INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Au Moyen-Orient, le Hezbollah libanais apparaît comme un acteur politique et militaire incontournable tant sur la scène libanaise que régionale. Au Liban, il est, depuis plusieurs années, de tous les gouvernements et a acquis des fortes positions de pouvoir. En Irak et surtout en Syrie, ses détachements armés en lutte contre l’État islamique et en soutien au régime d’Assad ont acquis un poids militaire digne d’une véritable armée. Né au début des années 1980 comme l’expression politique des couches chiites libanaises les plus pauvres et marginalisées, victimes d’un système politique confessionnel discriminant, le Hezbollah s’est imposé comme le principal représentant d’une communauté chiite en expansion qui a connu depuis de profondes transformations sociales avec l’apparition d’une couche bourgeoise qui s’est développée notamment dans la diaspora libanaise dans les pays du Golfe et en Afrique. Ces évolutions sociales n’ont pas été sans conséquences sur la physionomie du mouvement islamique qui s’est adapté au système dominant libanais et accompagne désormais activement les politiques néolibérales en cours au Liban, au risque de fortes contradictions avec sa base sociale d’origine. Parmi l’ensemble des organisations islamiques prépondérantes sur les différentes scènes de la région, le Hezbollah présente de nombreux attributs qui sont communs à ces nouveaux acteurs politiques. Son étude permet donc, au-delà de son cas spécifique, de mieux appréhender la nature particulière des mouvements islamiques.
L’auteur se refuse à réduire ces mouvements à leur nature religieuse ou de céder à un orientalisme hasardeux. Dans le cas du Hezbollah, il nous propose d’appréhender son développement dans le cadre des transformations sociales et économiques du Liban, notamment de celles de la communauté chiite libanaise. Aussi successivement, l’ouvrage, après une courte introduction à l’histoire du Liban, analyse l’émergence du Hezbollah dans le cadre du système confessionnel libanais et sa mutation sociale et politique. Il examine ensuite les relations du mouvement islamique à la société civile libanaise et plus particulièrement son opposition aux mouvements sociaux et au mouvement syndical. Enfin, il traite du développement de son appareil militaire et de sa politique étrangère, notamment à l’égard des printemps arabes et du soulèvement syrien. Au terme d’un séjour d’un an au Liban où il a rencontré les principaux acteurs politiques et sociaux du pays, l’auteur nous propose une étude documentée et sans concession. Son ouvrage est issu de son doctorat sur le Hezbollah de la «School of Oriental and African Studies» de l’Université de Londres
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Les 12-14 de l’égalité sont des rdv thématiques et périodiques autour d’une ou d’un invité.
Le temps d’une pause de midi au milieu de la journée pour s’enrichir et puiser des informations dans le domaine de l’égalité.
Si vous avez une thématique à proposer, que vous êtes engagé-e-s à l’UNIGE, n’hésitez pas à nous la communiquer via
3 OCTOBRE | SALLE 2193 À UNI MAIL | 12:15-14:00
DÉSINFORMATION, INFORMATION & PARTICIPATION: LES NOUVEAUX DÉFIS DÉMOCRATIQUES
Une jeunesse féministe arabe assoiffée de liberté, d’égalité et de démocratie
Présentation par Leila Tauil, chargée de cours UNIGE
« Aux côtés des vaillantes féministes historiques toujours engagées dans le combat universel des droits humains, des jeunes féministes subversives assoiffées de liberté, d’égalité et de démocratie, participent – auprès d’autres forces démocratiques – à la révolution du monde arabe » Leïla Tauil, enseignante à l’Université de Genève et spécialiste des mouvements féministes du monde arabe, nous parlera du rôle des jeunes féministes dans le processus de transition démocratique au Maghreb.
Malgré son cortège de désillusions et de désastres, ledit Printemps arabe – mouvement social, né en Tunisie en décembre 2010, revendiquant principalement la liberté et la dignité – a marqué un tournant historique sans précédent pour les sociétés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Aux féministes historiques de la période prérévolutionnaire ont succédé des jeunes féministes, engagées politiquement dans l’espace public en usant puissamment des réseaux sociaux, dans ce contexte paradigmatique postrévolutionnaire totalement nouveau qui se caractérise essentiellement par la libération de la parole et la fin de la croyance de « l’immuabilité » des dictatures en place.
