront investis dans le soutien au Conservatoire National de Musique Edward Said
PRENDRE LES BILLETS EN LIGNE
Le concert à Genève sera organisé en collaboration avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes – ICAM – L’Olivierà Genève.
Musiciens:
- Env. 17 musiciens de l’ESNCM
- Env. 50 chanteurs du Singkreis Wohlen bei Bern et SMW-Frick et 4 solistes
- Solistes: Katrin Hottiger (Soprano), Dieter Wagner (chef d’orchestre et tenor),Tarek Wahba (basse, de Palestine), Miriam Wagner (orgue)
Dates: Palestine: lundi 30.12.2019 – jeudi 9.1.2020
Suisse: env. 14./15.1.2020 – lundi 20.1.2020 (orchestre de l’ESNCM)
Concerts en Palestine:
- Vendredi., 3.1.2020 Eglise de la Sainte Nativité à Bethlehem
- Samedi., 4.1.2020 Eglise Auguste Victoria sur le mont aux olives à Jerusalem
- Probablement Mercredi , 8.1.2020 Birzeit University
Concerts en Suisse:
- Vendredi, 17.1.2020, Wohlen bei Bern
- Samedi, 18.1.2020, Genève
- Dimanche,19.1.2020 Frick
Musique:
Programme de musique pour les concerts du choeur Singkreis Wohlen
avec
l’orchestre national de Palestine du Conservatoire Edward Saïd
- Saint Saëns: Oratorio de Noël
- Mozart: Exultate jubilate, Ave Verum, Alma dei creatoris
- Haydn: Responsoria de venerabili, Salve Regina ,
- Musique folklorique (orchestre)
LE LIVRET DU CONCERT
Investigation politique
2002
160′
HD file
vo st fr
Malek Bensmaïl : Algérie(s)
Ce film enquête en deux épisodes sur les coulisses du pouvoir et de l’histoire contemporaine algérienne des décennies 80 et 90.
Un peuple sans voix décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux avec la complicité de puissances étrangères.
Il s’inscrit entre le premier acte violent d’envergure des émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Une terre en deuil couvre « la décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992-1994), l’internalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violations de droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur « le cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie.
Contre-Pouvoirs (BM17) La bataille d’Alger, un film dans l’Histoire (BM19)
-
Films projetés lors du Festival Black Movie 2020
sur :
-
l’Algérie
143 rue du désert
- Algérie(s)
- Aliénations
- Dans ma tête un rond-point
- DéciBled
- Des vacances malgré tout…
- La Chine est encore loin
- Le Grand Jeu
-
Égypte, Allemagne
-
Dreamaway
-
Iran
Diapason
- Mullah’s Daughter
-
Iran, Afghanistan
- Seven and a Half
-
Soudan
Talking About Trees
-
Turquie
A Tale of Three Sisters
- The Announcement
Bonjour à toutes et tous,
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à « Une journée au Tahrir »
Il s’agit d’une journée de découverte de l’expérience quotidienne d’un gréviste à la place de Al Tahrir à Bagdad.
Le programme est composé en deux parties :
La première :
• Un bazar charitable
• Vente de nourriture traditionnelle
• Une note de musique traditionnelle « maqam » jouée par M. Ahmed Khorchid sur Al Oud
La deuxième
• Un séminaire sur l’histoire contemporaine de l’Irak donné par Pr. Aline Schlapfer
• Un séminaire sur le rôle de la femme dans la révolution, donné par Mme Thikra Mohamed
• Des vidéos et des messages exclusifs envoyés par les grévistes
NB : cette journée aura lieu le vendredi 24 janvier 2020 de 18h jusqu’à 23h. Rue de Lyon 99/ 1203 Genève.
L’entrée est libre
Intervenants :
Christina Kitsos
Chargée des affaires migratoires au Département de l’instruction publique, conseillère municipale et candidate au Conseil administratif de la Ville de Genève, PS
Alia Chaker Mangeat
Avocate, conseillère municipale et candidate au Conseil administratif de la Ville de Genève, PDC
Muriel Waeger
Co-directrice de la campagne contre les discriminations
Didier Bonny
Co-président de la Fédération romande des associations LGBTIQ
Albana Krasniqi
Membre de la Commission fédérale des migrations et du bureau de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (section Genève)
Hafid Ouardiri
Directeur, Fondation de l’entreconnaissance
Dr. Kanyana Mutombo
Directeur, Université populaire
africaine
Modération :
Pascal Schouwey
Journaliste
Conformément à l’article 160 alinéa 1 de la Constitution et à l’article 107 de la loi sur le Parlement, le Conseiller national Mathias Reynard a déposé l’initiative parlementaire suivante :
Modification de l’article 261bis du Code pénal
DISCRIMINATION ET INCITATION À LA HAINE
Celui qui, publiquement, aura incité à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique, religieuse ou de leur orientation sexuelle ; celui qui, publiquement, aura propagé une idéologie visant à rabaisser ou à dénigrer de façon systématique les membres d’une communauté fondée sur l’appartenance à une race,à une ethnie ou à une religion ou sur l’orientation sexuelle ; celui qui, dans le même dessein, aura organisé ou encouragé des actions de propagande ou y aura pris part ; celui qui aura publiquement, par la parole, l’écriture, l’image, le geste, par des voies de fait ou de toute autre manière, abaissé ou discriminé d’une façon qui porte atteinte à la dignité humaine une personne ou un groupe de personnes en raison de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de leur orientation sexuelle ou ou cherchera à justifier un génocide ou d’autres crimes contre l’humanité ;
celui qui aura refusé à une personne ou à un groupe de personnes, en raison de leur appartenance raciale, ethnique, religieuse ou de leur orientation sexuelle, une prestation destinée à l’usage public, sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
L’islam s’est construit autour d’un ensemble de termes coraniques fondateurs La compréhension de ces termes a des implications considérables
Conférence
Idrîs de Vos est un auteur, traducteur et conférencier spécialisé dans le soufisme, né dans la région parisienne en 1975. Après le baccalauréat, il suit des études en langue et civilisation arabe à Paris IV Sorbonne. Il obtient sa Maîtrise en l’an 2004. C’est à Fès, puis dans la Zawiya de Sidi Ibrahim Bassir au Maroc qu’il complète ses études tout en se plongeant dans le milieu soufi Marocain.
Idrîs de Vos est un auteur traducteur engagé. Soucieux d’œuvrer au rapprochement des consciences, il met sa plume au service de la transmission de l’héritage soufi depuis plus de dix ans. Né dans l’univers de la mystique musulmane et diplômé en langue et civilisation arabe, c’est en cohérence avec son parcours personnel qu’il concentre son activité sur ce thème. Il a à son actif plus de vingt ouvrages, dont une importante étude sur la question de l’amour dans le soufisme » L’Amour universel : Un cheminement soufi » et une étude sur le thème de l’éloge du Prophète. Il a également beaucoup travaillé à la traduction de l’oeuvre de l’éminent savant et Mystique, Abû Hamid Al-Ghazalî.
