INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
LA LECTURE EST REPORTÉE À UNE DATE ULTERIEURE
Jacques Jouet écrivain oulipien et Tito Honegger plasticienne collaborent depuis 2005.
Jacques Jouet écrivant en regard du travail de Tito Honegger,
Tito Honegger travaillant soit sur l’expression du texte lui-même ou le transcrivant en regard de ses images.
Leur travail commun a donné lieu à de nombreuses expositions et publications.
Les publications seront présentées à l’ICAM-l’Olivier
2004 : OPTITOH Editions Quiquandquoi
Répertoire visuel des objets de Tito Honegger accompagné des poèmes de Jacques Jouet
2008 : Un énorme exercice Editions art&fiction
textes de Jacques Jouet, monotypes de Tito Honegger
2012 : Montagneau Editions art&fiction
Regards croisés sur la montagne suisse
2010 : Paresse
Editions art&fiction, édition unique
2008 : Caresse
édition limitée
Jacques Jouet est à la fois poète, romancier, nouvelliste, auteur de théâtre, essayiste, et artiste plasticien (il réalise des collages).
Il a, en 1978, un premier contact avec l’Oulipo lors d’un stage d’écriture dirigé par Paul Fournel, Georges Perec et Jacques Roubaud.
Jacques Jouet participe aussi, comme les oulipiens François Caradec, Paul Fournel et Hervé Le Tellier, aux Papous dans la tête sur France Culture.
Son feuilleton La République de Mek Ouyes a été diffusé simultanément sur cette radio et sur le web, à travers le site de son éditeur P.O.L.
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Code secret : 510801
En 1986, Son Altesse l’Aga Khan, chef spirituel de la communauté ismaélienne*, a instauré un cadre institutionnel mondial bien défini pour sa communauté, qui vise, entre autres, les aspects liés à la santé, à l’éducation, à l’économie, au bien-être social et à la religion dans la vie quotidienne des Ismaéliens. Ce cadre institutionnel et bénévole comprend notamment un système de résolution des différends sous forme de commissions de médiation et d’arbitrage, dans le but d’officialiser et de moderniser une tradition ismaélienne ancienne consistant à régler les différends à l’amiable.
Deux membres nommés du système NCAB (National Conciliation and Arbitration Board) de la Juridiction de France, comprenant, outre la France, la Suisse, la Belgique et la Côte d’Ivoire, Shahine Ismail, Chairman, et Hafiz Moledina, membre habitant Genève, nous présenteront le système de règlement des différends des Ismaéliens lequel repose sur leurs valeurs traditionnelles, intègre les sensibilités culturelles, tout en respectant la modernité du système juridique de leurs pays.
Le système des commissions de médiation et d’arbitrage répond à des besoins qui s’étendent au-delà du règlement des différends traditionnel, en englobant également la prévention des différends, l’assistance offerte après le règlement, la possibilité d’obtenir un soutien accru pour les parties au différend et le « pansement des plaies » pour les aider à passer outre à leur conflit.
Shahine Ismail, Chairman de l’équipe NCAB de la juridiction de France, Suisse, Belgique et Côte d’Ivoire, vit à Paris. Après son MBA à UCLA (Los Angeles) et son diplôme de l’Emlyon, Shahine a passé 20 ans sur les marchés de capitaux. Puis elle est devenue Spécialiste en Shiatsu (technique japonaise signifiant « pression des doigts »), et a fondé son entreprise en prévention des Risques psychosociaux au travail, avec des techniques holistiques telles que la méditation, le Chi Gong et les automassages, ou Do-in. Elle gère également son agence immobilière. Shahine est maman de deux enfants de 26 et 23 ans.
Hafiz Moledina, membre nommé de l’équipe NCAB de la juridiction de France, Suisse, Belgique et Côte d’Ivoire, vit à Genève. Il travaille au sein du Réseau de développement Aga Khan (AKDN) depuis plus de sept ans, exerçant dans le domaine des programmes et de la direction auprès la Fondation Aga Khan à Genève ainsi qu’auprès de l’Agence Aga Khan pour l’Habitat au Pakistan. Avant de rejoindre AKDN, Hafiz était basé à Ottawa avec Affaires Mondiales Canada. Hafiz a une maîtrise ès arts en administration publique de l’Université Carleton et un baccalauréat ès arts de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est récipiendaire de la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et ancien élève du programme de bourses de l’Alliance des civilisations de l’ONU.
Les œuvres seront exposées dans la Librairie l’Olivier
Artistas | Artistes :
Abraham Benzadón.
Ana Pavón.
Daniel Garbade.
Julia Diazdel,
Mar Aragón.
Kelly Fischer.
Pedro Peña.
Sebastián Navas
Comisaria | Commisaire d’exposition: Nuria Delgado
l’Institut des cultures arabes et Méditerranéennes ICAM – L’OLIVIER co-organise avec la galerie d’art espagnole VESANIART Art Gallery, l’exposition d’artistes espagnols « Baja al Sur: al-Andalus, du 12 novembre 2020 au 9 janvier 2021.
L’exposition est parrainée par l’ambassade d’Espagne en Suisse, ainsi qu’avec la collaboration de l’Université de Malaga et de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée, qui accueillera l’exposition en 2021 à Séville.
L’objectif de l’exposition, est de rapprocher l’art contemporain espagnol du public suisse et de réfléchir à travers l’art sur la richesse du métissage culturel à travers l’histoire, mettant en évidence l’héritage andalou en Espagne.
Al-Andalus, dont l’empreinte est toujours en vigueur en Espagne, a été une période de splendeur maximale dans la péninsule ibérique et surtout en Andalousie, à l’avant-garde européenne dans les domaines de la science, de la philosophie, de l’architecture, de la littérature et de la musique entre autres. Al-Andalus jouissait d’un modèle exemplaire de coexistence interculturelle et religieuse, si menacé à notre époque.
Les artistes sélectionnés pour l’exposition sont: Abraham Benzadón, Ana Pavón, Daniel Garbade, Julia Diazdel, Mar Aragón, Pedro Peña, Sebastián Navas. Kelly Fischer, une artiste suisse étroitement liée à l’Espagne, est l’artiste invitée.
Ces 8 artistes contemporains réinterprètent l’héritage andalou avec un look XXI siècle et différentes techniques: peinture à l’huile, gouache, acrylique, encre de Chine, aquarelle, fusain, photographie numérique ou sculpture en bronze et méthacrylate.
L’art en tant que langage universel plonge dans notre histoire pour nous raviver.
Le projet d’exposition est synthétisé dans le haïku de son commissaire :
Le sud comme un battement de cœur
al-Andalus comme souvenir
L’art comme verbe
Prendre rendez-vous pour visiter l’exposition
Coorganisation : VESIANART |
Sponsor:
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En collaboration avec:
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LE CONCERT N’AURA PAS LIEU EN PRESENTIEL, MAIS SERA RETRANSMIS EN DIRECT SUR FACEBOOK
Laurent Aubert : rubab, Herati dutar
Santosh Kurbet : tabla
Tous deux formés à la musique classique de l’Inde du Nord, Laurent Aubert et Santosh Kurbet proposent un répertoire faisant la part belle aux mélodies populaires d’Afghanistan, avec quelques incursions dans les traditions voisines d’Inde, du Pakistan et d’Asie centrale. Ils interprètent également des râgas indiens « à l’ancienne », qui leur permettent de développer de subtiles improvisations mélodico-rythmiques. Les timbres à la fois secrets et majestueux du rubab ou les envolées cristallines du dutar se marient à merveille avec la dynamique propre au tabla, principal instrument de percussion dans cette région du monde.
Laurent Aubert, musicien et ethnomusicologue, a notamment étudié la musique indienne avec Ustad Jamaluddin Bhartiya, puis la musique afghane (rubab) auprès du maître Daud Khan Sadozai, tout en poursuivant son apprentissage des râgas indiens avec Paul Grant. Il est notamment membre des ensembles Nuryana et Tarab et collabore à divers projets mêlant musique et danse. Il est par ailleurs le fondateur des Ateliers d’ethnomusicologie de Genève.
Santosh Kurbet, indien d’origine, né à Genève, étudie le tabla depuis une quinzaine d’années. Son apprentissage a commencé à Bhadgaon (Inde) auprès de Mukund Gurav puis de Praveen Gajanan Behere dans l’accompagnement des abhang (chants spirituels du Maharashtra). Il poursuit actuellement son apprentissage auprès de Paul Grant, principalement dans l’art du khyal (musique savante de l’Inde du Nord). Il est aussi membre de l’ensemble Nuryana.
Les instruments
Rubab
Instrument caractéristique des musiques d’Afghanistan et du Cachemire, le rubab est un luth à manche court et table d’harmonie en peau, tendu de trois cordes mélodiques en boyau et d’un nombre variable de cordes de résonance métalliques.
Herati dutar
Comme son nom l’indique, cet instrument est originaire de la ville de Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan. Luth à long manche et à 14 cordes métalliques, le Herati dutar est particulièrement adapté aux répertoires populaires afghans.
Tabla
Le tabla est l’instrument de percussion le plus répandu non seulement dans le Nord du sous-continent indien, mais aussi en Afghanistan. Il est constitué de deux timbales, tendues chacune d’une peau et jouées à mains nues.
