Le 15 mai 1964, après des années de travaux, est inauguré le barrage d’Assouan. Pour sa construction, l’Égypte s’est alliée avec l’Union soviétique. Afin d’immortaliser l’événement, les deux puissances commandent un film au grand réalisateur égyptien Youssef Chahine. On y découvre un adolescent nubien et un ingénieur de Leningrad qui évoquent les souvenirs de leur famille, leur patrie, abandonnées pour édifier le célèbre barrage sur le Nil. Ce projet devient le symbole de la modernisation d’un État qui cherche à se forger un nouveau destin dans un monde divisé par la guerre froide. En 1968, ce film a été censuré, avant de ressortir en 1972 avec un montage différent sous le titre Ces gens du Nil. Nous projetons ici la première version.
La question des ressources pétrolières au Moyen-Orient fait souvent les gros titres de la presse. Pourtant, la raréfaction des ressources en eau, principalement en raison de conflits, de la croissance démographique et de l’urbanisation, constitue l’une des plus importantes menaces pour la région. Nous envisagerons les enjeux historiques et géopolitiques de l’eau à travers les cas de l’Égypte, de l’Irak et d’Israël/Palestine.
Organisée par Aline Schlaepfer, en partenariat avec Orient XXI
Intervenants Habib Ayeb , Géraldine Chatelard , Anita De Donato
Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.