INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
- Section: Compétition – Documentaire de création
- Langue(s) originale(s): Arabe & Hébreu
- Sous-titrage(s): Anglais & Français
Réalisation: Philippe Bellaïche & Rachel Leah Jones
Producteurs: Joelle Bertossa
Distributeur: Sister Distribution
Production: Paul Cadieux, Joelle Bertossa, Philippe Bellaïche, Rachel Leah Jones
Durée: 104′
Année: 2019
Pays de production: Canada , Israël & Suisse
Statut: Première suisse
Romancière franco-marocaine née en 1981, Leïla Slimani est lauréate du prix Goncourt 2016 pour son roman Chanson douce, publié aux éditions Gallimard. Traduit en 44 langues, cet ouvrage l’a hissée au rang « d’auteur francophone le plus lu dans le monde ». Virtuose, féministe et profondément engagée, sa plume acérée suscite des débats passionnés, au même titre que les thèmes qu’elle aborde, de la nymphomanie (Dans le jardin de l’ogre), à la violence du patriarcat (Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc), en passant par le meurtre d’enfants et la misère sociale (Chanson douce). Représentante personnelle d’Emmanuel Macron pour la Francophonie, Leïla Slimani a interpellé publiquement le président de la République française en novembre dernier en soutien aux personnes migrantes.
En partenariat et à l’initiative de la Société de Lecture
Entretien mené par Mathieu Menghini, historien et praticien de l’action culturelle
Tarifs : 40.- non membre sdl + 25.- membres sdl & accrédités festival + 10.- étudiant, repas inclus
Inscription obligatoire : secrétariat@societe-de-lecture.ch
- Section: Compétition – Documentaire de création
- Langue(s) originale(s): Arabe & Hébreu
- Sous-titrage(s): Anglais & Français
Réalisation: Philippe Bellaïche & Rachel Leah Jones
Producteurs: Joelle Bertossa
Distributeur: Sister Distribution
Production: Paul Cadieux, Joelle Bertossa, Philippe Bellaïche, Rachel Leah Jones
Durée: 104′
Année: 2019
Pays de production: Canada , Israël & Suisse
Statut: Première suisse
La rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les guerres syrienne et yéménite, l’accès aux ressources naturelles, l’importance grandissante de la Turquie et la nouvelle politique de l’héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sont devenus les nouveaux curseurs géopolitiques moyen-orientaux, au détriment de la question palestinienne. Tandis qu’Israël et les États Unis sont désormais en train d’enterrer la solution de deux États, l’Autorité palestinienne devra-t-elle choisir entre devenir un pantin international et/ou un régime autoritaire et corrompu ?
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), de Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), d’Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
Intervenant·es :
• Noura Erakat, Avocate spécialisée dans les droits humains et Professeur Assistante
• Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
Modération :
• Christophe Ayad, Grand Reporter, Le Monde
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Le débat sera précédé de la projection du film : The Occupation of the American Mind de Jeremy Earp.
The arabic Bookstore « The Olive tree », L’Olivier », (“Maktabat Al Zeitoun”) in Geneva, will
host the launch of both the Arabic and English/Arabic editions of
“يوميات حنا – في طريقه الى سن الرشد في بلاد الأرز »
“Hanna’s Diaries – Coming of Age in the Land of the Cedars”
Author John McCarthy, an American “Lebanon lover”, student of Arabic and the first publisher of Arabic language books in Switzerland, will describe for the guests his journey into writing Arabic short stories and romantic poems.
The book signing will follow while refreshments and tasty Lebanese snacks are served.
Date: October 11, 2019
Time: 18:00 – 20:00
Venue: Librairie L’Olivier, Rue de Fribourg 5, 1201 Geneva
Entrance is free
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Soudan : les femmes au cœur de la révolution
Intervenant.e.s
Alaa Salah Ali Taha Militante, figure de la Révolution soudanaise
Tahani Abass Journaliste et activiste des droits des femmes
Modération par
Christophe Ayad Grand Reporter, Le Monde
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
En présence du réalisateur Mehdi M. Barsaoul
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
Du 3 au 27 août
Le programme d’été de la session Mondes arabes et musulman: langue culture et société vous propose des cours de :
– Initiation à l’arabe moderne standard
– Initiation au dialecte syro-libanais
Du 3 au 31 août 2020 à l’Université de Genève.