En étudiant les oeuvres de Nikos Kazantzakis (poésie, théatre, romans, cahiers de voyages, traductions, correspondances et entretiens nous comprenons les liens privilégiés de Kazantzakis avec l’Espagne. Sans aucun doute nous pourrions affirmer que c’est le seul pays qu’il a aimé si profondement et intensement que la Grèce et la Crète.
Durant toute sa vie, il a continué à s’interesser à l’Espagne, réalisant nombre de voyages et d’écrits sur ce pays.
Rozmi Pahlish
Née en Crète, de mère grecque et père suisse, Rozmi Pahlish a passé sa petite enfance entre les deux pays et, plus tard, quelques années au Liban, source d’affection, l’Afrique du Sud, puis Genève ou elle a travaillé dans les relations publiques et le management qui l’ont amené ensuite à de nombreuses activités bénévoles. Plusieurs années avec les Associations grecques en collaboration avec les Roumains, Bulgares, Arméniens et Turcs aux histoires parallèles.
Les temps le permettaient. Et présenter la diaspora grecque, de la Mer Noire de Pontos, de Constantinople, de Smyrne, de la Calabre.
Avec le Cercle Féminin des Nations Unies, le but est de gagner assez d’argent avec le Bazaar Annuel pour aider à l’éducation des enfants et permettre aux jeunes filles de devenir non-dépendantes, enseignant à leur fille le goût de l’indépendance et à leurs fils le respect des femmes.
La familiarité avec les écrits de Nikos Kazantzaki lui vient de loin puisque, en étant interdits, sa mère les lui achetait en cachette.
Depuis quatre ans, elle est présidente de la Section Suisse de la SIANK – Société Internationale des Amis de Nikos Kazantzaki
Conférence de Mme Virginia Luque présentée par Antonio Chavez
L’héritage d’Al Ándalus constitue une incursion pour les contributions et les influences culturelles de l’Andalus et des Maures au Maghreb. Un univers de vies, de pensées et d’événements. Un héritage associé à des villes, des paysages, des rues, des ponts, des ports et des mosquées ainsi qu’un héritage de traditions artisanales, de manifestations artistiques, de connaissances, d’œuvres et de pensées qui continuent d’évoluer.
Le titre de la conférence de Virginia Luque est:
« Les Contributions culturelles des andalous et morisques. Traces et traits d’identité au Magreb. »
Dans laquelle elle présentera également son livre, dont je joins le dossier avec des liens vers son impact dans les médias.
Mme Virginia Luque
Consultante et formatrice à Séville, Espagne
Double master en architecture et patrimoine historique (IAPH-Université de Séville) et diplôme de troisième cycle en interprétation du patrimoine et tourisme culturel, elle se consacre depuis plus de quinze ans au conseil et à la formation en gestion culturelle, patrimoine, tourisme et développement pour différentes institutions et Entreprises.
Conservatrice et productrice d’expositions, historienne et chercheuse sur les liens culturels entre al-Andalus et le monde arabe, elle est également membre du Réseau d’experts en patrimoine culturel du Campus d’excellence des universités andalouses. Elle faisait également partie du groupe de recherche « Etudes d’al-Andalus » ainsi que de la Société espagnole d’études arabes (SEEA) et de l’Association des gestionnaires culturels d’Andalousie
Rédactrice d’études techniques, de schémas directeurs et de catalogues d’actifs culturels, elle a fait partie de l’équipe des Plans de développement rural durable d’Andalousie, ayant travaillé dans des projets de coopération culturelle transfrontalière avec le Maroc et dans la coordination de programmes culturels européens dans les institutions de Cadix et Cordoue, un travail qui a été combiné avec la formation de centaines de professionnels en gestion culturelle et patrimoniale pour les universités, les fondations et les associations.
Elle a également été directrice du département d’une société de recherche et développement promouvant différentes études et produits de dernière génération appliqués au patrimoine, au tourisme culturel et aux musées. Elle a promu des dizaines de plans et projets liés à l’interprétation et à la valorisation du patrimoine culturel, au développement local, à la muséographie, à la participation et à la dynamisation citoyenne.
Elle a plus d’une douzaine de publications sur ces sujets et collabore régulièrement à « Periférica Internacional ». Revue scientifique pour l’analyse de la culture et du territoire de l’Université de Cadix. Il a également écrit dans diverses publications numériques.
Dans son blog, «El Diván de Nur», la Méditerranée, Al-Andalus et le Maghreb deviennent un champ permanent d’analyse et d’exploration causé par leurs enclaves, leurs villes, leurs histoires et leurs vies.
http://eldivandenur.blogspot.com
Avec plus de 80 000 visites, le blog compte des milliers d’abonnés en Espagne, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Égypte et en Amérique latine.
Actuellement, Elle continue de promouvoir son dernier livre « L’héritage d’al-Andalus. L’héritage andalou et maure au Maghreb » (Almuzara), qu’elle présentera à l’occasion de cette rencontre.
– Coorganisation: VESANIART Art Gallery
– Sponsor: Ambassade d’Espagne en Suisse
– Collaboration: Recteur à la Culture de l’Université de Málaga et Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée
LE CONCERT EST REPORTE A UNE DATE ULTERIEURE .
Nous vous proposons dans l’attente de revoir le concert que le Groupe Cuscus-Flamenco
a donné à l’Alhambra de Genève lors de la Fête de l’Olivier 2018
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Deux histoires, un chemin est une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas and zejeles andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
Coorganisation : VESIANART |
Sponsor: |
En collaboration avec: |
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126 battements de cœur pour animer la Genève internationale ; 126 histoires de vie inspirantes, pour presque autant de nationalités présentes à Genève ; 126 projets économiques, humanitaires, culturels, sélectionnés par l’auteur, qui font voyager le nom de Genève aux quatre coins de la planète. À l’heure de fêter le 100e anniversaire de la première réunion à Genève de la Société des Nations, ce livre est un hommage au multilatéralisme et surtout à la société civile genevoise. À ces personnalités qui la confirment comme capitale des droits humains et de la paix, comme terre d’accueil et d’opportunités, où tout est possible, le dialogue et le changement. Un lieu où l’humanité a toutes les cartes en mains pour se réinventer.
La rencontre sera modérée par Luisa Ballin
Après la publication d’un roman, Au bonheur de Yaya, qui traite notamment d’émigration, Zahi Haddad revient au point central de ses études qui l’ont mené de l’université de Genève à la Columbia University de New York : les relations internationales et la façon dont elles s’imbriquent et façonnent les êtres humains. Auteur, entrepreneur, bloggeur, pétri d’une grande culture internationale, Zahi Haddad a mis toute son expertise et son empathie au service de ces 126 battements de cœur et, en dix-huit mois de recherches et de rencontres, a dressé des portraits uniques, avec passion et authenticité.
Vous pouvez également réserver par mail un exemplaire du livre de Zahi Haddad qu’il pourra vous dédicacer après payement.
Vous pourrez suivre sur cette page la lecture qui sera retransmise en direct sur FACEBOOK le jeudi 17 décembre à 18h45
Les deux comédiens Jacques MICHEL et Celine BOLOMEY prêteront leur voix aux six personnages de cette pièce très vivante, dans la traduction française de Marguerite GAVILLET MATAR, qui participera également à la lecture.
Gangrène a été publié tout récemment aux éditions L’Espace d’un instant, dirigées par Dominique Dolmieu.
Damas, 2015. Une famille « déplacée » loin des zones de combat. Loin de la maison qu’on a dû abandonner, mais que la mère continue à payer en cachette. Le mari qui perd son travail. Le fils qui sèche les cours, enchaîne les petits boulots et les humiliations. L’arbitraire, la corruption, les privations. La tension de la guerre imprègne le quotidien. La chaleur torride, les rires, les disputes. Et puis le drame. Telle la gangrène, la guerre a ravagé les corps et les âmes. Faut-il rester, s’accrocher à l’espoir de retourner un jour dans sa maison, ou s’endetter encore et prendre le dangereux chemin de l’exil ? Wadiaa Ferzly met en scène avec beaucoup de finesse et d’empathie la vie de ces Syriens victimes de la guerre.
Wadiaa Ferzly est née en 1991 à Damas. Diplômée de l’Institut supérieur d’art dramatique en 2015, elle a ensuite participé à différents ateliers en Syrie et au Liban, dont celui du Royal Court de Londres. Installée à Berlin depuis 2017, elle a également collaboré à l’atelier d’écriture de la Fondation arabe pour l’art et la culture. Elle travaille actuellement sur différentes productions en Allemagne.
Après des études de lettres à Genève et un doctorat en littérature populaire arabe à l’Université d’Aix-Marseille, Marguerite Gavillet Matar a enseigné l’arabe et la traduction à l’Université de Genève. Elle a aussi travaillé à l’Agence centrale de recherches du Comité international de la Croix-Rouge, secteur Moyen-Orient. Elle consacre aujourd’hui une partie de sa retraite à la traduction de pièces de théâtre. Outre la traduction de Gangrène, on lui doit :
La femme à la fiole (traduction de Imra’at al-qârûra), roman de l’écrivain suisse irakien Selim Matar, L’Harmattan, Paris 1993.
La guerre de la chamelle, la geste de Zîr Sâlim, Actes Sud, Arles 2001.
La geste de Zîr Sâlim d’après un manuscrit syrien, présentation, édition et traduction annotées, (2 volumes), Institut français du Proche-Orient, Damas 2005.
