INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
L’Ensemble Kaboul explore la musique persane d’Afghanistan, un répertoire méconnu voire oublié. Au fil des siècles, les turbulences de l’histoire de ce pays n’ont cessé de disperser les musiciens et de les contraindre au silence ou à l’exil. La transmission de ce patrimoine en a ainsi été durablement affectée…
Afin de raviver la flamme de la tradition, l’Ensemble Kaboul scrute les moindres recoins de la mémoire à la recherche de thèmes enfouis, de tel motif ou ornement qui semblait à jamais perdu. Cette quête du passé génère aussi un nouvel élan créatif : les mélodies parfois fragmentaires sont complétées, les instrumentations et les compositions développées.
Les artistes de l’ensemble Kaboul appartiennent à la vaste diaspora musicale persane qui se déploie dans de nombreux pays – de Lahore à Budapest, d’Erevan à Cordoue, de Téhéran à Genève… Ils sont tous porteurs d’une double culture musicale, entre Orient et Occident, qui constitue pour eux une source intarissable de connaissance et d’inspiration.
Ensemble Kaboul
Mashal Arman : chant
Khaled Arman : rubab
Siar Hachemi : dholak, daf
Meri Vardanyan : kanoun
Farshad Soltani : ney, kamanjah
En co-production avec le Centre des arts
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Thème de la conférence
La rencontre mémorable entre le moine François d’Assise et le sultan Al Kâmil « le Parfait », sultan d’Egypte dès 1218 et neveu de Saladin. Cette rencontre a été rapportée par nombre de commentateurs occidentaux, mais elle n’a jamais été relatée par un chroniqueur égyptien. Pourquoi ce silence des historiens arabes du XIIIème siècle ? En Occident, les témoignages abondent car cet événement était unique du point de vue des croisés tandis que dans l’Egypte multiconfessionnelle, cet épisode n’avait rien d’exceptionnel et nul n’avait jugé le besoin de le transcrire. Les discussions entre le sultan et les membres des communautés juives et chrétiennes étaient courantes.
Azza Heikal est née et a fait ses études à Alexandrie. Elle était professeur de
littérature française à l’université d’Alexandrie et a enseigné la langue
égyptienne arabe parlée et la civilisation égyptienne au moyen-âge et
contemporaine à la Sorbonne et à l’Institut National des Langues et
Civilisations Orientales à Paris. Ses recherches et publications ont pour thème
l’héritage cosmopolite d’Alexandrie et elle est investie dans la promotion des
relations franco égyptiennes. Elle est souvent invitée à des colloques pour
exposer ces sujets en France, en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord.
Bibliographie
- Pirandello, inventeur de la tragédie moderne, Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1979.
- Michel Butor. « l’Egypte m’a été comme une seconde terre natale », Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1980
- L’Education alexandrine: « je ne compte que les heures claires », Le Caire, Elias Modern Press, 1996
- L’Egypte illustrée parles peintres du XIXème siècle, Le Caire, Edtion Max Group, 2000
- Il était une fois une sultane, Chagarat al-Durr, Paris, Maisonneuve & Larose, 2004
- Immeubles Heikal, microcosmes alexandrins, Bibliotheca Alexandrina, 2013
Un peu partout dans le monde, une nouvelle génération d’artistes travaille sur l’impact que peut avoir le médium de l’art en général, en particulier le théâtre, sur une situation socio-politique spécifique : conflit politique ou social, marginalisation de groupes vulnérables…
Cette méthode thérapeutique a comme objectif, en utilisant le pouvoir créatif et émotionnel de l’art, d’explorer les causes structurelles des tensions sociales, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, de guérir les blessures et les traumatismes refoulés après un conflit et de transformer celui-ci dans une perspective durable.
Suite au réveil de la société civile, ce processus a trouvé un terrain fertile dans le Liban d’après-guerre en proie à de nombreuses tensions sociales et politiques. Beaucoup de dramaturges ont ainsi quitté les salles de théâtre pour exercer leur métier dans les lieux les plus divers : quartiers sinistrés, camps de réfugiés, prisons…
Michel Abou Khalil vient de terminer un doctorat sur ce thème à l’Université Arabe de Beyrouth (BAU). Dans sa conférence, il présentera quelques-unes des réalisations emblématiques de cette nouvelle manière de concevoir la pratique théâtrale en se focalisant sur trois axes : la thérapie sociale, le travail de mémoire et la promotion de la paix. Il posera aussi la question sur l’efficacité réelle du théâtre de transformation sociale dans la promotion de la paix et la lutte contre les injustices et dressera un tableau de ses atouts et de ses limites.