Plus d’information sur le site du programme.
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDIArman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father. His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully. He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies. Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi. During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance. During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak . After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career. In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band. In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market. During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts. From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities. He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students. He also has many students in the field of percussion instruments. He continues on his path, full of energy. |
ARMAN RASHIDIArman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père. Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques. Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires. Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi. Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale. Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak. Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière. Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe. En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels. De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes. Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants. Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion. Il continue son chemin, plein d’énergie. |
La langue, comme un jardin, et tout d’abord une clôture et sa terre et faite des sédiments des générations passées. Son parfum embaume les morts et les vivants ; elle est à la fois le dessin et la quintessence de l’âme d’un peuple dans le miroir du temps. À partir de cette constatation l’artiste tunisien Nacer Khemir expose ses œuvres plastiques aux couleurs vives, comme pour conjurer l’absence de couleurs dans le désert. Lorsqu’un nomade déroule son tapis sur le sable c’est un jardin qu’il déroule, comme un « Tapis du souvenir », titre d’une toile de Paul Klee. C’est en travaillant les 60 noms de l’amour dans la langue arabe que l’artiste a réalisé ses œuvres entre mantras, litanie de couleurs, écritures, traces et signes, comme pour dire avec Cioran : « On n’habite pas un pays, on habite une langue ».
NACER KHEMIR
BIOGRAPHIE DU REALISATEUR
Du cinéma, de la peinture à la sculpture, de la calligraphie à l'écriture, Nacer Khemir a projeté un pont entre deux rives, entre le Nord et le Sud, l’Orient et l'Occident. Son œuvre littéraire est constituée d'une douzaine d’écrits et continue sans cesse de s'accroître. Depuis L'Histoire du Pays du Bon Dieu, il a réalisé plusieurs longs-métrages. En 1984 il gagne avec Les Baliseurs du Désert le Grand prix du Festival des Trois Continents à Nantes, le Prix de la première œuvre au Festival de Carthage, la Palme d'or du festival de Valence et le Prix de la critique internationale de la Mostra de Venise. En 2017, le film est restauré par la Cinémathèque Royale de Belgique et est sélectionné pour faire partie des films classiques mondiaux à la Mostra de Venise 2017 dans la section Venezia Classici. Il remporte avec le Collier Perdu de la Colombe le Prix spécial du jury à Locarno, le Grand prix 1991 du Festival de Belfort, le Prix spécial du jury du Festival Francophone de Saint-Martin. Il tourne aussi en 1991 À la Recherche des Mille et Une Nuits. En 2005 il réalise Bab'Aziz, Le Prince Qui Contemplait Son Âme. Ce film a reçu le Dagger d’Or au Muscat Film Festival au Sultanat d’Oman et le Prix Henry Langlois de la Cinémathèque Française. En 2007 il est devant la caméra du metteur en scène suisse Bruno Moll avec qui il co-écrit Voyage à Tunis. Et en 2008 il écrit et réalise un moyen métrage L’Alphabet de Ma Mère pour le Festival de Jeonju en Corée du Sud. En 2010, il produit et réalise En Passant, avec André Miquel. En 2011 il co-produit et réalise Shéhérazade, ou la Parole Contre la Mort. En 2012 il produit et réalise Looking for Muhyiddin. En 2013 il produit et réalise Yasmina et les 60 noms de l'amour. En 2014 il produit et réalise Par où Commence? Qui a eu le prix du meilleur film tunisien au Festival des Réalisateur Tunisiens 2015. En 2016 il produit, écrit et réalise un court-métrage, Conférence de Presse pour le cinquantenaire des Journées Cinématographiques de Carthage. En 2017 il écrit, réalise et produit un long métrage de fiction, Whispering Sands , qui est en 2017 dans la sélection officiel de Dubai International Film Festival,
et la sélection officiel de la Mostra de Valencia 2018 et qui a reçu le Best Film Award au New Delhi International Film Festival. En 2020, il produit et réalise un long métrage docu-fiction Loving Wallada invité au Maghreb des Films en France et à la Mostra de Valencia en Espagne. Les films de Nacer Khemir fouillent les mythes pour mieux interroger l'avenir. Nacer Khemir a sorti un livre-essai, Le Livre Des Marges, autour de son expérience de cinéaste, publié en 2019. Enfin, il vient de finir l’écriture de son dernier livre L’Amour Selon Nacer Khemir, sortie en Mars 2021.