Parcours dans l’ombre (traduction de Masâfât fî l-dhill), cinq pièces de théâtre du dramaturge égyptien Nagah Abdelnour, L’Harmattan, Paris 2017.
La peur (traduction de Al-Khawf), pièce de théâtre du dramaturge syrien Samer Mohamed Ismail (en préparation)
Comédien depuis 1966, Jacques Michel incarne plus de cent cinquante rôles en Suisse en France et en Belgique, notamment sous la direction de Jean-Louis Martinelli, Matthias Langhoff, Jean-Louis Hourdin, Stuart Seide, André Steiger, Michel Voita, Philippe Morand, Laurence Calame… On le voit dans L’Homme des Bois (mes. Isabelle Pousseur/ Comédie de Genève), Le Test (mes. Gian Manuel Rau / Vidy), Hamlet, Anatomie de la mélancolie (mes.Valentin Rossier/ Orangerie), Le Malade Imaginaire (mes. Jean Liermier/ Carouge), Le Grand Retour de Boris S. (mes. F. Marin/ Avignon 2014). Il collabore avec Véronique Ros de la Grange depuis 2004. Il joue ainsi sous sa direction dans Vladimir (Zupancic/ Théâtre Alchimic), dans l’adaptation du récit d’un naufrage en mer vécu il y a vingt ans, L’Année de la baleine ( Théâtre des amis/ Avignon 2014), Music-Hall (J.L.Lagarce/ Poche/ Manufacture des Abbesses Paris), Play Strindberg (Dürrenmatt/ Théâtre Alchimic), Faut-il laisser les Vieux Pères…( Carole Thibaud/ Alchimic). Il joue depuis deux saisons La Grande Guerre du Sondrebond Ramuz (m.e.s, Robert Sandoz) avec le camion-théâtre de Carouge en suisse romande.
Après 15 ans de danse contemporaine et classique, Celine Bolomey se forme comme comédienne à l’INSAS à Bruxelles. Depuis 1998, elle a travaillé sur une cinquantaine de spectacles avec notamment Enrique Diaz, Omar Porras, Anne Bisang, Brigitte Jacques-Wajeman, Robert Sandoz, Sandra Amodio, David Bobée, Sandro Palese, Dorian Rossel, Valentin Rossier et Denis Maillefer. Elle travaille pendant 8 ans avec le metteur en scène bulgare Galin Stoev et sa compagnie belge Fingerprint, sur les créations francophones de l’auteur Ivan Viripaev (Oxygène, Genèse n°2), avec lesquelles elle joue au festival In d’Avignon, au festival Transamérique de Montréal, à Moscou, Paris et en tournée internationale. Au cinéma, elle a joué dans une quinzaine de films et a reçu le Quartz de la meilleure actrice ainsi que le prix Shooting star à la Berlinale en 2009 pour son interprétation dans le film de Vincent Plus – Du Bruit dans la Tête – leur deuxième film ensemble après On Dirait le Sud en 2003 (Quartz du meilleur film suisse). Elle a joué récemment sous la direction de Gian Manuel Rau dans Schmürz d’après Lagarce et Vian, José Lillo dans Femmes Amoureuses de Mélanie Chappuis, Anne Bisang dans Elle est là de Nathalie Sarraute, et au Théâtre POCHE/GVE sous la direction de Pascale Güdel et Fabrice Gorgerat dans des textes d’Antoinette Rychner et Catherine Léger. Elle a intégré le spectacle PATRIA-Viento Divino du collectif Alternance Théâtre, en octobre 2018, pour les représentations à Genève, Valparaiso et Santiago (Matucana 100). Elle fait partie de la prochaine création (No En Mi Nombre) du collectif qui sera créé au Parque Cultural de Valparaiso (projet reporté à l’été 21 à cause de la pandémie). Elle fait également partie du collectif Oh ! Oui qui créera son premier spectacle Tout le plaisir est pour moi (Julie Gilbert, Marie Fourquet et Manon Krüttli) au Théâtre du Loup en juin 2021. Elle a mis en scène Je crois que manger seule me convient, d’après La Grossesse de Yoko Ogawa, créé au Théâtre de l’Usine à Genève, en 2013. Elle est actuellement en écriture avec Ludovic Chazaud et Coraline Clément, sur le projet Une si parfaite journée avec sa compagnie de théâtre The Three Monkeys. Elle s’est formée également en médiation culturelle à l’eesp et a mené des projets pour les théâtres Saint-Gervais, POCHE/GVE et la Comédie de Genève ainsi que pour les compagnies Sentimental crétin et la compagnie des Ombres. Parallèlement à son activité professionnelle, elle fait un Bachelor en Français moderne et Histoire de l’Art à l’Université de Genève.
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MARDI 22 DECEMBRE A 18h45
Après son merveilleux “Le Zaatar, dix façons de le préparer” aux éditions de l’Épure, ses précédents livres de recettes mêlant toujours souvenirs personnels et littéraires avec gastronomie,
son récit “ll ny a pas de honte à préférer le bonheur” paru chez Alisio, la médecin libanaise, pédiatre de formation, fondatrice du Prix littéraire Ziryab et de l’association Les Petits soleils,
nous régale une fois encore avec ce livre consacré à la Grenade.
Une soirée gastronomique, festive et conviviale en perspective !
Une rencontre inoubliable.
Interview de NohaBaz dans ELLE (Suisse)
Arrivé dès le début du conflit à Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, le photographe de guerre genevois Guillaume Briquet a pu témoigner du quotidien d’une ville assiégée. Il sera interviewé par le journaliste reporter Olivier Kohler en direct sur Facebook et sur le site de l’ICAM-L’Olivier
Né en 1964 à Genève, épris de voyage, Guillaume Briquet nourrit également depuis l’enfance, la passion de la photographie .
Fils d’un libraire spécialisé en littérature russe et d’une mère photographe, le hasard a voulu qu’il soit dans son enfance, le voisin et ami du couple Max Waterlaus photographe de l’agence Keystone et de sa femme Danny Gignoux, reporter indépendant, spécialiste de la photo de concert. Ces rencontres ont révélé chez lui le goût du voyage et du reportage photographique.
Sa passion des arts-martiaux, l’amène en Chine dès 1985 où il fait parallèlement à ses entraînements, ses premières armes en photographie. Témoin privilégié du réveil du peuple chinois et des changements irrévocables qui se mettent alors en route, il photographie tout ce qui se présente à lui et constitue à travers sa propre expression artistique, une collection photographique considérable.
Puis ses voyages le conduisent en Afrique, au Zimbabwe et plus récemment en Corée du Nord où il est encore retourné. Il en a déjà ramené une collection plus de 2000 clichés.
Aujourd’hui, Guillaume Briquet consacre la moitié de sa vie au reportage.
OLivier Kohler est journaliste à la Rubrique internationale de la RTS. Après avoir fait ses armes à L’Impartial, l’enfant de La Chaux-de-Fonds rejoint la rubrique internationale de la Télévision suisse romande, où, durant plus de vingt ans, il a parcouru les points chauds de la planète, avec une prédilection pour les Balkans.
Reporter passionné, le journaliste a été distingué par le prix Nicolas Bouvier, écrivain suisse emblématique pour la qualité de son ouverture et de son attention au monde. Ce prix, destiné à récompensé les meilleures contributions journalistiques sur les Nations Unies, les droits de l’homme, l’humanitaire, les réfugiés, les migrations, la Santé, le travail et le commerce international, a couronné une série de reportages sur les Réfugiés irakiens, diffusés dans le cadre de l’édition principale du téléjournal de la Télévision suisse romande (TSR).
ATTENTION:
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Mercredi 10 février à 17h15
ATTENTION:
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Vendredi 12 février à 18h30
Christian Lecomte sera accueilli par Luisa Ballin
« Mon vrai nom est Nissam mais j’ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j’avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j’ai traversé en clandestin l’océan algérien. J’ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d’Alger avec le vieux Baba Saha qui est muet et l’ours Natacha qui est aveugle.
Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m’ont appelé Tom Algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j’ai été une cellule dormante et j’ai eu d’autres noms.
J’ai habité dans une ambassade à Alger, sous un pont à Genève, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J’ai trahi le djihad islamique parce que j’ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C’est une étoile. »
Un roman bouleversant, écrit dans un style à la fois poétique et cru, qui nous plonge dans les origines du mal et de la manipulation. Avec, au bout de la cavale, un horizon d’espoir ; car quand la conscience émerge, rien n’est jamais perdu.
Ce livre a reçu le prix du Roman des Romands en 2021.
Journaliste né le 1er juillet 1957, Christian Lecomte a vécu six années à Sarajevo où il a couvert le siège de la capitale bosniaque pour les journaux français Ouest-France et Le Monde. Puis il a été, de 1999 à 2005, correspondant pour Le Temps et la Radio suisse romande en Algérie.
Il a publié entre autre Sarajevo, ville captive chez Syros avec le photographe Jérôme Brézillon et un roman Le jour où j’ai tordu mon pied dans une étoile chez Desclée de Brouwer (prix spécial de l’UNICEF en 1998).
En 2010, Christian Leconte a publié aux éditions Zoé un roman illuminé par le soleil âpre et doux d’une Algérie livrée à ses démons et bercée par le spleen, L’Interdite d’Alger.
Il vit actuellement à Genève et travaille pour Le Temps.
Christian Lecomte a eu 17 ans en 1974.
Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
Capharnaüm
L’histoire d’un petit garçon qui porte plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde.