Dans le cadre de la Semaine de la Démocratie UNIGE 2019
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Arab women have been stereotyped as ‘voiceless’ and ‘submissive’ to traditional oppressive patriarchal regimes. However, the fact is, Arab women have historically been & continue to be in the front-lines of the fight for democracy and human rights in the Middle East. This struggle is not new, it has been witnessed repeatedly, as manifested in the fight against colonialism to the contemporary recent revolts against corrupt and unjust regimes. This is evident in women’s bold and significant participation, alongside men, in the revolutions that have swept the Middle East since 2011, including women’s active roles in the ongoing revolts in Lebanon, Algeria, Sudan, Iraq, Tunisia & Egypt.
Accordingly, as part of the Gender & Diversity month, The MENA Student Initiative is excited to warmly welcome you to participate in our event titled « Arab Women in the Front-lines of Revolutions ».
The event will take place on Tuesday 26th November, from 4-6 pm in Auditorium 2 at the Graduate Institute.
We will screen the renowned film « Feminism Inshallah, A History of Arab Feminism » by the filmmaker & author Feriel Ben Mahmoud. The film features previously unreleased archival footage and exclusive multi-generational interviews, tracking women’s historic & significant contributions within the fight for human rights.
Following the film, we will have a discussion between the audience and the panel.
Then, we welcome all participants to join us in the entrance lobby of Petal 2 to continue our discussions in a more relaxed atmosphere over drinks and food.
The panelists include:
* Paola Salwan Daher (Lebanon): is the Senior Global Advocacy Advisor at the Geneva Office of the Center for Reproductive Rights. Her work focuses mainly on advocacy at the Human Rights Council and its mechanisms and on the sexual and reproductive health and rights of women and girls affected by conflict. She currently sits on the Board of the Urgent Action Fund for Women’s Human Rights. She previously worked at the Cairo Institute for Human Rights Studies, the Center for Research and Training on Development – Action in Beirut, where she was also a member of the Feminist Collective/Nasawiya.
* Zahra Al Sagban (Iraqi): an activist and a political scientist from Iraq. Zahra wrote her thesis on the social history of Iraqi women and also discussed the work of NGOs in Iraq after 2003.
* Maryam al Khawaja (Bahrain): a leading voice for human rights and political reform in Bahrain and the Gulf region. Maryam played an instrumental role in the pro-democracy protests in Bahrain’s Pearl Roundabout in February 2011. Due to her human rights work, she was subjected to assault, threats, defamation campaigns, imprisonment and an unfair trial. Maryam serves on the Boards of the International Service for Human Rights, Urgent Action Fund, CIVICUS and the Bahrain Institute for Rights and Democracy.
We look forward to warmly welcoming you and having you participate in our event on this pertinent and major subject.
L’ouvrage « Pensées pour une saison – Hiver » est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement : sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts dont musique… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par la dédicace : « À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux. » |
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié et d’une séance de dédicaces
Né en 1959 au Soudan, l’auteur y vit les onze premières année de sa vie. Les vingt-sept années suivantes sont vécues en Suisse, où il rencontre son épouse; tout en pratiquant divers emplois, il y reçoit, en parallèle ou successivement, plusieurs formations universitaires, en économie, mathématique probabiliste, biochimie et biologie évolutive.
Pendant vingt-cinq ans, il enseigne de nombreuses matières aux niveaux secondaire et universitaire. Aimant la nature et les êtres qui l’habitent, intéressé par la construction, il consacre la plus grande partie des dix-sept années suivantes à développer un grand terrain du bush sur une île au large de l’Australie, y créant et gérant un B&B, tout en faisant régulièrement la navette avec la Suisse, où il continue d’enseigner pour un temps au niveau du 3e cycle universitaire.
En 2016, avec son épouse il prend sa retraite en Suisse. Aussi loin que remonte sa mémoire, il a toujours ressenti de l’amour pour les livres et les animaux.
L’ouvrage “_Pensées pour une saison – Hiver_” est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement: sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts (dont musique)… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par l’incipit: “_À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux._”.
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De la langue française
Je laisse souvent mon esprit vagabonder… Je l’arrête parfois et lui demande: “D’où viens-tu?”
Il me répond, invariablement: “De la langue française. Elle m’a conçu, et nourri”.
La fourmi qui devint deux
Depuis un long moment (que je ne peux déterminer plus précisément, ne portant pas de montre), j’observe une petite fourmi transportant, à bout de bras, une graine au moins trois fois plus grosse qu’elle-même.
Chaque caillou s’avère une colline à franchir, chaque brin d’herbe couché un arbre tombé, à surmonter. Vainquant toutefois obstacle sur obstacle, avec une détermination farouche, elle avance avec son trésor, porté haut de ses deux pattes avant. Cela zigzague beaucoup mais, en gros, elle a bien parcouru de la sorte quatre bons mètres mesurés en ligne droite!