Michel Abou Khalil:
– 2018 à ce jour : Directeur de Swiss Made Culture
– 2014-2017 : Ambassade de Suisse au Liban – Attaché culturel en charge de la section culturelle de l’Ambassade
– 2012-2014 : New York University (NYU) – Instructeur dans le programme linguistique Freely Speaking Arabic Program
– 2006-2010 : Propriétaire de MAK Antiques, antiquaire spécialisé en art islamique et peintres libanais, Beyrouth, Liban
– 1982-2010 : Acteur – participation dans de nombreux feuilletons télévisés, pièces de théâtre, films et doublage (arabe classique et dialecte syro-libanais)
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– 2015-2019 : Beirut Arab University (BAU), PhD en sciences humaines « Art et Conflit: Le processus de la réconciliation par le biais du théâtre au Liban »
– 2014: New York University (NYU), Certificate in Art Business
– 2013-2014: Parsons School of Design, New York, Certificate in Interior Design
-1993-1996: Université Libanaise, Académie Nationale des Beaux-Arts, Beyrouth, Licence et Maîtrise en études théâtrales et art dramatique
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
Table ronde
Mardi 26 novembre 2019 | 18h30-20h30 | Uni Mail, auditoire MS150
A Land for All ? Israelis and Palestinians Facing the Two –State Solution
Une solution de paix à deux États dans le conflit israélo-palestinien est-elle encore viable ? Pour en débattre, deux militants du mouvement A Land For All Two States – One Homeland, Meron Rapoport et Ameer Fakhoury, débattront avec Ibrahim Said (Centre on Conflict, Development and Peacebuilding) mais aussi Silvia Naef (Professeure, Directrice du Master Moyen-Orient au Global Studies Institute).
Introduction
Prof. Silvia Naef, Director, Master in Middle Eastern Studies, Global Studies Institute
Mehra Rimer, Co-founder and Chair, B8 of Hope
Speakers
Meron Rapoport, Co-founder, A Land For All Two States – One Homeland
Ameer Fakhoury, Activits, A Land For All Two States – One Homeland
Ibrahim Said, Research Asssociate, Centre on Conflict, Development and Peacebuilding, Graduate Institute, Geneva
Chair
Serge Michel, Directeur éditorial, Heidi News
Conclusion
Frédéric Esposito, Global studies Institute
Conférence en anglais sans traduction
Une soirée de discussion autour du livre « 12 Voices on Global Justice »,
avec Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net
La justice pénale internationale traverse une crise profonde de fonctionnement, de crédibilité et de légitimité politique, mais la justice transitionnelle en général fait preuve d’une créativité et d’un dynamisme surprenants. C’est cet environnement tumultueux et bourgeonnant que le livre de Justice Info, 12 Voices on Global Justice, entend révéler et questionner. Il rassemble des entretiens (en anglais) avec douze experts de premier plan – acteurs institutionnels, militants, universitaires, journalistes, cinéastes – publiés par JusticeInfo.net. Ces douze voix illuminent le paysage de la justice transitionnelle, s’inspirant des expériences passées et cherchant à inventer la justice de demain.
JusticeInfo.net est le seul média global sur la justice transitionnelle, dirigé par des journalistes spécialisés. Il a été créé en 2015 par la Fondation Hirondelle, une organisation suisse à but non lucratif qui fournit de l’information à des populations confrontées à des crises.
Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net, présentera le livre 12 Voices on Global Justice et développera quelques-uns des questionnements, cas d’études et pistes de réflexions qui y sont présentés. Depuis plus de vingt ans, Thierry Cruvellier couvre les procès pour crimes contre l’humanité et génocide, du Rwanda à la Sierra Leone, de l’ex-Yougoslavie au Cambodge ou au Sénégal. Il est l’auteur de trois livres : Le Tribunal des vaincus (Calmann-Lévy, 2006), sur les procès du génocide au Rwanda, Le Maître des aveux (Gallimard, 2011), sur les procès des Khmers rouges au Cambodge, et Terre promise (Gallimard, 2018), récit sur l’extraordinaire endurance du peuple sierra léonais au cours des quarante dernières années.
La présentation de Thierry Cruvellier sera suivie d’une discussion avec le public.
Un exemplaire du livre « 12 Voices on Global Justice » sera offert à tous les participants.