Il vient de publier un roman : Ibéris le fruit de l’amour.
Après la rencontre Idris de Vos dédicacera ses livres.
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié
Conférence et Récital
LE OUD NAHHÂT, LUTH MYTHIQUE DE DAMAS
Oudiste
Marc Loopuyt a fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacle à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine.
Voyageur
Parallèlement à sa nature profonde de voyageur, il est aussi musicologue, pédagogue et polyglotte spontané. Il est toujours prêt au départ pour les concerts mais aussi pour de nouveaux partages ou de nouvelles découvertes musicales sur les terrains d’Orient ou d’Occident.
Fin connaisseur du luth oriental et de la guitare flamenca, Marc Loopuyt raconte la fabuleuse histoire du oud Nahhât, façonné à Damas dans les années 1930 et porteur d’une tradition millénaire.
En 1931, Abdoh George Nahhât achève à Damas un oud qu’il signe « Abdoh George et son fils Ilias », lettres calligraphiées dans la rosace d’ivoire. Entré dans les collections du Musée de la musique en 1997, l’instrument dévoile au public son exceptionnelle facture : issu d’une dynastie de luthiers unanimement reconnue par les spécialistes, Abdoh George Nahhât était déjà considéré comme le meilleur d’entre eux, surnommé par certains le « Stradivari » du oud. Les instruments de sa production sont aujourd’hui très prisés et suscitent des recherches actives pour retisser les fils de leur histoire commune, spécifique, autant que les perspectives de leur devenir particulier. Dans le monde de l’art et de l’artisanat, Damas est l’héritière de la sophistication légendaire de la dynastie des Omeyyades (661-750). Dans le cas de la lutherie, comme dans celui de la marqueterie, sa réputation est établie dans tout le monde arabe. Comme nombre de ouds issus des différentes branches de la dynastie des luthiers Nahhât, le luth oriental d’Abdoh Nahhât a été conçu et réalisé dans un contexte corporatif et artisanal d’une grande richesse, et relève d’une qualité remarquable.
Après avoir appris les rudiments du métier aux côtés de son père George Youssef Nahhât, maître sculpteur sur pierre (nahhât) et bois, Abdoh George (né à la fin du XIXe siècle) s’associe avec son frère aîné Roufân, qui a reçu du patriarche l’enseignement de lutherie le plus complet. Doté d’un fort sens des affaires, Abdoh fait fructifier l’entreprise familiale et obtient la part du lion sur le marché des ouds à Damas et au-delà. Leur production se distingue par l’élégance des formes et par un génie décoratif sans cesse renouvelé. Soulignons à titre d’exemple la perfection réalisée dans l’incrustation de rosaces — avec de stupéfiants ajustages de bois, d’écaille et d’ivoire. Un récit légendaire, apparu à Damas au XIXe siècle et qui connut un grand succès dans tout l’Orient, relate qu’un des Nahhât s’enfermait plusieurs jours et nuits d’affilée dans son atelier et en ressortait avec un nombre de rosaces extraordinaire qu’un homme seul n’aurait jamais pu réaliser en si peu de temps… Cette coloration mystérieuse fait partie de l’aura des Nahhât.
Pour celui qui contemple un oud pour la première fois, la réaction d’admiration est toujours la même : tout concourt à l’harmonie. Or cet émerveillement ne connaîtrait pareille intensité si le maître luthier n’avait interprété les règles du métier à la mesure de son goût et de son inspiration créatrice. Le oud forgé par Abdoh Nahhât exprime une présence, une personnalité et une homogénéité remarquables par l’équilibre des lignes, des proportions et par la douceur avec laquelle le vernis reflète la lumière. La caisse est formée de quinze côtes de noyer séparées par des filets de citronnier. La face de l’instrument relève la floraison d’un jardin luxuriant dont l’unité est donnée par la frise de marqueterie, qui réunit symétriquement l’amande de la table d’harmonie en épicéa avec le manche, et que l’on retrouve autour des « massifs » que constituent les trois rosaces. Cette frise composée de petits « pavés » de couleurs contrastées est judicieusement appelée « trottoir » en Syrie. Les deux lunes sont découpées dans de l’ivoire plein ; leur motif renvoie à un thème traditionnel de l’esthétique et de la philosophie orientales : « L’arbre et les oiseaux ». Sur les branches de l’arbre se tiennent les oiseaux, dont l’un mange les fruits et l’autre les contemple. Le premier est engagé dans l’action, le second dans la connaissance. Les lunes illustrent un second thème, présent dans la poésie arabe chantée et chez les théoriciens arabes et persans médiévaux. La fitrah, le sens primordial des artisans, les poussait à repérer dans les forêts les « sujets » (arbres imposants) les plus fréquentés par les oiseaux-chanteurs : ces arbres étaient susceptibles de fournir le bois pour les plus « inspirants » des instruments… Sur ce oud, les cordes en boyau de mouton étaient mises en vibration avec un plectre travaillé dans un rachis de grande plume d’aigle, en écaille de tortue ou encore en corne.
La perfection de l’ensemble provient des proportions exactes auxquelles répondent toutes les parties de l’instrument, selon la notion de « canon » (qanoun), l’ensemble des règles qui ont tant inspiré les Grecs antiques. Dès le IXe siècle, des traités arabes tels ceux de al-Kindi puis des Ikhwan al-Safa (Frères de la pureté) transcrivent les proportions du luth et en délivrent les principes de construction géométrique, inspirés par la « science des lettres » et la symbolique des nombres qualitatifs comme celle des figures géométriques. Le musicien et théoricien bagdadien Safi al-Din al-Urmawi signe au XIIIe siècle une très belle épure de luth tracée au compas. Pas plus que les autres artisans de la même période, les luthiers de la tradition damascène n’ignorent les lois harmoniques de la géométrie. La structuration géométrique d’un oud de haute facture se rapporte ainsi aux lois de l’univers telles que les entendaient les savants et philosophes de l’Antiquité, mais aussi à un ensemble de spéculations touchant aussi bien à la cosmologie, à l’anthropologie qu’à la poésie, auxquelles se réfèrent la plupart des factures instrumentales, du Machreq au Maghreb.
Extrait de Le oud Nahhât, luth mythique de Damas, de Marc Loopuyt, Cité de la musique-Philharmonie de Paris (Musée de la musique), 2018, p. 91.