Puis d’un coup elle pose son fardeau, elle commence plutôt à tirer, à pousser. Elle fatigue… De cette manière, c’est beaucoup plus difficile pour elle… la moindre feuille mouillée s’avère un terrain pénible, sa ligne de parcours se fait de plus en plus chaotique.
Soudain, elle laisse tomber et s’en va! Droit devant elle.
Je me sens bien là où je suis, assis sur ma pierre… Je reste ainsi, à méditer sur cet admirable effort. Tant de peine… tout cela en vain.
Après un bon moment passé ainsi, agréablement, mon oeil perçoit une scène… qui me foudroie sur place. Venant de la direction qu’avait prise la fourmi ayant dû renoncer, je vois arriver deux fourmis, ne semblant nullement hésiter sur leur piste. Elles parviennent à la grosse graine, et hop! elles remettent ça, à deux. Je les vois repartir ainsi, vers la direction initiale, poursuivant sans relâche leur tâche, poussant, tirant. De cette façon, elles transportent sur quelques mètres de plus leur précieux butin, puis leur chemin les fait passer sous de grands épineux, et je dois renoncer à les suivre plus avant.
_Deux_ fourmis… Et si l’une des deux était celle qui avait semblé renoncer, pour, en fait, aller chercher une collègue?
Émerveillé par cette perspective, je reprends ainsi le fil de ma méditation… et soudain je réalise: quand la fourmi avait abandonné sa besogne démesurée, n’avais-je pas été pris d’un hochement de tête malheureux — n’avais-je pas pensé: courageuse et travailleuse, mais bien peu raisonnable, en définitive, la petite bête… Elle s’était astreinte à une tâche impossible. Comme souvent moi-même, quoi.
J’aurais pu continuer sur cette première pensée, grave mais quelque peu triviale. Par hasard toutefois (aussi par sentiment de bien-être, sous le petit soleil agréable!), j’étais resté assez longuement sur place… alors que rien ne se passait, apparemment. Et là, par chance, j’avais eu l’occasion de voir plus loin, plus profond, par delà les limites usuelles de mon propre temps et de mon propre espace. Et celles de mon espèce.
En tant qu’observateur de hasard, je m’interroge. Combien de fois des animaux, en tant qu’individus, voire des humains appartenant à des sociétés primitives, n’ont-ils pas été ainsi sous-estimés, à cause d’un décalage entre leur temps d’accomplissement d’une besogne, et celui imparti à l’observation qu’on en menait? Pourtant, si l’observateur ne gère pas son propre espace-temps à l’instar de celui des êtres qui s’activent sous son regard, comment pourrait-il saisir, pleinement, le déroulement d’une action de ces individus ou de ces organismes?
Je frémis: et qu’en est-il des plantes et des champignons?… Comment notre aptitude normale d’attention et d’appréciation des choses pourrait-elle permettre de percevoir, de concevoir les capacités de réalisation de leurs organismes individuels?… De leurs processus actifs dans le long terme…
Écouter les doux
Dans une réunion, ceux aux propos desquels il convient de prêter plus particulièrement attention sont ceux-là qui parlent doucement, sans élever la voix mais sans marmonner pour autant, et qui semblent avoir le regard fixé à trente centimètres de leur nez.
Ces introvertis s’avèrent souvent très concentrés sur ce qu’ils disent, et pas sur l’effet de leurs paroles… Ils ne parlent pas volontiers.
D’habitude, on ne les écoute guère, alors qu’on aurait tout intérêt à le faire, et attentivement… Ils ont vraiment quelque chose à dire, eux.
Insondable mystère…
Pendant trois années, nous avons assisté dans notre rue à un étrange manège. Quel était le secret de ce chat, plus vraisemblablement une chatte, qui emportait presque chaque jour une feuille de platane?
Elle la transportait triomphalement, en la tenant soigneusement par sa tige. Qu’en faisait-elle, quel sens accordait-t-elle à cet acte, inattendu pour les observateurs, qu’elle pratiquait avec un sérieux et un bonheur évidents? Sens du confort amélioré pour son nid? De la décoration pour celui-ci? Goût de la collection? Insondable mystère…
L’action du vent
Remarkable Rocks, Kangaroo Island. Un paysage minéral. De grands rochers sculptés par les intempéries. Ils sont colossaux, ils semblent immuables… mais en fait, certains sont lentement mus par le vent: un panneau indique la position d’un de ces rocs il y a un siècle à peine, il a été déplacé de plusieurs décimètres!