Vous pourrez suivre la rencontre avec Leila Bahsain et Luisa Ballin sur ce site
le 7 avril à18h30
Leïla Bahsaïn « La Théorie des aubergines »
Sous la houlette optimiste du chef Achour, convaincu des bienfaits de l’esprit collectif et de l’entraide, cette jolie assemblée d’âmes brisées va apprendre à s’apprivoiser en se réconciliant avec les saveurs de la vie.
On retrouve la lucidité et la verve caustique de Leïla Bahsaïn, prix Méditerranée pour Le ciel sous nos pas, dans ce nouveau roman savoureux et généreux sur l’art de se réinventer. Comme une recette de bonheur pour les temps difficiles.
Leïla Bahsaïn est franco-marocaine, elle vit à Besançon. Après avoir été conseillère en réinsertion, elle s’occupe désormais d’une association qu’elle a fondée au Maroc, qui se consacre à l’alphabétisation des femmes. Elle a reçu le prix de la nouvelle de Tanger. Elle a publié chez Albin Michel Le Ciel sous nos pas, prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour le prix France-Télévision, le prix Cazes et le prix de la Littérature arabe.
Entretien avec Amin Maalouf
Alarme et espoir : comprendre le monde et le reconstruire
Modéré par Oriane Jeancourt Galignani, écrivaine et rédactrice en cheffe de Transfuge
En français traduit simultanément en anglais
Cet événement sera diffusé en direct sur la page de la Fondation Michalski
Vous pourrez interagir avec les écrivain.es invité.es, en posant vos questions :
* soit en direct pendant l’événement en envoyant un message écrit uniquement par WhatsApp au numéro +41 79 926 42 51 ;
* soit avant la rencontre en envoyant un mail à communication@fondation-janmichalski.ch.
Merci de préciser à quel.le intervenant.e s’adresse votre question.
Belles rencontres, bon week-end des littératures autour du monde !
LA VIDEO SERA VISIBLE LE 23 juin dès 18H30
La langue, comme un jardin, et tout d’abord une clôture et sa terre et faite des sédiments des générations passées. Son parfum embaume les morts et les vivants ; elle est à la fois le dessin et la quintessence de l’âme d’un peuple dans le miroir du temps. À partir de cette constatation l’artiste tunisien Nacer Khemir expose ses œuvres plastiques aux couleurs vives, comme pour conjurer l’absence de couleurs dans le désert. Lorsqu’un nomade déroule son tapis sur le sable c’est un jardin qu’il déroule, comme un « Tapis du souvenir », titre d’une toile de Paul Klee. C’est en travaillant les 60 noms de l’amour dans la langue arabe que l’artiste a réalisé ses œuvres entre mantras, litanie de couleurs, écritures, traces et signes, comme pour dire avec Cioran : « On n’habite pas un pays, on habite une langue ».
NACER KHEMIR
BIOGRAPHIE DU REALISATEUR
Du cinéma, de la peinture à la sculpture, de la calligraphie à l'écriture, Nacer Khemir a projeté un pont entre deux rives, entre le Nord et le Sud, l’Orient et l'Occident. Son œuvre littéraire est constituée d'une douzaine d’écrits et continue sans cesse de s'accroître. Depuis L'Histoire du Pays du Bon Dieu, il a réalisé plusieurs longs-métrages. En 1984 il gagne avec Les Baliseurs du Désert le Grand prix du Festival des Trois Continents à Nantes, le Prix de la première œuvre au Festival de Carthage, la Palme d'or du festival de Valence et le Prix de la critique internationale de la Mostra de Venise. En 2017, le film est restauré par la Cinémathèque Royale de Belgique et est sélectionné pour faire partie des films classiques mondiaux à la Mostra de Venise 2017 dans la section Venezia Classici. Il remporte avec le Collier Perdu de la Colombe le Prix spécial du jury à Locarno, le Grand prix 1991 du Festival de Belfort, le Prix spécial du jury du Festival Francophone de Saint-Martin. Il tourne aussi en 1991 À la Recherche des Mille et Une Nuits. En 2005 il réalise Bab'Aziz, Le Prince Qui Contemplait Son Âme. Ce film a reçu le Dagger d’Or au Muscat Film Festival au Sultanat d’Oman et le Prix Henry Langlois de la Cinémathèque Française. En 2007 il est devant la caméra du metteur en scène suisse Bruno Moll avec qui il co-écrit Voyage à Tunis. Et en 2008 il écrit et réalise un moyen métrage L’Alphabet de Ma Mère pour le Festival de Jeonju en Corée du Sud. En 2010, il produit et réalise En Passant, avec André Miquel. En 2011 il co-produit et réalise Shéhérazade, ou la Parole Contre la Mort. En 2012 il produit et réalise Looking for Muhyiddin. En 2013 il produit et réalise Yasmina et les 60 noms de l'amour. En 2014 il produit et réalise Par où Commence? Qui a eu le prix du meilleur film tunisien au Festival des Réalisateur Tunisiens 2015. En 2016 il produit, écrit et réalise un court-métrage, Conférence de Presse pour le cinquantenaire des Journées Cinématographiques de Carthage. En 2017 il écrit, réalise et produit un long métrage de fiction, Whispering Sands , qui est en 2017 dans la sélection officiel de Dubai International Film Festival,