Une soirée de discussion autour du livre « 12 Voices on Global Justice »,
avec Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net
La justice pénale internationale traverse une crise profonde de fonctionnement, de crédibilité et de légitimité politique, mais la justice transitionnelle en général fait preuve d’une créativité et d’un dynamisme surprenants. C’est cet environnement tumultueux et bourgeonnant que le livre de Justice Info, 12 Voices on Global Justice, entend révéler et questionner. Il rassemble des entretiens (en anglais) avec douze experts de premier plan – acteurs institutionnels, militants, universitaires, journalistes, cinéastes – publiés par JusticeInfo.net. Ces douze voix illuminent le paysage de la justice transitionnelle, s’inspirant des expériences passées et cherchant à inventer la justice de demain.
JusticeInfo.net est le seul média global sur la justice transitionnelle, dirigé par des journalistes spécialisés. Il a été créé en 2015 par la Fondation Hirondelle, une organisation suisse à but non lucratif qui fournit de l’information à des populations confrontées à des crises.
Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net, présentera le livre 12 Voices on Global Justice et développera quelques-uns des questionnements, cas d’études et pistes de réflexions qui y sont présentés. Depuis plus de vingt ans, Thierry Cruvellier couvre les procès pour crimes contre l’humanité et génocide, du Rwanda à la Sierra Leone, de l’ex-Yougoslavie au Cambodge ou au Sénégal. Il est l’auteur de trois livres : Le Tribunal des vaincus (Calmann-Lévy, 2006), sur les procès du génocide au Rwanda, Le Maître des aveux (Gallimard, 2011), sur les procès des Khmers rouges au Cambodge, et Terre promise (Gallimard, 2018), récit sur l’extraordinaire endurance du peuple sierra léonais au cours des quarante dernières années.
La présentation de Thierry Cruvellier sera suivie d’une discussion avec le public.
Un exemplaire du livre « 12 Voices on Global Justice » sera offert à tous les participants.
« LA FIGURE ENIGMATIQUE ET DOULOUREUSE DU PAPE SYLVESTRE II »
Son héritage caché des Lumières de l’Islam et son modèle inavoué des Napoléon
Conférence donnée par Ahmed Youssef, écrivain, membre de l’Institut d’Egypte
De son nom français, Gerbert d’Aurillac, future pape Sylvestre Il, est un personnage hors du commun dans tout les sens de cette expression.
Rien ne prédisposait cet orphelin du fin fond du Cantal français à se faire la place qui est la sienne au carrefour des civilisations de l’islam et de la chrétienté à quelques années de l’an mille.
Le hasard qui propulsa Gerbert d’Aurillac aux confins de la cour des califes de Cordoue et ses passions pour les sciences arabes seront la matrice d’une sulfureuse réputation qui commença de son vivant et se prolongea jusqu’aux temps modernes.
C’est lui qui introduisit les chiffres arabes en Occident, inventa l’horloge à pendule, le cadran solaire, les machines à calculer.
C’est lui qui envoya des émissaires à Cordoue, commanda des traductions des ouvrages Arabes.
Le livre de Ahmed Youssef retrace la passionnante prédilection de Gerbert d’Aurillac pour les sciences arabes et surtout établit la liste exhaustive des œuvres arabes et indiennes traduites, sous l’impulsion de Gerbert d’Aurillac et ses disciples, dans les monastères occidentaux à la veille de la Renaissance.
Ce qui est nouveau dans ce livre est cette approche politique générationnelle de l’héritage scientifique du pape Sylvestre Il.
Ainsi, les empereurs occidentaux, dans leur recherche de pacifier leur rapport à l’islam, cherchèrent à transformer le désir du pape d’unir la science et la foi, en un désir d’œuvrer pour une synthèse des civilisations.
Ahmed Youssef raconte l’approche d’ouverture et d’échanges avec le monde de l’islam des empereurs Frédéric II de Hohenstaufen, Napoléon Bonaparte et Napoléon III . Trois grands rendez-vous ratés, selon l’auteur, avec l’islam dont nous payons actuellement les douloureux frais.
Ahmed Youssef est aujourd’hui un des rares écrivains égyptiens d’expression française. Ses œuvres dont « Bonaparte et Mahomet « , « Juifs et chrétiens à la cour de Mahomet « . « Saint Louis en Egypte », « L’Orient de Jacques Chirac, la politique arabe de la France » sont traduites en plusieurs langues.
Il a traduit également la dernière œuvre du prix Nobel égyptien Naguib Mahfouz « Les rêves de Convalescence », Editions Le Rocher 2006 et « La correspondance de Bonaparte au Caire », 2 volumes 1800 pages, Editions de l’Institut d’Egypte, Le Caire 2014.
Ahmed Youssef est directeur exécutif du Centre des études du Moyen Orient à Paris et membre de l’Institut d’Egypte.
La Conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
Ouvrages de Ahmed Youssef
Que disent vraiment les sources scripturaires de l’Islam concernant la femme?? Il y a t-il une égalité ontologique entre Adam et Eve? En quels vocables l’économie de la Parole Sacrée exprime t-elle la femme, le féminin, et l’homme ?
Quelle fonctions sacrées pour la femme en tant que matrice universelle de la vie ?Est-elle supérieure à l’homme? Oui mais comment ! Le professeur Boumédiène Ben Yahiâ ose le dire à la lumière des sources scripturaires coraniques ! Dans cette conférence, cet éminent islamologue, linguiste, conférencier et chercheur indépendant, fondateur de la chaîne Kalima TV tentera de répondre à toutes ces problématiques ambiguës selon l’esprit coranique et les finalités spirituelles universelles, là où en réalité seule une énigme, un secret pourra nous apporter ces réponses si précieuses pour les enjeux actuels.
?Vous voulez y assister c’est ici:?
https://www.facebook.com/events/1046704712364800/
Originaire de Tlemcen, la perle du Maghreb, il sillonne l’Europe depuis deux décennies. Nourrit depuis son plus jeune âge par une longue tradition prophétique spirituelle, il s’est ancré dans les études d’islamologie et de linguistique et particulièrement de la philologie des langues, le symbolisme sacré. Il a étudié notamment à l’Université de Provence , la Faculté Jean Monet Paris Sud ainsi qu’à l’Université de Créteil Paris 12. Il s’intéresse de manière profonde à la parole de Dieu et de son impact sur les êtres depuis de nombreuses décennies à la lumière d’une sacralité initiatrice globale, une ubiquité totale au quotidien…
Cette « conférence » n’est qu’une première étape d’une longue série de conférences et ateliers pour l’année 2020 :
– Initiation à la terminologie de l’Islam, le 14 mars 2020, Paris.
– Islâm Imân Ihsân : les trois degrés du parachèvement, le 21 mars 2020, Genève.
– Le temps, l’homme et Dieu, 28 mars 2020, Paris.
– Initiation à comment interpréter les Signes de Dieu ?, le 11 avril 2020, Genève.