Dans ce décor où les sons se limitent au vent et au ressac, on peut méditer. Je pense à certains animaux que j’ai pu observer, à certaines personnes que j’ai pu croiser. Il y a des individus efficaces dont l’action est comme celle du vent: on ne la perçoit que rarement, le plus souvent on n’en voit que les effets sur la durée. Brise légère, mais persévérante, façonnant des montagnes, ou déplaçant des masses inertes, sur le très long terme…
_Le vent souffle où il veut… tu l’entends, mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va.___
Tiens, des gros nuages noirs, au sud… Parfois, la brise se mue en ouragan, renversant tout.
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUES
Une analyse des rapports de force genrés
Première recherche en profondeur d’analyse des discours des acteurs clés des mouvances majeures dites de l’islam politique et de l’islam piétiste au sein de la scène francophone et du monde arabe.
Une enquête de moyen-long terme, bien inscrite dans son contexte, qui adopte une perspective comparatiste qui permet de complexifier le regard en montrant la diversité des positionnements. À partir de cette étude de terrain inédite, Leïla Tauil analyse les postures des acteurs fréristes, salafistes et des actrices féministes islamiques relatives à la place des femmes au sein des espaces privé et public et de la question du voile tout en apportant des éléments réflexifs et critiques qui ne manqueront pas d’enrichir les débats actuels relatifs à ces sujets névralgiques.
Quelle est la place des femmes, au sein des espaces privé et public, dans les discours des acteurs fréristes et salafistes et quelles sont leurs positions respectives à propos du voile ? La présence d’actrices féministes islamiques, intervenant au sein de la mouvance frériste, engendre-t-elle une remise en question des postulats véhiculés par les acteurs religieux ? À partir d’une recherche de terrain, Leïla Tauil répond à ces questionnements qui s’avèrent d’une grande actualité.
L’Auteure |
Enseignante à l’université de Genève et membre du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’œuvre de Mohammed Arkoun. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Féminismes arabes : un siècle de combat, les cas du Maroc et de la Tunisie, paru aux éditions L’Harmattan en 2018. |
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le24 juin à18h45:
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUESUne analyse des rapports de force genrés Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’oeuvre de Mohammed Arkoun. Broché – format : 13,5 x 21,5 cm |
Ahlan wa sahlan !
Le Club de lecture Al Nadi est une initiative créée par deux étudiantes de l’Université de Genève afin de promouvoir la littérature issue du monde arabe, plus précisément le roman, à travers des moments d’échange et de partage.
La première rencontre aura lieu le samedi 21 mars prochain à 17h00 à la librairie arabe l’Olivier autour du roman L’Immeuble Yacoubian de l’auteur égyptien Alaa El Aswany.
Toute personne intéressée est la bienvenue. Il n’est pas indispensable d’avoir lu le livre pour participer. L’entrée est gratuite. La langue d’usage sera le français.
Pour information, vous pouvez vous procurer le livre à la librairie l’Olivier.
Nous nous réjouissons de vous rencontrer.
Bonne lecture !
Construit en plein coeur du Caire dans les années 1930, vestige d’une splendeur révolue, l’immeuble Yacoubian constitue un creuset socioculturel très représentatif de l’Egypte du XXIe siècle naissant. Dans son escalier se croisent ou s’ignorent Taha, le fils du concierge, qui rêve de devenir policier ; Hatem, le journaliste homosexuel ; le vieil aristocrate Zaki, perdu dans ses souvenirs ; Azzam, l’affairiste louche aussi bigot que lubrique ; la belle et pauvre Boussaïna, qui voudrait travailler sans avoir à subir la convoitise d’un patron…
Témoin d’une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent tous dans le même piège, celui d’une société dominée par la corruption politique, la montée de l’islamisme, les inégalités sociales, l’absence de liberté sexuelle, la nostalgie du passé.
Au-delà des problématiques égyptiennes, en digne héritier d’un Dostoïevski, d’un Zola ou d’un Mahfouz, c’est de l’homme que parle Alaa El Aswany, de ses vices et de ses faiblesses, de ses rêves et de ses échecs, et le miroir qu’il tend, pour indulgent qu’il soit, n’en est que plus effrayant.
« Beyrouth 2020, journal d’un effondrement »
Les amis du Liban, nombreux en Valais, se demandent pourquoi et comment ce pays rayonnant et si accueillant a pu dériver vers l’effondrement de son gouvernement, de son économie, de
ses banques et finalement, le coup de grâce, l’effondrement du port de Beyrouth.