et la sélection officiel de la Mostra de Valencia 2018 et qui a reçu le Best Film Award au New Delhi International Film Festival. En 2020, il produit et réalise un long métrage docu-fiction Loving Wallada invité au Maghreb des Films en France et à la Mostra de Valencia en Espagne. Les films de Nacer Khemir fouillent les mythes pour mieux interroger l'avenir. Nacer Khemir a sorti un livre-essai, Le Livre Des Marges, autour de son expérience de cinéaste, publié en 2019. Enfin, il vient de finir l’écriture de son dernier livre L’Amour Selon Nacer Khemir, sortie en Mars 2021.
NACER KHEMIR
DIRECTOR BIOGRAPHY
Through cinema, painting and sculpture, not to mention calligraphy, writing and story telling, Nacer Khemir has thrown bridges between shores, North and South, Occident and Orient. His literary work comprises a dozen publications and his production is still growing. Since he directed “The Story of the Land of God”, which was broadcasted on the French second channel in 1975, he has directed many other feature films. In 1984, he won the first award at the Film Festival of the Three Continents, in Nantes, France for his movie “The Wanderers of the Desert”. He also won the “First Film Award” at the Festival of Carthage JCC, Tunisia, and the Golden
Palm leaf at the Film Festival of Valencia, Spain. and the Prize of the International Critic’s award at the Mostra di Venezia. In 2017 the film is digitalized by the Cinémathèque Royale de Belgique and was selected as one of the world classic films in the Mostra de Venizia 2017 in the section Venezia Classici. In 1991, his movie “The Dove’s Lost Necklace” won the Jury’s Special Award at the Locarno Film Festival, Italy and the First Award at the Belfort Fovie Festival, France as well the Jury’s Special Award at the Festival of French-Speaking Films at St-Martin. In 1991, he directed, for the French third channel, “In Search of the Arabian Nights”. In 2005, he directed “Bab Aziz, The Prince Who Contemplated His Soul”. The film won the Golden Dagger in Muscat Film Festival. In 2007, Nacer Khemir participated, but this time in front of the camera, in the film of the Swiss director Bruno Moll . “Voyage à Tunis” , about the journey of Paul Klee to Tunisia in 1914 and its influence on his painting. In 2008 Nacer Khemir directed “The Alphabet of My Mother” a short digital film of 30 minutes produced by JeonJu International Film Festival (South Korea) which was selected in Locarno and Melbourne film festivals. In 2010 he produced and directed En Passant, avec André Miquel, (André Miquel,En Encounter with the Arabic Language). In 2011 he co-produced and directed Shéhérazade, ou la Parole Contre la Mort, (Sheherazade,Words Against Death). In 2012 he produced and directed Looking for Muhyiddin. In 2013 he produced and directed Yasmina et les 60 Noms de l'Amour , (Yasmina and The 60 Names of Love). In 2014 he wrote produced and directed Par où Commence? (Where to Start?) that won the prize of Best Tunisian Film in the Festival of the Tunisian Directors 2015. In
2016 he wrote, produced and directed a short film, Press Conference for the 50 th anniversary of JCC Carthage Film Festival, Tunisia. In 2017, he wrote, produced and directed a long feature film Whispering Sands, which is in the official selection of Dubai International Film Festival 2017, and the official selection of La Mostra de Valencia 2018 and received the Best Film Award at the International Film Festival of New Delhi. In 2020, he produced and directed Loving Wallada, a feature docu-fiction which was invited to the Maghreb des Films in France and to the Mostra de Valencia in Spain. Nacer Khemir's films are a constent search in the myths in order to
interrogate the future. In 2019 he published a book, The Book of the Margins, about his cinematographic experience, and has just finished writing a book called Love According to Nacer Khemir, publishing in March 2021.
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