– Les X commandements à la lumière du Coran, le 06 juin 2020
– Avoir un parent ou un proche toxique, peut il être une source de la destruction personnelle, âme et esprit : quels remèdes spirituels ?
– L’air numérique et le Coran : quels enseignements pour notre temps ?
—————————–La liste n’est pas exhaustive—————
Au début de la guerre civile en Syrie, le père italien Paolo Dall’Oglio, un jésuite ordonné dans le rite catholique syriaque, est exilé de son lieu de vie, le monastère Mar Mûsa où il a fondé une nouvelle communauté œcuménique, Al-Khalil, et où il exerçait depuis 1982 l’hospitalité abrahamique. Il revient par trois fois en Syrie dans les zones contrôlées par les rebelles pour négocier des armistices et la libération des otages. En juillet 2013, il se rend à Raqqa, alors siège de l’Etat Islamique, où il est capturé par DAESH. Depuis plus de six ans, le Père Paolo Dall’Oglio est porté disparu.
Son portrait nous sera narré par l’allemand Friedrich Bokern, le fondateur de « Relief & Reconciliation for Syria », une ONG établie avec l’appui du père Paolo en réponse à la crise syrienne et à l’afflux de réfugiés au Liban. Le premier Centre de Paix de la jeune ONG a été inauguré le 29 juillet 2013 au nord Liban, le jour même du kidnapping du père Paolo. Hasard ou marque du destin ? Friedrich partagera la mémoire de ses rencontres avec le père Paolo et les motivations de son engagement au Liban.
Appel à une participation massive à cet événement. La conférence sera animée par deux universitaires de taille. La profondeur du débat sera garantie. nous continuerons la soirée dans la joie avec la nouvelle troupe genevoise Oriental Vibes et la belle voix de AHLEM. Ambiance garantie! Soyeux nombreuse et nombreux. Nous viserons une ouverture sur notre milieu direct, en l’occurrence Chêne-Bourg où se situe notre centre, le canton de Genève, le canton de Vaud et la France voisine. BienvenuEs bien sûr aux tunisienNEs et amiEs d’autres cantons.
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Soudan : les femmes au cœur de la révolution
Intervenant.e.s
Alaa Salah Ali Taha Militante, figure de la Révolution soudanaise
Tahani Abass Journaliste et activiste des droits des femmes
Modération par
Christophe Ayad Grand Reporter, Le Monde
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Intervenant.e.s
Alaa El Aswany
Modération par
Serge Michel Directeur éditorial de Heidi.news
Écrivain et dentiste égyptien, Alaa al-Aswany est un phénomène littéraire mondial grâce au succès de son roman L’immeuble Yacoubian. Il a publié notamment deux recueils : J’aurais voulu être Égyptien et Chroniques de la révolution égyptienne, dans lesquels il poursuit son œuvre de démystification de la société égyptienne. Chroniqueur engagé, il a pris une part active au Printemps arabe en 2011 et a participé au mouvement de la place Tahrir. Cette expérience lui a inspiré le roman J’ai couru vers le Nil, publié en français en 2018.
Inscription et informations : secretariat@societe-de-lecture.ch
Fiancées, de Julia Bünter
Documentaire, 2019, CH, VOSTFR & ALL, 1h20′, Age légal/suggéré: 8/14
Tous les jours à 17h15 dans la salle Patricia Plattner
Le Caire, mégalopole de 20 millions d’habitants, a récemment subi de nombreux bouleversements politiques, culturels et économiques, obligeant la société égyptienne à se réinventer. Dans ce contexte instable, Fiancées est une immersion dans la vie quotidienne des jeunes égyptiens sur le long chemin menant au mariage. En Égypte, on ne vit jamais seul et on ne quitte le foyer de ses parents que pour fonder le sien, après s’être marié(e). Quel que soit le désir intime de chacun, le mariage est l’étape indiscutable pour accéder à l’indépendance. Fil rouge du film, le chemin vers le mariage s’incarne au travers de trois couples. Batool et Bassam sont des comédiens en devenir qui luttent pour l’équilibre de leur relation. Entre l’attente de leur futur appartement et les pressions familiales, l’harmonie de leur couple est fragile. Marize et Ramy sont chrétiens et issus d’un milieu aisé, ils rêvent d’un mariage parfait et d’accéder à la sexualité. Souhaitant à la fois utiliser la contraception après leur mariage et respecter les traditions imposées par l’Église, ils incarnent une jeunesse à la fois occidentalisée et traditionnelle. Randa et Abdelrahman viennent d’un milieu traditionnel musulman et aspirent à plus de liberté au quotidien. Les revendications de Randa pour l’égalité des sexes se heurtent aux coutumes de la société.
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
En présence du réalisateur Mehdi M. Barsaoul
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
L’association « Enfants du Sud » organise plusieurs événements afin de récolter des fonds pour soutenir de manière constante la pouponnière de Gabès dans le sud tunisien, et occasionnellement d’autres structures ou projets en Tunisie.
Brunch musical avec la participation du duo Poupin – Jakubec (piano- batterie) à la Rue de la Colombière 18 à Nyon, dès 10h30 dimanche 15 mars 2020. Exposition d’artistes peintres et d’artisanat tunisien. Tarifs : Adulte : 40 frs, couple, 70 frs, enfants jusqu’à 15 ans 1fr par an. Renseignements et réservations par email : enfantsdusud-suiss@hotmail.ch / 079 779 11 35 – 079 925 10 17
En collaboration avec Festival Voix de Fête, l’association Le Pont Genève organise ce spectacle de danse-théâtre de Thouraya Boughanmi (Tunisie)
Danseuses et interprétation: Amel Laouini, Khouloud Bdida,
Thouraya Boughanmi
» Les femmes qui ont perdu leurs êtres chers à la guerre, celles qui nagent vers l’infini poussées par le vent et les larmes, ces épouses et ces mères ont leurs cœurs meurtris. Leurs corps sont lacérés de rouge et de gris.
Chaque femme courageuse est une anémone portant la couleur du sang comme un miroir de guerre. Elle se souvient de toutes les âmes sacrifiées pour la patrie qui refleuriront à chaque printemps »
Ce spectacle sera suivi d’un récital de musique arabe avec le groupe Oriental Geneva Vibes
Prix de l’entrée : 30frs – AVS/Étudiants: 15frs
Billetterie:
http://www.migroslabilletterie.ch/spectacle?id_spectacle=545
Service culturel Migros Genève, Rue du Commerce 9,
tél. 058 568 29 00
Stand Info Balexert
ou
The Crowned Eagle – 3 rue de Fribourg 1201, Genève
Tel. 079 2038841 – Email: lepontgeneve@gmail.com
Pour la troisième édition de son concert de musique, l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à écouter le Groupe Syrien Athrodeel qui nous interprétera des classiques musicaux du Moyen-Orient.