Film suivi d’une rencontre interactive et en direct avec Nadine Labaki
Les parents de Zain étaient trop pauvres pour enregistrer sa naissance. Ne possédant pas de papiers, il est privé de tous les droits. Mais c’est un battant. Adroitement, il se faufile à travers les rues de Beyrouth. Pour nourrir ses nombreux frères et sœurs, il porte de lourdes livraisons pour l’épicerie d’Assaad, l’impitoyable propriétaire de la chambre qu’ils louent. Et c’est avec ce type que doit se marier sa sœur Sahar âgée de onze ans. Zain fait tout pour empêcher ce mariage, en vain. Pour finir, il s’enfuit. Dans un parc d’attractions, il rencontre Rahil. Elle propose de lui offrir le gîte, si en échange, il garde son fils d’un an. Quand un soir, Rahil ne rentre plus, Zain prend soin du bébé avec beaucoup d’amour.
Avec un regard empathique, la réalisatrice Nadine Labaki montre le monde caché des enfants de la rue, les personnages principaux de son film. Ce sont notamment les extraordinaires performances des acteurs non-professionnels qui font la qualité de ce film profondément humain. Au Festival de Cannes, «Capharnaüm» a remporté le prestigieux Prix du jury.
Séance spéciale du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
sur www.filmlivestreaming.ch
Introduction, projection du film et rencontre en direct depuis Beyrouth
avec la réalisatrice à l’issue de la projection.
Vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch
WWW.FILMLIVESTREAMING.CHLe streaming autrementUne expérience collective et interactive pour les amoureux du cinéma.
Nous sommes des passionnés de cinéma !
Avec la Covid-19, nous avons perdu la possibilité de nous rencontrer et d’échanger sur le 7ème art. Nous avons alors lancé la plate-forme Film Live Streaming. Nous vous proposons, chez vous, une expérience collective de cinéma ! Tous les spectateurs verront le film en même temps et pourront interagir avec les autres spectateurs à l’aide d’un chat, et ce dès le lancement de la séance ainsi qu’à la fin du film. Pour chaque événement, nous faisons une présentation du film. Un animateur accompagne les spectateurs tout au long de la soirée. Lors de l’introduction – évidemment sans spoiler –, nous donnons des informations sur le film de la soirée et livrons des pistes afin de profiter au maximum du film. À la fin de chaque séance, il y a une rencontre virtuelle en direct avec les personnes qui ont travaillé sur le film, avec un réalisateur, un acteur ou toute autre personnalité liée au film ou au sujet du film. Ces derniers répondront ainsi personnellement à vos questions ! Nous nous réjouissons de partager de bons films avec vous et avec les invités et espérons vous retrouver nombreux pour cette expérience unique ! |
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Nouvelle séance du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
qui nous rejoindra en direct depuis Beyrouth
pour une rencontre à l’issue de la projection.
L’événement aura lieu vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch.
Vous pourrez suivre la rencontre avec Leila Bahsain et Luisa Ballin sur ce site
le 7 avril à18h30
Leïla Bahsaïn « La Théorie des aubergines »
Sous la houlette optimiste du chef Achour, convaincu des bienfaits de l’esprit collectif et de l’entraide, cette jolie assemblée d’âmes brisées va apprendre à s’apprivoiser en se réconciliant avec les saveurs de la vie.
On retrouve la lucidité et la verve caustique de Leïla Bahsaïn, prix Méditerranée pour Le ciel sous nos pas, dans ce nouveau roman savoureux et généreux sur l’art de se réinventer. Comme une recette de bonheur pour les temps difficiles.
Leïla Bahsaïn est franco-marocaine, elle vit à Besançon. Après avoir été conseillère en réinsertion, elle s’occupe désormais d’une association qu’elle a fondée au Maroc, qui se consacre à l’alphabétisation des femmes. Elle a reçu le prix de la nouvelle de Tanger. Elle a publié chez Albin Michel Le Ciel sous nos pas, prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour le prix France-Télévision, le prix Cazes et le prix de la Littérature arabe.
La vidéo sera visible sur cette page – Mercredi 14 avril à 18h30
Le 14 avril, 18h30 Luisa Ballin accueillera pour l’ICAM, Sophie Bessis autour de son livre « Je vous écris d’une autre rive » -Lettre à Hanna Arendt.
Vous verrez dans ces pages que j’ai des choses à vous reprocher. Mais ce que j’ai lu de vous sonne en moi comme un appel à fouiller la mémoire, à lire l’Histoire à travers elle aussi pour aller de l’avant ». S. B. Hannah Arendt occupe une place particulière dans la pensée du XXe siècle. Elle en a vécu les tragédies, a tenté d’en expliquer les causes et les manifestations. Cette expérience l’a conduite à s’intéresser à la genèse du sionisme et de la création de l’Etat d’Israël et à poser un regard visionnaire sur le destin de ce nationalisme particulier.
Dans un aller-retour entre les guerres du vieux monde et les défis actuels, Sophie Bessis dialogue avec la philosophe, la conteste parfois, l’admire toujours. Cette lettre se veut un propos libre, personnel et politique, et une interrogation sur notre devenir collectif.
Droits des femmes, nationalismes et mondialisation… Sophie Bessis analyse les lieux de tensions entre les volontés d’émancipation et les tendances autoritaires à travers la Méditerranée.
Dans un court essai adressé directement à Hannah Arendt (« Je vous écris d’une autre rive – Lettre à Hannah Arendt », Elyzad, Tunis, 2021), l’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis adresse deux sujets. D’abord, elle explique en quoi elle rejoint les vues de la philosophe allemande à propos du sionisme et étend les critiques sur le projet sioniste formulées par Arendt à tous les nationalismes, y compris ceux des pays du Sud nés au cours de luttes d’émancipation anticoloniales dont elle souligne la légitimité.
VESANIART Art Gallery coorganiza junto con la Fundación Tres Culturas del Mediterráneo, la exposición « Baja al Sur: al-Andalus, del 15 de abril al 21 de mayo de 2021, en Sevilla.
La muestra se inauguro en Suiza, en el Instituto de Cultura Árabe y Mediterránea ICAM de Ginebra el 12 de noviembre 2020, permaneciendo hasta el 19 enero 2021. El ICAM colabora con el desarrollo de la exposición e España.
Ambas instituciones, la Fundación Tres Culturas del Mediterráneo de Sevilla y el ICAM de Ginebra, trabajan por el acercamiento entre culturas, apostando por la cultura y el arte como herramienta clave para ello.
El objetivo de la exposición, comisariada por Nuria Delgado directora de VESANIART, es reflexionar a través del arte sobre la riqueza del mestizaje cultural a lo largo de la historia, poniendo de relieve el legado andalusí en España.
Al-Andalus cuya huella sigue aún vigente en España, supuso un periodo de máximo esplendor en la península ibérica y especialmente en Andalucía, a la vanguardia europea en ciencia, filosofía, arquitectura, literatura y música entre otros. Al-Andalus disfrutó de un modelo ejemplar de convivencia intercultural y religioso, tan amenazado en nuestros tiempos.
Los artistas seleccionados para la muestra son: Abraham Benzadón, Ana Pavón, Julia Diazdel, Mar Aragón, Pedro Peña, Sebastián Navas, Daniel Garbade, y Kelly Fischer; éstos dos últimos artistas suizos fuertemente vinculados a España.
Estos 8 artistas plásticos contemporáneos reinterpretan así el legado Andalusí con una mirada del S. XXI y distintas técnicas: pintura al óleo, gouache, acrílico, tinta china, acuarela, carbón, fotografía digital intervenida o escultura en bronce y metacrilato.
El arte como lenguaje universal, bucea en nuestra historia para volver a emocionarnos.
El proyecto expositivo puede sintetizarse en el haiku de su comisaria:
el Sur como latido
al-Andalus como memoria
el Arte como verbo
FRANCES :
La galerie d’art VESANIART co-organise avec la Fundación Tres Culturas del Mediterráneo, l’exposition « Baja al Sur: al-Andalus, du 15 avril au 21 mai 2021, à Séville.
L’exposition a été inaugurée en Suisse, à l’Institut de culture arabe et méditerranéenne de l’ICAM à Genève le 12 novembre 2020, jusqu’au 19 janvier 2021. L’ICAM collabore au développement de l’exposition en Espagne.
Les deux institutions, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée à Séville et l’ICAM à Genève, œuvrent pour le rapprochement des cultures, en pariant sur la culture et l’art comme outil clé pour cela.
L’objectif de l’exposition, organisée par Nuria Delgado, directrice de VESANIART, est de réfléchir à travers l’art sur la richesse du métissage culturel à travers l’histoire, mettant en évidence l’héritage andalou en Espagne.
Al-Andalus, dont l’empreinte est toujours en vigueur en Espagne, a été une période de splendeur maximale dans la péninsule ibérique et surtout en Andalousie, à l’avant-garde européenne dans les domaines de la science, de la philosophie, de l’architecture, de la littérature et de la musique entre autres. Al-Andalus jouissait d’un modèle exemplaire de coexistence interculturelle et religieuse, si menacé à notre époque.
Les artistes sélectionnés pour le spectacle sont: Abraham Benzadón, Ana Pavón, Julia Diazdel, Mar Aragón, Pedro Peña, Sebastián Navas, Daniel Garbade et Kelly Fischer; ces deux derniers artistes suisses fortement liés à l’Espagne.