NACER KHEMIR
DIRECTOR BIOGRAPHY
Through cinema, painting and sculpture, not to mention calligraphy, writing and story telling, Nacer Khemir has thrown bridges between shores, North and South, Occident and Orient. His literary work comprises a dozen publications and his production is still growing. Since he directed “The Story of the Land of God”, which was broadcasted on the French second channel in 1975, he has directed many other feature films. In 1984, he won the first award at the Film Festival of the Three Continents, in Nantes, France for his movie “The Wanderers of the Desert”. He also won the “First Film Award” at the Festival of Carthage JCC, Tunisia, and the Golden
Palm leaf at the Film Festival of Valencia, Spain. and the Prize of the International Critic’s award at the Mostra di Venezia. In 2017 the film is digitalized by the Cinémathèque Royale de Belgique and was selected as one of the world classic films in the Mostra de Venizia 2017 in the section Venezia Classici. In 1991, his movie “The Dove’s Lost Necklace” won the Jury’s Special Award at the Locarno Film Festival, Italy and the First Award at the Belfort Fovie Festival, France as well the Jury’s Special Award at the Festival of French-Speaking Films at St-Martin. In 1991, he directed, for the French third channel, “In Search of the Arabian Nights”. In 2005, he directed “Bab Aziz, The Prince Who Contemplated His Soul”. The film won the Golden Dagger in Muscat Film Festival. In 2007, Nacer Khemir participated, but this time in front of the camera, in the film of the Swiss director Bruno Moll . “Voyage à Tunis” , about the journey of Paul Klee to Tunisia in 1914 and its influence on his painting. In 2008 Nacer Khemir directed “The Alphabet of My Mother” a short digital film of 30 minutes produced by JeonJu International Film Festival (South Korea) which was selected in Locarno and Melbourne film festivals. In 2010 he produced and directed En Passant, avec André Miquel, (André Miquel,En Encounter with the Arabic Language). In 2011 he co-produced and directed Shéhérazade, ou la Parole Contre la Mort, (Sheherazade,Words Against Death). In 2012 he produced and directed Looking for Muhyiddin. In 2013 he produced and directed Yasmina et les 60 Noms de l'Amour , (Yasmina and The 60 Names of Love). In 2014 he wrote produced and directed Par où Commence? (Where to Start?) that won the prize of Best Tunisian Film in the Festival of the Tunisian Directors 2015. In
2016 he wrote, produced and directed a short film, Press Conference for the 50 th anniversary of JCC Carthage Film Festival, Tunisia. In 2017, he wrote, produced and directed a long feature film Whispering Sands, which is in the official selection of Dubai International Film Festival 2017, and the official selection of La Mostra de Valencia 2018 and received the Best Film Award at the International Film Festival of New Delhi. In 2020, he produced and directed Loving Wallada, a feature docu-fiction which was invited to the Maghreb des Films in France and to the Mostra de Valencia in Spain. Nacer Khemir's films are a constent search in the myths in order to
interrogate the future. In 2019 he published a book, The Book of the Margins, about his cinematographic experience, and has just finished writing a book called Love According to Nacer Khemir, publishing in March 2021.
LA VIDEO SERA VISIBLE LE VENDREDI 8 OCTOBRE A 19H
Soirée littéraire avec la romancière syrienne Chadia ATTASSI en langue arabe
En présentiel et en live – en langue arabe
المركز الثقافي العربي والمتوسطي في جنيف
مكتبة الزيتونة
Institut des cultures arabes et Méditerranéennes (ICAM-L’Olivier)
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