LIEU ET DATE
Le concert aura lieu le vendredi 27 mars 2020 à 20h00 à la Salle des délices du Grand-Saconnex (Adresse: Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Nous vous attendons dès 18h30 pour profiter d’un buffet méditerranéen.
La salle est adaptée pour les personnes à mobilité réduite.
BILLETS
Les billets seront en vente à l’entrée. ATTENTION: nous ne prenons que les paiements en espèces!
Vous pouvez également prendre votre billet à l’avance:
– À la librairie l’Olivier (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève).
– En payant par Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– En envoyant vos noms et prénoms au +41 76 818 28 46.
– En nous contactant sur facebook
TARIFS
Plein tarif : 30 CHF.
Étudiants (munis d’une carte d’étudiant valable) / Enfants : 15 CHF.
LE GROUPE
Aseel Massoud: Chant
Ahmad Dyab: Guitare
Salah Namek: Violoncelle
Modar Salama: Percussion
Feras Charestan: Qanoun
Le groupe Athrodeel est la fusion du guitariste Ahmad Dyab et de la soprano Aseel Massoud. Le nom du groupe “Athrodeel” vient de la langue la plus ancienne de Syrie (syriaque) et signifie “mawtini” (ma patrie).
Ensemble ils ont monté le projet “Love in Syria”, à travers lequel ils comptent montrer au monde la richesse culturelle et l’héritage musicale de leur pays, la Syrie.
Accompagné de trois musiciens, Salah Namek au Violoncelle, Feras Charestan au Qanun et Modar Salama aux percussions, ils vous feront voyager le temps d’une soirée aux coeur des pays du Levant. Leur but est de partager leur désir de paix et l’image d’une Syrie harmonieuse avant la guerre. Pleines d’espoir et d’espérance, les mélodies d’“Athrodeel” vous emmèneront dans le passé où les passions de la musique régnaient.
ENGLISH VERSION
For the third edition of its yearly concert, the Arab World Association of the University of Geneva ( AMAGE) invites you to share a musical breakaway with the Syrian group Athrodeel, that will be performing classical middle eastern tracks.
WHERE & WHEN
The concert will take place on Friday March 27th 2020 at 8:00 pm, at the Salle des délices in Grand-Saconnex (exact location : Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Doors will open at 6:30 pm, as the concert will be preceded with a mediterranean buffet.
The venue is adapted to reduced mobility participants.
TICKETS
Tickets will be sold upon entrance.
BEWARE: we cannot accept any form of payment other than cash.
You can also get your ticket in advance through the following platforms :
– L’Olivier bookstore (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève)
– Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– By making a reservation (send full name and number of seats to +41 76 818 28 46)
– Contacting us on Facebook
PRICES
Regular ticket : 30.- CHF.
Students ( student cards will be checked) / Children : 15.- CHF.
THE GROUP
Aseel Massoud: Voice
Ahmad Dyab: Guitare
Salah Namek: Cello
Modar Salama: Percussion
Feras Charestan: Qanoun
Athrodeel is the fusion between the guitarist Ahmad Dyab and the soprano singer Aseel Massoud. The expression “Athrodeel » refers to the oldest language spoken in Syria (the Syriac language), literally meaning “mawtini”, or my homeland.
The musical group put together the project “Love in Syria”, through which they intend to show the world the immense richness of Syria’s culture and musical heritage.
Accompanied by three renowned world class musicians, Salah Namek with his cello, Feras Charestan and his Qanoun and Modar Salama at percussion, they shall take us on a journey to the Levant countries for an evening. Their goal is to share with the world their desire for peace and an image of a harmonious Syria before the war. With melodies filled with hope and longing, Athrodeel will take you back to the past where the passions for music were the reigning forces.
CONFÉRENCE REPOUSSÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE
A presentation by Dr. Maryvelma O’Neil
Come take a virtual tour of late-nineteenth-century Jerusalem! A recent 3D scan of the Illés Model (1:500 scale), owned by the citizens of Geneva, will provide you with extraordinary views of Jerusalem in 1873. At this time the city was the geographical, spiritual, political and administrative center of Palestine under late Ottoman rule.
The creation of a web-based, GIS-enabled interactive platform will enable users around the world to digitally explore the virtual replica of Old City of Jerusalem. Modelmaker, Stephan Illés, included many sites that have since been altered or destroyed, such as the Mughrabi Quarter, which was razed in 1967, then replaced with the Western Wall Plaza.
A digital museology installation will allow visitors to interact with the virtual relief through AR, VR, and/or MR immersive experience. An informative VR film will transport viewers on a narrated tour.
The Virtual Illés Relief Initiative is a legacy project. Emerging technologies will facilitate ongoing exploration, presentation — and hopefully protection — of Jerusalem’s rich multicultural heritage of outstanding universal value.
Dr. Maryvelma O’Neil is a Senior Research Fellow at Webster University, Geneva. She is founder and director of ARCH Jerusalem, the Swiss-accredited NGO that advocates for the preservation of vulnerable cultural heritage in Jerusalem. www.archjerusalem.org
La présentation sera suivie d’un verre de l’amitié
Un voyage musical inédit, entre tradition et modernité, au parfum psychédélique.
Le concert est complet, il sera aussi retransmis en LIVE sur Youtube
Zafîf (« bruissement du vent », en arabe) est une aventure musicale novatrice, au carrefour des cultures européennes, africaines et turco-arabes. Formé en 2017, à Genève, par Samir Mokrani et Khalil Bensid, le groupe souffle la confusion des genres aux sons du oud, du guembri, du saz et d’une kyrielle de percussions en façonnant des sonorités mixtes qui entremêlent rythmes gnawa, G-funk, mélismes arabes et anatoliens. Prêchant la structure répétition-variation jusqu’à l’hypnose, Zafîf prône une transe introspective avec en toile de fond la présence constante des anciens maîtres gnawis et yéménites.
La réservation est fermée, Le Concert est complet
Vous pouvez suivre la rencontre sur Youtube le 10 juin à 20h00:
Le nombre de places étant limité, la réservation ci-dessous est obligatoire.
La rencontre sera aussi retransmise en LIVE sur Youtube et Facebook.
Le jeune Adel voit sa vie basculer lorsque ses parents divorcent. Au même moment, la guerre frappe son pays, le laissant livré à lui-même. Il rencontre alors un scarabée géant qu’il nomme Darwin ainsi que Tardigrade, avec lesquels il se lie d’amitié.
Lorsqu’il est enlevé de son village et amené devant un cheikh, il n’a d’autre choix que de devenir un garçon responsable.
Jadd Hilal, né en 1987, est un écrivain français, lauréat du Grand prix du roman métis de la ville de Saint-Denis de La Réunion, du Prix du roman métis des lycéens et du Prix de la première œuvre littéraire francophone pour son premier roman Des ailes au loin.