Ces 8 plasticiens contemporains réinterprètent l’héritage andalou avec un regard du 21ème siècle et différentes techniques: peinture à l’huile, gouache, acrylique, encre de Chine, aquarelle, fusain, photographie numérique ou sculpture en bronze et méthacrylate.
L’art en tant que langage universel, plonge dans notre histoire pour nous raviver.
Le projet d’exposition peut être synthétisé dans le haïku de son commissaire:
le Sud comme battement
al-Andalus comme mémoire
l’Art comme verbe
Luisa Ballin animera cet échange.
LA VIDEO SERA BIEN VISIBLE A L’HEURE DU RENDEZ-VOUS
Dès le 21 avril 2021 à 18h30
Que sur toi se lamente le Tigre :
Dans l’Irak rural d’aujourd’hui, sur les rives du tigre, une jeune fille franchit l’interdit absolu: hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. Le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte: son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s’ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d’ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes.
Inspirée par les réalités complexes de l’Irak qu’elle connait bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l’autorité masculine et le code de l’honneur. Un premier roman fulgurant, à l’intensité d’une tragédie antique.
Emilienne Malfatto est photojournaliste indépendante. Après des études en France et en Colombie, elle entre à l’Agence France-Presse. En 2014, elle se rend en Irak pour la première fois comme envoyée spéciale de l’AFP. Quelques mois plus tard, elle s’installe en free-lance dans le nord de l’Irak.Elle vit et travaille aujourd’hui entre le sud de l’Europe, le Moyen-Orient, et parfois l’Amérique latine.
propose
« Voyages aux pays de Mammeri»
en deux temps
Création
Ammar Toumi
***
Lecture, textes et poèmes
Nahed Ghezraoui
Tamimount Sammar
***
Musique :
Muhuch Nomarwali
Abdenour Belkhir
Ammar Toumi
La vidéo sera accessible dès dimanche 25 avril 2021 à 21h
Mouloud Mammeri (1917-1989) est un écrivain, anthropologue et linguiste algérien kabyle.
Biographie
Mouloud Mammeri est né le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoune (Ath Yenni) en Haute Kabylie. Il fait ses études primaires dans son village natal. En 1928 il part chez son oncle à Rabat (Maroc), où ce dernier est alors le précepteur de Mohammed V. Quatre ans après il revient à Alger et poursuit ses études au Lycée Bugeaud (actuel Lycée Emir Abdelkader, à Bab-El-Oued, Alger). Il part ensuite au Lycée Louis-le-Grand à Paris ayant l’intention de rentrer à l’École normale supérieure. Mobilisé en 1939 et libéré en octobre 1940, Mouloud Mammeri s’inscrit à la Faculté des Lettres d’Alger. Remobilisé en 1942 après le débarquement américain, il participe aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.
A la fin de la guerre, il prépare à Paris un concours de professorat de Lettres et rentre en Algérie en septembre 1947. Il enseigne à Médéa, puis à Ben Aknoun et publie son premier roman, La Colline oubliée en 1952. Sous la pression des événements, il doit quitter Alger en 1957.
De 1957 à 1962, Mouloud Mammeri reste au Maroc et rejoint l’Algérie au lendemain de son indépendance. De 1965 à 1972 il enseigne le berbère à l’université dans le cadre de la section d’ethnologie, la chaire de berbère ayant été supprimée en 1962. Il n’assure des cours dans cette langue qu’au gré des autorisations, animant bénévolement des cours jusqu’en 1973 tandis que certaines matières telles l’ethnologie et l’anthropologie jugées sciences coloniales doivent disparaître des enseignements universitaires. De 1969 à 1980 Mouloud Mammeri dirige le Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques d’Alger (CRAPE). Il a également un passage éphémère à la tête de la première union nationale des écrivains algériens qu’il abandonne pour discordance de vue sur le rôle de l’écrivain dans la société.
Mouloud Mammeri recueille et publie en 1969 les textes du poète kabyle Si Mohand. En 1980, c’est l’interdiction d’une de ses conférences à Tizi Ouzou sur la poésie kabyle ancienne qui est à l’origine des événements du Printemps berbère.
En 1982, il fonde à Paris le Centre d’Études et de Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littérature amazighes sous forme de conférences complémentaires au sein de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ce long itinéraire scientifique lui a permis de rassembler une somme d’éléments fondamentaux sur la langue et la littérature amazighes. En 1988 Mouloud Mammeri reçoit le titre de docteur honoris causa à la Sorbonne.
Mouloud Mammeri meurt le soir du 26 février 1989 des suites d’un accident de voiture, qui eut lieu près de Aïn Defla à son retour d’un colloque d’Oujda (Maroc).
Le 27 février, sa dépouille est ramené à son domicile, rue Sfindja (ex Laperlier) à Alger. Mouloud Mammeri est inhumé, le lendemain, à Taourirt Mimoun. Ses funérailles furent spectaculaire : plus de 200 000 personnes assistèrent à son enterrement. Aucun officiel n’assista à la cérémonie alors qu’une foule compacte scandait des slogans contre le pouvoir en place.
Citation
« Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des composantes de la culture algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer. »
Réponse de Mouloud Mammeri à un torchon « les donneurs de leçons » paru dans le quotidien officiel dont les responsables n’eurent pas la dignité d’en publier le contenu et qui, de ce fait, circula en Algérie sous forme dactylographiée en avril 1980.
Jugement
« Ses romans représentent, si l’on veut, quatre moments de l’Algérie : « La Colline oubliée » les années 1942 et le malaise dans le village natal avec le départ pour le pays des « autres »; « Le Sommeil du juste » l’expérience de l’Algérien chez ceux-ci et le retour, déçu, chez les siens; « L’Opium et le bâton » la guerre de libération dans un village de la montagne kabyle (…). Enfin « La Traversée » depuis 1962 se termine sur le désenchantement (…).’La mystique est retombée en politique’, le dogme et la servitude sont’programmés’. »
Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984, p. 158 (ISBN 2865370852)
Bibliographie
Romans :
* La Colline oubliée, Paris, Plon, 1952, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009071); Paris, Folio Gallimard, 1992 (ISBN 200384748).
* Le Sommeil du juste, Paris, Plon, 1952, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009081).
* L’Opium et le bâton, Paris, Plon, 1965, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009063), Paris, La Découverte (ISBN 2707120863) et 1992 (ISBN 009491813).
* La Traversée, Paris, Plon, 1982, 2nde édition, Alger, Bouchène, 1992.
Nouvelles :
* « Ameur des arcades et l’ordre », Paris, 1953, Plon, « La table ronde », n°72.
* « Le Zèbre », Preuves, Paris, N° 76, Juin 1957, PP. 33-67.
* « La Meute », Europe, Paris, N°567-568, Juillet-Août 1976.
* « L’Hibiscus », Montréal, 1985, Dérives N°49, PP. 67-80.
* « Le Désert Atavique », Paris, 1981, quotidien Le Monde du 16 Août 1981.
* « Ténéré Atavique », Paris, 1983, Revue Autrement N°05.
* « Escales », Alger, 1985, Révolution africaine; Paris, 1992, La Découverte (ISBN 270712043X).
Théâtre :
* « Le Foehn ou la preuve par neuf », Paris, PubliSud, 1982, 2nde édition, Paris, pièce jouée à Alger en 1967.
* « Le Banquet », précédé d’un dossier, la mort absurde des aztèques, Paris, Librairie académique Perrin, 1973.
* « La Cité du soleil », sortie en trois tableaux, Alger, 1987, Laphomic, M. Mammeri : Entretien avec Tahar Djaout, pp. 62-94.
Traduction et critique littéraire :
* « Les Isefra de Si Mohand ou M’hand », texte berbère et traduction, Paris, Maspero, 1969, 1978 (ISBN 046999278) et 1982 (ISBN 0052039X); Paris, La Découverte, 1987 (ISBN 001244140) et 1994 (ISBN 013383388).
* « Poèmes kabyles anciens », textes berbères et français, Paris, Maspero, 1980 (ISBN 2707111503); Paris, La Découverte, 2001 (ISBN 056360975).
* « L’Ahellil du Gourara », Paris, M.S.H., 1984 (ISBN 273510107X).
* « Yenna-yas Ccix Muhand », Alger, Laphomic, 1989.
* « Machaho, contes berbères de Kabylie », Paris, Bordas.
* « Tellem chaho, contes berbères de Kabylie », Paris, Bordas, 1980.
Grammaire et linguistique :
* « Tajerrumt n tmazigt (tantala taqbaylit) », Paris, Maspero, 1976.
* « Précis de grammaire berbère », Paris, Awal, 1988 (ISBN 001443038).
* « Lexique français-touareg », en collaboration avec J.M. Cortade, Paris, Arts et métiers graphiques, 1967.
* « Amawal Tamazigt-Français et Français-Tamazigt », Imedyazen, Paris, 1980.
* « Awal », cahiers d’études berbères, sous la direction de M. Mammeri, 1985-1989, Paris, Awal
Sur Mouloud Mammeri
* Jean Déjeux, Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française 1945-1977, SNED, Alger, 1979.
* Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984 (ISBN 2-86537-085-2).
* Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), introduction, choix, notices et commentaires de Charles Bonn, Le Livre de Poche, Paris, 1990 (ISBN 2-253-05309-0)
Lien interne
Liens externes [modifier]
* [1] :
Photographies (notamment avec Tahar Djaout, à sa gauche), deux extraits, une cinquantaine d’articles de la presse algérienne sur Mouloud Mammeri (2001-2006), Lettre à Da L’Mulud de Tahar Djaout et deux entretiens, l’un avec Chris Kutschera, l’autre avec Jean Pélégri.
* [2] :
« Da l’Mulud », vidéo, scénario d’Ali Mouzaoui, interventions de Lounis Aït Menguellet, Tahar Djaout et Rachid Mimouni
Luisa Ballin animera cet échange.
LA VIDEO LIVE SERA VISIBLE DÈS LE DÉBUT DE LA RENCONTRE
MERCREDI 28 AVRIL A 18H30
Faysal, un trentenaire, retourne à Jabalayn, son village natal en Palestine. Issu d’une famille bourgeoise décimée, il vit dans le palais des deux collines où ressurgissent le fantôme de sa grand-mère, les secrets de ses proches ainsi que son propre passé. Alors que le pays est envahi par les colons israéliens, Faysal reste enfermé chez lui, perdant peu à peu le sens de la réalité.
Premier roman.
Il a grandi en Palestine et a été naturalisé français pendant son adolescence. Il est doctorant en littérature comparée à l’Université Paris-X.
Il a par ailleurs fondé l’association El-Atlal, une résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho, en Palestine.
« Préliminaires pour un verger futur » est sa première publication, finaliste du Prix Boccace de la Nouvelle 2018.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
LA VIDÉO SERA VISIBLE SUR CETTE PAGE MERCREDI 5 MAI DÈS 18h30
Ben Aïcha, célèbre corsaire marocain du XVIIe siècle parti de rien, devient amiral, puis ambassadeur. Le 13 février 1699, il rencontre Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, fille du roi Louis XIV, lors d’une somptueuse fête à Versailles.
L’histoire n’a rien retenu de la passion qu’ils ont vécue. Fable d’amour et de liberté, le roman révèle les tumultes d’une relation scellée par l’impossible.
Extrait
Ben Aïcha s’inclina, lui baisa la main.
— Parlez-moi de votre nation, je brûle de la connaître, le roi, mon père, le sait…
Le cœur de Ben Aïcha se mit à battre comme s’il allait rompre. Il s’efforça de masquer son trouble et parla longuement de son pays. Elle était radieuse.
Il sentait le velours bleu vert de ses yeux posé sur son âme. Elle sourit. Elle devait prendre congé. Il se pencha plus avant. Effleura, de ses lèvres, l’ineffable blancheur de sa main. Elle s’éloigna. Il n’était plus apte à fixer son esprit sur rien. Il était comme enveloppé dans l’immatériel satin d’un songe.
Pour l’auteur Kebir Ammi
«C’est un roman à la croisée des chemins, un roman métis, un roman sur la liberté d’être d’ici et d’ailleurs, une réécriture d’un passé non assumé souvent.
Je voulais que la beauté et la fragilité de la poésie croisent la vérité du roman et s’en emparent. Je voulais que ce roman soit comme une ode à l’amour.»
L’auteur
Kebir Ammi est né à Taza, au Maroc. Essayiste, dramaturge et romancier, il vit en France depuis plus de trente ans. Il est l’auteur d’une œuvre ouverte sur l’altérité, la diversité et la beauté du monde. Ses romans sont parus chez Gallimard et Mercure de France. Ben Aïcha est son premier titre publié chez Mémoire d’encrier.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
La VIDEO SERA VISIBLE MERCREDI 19 A 18h30
Luisa Ballin accueille Hasni Abidi autour de son livre « Le Moyen-Orient selon Joe Biden »
Le Moyen-Orient est-il démocrate ou républicain ? L’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche provoque des réactions contrastées dans la région. Certains États redoutent une rupture dans la politique étrangère américaine, d’autres relativisent l’impact d’une nouvelle administration et évoquent une redéfinition des choix et des priorités de la politique américaine au Moyen-Orient. La décision de Joe Biden de faire appel à Antony Blinken pour le département d’État et à Jake Sullivan pour la direction de la Sécurité nationale dénote une volonté de traduire en partie les promesses électorales en matière de politique étrangère : le retour à l’approche multilatérale, une collaboration étroite avec les alliés traditionnels de Washington et la préservation des intérêts américains. Le président américain change, mais les intérêts américains au Moyen-Orient ne changent pas.
Hasni Abidi
Hasni ABIDI est politologue, spécialiste de la région MENA. Il est membre du Panel international sur la sortie de la violence. Cofondateur, en 1999, du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève, le premier centre de recherche sur le monde arabe en Suisse. Titulaire d’un Doctorat en science politique de l’Université de Genève, M. Abidi assure un séminaire au Global Studies Institute de l’Université de Genève sur « la Politique méditerranéenne de l’UE », un cours sur la « Géopolitique du Moyen-Orient » et un séminaire hebdomadaire sur les «Nouvelles dynamiques institutionnelles au Moyen-Orient ».
Chercheur invité à l’Université Paris I durant plusieurs années, Hasni ABIDI enseigne à Sciences Po. Campus de Menton. Ses travaux portent sur l’évolution politique au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du nord et les contours des transitions engagées dans le monde arabe. M. Abidi se focalise sur la participation politique des islamistes et la conversion politique et économique des jihadistes. M. Abidi a assuré des mandats de recherches pour plusieurs organisations régionales et internationales dont l’UNESCO, CNUCED, UNAOC et le CICR portant sur plusieurs thématiques dont violence et transition démocratique, le processus EuroMed, et les mutations en cours dans les monarchies du Golfe.
M. ABIDI est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la région, notamment :
- Le Moyen-Orient selon Joe Biden, (dir). Erick Bonnier, 2021, Paris
- Moyen-Orient : le temps des incertitudes, Erick Bonnier, 2018, Paris
- « L’ALGÉRIE SUR TOUS LES FRONTS Entre immobilité interne et défis externes » in Thierry de Montbrial et al., Un Monde de ruptures Institut français des relations internationales | « Ramses » 2016 | pages 128 à 133
- Quel avenir pour la Libye ? (collectif). Fondation Res Publica, Paris. 2015
- Petit lexique pour comprendre l’islam et l’islamisme, Éditions Erick Bonnier, Paris, 2015.
- Le Manifeste des Arabes, Éditions Encre d’Orient, Paris, 2011.
- Le Monde arabe : entre transition et implosion (dir). Éditions Erick Bonnier, Paris, 2015.
- Où va le monde arabe ? Les enjeux de sa transition, (dir.). Éditions Erick Bonnier, Paris, 2012.
- « Les « talibans modérés » en Afghanistan ou la nouvelle stratégie de Barack Obama« . En collaboration avec Eugénie Bron. Dans Les Cahiers de l’Orient 2009/4 (N° 96), pages 109 à 12
- Algérie Comment sortir de la crise ? (dir.) L’Harmattan, Paris, 2003.
- Irak : Le dessous des cartes (édité par Patrick Wajsman and Amir Taheri), Éditions Complexe, Bruxelles, 2002.
- L’Europe et la Méditerranée : un projet, des enjeux, (dir.) Édition Euryopa, Genève, 1999.
- Les ONGs entre universalisme et particularisme, CICR, Genève, 1999.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDIArman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father. His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully. He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies. Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi. During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance. During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak . After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career. In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band. In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market. During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts. From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities. He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students. He also has many students in the field of percussion instruments. He continues on his path, full of energy. |
ARMAN RASHIDIArman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père. Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques. Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires. Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi. Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale. Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak. Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière. Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe. En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels. De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes. Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants. Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion. Il continue son chemin, plein d’énergie. |
Entretien avec Amin Maalouf
Alarme et espoir : comprendre le monde et le reconstruire
Modéré par Oriane Jeancourt Galignani, écrivaine et rédactrice en cheffe de Transfuge
En français traduit simultanément en anglais
Cet événement sera diffusé en direct sur la page de la Fondation Michalski
Vous pourrez interagir avec les écrivain.es invité.es, en posant vos questions :
* soit en direct pendant l’événement en envoyant un message écrit uniquement par WhatsApp au numéro +41 79 926 42 51 ;
* soit avant la rencontre en envoyant un mail à communication@fondation-janmichalski.ch.
Merci de préciser à quel.le intervenant.e s’adresse votre question.
Belles rencontres, bon week-end des littératures autour du monde !
«Tahaddi, sacré défi» D’un bidonville de Beyrouth à la naissance d’une ong, des histoires de vie entre ombre et lumière :
Ecrit par la co-fondatrice, Agnès Sanders, découvrez l’aventure
passionnante de Tahaddi. Suivez comment Agnès, médecin, et son amie
Myriam, enseignante, touchées par la vulnérabilité des plus démunis à
Beyrouth ont commencé à accompagner des familles du bidonville de
Hey El Gharbé. Comment, au fil des besoins et des rencontres, cette
initiative personnelle s’est organisée jusqu’à devenir une ONG. Ne vous
attendez pas à un récit chronologique sans relief qui raconterait cette
étonnante évolution de Tahaddi
LA VIDEO SERA VISIBLE DES LE 10 JUIN A 18H30
Ensemble Tarab
Orients revisités
Laurent Aubert : rubab, dutar, oud, lavta
Philippe Koller : violon
Ludovic Ottiger : tombak, daf, udu, guimbarde, alghoza
None : bendir, riqq, kanjira, darbuka
L’ensemble Tarab est constitué de quatre musiciens provenant d’horizons très divers, mais réunis par un désir commun de développer un langage esthétique à la fois novateur et respectueux des traditions artistiques qu’il évoque. Leur répertoire est inspiré notamment des musiques et les danses de l’Inde, de l’Afghanistan, de l’Orient arabo-turc et des Balkans, avec quelques clins d’œil à l’univers du jazz et des musiques afro-américaines. Le programme de ce concert sera centré sur une série de compositions originales des membres du groupe, qui font la part belle aux improvisations modales et aux rythmes asymétriques.
