INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Mardi 7 juillet à 18h à l’ICAM-L’Olivier
Accompagné du Luth/Oud de Ammar Toumi
Vernissage de l’Exposition
Lignes de fractures
Avec
Abdul Rahman Katanani
Installation de sculptures en bois d’oliviers et fils de fer barbelés
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Né en 1983 à Sabra, au Liban, il vit et travaille à Sabra. Abdul Rahman Katanani mélange dans ses oeuvres sculpturales des objets témoins de la souffrance et de l’emprisonnement avec l’espoir, la vie et la joie. Selon ses propres termes, l’artiste s’attache à représenter les personnes palestiniennes plus que les camps, avec le désir que » les réfugiés puissent se représenter eux-mêmes en racontant leur histoire et en se détachant de toute frontière ».
Le sens de la peine, pour Abdul Rahman Katanani, c’est l’espoir, la paix, la dignité, les rires de l’enfance; c’est l’utilisation et la transformation de matériaux trouvés dans son environnement direct, utilisés pour des raisons à la fois pratiques et symboliques, en des oeuvres d’art de portée universelle. Le sens de la peine ici ? La sublimation esthétique.
Pour le sens de la peine Abdul Rahman Katanani a été accueilli en résidence à Genève par la Galerie Analix . L’artiste s’est consacré à une création pour la vitrine de l’espace d’art. Il exprime dans son oeuvre, par son esthétique puissante et singulière, le sublime de la vie : la cruauté et la souffrance, la capacité de l’homme endurer (symbolique du fil barbelé) tout en évoquant, en parallèle, l’espoir de paix et d’une vie meilleure (symbolique de l’olivier). La Galerie de l’ICAM accueille donc 2 oliviers, symbole de paix, dont les branches sont des fils de fer barbelés. Un travail poétique, qui parle à chacun de nous, universel.
Abdul Rahman Katanani est né en 1983 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban. Il est diplômé d’un Master de l’Ecole des Beaux-Arts de Beyrouth. En 2009, il est récompensé par le prix Young Artists au Salon d’Automne organisé par le Sursock Museum de Beyrouth. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions à travers le monde, comme la Biennale d’Abu Dhabi, le Royal College de Londres, la Cité internationale des arts, ou encore l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ses ?uvres sont présentes dans les collections publiques (Mathaf, Doha) et privées. Il vit entre Paris et Beyrouth.
Julien Serve
Julien Serve, photographe, dessinateur, diariste, peut être défini comme le flâneur de Baudelaire, un individu qui marche dans le monde non au hasard mais néanmoins sans but trop précis.
La flânerie, dans son territoire, s’applique moins à parcourir des lieux physiques, développés dans l’espace, que cet autre territoire, à la géographie métaphysique : sa propre vie et ses moments familiers ou moins familiers, et ce que lui-même pense de sa propre vie.
Comment Julien Serve aborde-t-il la Guerre civile syrienne ? Comme la plupart d’entre nous, non engagés sur le terrain : depuis ’extérieur. Cet événement, pour lointain qu’il soit quand il est perçu depuis de la région parisienne où réside l’artiste, ne laisse pas indifférent
Julien Serve est né en 1976 à Paris, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris-Cergy .
C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve.
http://www.julienserve.com/
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