Après des études de littérature anglophone, Jadd Hilal a vécu un an en Écosse, puis a été journaliste pour la presse romande en Suisse.
Actuellement, il est chargé d’enseignement à l’université Sorbonne-Nouvelle, doctorant à l’université Paris-Sorbonne, professeur de lettres et chroniqueur de philosophie sur Radio Nova.
Il publie son premier roman en 2018, Des ailes au loin, aux éditions Elyzad.
D’origine libano-palestinienne, il s’est inspiré de son histoire familiale pour ce roman choral dans lequel se racontent quatre générations de femmes, de mère en fille, fuyant les guerres du Moyen-Orient, de 1930 aux années 2000, de Haïfa (Palestine) à Beyrouth (Liban), en passant par Bagdad (Irak) et Genève (Suisse). La condition féminine, l’exil sont les thèmes centraux de cette œuvre.
Récompensé en 2018 à La Réunion par le Grand prix du roman métis et le Prix du roman métis des lycéens, le titre a figuré sur plusieurs sélections de prix littéraires.
En 2019, Jadd Hilal est lauréat du Prix de la première œuvre littéraire francophone et du Festival du premier roman de Chambéry.
Il vit aujourd’hui à Lyon, où il est chroniqueur de philosophie pour radio Nova et professeur de lettres modernes à l’université Paris-Sorbonne.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le 15 juin à 18h45:
Je souhaite assister à la rencontre avec Jadd Hilal à l’ICAM-L’Olivier
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUES
Une analyse des rapports de force genrés
Première recherche en profondeur d’analyse des discours des acteurs clés des mouvances majeures dites de l’islam politique et de l’islam piétiste au sein de la scène francophone et du monde arabe.
Une enquête de moyen-long terme, bien inscrite dans son contexte, qui adopte une perspective comparatiste qui permet de complexifier le regard en montrant la diversité des positionnements. À partir de cette étude de terrain inédite, Leïla Tauil analyse les postures des acteurs fréristes, salafistes et des actrices féministes islamiques relatives à la place des femmes au sein des espaces privé et public et de la question du voile tout en apportant des éléments réflexifs et critiques qui ne manqueront pas d’enrichir les débats actuels relatifs à ces sujets névralgiques.
Quelle est la place des femmes, au sein des espaces privé et public, dans les discours des acteurs fréristes et salafistes et quelles sont leurs positions respectives à propos du voile ? La présence d’actrices féministes islamiques, intervenant au sein de la mouvance frériste, engendre-t-elle une remise en question des postulats véhiculés par les acteurs religieux ? À partir d’une recherche de terrain, Leïla Tauil répond à ces questionnements qui s’avèrent d’une grande actualité.
L’Auteure |
Enseignante à l’université de Genève et membre du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’œuvre de Mohammed Arkoun. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Féminismes arabes : un siècle de combat, les cas du Maroc et de la Tunisie, paru aux éditions L’Harmattan en 2018. |
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le24 juin à18h45:
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUESUne analyse des rapports de force genrés Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’oeuvre de Mohammed Arkoun. Broché – format : 13,5 x 21,5 cm |
LA PIÈCE
MANQUANTE
avec
Guillaume Chamahian, Frank Smith
Julien Serve et Randa Maddah
Commissaire Paul Ardenne
PROGRAMME DES VERNISSAGES
3 – 4 – 5 JUILLET
VENDREDI 3 JUILLET18:00 – 21:00 |
en présence des artistes et du commissaire Présentation de Terra Facta III de Véronique Caye, en présence de et par l’artiste 19h Ouverture de l’exposition «La Pièce manquante» par Robert Roth, Professeur honoraire à la Faculté de Droit de l’Université de Genève et ancien directeur de l’Académie de droit international humanitaire et des droits humains.20h Extraits du livre de Frank Smith, Syrie, l’invention de la guerre et Sednaya Lecture par Paul Ardenne et Barbara Polla |
SAMEDI 4 JUILLET15:00 – 19:00 |
en présence des artistes et du commissaire
14h Visite pour les étudiants du séminaire «Dire la Guerre» de et 15h30 Comment «Dire la Guerre», présentation par la Professeure 16h Conversation entre Paul Ardenne et les artistes, discussion |
DIMANCHE 5 JUILLET12:00 – 16:00 |
Lecture bilingue des poèmes de Maïss Alrim Karfoul, Vague Mont Ciseaux par Randa Maddah en arabe et Alain Bittar, Fondateur de la Librairie L’Olivier et directeur de l’ICAM, en français. Présentation de Terra Facta III de Véronique Caye, en présence de et par l’artiste |
EXPOSITON DU
07.07 au 25.07.2020
MARDI 7 JUILLET18h00à l’ICAM – L’Olivier
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En partenariat avec Alain Bittar, la galerie Analix Forever vous convie également le mardi 7 juillet, à 18h, au vernissage de l’exposition «Lignes de Fractures», avec Abdul Rahman Katanani et Julien Serve, à L’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes (ICAM), rue de Fribourg 5, 1201 Genève. Le 23 septembre 2020, Nicolas Appelt et Frank Smith donneront à l’ICAM une conférence publique sur le thème «Images-Message» |
Randa Maddah, Light Horizon, 2012, 7’22 », video still
Openings July 3, 4 and 5
in the presence of the artists and the curator with presentations, talks, readings and debates
Exhibition: 07.07 – 25.07.2020
with Guillaume Chamahian, Frank Smith, Julien Serve and Randa Maddah
A project initiated by Guillaume Chamahian
Curator : Paul Ardenne
La Guerre civile syrienne et l’art-témoin – un écho du front des images et des mots
La Pièce manquante nous soumet, nous spectateurs, à de multiples interrogations. Une interrogation d’ordre général, d’abord : comment se fait la guerre, comment en vit-on, en meurt-on ? Une interrogation plus spécifique, ensuite, qui renvoie celle-là à l’esthétique : comment, d’un conflit guerrier, extraire des formes évitant le spectaculaire, le cliché, le racolage morbide ? La question de savoir, aussi, comment se construisent les témoignages en cours de conflits ? « La Pièce manquante » n’est ni une classique exposition « de guerre» , ni une exposition « documentaire », malgré la présence, l’analyse et le partage de nombreux documents.