Tarab : ce mot d’origine arabe évoque l’émotion intense, teintée d’extase et de nostalgie, qu’interprètes et spectateurs peuvent éprouver dans le partage de musiques inspirées.
Si le formulaire ne fonctionnait pas vous pouvez reserver au 022 731 84 40
LA VIDEO SERA VISIBLE LE 11 JUIN DES 20H00
Évènement de Le Zoo / Usine (Officiel)
Le Zoo / Usine (Officiel)
Billets
www.ville-ge.ch/fetedelamusique/programme/concerts
Public · Tout le monde (avec ou sans compte Facebook)
Le Zoo accueille cette année plusieurs artistes à l’occasion de la Fête de la musique! Nous ouvrirons notre bar après les concerts le vendredi et le samedi.
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VENDREDI 18 JUIN 20h – 21h : ZAFÎF
Zafîf (Le bruissement du vent) est un laboratoire musical formé en 2016 à Genève. Superposant les sons du Oud, du Guembri, du Saz avec des percussions, une batterie et de nappes électroniques. Le groupe aime créer de la confusion et casser les codes en composant une musique hybride. Musique mêlant divers styles nord-africain, anatolien et arabe, aux grooves psychédélique et hypnotique du blues, du rock, de la funk et du jazz. Un voyage musical avec la constante présence d’anciens maîtres Gnawis et Yéménites.
ZAFÎF (« Le bruissement du vent »)
Khalil Bensid (Guembri + basse électrique)
Samir Mokrani (Oud + Saz)
Dorian Selmi (percussions+batterie)
Massimiliano Baldassarri (synthétiseur+drônes)
https://zafif.bandcamp.com/releases
Atelier d’initiation ou de perfectionnement
à
la calligraphie arabe
Thème : Tiens c’est mon nom !
Aucune connaissance de l’arabe n’est nécessaire, le matériel est mis à disposition.
Inscription nécessaire au moyen du formulaire d’inscription ci-dessous
Renseignements: téléphone au 022 731 84 40
participation 150.-CHF
LA VIDEO SERA VISIBLE LE 23 juin dès 18H30
Conversation en ligne, en français et en anglais.
La journaliste Luisa Ballin conversera avec Roberta Ventura et le dessinateur palestinien Hani Abbas.
Roberta Ventura est la fondatrice et PDG de SEP Jordan (Social Enterprise Project). Entreprise de mode et de style de vie axée sur l’impact social, SEP a été la première marque privée jordanienne à s’installer dans le camp de réfugiés de Jerash « Gaza » en Jordanie en 2013, travaillant avec plus de 500 artistes brodeuses, réfugiées résidentes du camp en tant qu’artistes et collègues plutôt qu’en tant que bénéficiaires d’une aide. Ce projet a créé des chemins durables vers l’indépendance économique pour des centaines de femmes et leurs familles. La mission de SEP est d’amener des milliers de réfugiés au-dessus du seuil de pauvreté, grâce à leurs compétences et à leur talent. Les femmes deviennent des actrices du changement et ont un impact positif sur leur communauté. SEP contribue à changer la perception des réfugiés dans le monde. http://www.sepjordan.com
Roberta Ventura a organisé la première exposition en Suisse du dessinateur de presse palestinien Hani Abbas, né dans le camp de Yarmouk en Syrie, arrivé en Genève, où il a obtenu l’asile politique. Lauréat du Prix International du Dessin de Presse de la Ville de Genève, qui lui a été remis en 2014 par Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix et Secrétaire général des Nations Unies, Hani Abbas a vu ses dessins publiés dans des journaux et médias arabes et par L’Hebdo. Les dessins de Hani Abbas sont visibles sur sa page Facebook. Soutenu par la Fondation Suisse Freedom Cartoonists Foundation (ex-Cartooning for Peace), présidée par le dessinateur Patrick Chappatte, Hani Abbas a invité avec succès des classes de six établissements genevois, de l’Écolint, de l’Université de Genève et de l’Université ouvrière de Genève, à découvrir le dessin de presse comme outil pédagogique permettant d’aborder des thèmes de société fondamentaux.
LA VIDEO SERA VISIBLE LE 7 JUILLET DES 18H30
Soeurs,de Yamina Benguigui
Avec Isabelle Adjani, Rachida Brakni, Maïwenn, …
Mélodrame, 2021, FR, VF, 1h35′, Age légal/suggéré: 14/16
Tous les jours à 17h30 & 21h00 dans la salle Patricia Plattner
Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah, Nohra et Djamila vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie. Alors qu’elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l’espoir qu’il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour Zorah et ses sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution.
Issue de la scène alternative marocaine, Oum n’a de cesse de faire tomber les barrières des langues et des cultures. Sa voix chaleureuse empreinte de soul caressante est à elle seule une invitation au voyage. Repousser les limites, mélanger les styles en s’abreuvant de la musique d’ailleurs sans oublier son identité et ses racines, c’est là la ligne directrice de l’artiste qui a su se faire un nom à l’international. Pour son troisième disque, Daba – maintenant en arabe marocain – , la chanteuse poursuit sa quête d’ouverture spirituelle en s’associant à la oudiste et poétesse palestinienne Kamilya Jubran. Réalisé à Berlin sur fond de poésie minimaliste et humaniste, ce disque atmosphérique et dansant crée une ambiance propice aux rapprochements des corps et des cultures. Quelques notes d’une trompette éthérées, un oud envoûtant, une basse lancinante, la musique organique à peine teintée d’électro de Oum enveloppe, câline et fascine.
Crédits & distribution:
Voix / Oum
Oud / Yacir Rami
Trompette / Camille Passeri
Basse / Damian Nueva
Saxophone et machines / Carlos Mejias
Organisateur
Le Festival de la Bâtie
Organisateur url
https://www.batie.ch
La découverte de son flamenco à Genève en 2012 a fiché dans nos mémoires une impatience. Depuis, on trépigne. Depuis, Rocío Molina a investi les places, les musées et les oliveraies de ses chorégraphies, concentrés de tradition et de danse contemporaine marqués par l’impulso. L’impulso, c’est « cette pulsion qu’on interrompt, freine, dont on joue et qu’on travaille comme le pain », dit-elle dans le documentaire qui retrace la création de ce spectacle avec lequel elle nous revient. Ici, pas de mention des prix reçus, des éloges reçus ou des scènes internationales foulées, mais un élan vertigineux vers l’inconnu fait d’improvisations et d’échanges avec des artistes de toutes disciplines. Au terme de ces laboratoires nomades, la « más importante bailaora de Málaga » engage un dialogue intense avec l’oud, la clarinette et les percussions du trio Sabîl. Sur les compositions du magicien Ahmad Al Khatib, les notes s’accordent à toutes les variations du soupir, du silence et du sanglot. Un corps à corps sophistiqué qui nous laisse suspendu·e·s au-dessus d’un abîme de libertés.
The discovery of her flamenco in Geneva in 2012 left us with a feeling of impatience. Since then, we’ve been longing for her return. Since then, Rocío Molina has been taking over squares, museums and olive groves with her choreography, steeped in tradition and contemporary dance, marked by impulso. Impulso is “the impulse that is interrupted, slowed down, played with and kneaded like bread”, she says in the documentary that traces the creation of this show, with which she now returns. Here there is no mention of the awards, the praise or the international venues, but a dizzying dash into the unknown that is made up of improvisations and exchanges with artists from all disciplines. At the end of these nomadic laboratories, Malaga’s greatest bailaora engages in an intense dialogue with the oud, the clarinet and the percussion of the Sabîl trio. In the compositions of magician Ahmad Al Khatib, the notes are tuned to all the variations of the various sighs, silences and sobs. This sophisticated corps à corps leaves us suspended above an abyss of freedom.
La bibliothèque de la Cité présente une
exposition consacrée à Zeina Abirached,
auteure de bande dessinée et illustratrice franco-libanaise.
