INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
La gouvernance mondiale n’est-elle qu’une utopie ?
avec
M. Georges Corm,
Economiste, historien et écrivain libanais
Mme Laurence Boisson de Chazournes,
Professeur de droit international à l’Université de Genève
M.Valentin Zellweger,
Ambassadeur, Représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève
Modération : Mme Luisa Ballin, Journaliste, membre du Club suisse de la presse
La rencontre sera suivie d’un verre de l’Amitié
Georges Corm : Né en Égypte, Georges Corm est Libanais, issu d’une famille d’hommes de lettres et de peintres. Après avoir fréquenté l’Institut d’études politiques de Paris de 1958 à 1961, il obtient un doctorat en droit public en 1969 de la Faculté de droit et de sciences économiques de Paris.
En 1962, il rentre dans la fonction publique au Liban, où il est successivement économiste au Ministère du Plan, puis expert en questions monétaires et financières au Commissariat du Gouvernement auprès de la Banque Centrale. Il poursuit en même temps à partir de Beyrouth ses études de droit (diplôme d’études supérieures et doctorat). En 1969, il quitte l’Administration libanaise pour intégrer le secteur bancaire (Crédit Lyonnais) et en 1970 il est transféré à Paris où il restera jusqu’en 1973. Cette année-là, il rentre à Beyrouth où il est nommé représentant général de la Banque nationale d’Algérie pour le Moyen-Orient, ce qui lui fait connaître les élites du FLN qui ont forgé l’indépendance de ce pays. En 1980, il quitte ce poste pour devenir Conseiller du Gouverneur de la Banque centrale libanaise, poste qu’il occupera jusqu’en 1985, année où il quitte le Liban en proie aux violences pour s’installer à Paris comme consultant économique auprès de nombreux organismes internationaux. Il revient au Liban en 1998, lorsqu’il est nommé ministre des finances. Il y demeure jusqu’aujourd’hui.
Il enseigne de 1969 à 1985 dans plusieurs universités libanaise et depuis 2001, il est professeur à l’université Saint-Joseph de Beyrouth.
Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.
Laurence Boisson de Chazournes
Professeur ordinaire à la Faculté de droit de l’université de Genève depuis 1999, Laurence Boisson de Chazournes est directrice du Département de droit international public et
organisation internationale et professeur invité à l’Institut universitaire de hautes études internationales.
Laurence Boisson de Chazournes a poursuivi ses études de droit et sciences politiques en France et en Suisse et a été « visiting scholar » aux Universités de Michigan et de Georgetown.
Elle a été chargée de cours à la Faculté de droit de l’Université de Genève et à l’Institut universitaire de hautes études internationales. Conseiller principal chargée des questions de
droit international et de droit de l’environnement auprès de la Banque mondiale de 1995 à 1998, elle est expert auprès de diverses organisations internationales (CEE/ONU, UNITAR et
OMS).
M. Valentin Zellweger est né en 1962 à Bâle. Il a étudié le droit aux Universités de Bâle et Neuchâtel et a terminé ses études par un travail de doctorat sur le droit international public. En
1991, il est entré au DFAE en qualité de collaborateur scientifique et a travaillé au sein de la Direction du droit international public. En 1993, M. Zellweger a intégré le service diplomatique et
a effectué son stage à la Direction du développement et de la coopération (DDC) et auprès de la Représentation suisse à Nairobi.
Nommé collaborateur diplomatique en 1995, il a été affecté à la Direction du droit international public et en 1999, il a été transféré à New York auprès de la Mission suisse ONU. De 2003 à 2007, il a servi comme chef de Cabinet du premier Président en exercice de la nouvelle Cour pénale internationale de La Haye. En mai 2007, M.Zellweger est revenu à Berne au sein de la Direction du droit international public (DDIP) d’abord comme vice-directeur. Dès 2010 il a été Directeur de cette même DDIP. Depuis le 1er août 2016, il est le Représentant permanent de la Suisse
auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Conférence reportée à une date ultérieure
Jalila Susini-Henchiri et Anne Bourrit interviennent depuis plus de 6 ans au Maghreb et en Afrique afin de transmettre la Communication NonViolente (CNV).
C’est un projet qui leur tient à cœur car par ce biais elles permettent à des personnes de différentes provenances d’apprendre à communiquer, à se rapprocher et à s’entendre, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leurs convictions politiques, etc.
Leur objectif est de poursuivre dans ce sens et de former des ambassadeurs de paix et des futurs formateurs en Communication NonViolente dans cette région.
Les bénéfices de cette soirée permettront de soutenir un projet qui aura lieu en janvier 2020 à Djerba, Tunisie.
Prix :40.-
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Soudan : les femmes au cœur de la révolution
Intervenant.e.s
Alaa Salah Ali Taha Militante, figure de la Révolution soudanaise
Tahani Abass Journaliste et activiste des droits des femmes
Modération par
Christophe Ayad Grand Reporter, Le Monde
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
Aide et Action s’associe à l’ICAM-L’Olivier
et vous invite pour une soirée d’échange.
LE 16 SEPTEMBRE 2021 À 18H30
À LA LIBRAIRIE L’OLIVIER,
5, RUE DE FRIBOURG, 1201 GENÈVE
Qu’est-ce qu’une rentrée scolaire inclusive et équitable ?
Comment abattre les cloisons qui empêchent encore de nombreux enfants de vivre une instruction loin
des préjugés et des discriminations liées au genre, à l’origine ou au handicap ?
Des intervenant-e-s impliqué-e-s en Suisse et à l’international
sont conviés à s’exprimer sur ces questions.
Invités :
Abdeljalil Akkari, Professeur à Faculté de Psychologie et des Sciences
de l’Éducation, Université de Genève
Mathieu Crettenand, Délégué à l’intégration et responsable du programme Horizon académique, Université de Genève
Modération :
Mohamed Musadak, Journaliste (Le Courrier)
Pour des raisons liées à la situation sanitaire, le nombre de participant-e-s à l’événement est limité.
Inscription obligatoire à l’adresse suivante : infosuisse@aide-et-action.org
Andrea Pappalardo IustopiaVincent Chetail Graduate Institute, GenevaJacopo Giorgi UNHCR Michele Cavinato |
Richard Watts HR MaritimeCaroline Abu Sa’Da SOS MEDITERRANEE SuisseGiuseppe Caccia MEDITERRANEA Saving Humans Vittorio Alessandro |
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For any information: andrea.pappalardo@iustopia.com
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