Ce que montrent les artistes ici, ce qu’ils décodent, c’est davantage la construction et la distorsion des images par les acteurs de la guerre, la création de l’information, la fabrication de la communication, une vision « hors champ » de l’horreur de la guerre. (Paul Ardenne, historien et historien de l’art)
La Pièce manquante, c’est d’abord une série d’œuvres de Guillaume Chamahian. À partir de photographies de presse de la famille Bachar el-Assad, l’artiste a créé des puzzles. De ces puzzles il a retiré une pièce : le visage de Bachar el-Assad. Mais« La Pièce manquante», c’est aussi la maison, cette maison détruite que nous
montre Randa Maddah. C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve. C’est les notions de preuves, de vérité et de témoignages qu’interroge enfin Frank Smith par la poésie forensique. C’est surtout ce qui manque, ce qui a manqué dans cette guerre : l’humanité elle-même. Ce sont les morts, les disparus, tout ce, tous ceux que la guerre a détruits.
The exhibition « The Missing Piece » addresses us, as spectators, multiple questions. A general one first: how is war « invented », how is it made, how do we live with it, how do we die in it? A more specific question then, which refers to aesthetics: from a warlike conflict, how to extract forms that avoid the spectacular, the cliché and the morbid solicitation? ‘The Missing Piece » also addresses the issues of testimonials: how are those constructed during ongoing conflicts? Who are the witnesses? ‘The Missing Piece » is neither a classical « war exhibition » nor a documentary one, despite the display, analysis and sharing of numerous documents. What the artists show here, what they analyze, decode, transform, is the construction and distortion of images by the actors of war, the creation of information, the fabrication of communication. ‘The Missing Piece » proposes an « off-screen » vision of the horror of the war. (Paul Ardenne, historian and art historian)
What does the title of the exhibition, « The Missing Piece », refer to? First of all, ‘The Missing Piece » is a series of works by Guillaume Chamahian using press photographs of the Bachar el-Assad family, the artist created puzzles. From these puzzles he removed one piece: Bachar el-Assad’s face. But ‘The Missing Piece » is also the home, the destroyed house that Randa Maddah shows in her video. lt is the uninterrupted stream of AFP
(Agence France Presse) dispatches, a background noise, a muffled, fragmented noise, a lost story that Julien Serve redraws. lt is the notions of proof, truth and testimony that Frank Smith adresses through forensic poetry. Above all, ‘The Missing Piece » is what is missing, what was missing in this war: humanity itself. The missing are the dead, the lost, everything, everyone that war has destroyed.
Frank Smith, La Fabrication des preuves, 2020, 17’, video still
LA PIECE MANQUANTE – PROGRAMME DES VERNISSAGES
ouvert du mercredi au vendredi, de 13h à 17h30
Mardi 7 juillet à 18h à l’ICAM-L’Olivier
Accompagné du Luth/Oud de Ammar Toumi
Vernissage de l’Exposition
Lignes de fractures
Avec
Abdul Rahman Katanani
Installation de sculptures en bois d’oliviers et fils de fer barbelés
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Né en 1983 à Sabra, au Liban, il vit et travaille à Sabra. Abdul Rahman Katanani mélange dans ses oeuvres sculpturales des objets témoins de la souffrance et de l’emprisonnement avec l’espoir, la vie et la joie. Selon ses propres termes, l’artiste s’attache à représenter les personnes palestiniennes plus que les camps, avec le désir que » les réfugiés puissent se représenter eux-mêmes en racontant leur histoire et en se détachant de toute frontière ».
Le sens de la peine, pour Abdul Rahman Katanani, c’est l’espoir, la paix, la dignité, les rires de l’enfance; c’est l’utilisation et la transformation de matériaux trouvés dans son environnement direct, utilisés pour des raisons à la fois pratiques et symboliques, en des oeuvres d’art de portée universelle. Le sens de la peine ici ? La sublimation esthétique.
Pour le sens de la peine Abdul Rahman Katanani a été accueilli en résidence à Genève par la Galerie Analix . L’artiste s’est consacré à une création pour la vitrine de l’espace d’art. Il exprime dans son oeuvre, par son esthétique puissante et singulière, le sublime de la vie : la cruauté et la souffrance, la capacité de l’homme endurer (symbolique du fil barbelé) tout en évoquant, en parallèle, l’espoir de paix et d’une vie meilleure (symbolique de l’olivier). La Galerie de l’ICAM accueille donc 2 oliviers, symbole de paix, dont les branches sont des fils de fer barbelés. Un travail poétique, qui parle à chacun de nous, universel.
Abdul Rahman Katanani est né en 1983 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban. Il est diplômé d’un Master de l’Ecole des Beaux-Arts de Beyrouth. En 2009, il est récompensé par le prix Young Artists au Salon d’Automne organisé par le Sursock Museum de Beyrouth. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions à travers le monde, comme la Biennale d’Abu Dhabi, le Royal College de Londres, la Cité internationale des arts, ou encore l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ses ?uvres sont présentes dans les collections publiques (Mathaf, Doha) et privées. Il vit entre Paris et Beyrouth.
Julien Serve
Julien Serve, photographe, dessinateur, diariste, peut être défini comme le flâneur de Baudelaire, un individu qui marche dans le monde non au hasard mais néanmoins sans but trop précis.
La flânerie, dans son territoire, s’applique moins à parcourir des lieux physiques, développés dans l’espace, que cet autre territoire, à la géographie métaphysique : sa propre vie et ses moments familiers ou moins familiers, et ce que lui-même pense de sa propre vie.
Comment Julien Serve aborde-t-il la Guerre civile syrienne ? Comme la plupart d’entre nous, non engagés sur le terrain : depuis ’extérieur. Cet événement, pour lointain qu’il soit quand il est perçu depuis de la région parisienne où réside l’artiste, ne laisse pas indifférent
Julien Serve est né en 1976 à Paris, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris-Cergy .
C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve.
http://www.julienserve.com/
Toute œuvre d’art est, d’une certaine manière, un autoportrait. Du camp palestinien de Sabra où il est né et a vécu l’essentiel de sa vie, Abdul Rahman Katanani travaille la matière : la tôle ondulée de ses toits, le béton de ses murs, les fils électriques qui pendent de ses hauteurs, les entremêlements de ses barbelés, ses barils. Mais ce portrait TOTAL, c’est aussi celui du pétrole et de ceux qui l’exploitent. C’est encore ce pigeonnier, où la liberté ne peut être qu’imaginée. C’est finalement ce petit garçon de bleu vêtu qui joue avec un pigeon. Katanani prend tout ce qu’il a sous la main, tout ce qu’il porte en lui, la joie de l’enfance y compris, et en fait de l’art. Il projette, dessine et crée un art d’indocilité et de poésie.
All works of art are, in one way or another, self-portraits. Born in the Palestinian camp of Sabra where he lived most of his life, Abdul Rahman Katanani works with the materials that surround him: the corrugated iron on the camp’s roofs, the concrete on its walls, the electric wires hanging from its heights, the intertwining barbed wire, the barrels. But this TOTAL portrait is also one of oil and of those who exploit it. It is yet this dovecote, where freedom can only be imagined. And finally it is that squatting little boy, dressed in blue, playing with a pigeon. Katanani takes everything he has on hand and inside him, including the joy of childhood, and transforms everything into projects, drawings and art. An art of unruliness and poetry.