Donne-moi la main on va traverser la rue est une expérience visuelle et sonore qui dévoile l’univers graphique de l’artiste et relate le lien fort qu’elle entretient avec sa ville natale, Beyrouth. Accompagné-e-s par des sons enregistrés au Liban, les visiteur-se-s déambulent au cœur d’une gigantesque fresque et découvrent des illustrations, des originaux, des dessins de presse, des archives personnelles, ou encore la voix de l’auteure qui les guide dans les rues de sa ville et nous raconte de manière intime son lien à son œuvre, ses sources d’inspiration et les anecdotes qui construisent ses personnages.VERNISSAGE vendredi 10 septembre à 18h30 sur inscription: FINISSAGE |
Zeina Abirached naît à Beyrouth en 1981, durant la guerre civile. Elle passe son enfance sur la ligne verte, zone de démarcation qui coupait la ville en deux. Après des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, elle intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. En 2006, elle publie en France ses deux premiers albums aux éditions Cambourakis et participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle connaît un important succès avec son premier long récit Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007). Succès confirmé avec Le piano oriental (éditions Casterman, 2015), un roman graphique qui relate la vie de son arrière-grand-père, créateur d’un piano étonnant pouvant jouer les quarts de ton de la musiqueorientale. Cet album a été récompensé du prix Phénix de littératureen 2015. |
Programme de la manifestation en PDF
Lauréat d’un concours lancé par La Bâtie, Masar, qui signifie le cheminement en arabe, est un parcours immersif en Afrique du Nord. Performance audiovisuelle à l’intersection des musiques traditionnelles, du spoken word et du drone, elle fore dans l’écosystème visuel et sonore de ses rues pour plonger dans le prosaïque de ses quotidiens. Cheminant à travers un patchwork d’expressions populaires, de sonorités vernaculaires et de vécus en bribes, Masar déconstruit les répertoires musicaux locaux en les replongeant dans leur biotope respectif jusqu’à en extirper leur substance. Une exploration sensorielle où la vue et l’ouïe se retrouvent, l’espace d’un concert semi-improvisé, noyées dans un entremêlement de séquences vidéo, de taqasim et de field recordings. Entre technologie de pointe et traditions millénaires, sonorités organiques et électroniques, ici et là-bas, le duo Zafîf et Damien Schmocker joueront sur les contrastes et le métissage pour nouer des liens entre les cultures européennes et nord-africaines. Ce ciné-concert interactif sera diffusé en streaming dans différents lieux à Tunis et à Alger et offrira aux différents publics la possibilité de se rencontrer.
Winner of a competition launched by La Bâtie, Masar, which means “path” in Arabic, is an immersive journey through North Africa. An audio-visual performance at the crossroads of traditional music, spoken word and drone, it drills into the visual and sound ecosystem of its streets to plunge into the prosaic of its daily life. Walking through a patchwork of popular expressions, vernacular sounds and snippets of life, Masar deconstructs local musical repertoires by plunging them back into their respective biotopes until their substance is extracted. A sensory exploration in which sight and hearing are, for the duration of a semi-improvised concert, drowned in an intermingling of video sequences, taksims and field recordings. Between advanced technology and ancient traditions, organic and electronic sounds, here and there, the duo Zafif and Damien Schmocker will play on contrasts and hybridisation to forge links between European and North African cultures. This interactive film concert will be streamed in different places in Tunis and Algiers and will offer different audiences the possibility to meet.
Ouverture des portes 20:30
Une création 2021
Coproduction La Bâtie-Festival de Genève
Avec le soutien du Fonds culturel Sud – Artlink
Aide et Action s’associe à l’ICAM-L’Olivier
et vous invite pour une soirée d’échange.
LE 16 SEPTEMBRE 2021 À 18H30
À LA LIBRAIRIE L’OLIVIER,
5, RUE DE FRIBOURG, 1201 GENÈVE
Qu’est-ce qu’une rentrée scolaire inclusive et équitable ?
Comment abattre les cloisons qui empêchent encore de nombreux enfants de vivre une instruction loin
des préjugés et des discriminations liées au genre, à l’origine ou au handicap ?
Des intervenant-e-s impliqué-e-s en Suisse et à l’international
sont conviés à s’exprimer sur ces questions.
Invités :
Abdeljalil Akkari, Professeur à Faculté de Psychologie et des Sciences
de l’Éducation, Université de Genève
Mathieu Crettenand, Délégué à l’intégration et responsable du programme Horizon académique, Université de Genève
Modération :
Mohamed Musadak, Journaliste (Le Courrier)
Pour des raisons liées à la situation sanitaire, le nombre de participant-e-s à l’événement est limité.
Inscription obligatoire à l’adresse suivante : infosuisse@aide-et-action.org
Représentant majeur de l’instrument arménien le duduk, Lévon Minassian est devenu une figure incontournable de la musique du monde. Invité par les plus grandes stars de la musique actuelle, Peter Gabriel, Sting, I Muvrini, Christophe Maé et feu Charles Aznavour, il compose les mélodies mélancoliques qui sont désormais omniprésentes tant sur le petit écran et au cinéma. La musique que nous livre Levon Minassian appartient à cette sphère hors du temps et de la durée, où l’âme a besoin de se prolonger pour découvrir qu’elle en a encore une.
Dhafer Youssef est un maître du Oud, vocaliste et compositeur tunisien. De Tunis à New York en passant par Vienne, Dhafer rencontre de grands musiciens des origines les plus diverses. Sa musique est, depuis son premier opus en 1996, l’esprit même du multiculturalisme de la musique du monde.
La rencontre de ces deux musiciens hors-pairs est une première mondiale.
En partenariat avec L’ICAM-L’Olivier
Cette année la Fête de L’Olivier, qui sera le 6ème Festival des musiques arabes et Méditerranéennes aura lieu du 21 au 25 septembre, à l’Alhambra et à l’Usine et sera aussi le fruit de synergies avec l’Agence Musica et avec Gazouz et l’Usine !
Le 21 septembre à 20h00 à l’Alhambra. Concert organisé par l’Agence musiKa :
Levon Minassian et Dhafer Youssef à l’Alhambra.
Plus d’informations Billeterie
Faraj Suleiman Trio.
Faraj Suleiman – piano, voice
Côme Aguiar – bass guitar
Baptiste de Chabaneix – drums
Plus d’informations Billeterie
CUSCUS-FLAMENCO , (musique arabo-andalouse et Flamenco)
Hamid Ajbar: chant andalous, violon, fondateur, Alberto Funes: chant flamenco, Lolo de la Encarna: guitare flamenco,Aziz Samsaoui: qanun, Fathi Ben Yakoub: violon, Mouhssine Koraichi: luth arabe, Fauzia Benedetti: flûte traversière, Khalid Ahaboune: cajon flamenco, darbouka. Eva Manzano: danseuse flamenco,
Billets: 35.-CHF / AVS, Etudiants 30.-CHF
« After surprise de l’Olivier مهرجان الزيتونة »
Molotof (Egypte) – Live Mahraganat beats– Hip hop
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Yunis (Egypte) – Live Minimal shaabi<
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Shobra General (Egypte) – Live Marhaganat
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Wezza Montaser (Egypte) –[…]
Entrée : 20,- CHF
Concert de DJAM (Algérie)
DJAM Electro-Acoustic Guitar / Lead Voice (Singer)
Billel Chenni Bass
Maamoun Drums
Meddhy Keyboards / Voice
Dalil Electric Guitar/ Voice
Kamelia Choir
Billets: 35.-CHF / AVS,Etudiants 30.- CHF
Plus d’informations Billeterie
Faraj Suleiman – piano, voice
Côme Aguiar – bass guitar
Baptiste de Chabaneix – drums
Né en 1984, Faraj Suleiman est un pianiste et compositeur palestinien reconnu parmi ses pairs dans le monde arabe comme l’un des meilleurs. Ses compositions originales sont influencées par la culture arabe et orientale avec ses musiques modales, le jazz et le tango. Le musicien formé à la musique arabe classique recherche comment atteindre « les oreilles orientales » par ses compositions. Mettant le piano toujours au centre de son oeuvre, Faraj Suleiman a composé pour piano solo, pour quartets, quintets, piano et voix féminines et piano pour orchestre.
Log In, son premier album sorti en 2014, marque le début de son chemin musical. Il est l’auteur d’œuvres diverses, comme Three steps, Mud, Opening of the Palestinian Museum, Love in the Cloud, Once upon a City, Love without a story et récemment Toy Box.
CUSCUS FLAMENCO – DOS HISTORIAS, UN CAMINO
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale, et premier prix dans le domaine du chant andalous. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Dos Historias, un Camino (Deux histoires, un chemin) est une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas et zajals andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
LE GROUPE
Hamid Ajbar: chant andalous, violon, fondateur
Alberto Funes: chant flamenco
Lolo de la Encarna: guitare flamenco
Aziz Samsaoui: qanun
Eva Manzano: danseuse flamenco
Fathi Ben Yakoub: violon
Mouhssine Koraichi: lute arabe
Fauzia Benedetti: flûte traversière
Khalid Ahaboune: cajon flamenco, darbouka
Djam est auteur, compositeur et interprète de musique algérienne actuelle. Djamil Ghouli alias Djam à des rêves plein la tête, il explore les univers musicaux, particulièrement le son africain dont il se nourrit. Résolument engagé à dénoncer les maux sociaux qui entravent la jeunesse algérienne, il fait de Bezzaf, H’chiche ou pois chiche et Dellali des titres repris en chœur par son public à chaque représentation.
Installé en France, Djam suit des études de musicologie. Il a mis un terme à sa participation à Djmawi Africa pour se consacrer pleinement à son projet en solo. Il a constitué autour de lui une nouvelle équipe de musiciens talentueux qui partagent avec lui le groove. Sa musique est très marquée par les influences africaines et le reggae.
Interview de DJAM dans Rockenseine
Traduction de chansons de Djam
Andrea Pappalardo IustopiaVincent Chetail Graduate Institute, GenevaJacopo Giorgi UNHCR Michele Cavinato |
Richard Watts HR MaritimeCaroline Abu Sa’Da SOS MEDITERRANEE SuisseGiuseppe Caccia MEDITERRANEA Saving Humans Vittorio Alessandro |
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For any information: andrea.pappalardo@iustopia.com
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