EXPOSITION DU 17.07 au 31.07 ; et sur RV uniquement durant le mois d’août
VENDREDI 17 JUILLET | 18:00 – 21:00
19h30 L’Air Oriental : musique de Mohamed Suhir Barakat à
l’oud et Pascal Maillard à la clarinette
13h
15h Lecture de textes poétiques dédiés, par Barbara Polla
dès
18h
Présentation des expositions AUTOPORTRAIT TOTAL SELFPORTRAIT
et «La Pièce manquante» par Abdul Rahman Katanani
et Barbara Polla
DIMANCHE 19 JUILLET | BRUNCH | 12:00 – 16:00
13h Conversation entre Pierre Hazan, conseiller senior en matière
de justice de transition auprès du Centre pour le Dialogue
Humanitaire et membre du Law and Peace Practice Group de
l’Institute for Integrated Transition, et l’artiste Abdul Rahman
Katanani
15h Lecture de textes poétiques dédiés, par Barbara Polla
En partenariat avec Alain Bittar, la galerie Analix Forever vous invite également
à visiter l’exposition «Lignes de Fractures», avec Abdul Rahman Katanani
et Julien Serve, à L’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes
(ICAM), Rue de Fribourg 5, 1201 Genève
EXPOSITON DU 17.07 au 31.07.2020 et sur RV en août
L’ensemble de ces événements sera géré selon les règles sanitaires en vigueur
Toute œuvre d’art est, d’une certaine manière, un autoportrait. Du camp palestinien de Sabra où il est né et a vécu l’essentiel de sa vie, Abdul Rahman Katanani travaille la matière : la tôle ondulée de ses toits, le béton de ses murs, les fils électriques qui pendent de ses hauteurs, les entremêlements de ses barbelés, ses barils. Mais ce portrait TOTAL, c’est aussi celui du pétrole et de ceux qui l’exploitent. C’est encore ce pigeonnier, où la liberté ne peut être qu’imaginée. C’est finalement ce petit garçon de bleu vêtu qui joue avec un pigeon. Katanani prend tout ce qu’il a sous la main, tout ce qu’il porte en lui, la joie de l’enfance y compris, et en fait de l’art. Il projette, dessine et crée un art d’indocilité et de poésie.
All works of art are, in one way or another, self-portraits. Born in the Palestinian camp of Sabra where he lived most of his life, Abdul Rahman Katanani works with the materials that surround him: the corrugated iron on the camp’s roofs, the concrete on its walls, the electric wires hanging from its heights, the intertwining barbed wire, the barrels. But this TOTAL portrait is also one of oil and of those who exploit it. It is yet this dovecote, where freedom can only be imagined. And finally it is that squatting little boy, dressed in blue, playing with a pigeon. Katanani takes everything he has on hand and inside him, including the joy of childhood, and transforms everything into projects, drawings and art. An art of unruliness and poetry.
EXPOSITION DU 17.07 au 31.07 ; et sur RV uniquement durant le mois d’août
Du 3 au 27 août
Le programme d’été de la session Mondes arabes et musulman: langue culture et société vous propose des cours de :
– Initiation à l’arabe moderne standard
– Initiation au dialecte syro-libanais
Du 3 au 31 août 2020 à l’Université de Genève.
Plus d’information sur le site du programme.
Du 4 au 27 août
Niveau d’arabe requis : A1 acquis
– Comprendre l’importance de l’art calligraphique dans la civilisation musulmane
– Savoir identifier et situer une production calligraphique
– Savoir déchiffrer un texte calligraphié
– Produire sa propre œuvre calligraphique
2X3h/semaine, les mardis et jeudis
26h de formation
DUO JAHANBEEN
Nemat Solatchant, ney iranien, percussions
Wissam Balays oud, percussion
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
Image © Laurence Piaget-Dubuis
Tunis. Automne 2011. Le départ de Ben Ali n’a pas suffi pour faire advenir la démocratie. Ceux qui étaient espérés comprennent que la transition politique reste à inventeur.
Cet ouvrage documente avec finesse une histoire dont les enjeux sont pratiques et concrètement politiques. Le déroulement de la polémique soulevée suite à la diffusion télévisée du film Persépolis montre que le recours à la justice n’ouvre pas l’espace d’une libre controverse. Bien au contraire. Les procédures pénales peuvent exacerber des causes identitaires, susceptibles de dégénérer en guerre des libertés . Être pris dans un tel combat, c’est se trouver assigné, de gré ou de force, dans un camp belligérant, et confronté à l’exigence d’en assumer les conséquences morales et politiques.
La menace que les affrontements identitaires font peser sur le pluralisme apparaît de manière vive dans les moments révolutionnaires. Pourtant, toute vie démocratique implique l’institutionnalisation du conflit. C’est vrai en Tunisie. Mais aussi partout ailleurs.
Smaïn Laacher
Smaïn Laacher, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg.
Directeur du Centre de recherche Constructions européennes, mobilités et frontières.
Dernières parutions: Quand les revendications religieuses investissent les arènes judiciaires. L’affaire Persépolis comme révélateur des enjeux de la transition politique tunisienne, Raisons Pratiques, Ecoles des Hautes études en sciences sociales, n ° 24, février 2015. Insurrections arabes. Utopie révolutionnaire et impensé démocratique, Paris, Buchet-Chastel, 2013.
Cedric Terzi
Chercheur statutaire au Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS-IMM / CNRS-EHESS), Paris
Maître de conférences à l’Université de Lille 3
Membre de l’équipe pédagogique et tuteur dans le cadre du Master en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
Alors que de nouveaux efforts en vue d’une réconciliation entre les peuples français et algérien s’amorcent de part et d’autre de la Méditerranée, l’Algérie reste profondément marquée par son passé colonial.
De son histoire douloureuse à son présent complexe, quel regarde porter aujourd’hui sur l’Algérie ? Comment raconter son identité, les différentes facettes de la vie quotidienne ainsi que son actualité politique ? Quel rôle peut jouer l’image photographique dans cette démarche ?
Nous aborderons ces questions à travers le regard de ceux qui les vivent et retranscrivent en images et qui ont choisi de mettre en lumière quelque uns des moments importants de l’histoire de l’Algérie.
Intervenants :
• Danaé Panchaud – Directrice, Photoforum Pasquart
• Abdo Shanan – Photographe, membre du collective 220
• Emilien Itim – Photographe
Modération : Sarah Dekkiche (politologue et consultante)
Cette table ronde est organisée en partenariat avec l’ICAM (Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes) et le Photoforum Pasquart de Bienne à l’occasion de l’exposition « Narratives from Algeria » en cours jusqu’au 6 septembre.
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