Attérrés par son explosion dramatique, les organisateurs des Rencontres Orient Occident du Château Mercier souhaitent par cette manifestation témoigner de leur solidarité envers le Liban
et des Libanais et permettre de poser des questions à un témoin direct de tous ces événements, pour mieux comprendre la situation inextricable dans laquelle se débat actuellement le Liban.
Un témoin, à la fois journaliste et écrivain : Charif Majdalani, né en 1960 à Beyrouth. Il a fait ses études supérieures en France, pendant la guerre civile libanaise (thèse à Aix, en 1993, sur
Antonin Artaud) et fut l’un des collaborateurs de la revue L’Orient-Express dirigée par le journaliste assassiné Samir Kassir. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont Caravanserail, Éditions
du Seuil, prix Tropiques 2008 et prix François-Mauriac de l’Académie française, Le Dernier Seigneur de Marsad, Éditions du Seuil, Villa des femmes, roman, Éditions du Seuil, prix JeanGiono 2015. Il dirige par ailleurs le département de Lettres françaises de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Charif Majdalani sera interrogé par Jean-Philippe Rapp, journaliste pendant 26 ans à la TSR (TJ, Temps Présent, Zig Zag café). Il fut par ailleurs chargé de cours à l’Institut universitaire
d’études du développement (1984–2004), fondateur en 1985 du Festival International Médias Nord-Sud et directeur du Festival international du film des Diablerets (FIFAD).
Cette manifestation ne saurait être complète sans la présence de musiciens, en l’occurrence :
– Laure Barras, soprano valaisanne, qui suite à un diplôme en arabe à Paris, se consacre à la musique. Depuis 2011, elle se produit sur les plus grandes scènes d’Europe.
– Alaa Zouiten, né au Maroc. Luthiste et compositeur ; résident a Berlin. Avec ses deux albums « Hada Makan » 2012 et « TALKING OUD » 2017, il est une référence musicale dans le métissage
entre musiques nord africaines, jazz et flamenco , sur la scène berlinoise, en Europe et au Maroc. Alaa Zouiten est aussi le créateur et directeur artistique du « Gnaoua Festival Berlin
La Fondation du Château Mercier et l’association Reconstruire Ensemble se réjouissent, en préambule aux Rencontre Orient Occident du Château Mercier,
qui auront lieu du 29 octobre au 7 novembre 2020, de vous inviter à venir écouter
Charif Majdalani
dont le dernier livre : « Beyrouth 2020, journal d’un effondrement » sortira en librairie le 1er octobre ; un témoignage bouleversant sur la vie quotidienne au Liban depuis les
mouvements révolutionnaires libanais du 17 octobre 2019, auxquels il a pris part, jusqu’à l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020…
Une interview exeptionnelle, la première en Europe, par visioconférence, animée par Jean-Philippe Rapp
le lundi 12 octobre 2020 à 18h30 dans la salle de la Bourgeoisie de Sierre
Ces entretiens seront entrelacés par les airs et les paroles de Fayrouz chantées par Laure Barras, soprano accompagnée au oud par Alaa Zouiten
Cette manifestation donnera également l’occasion de soutenir l’association Offre-Joie, fondée par Melhem Khalaf, intervenu aux ROO-Mercier 2019 ; un éclaireur à la proue d’un Liban qui
se cherche, mobilisant en particulier une foule de jeunes, libanais et internationaux, dans de multiples projets, en particulier de reconstruction, qui seront présentés par Catherine Otayek.
Rencontre avec Leïla Slimani et Diane Meur
Modération : Luisa Ballin
L’une et l’autre sont écrivaines, l’une et l’autre sont sensibles et publient en 2020 un très beau roman. Les personnages du livre Le pays des autres et ceux de Sous le ciel des hommes se rencontreront lors de cet échange fort en émotions. A la croisée des cultures, hier et aujourd’hui, Leïla Slimani et de Diane Meur nous racontent l’autre et exposent des sujets sensibles avec pudeur et intelligence.
Jeune étudiante belge, Diane Meur débarque en 1987 à Paris avec la ferme intention de devenir écrivain. Mais cette bûcheuse polyglotte se retrouve happée dans l’engrenage des études : deux Khâgnes, puis Normal Sup’, la Sorbonne en lettres modernes et finalement l’EHESS en sociologie de la littérature l’éloignent peu à peu de son rêve.
Adepte de la gymnastique sémantique, elle embrasse avec passion une carrière de traductrice : elle traduit aussi bien des essais de sociologie, avec Erich Auerbach, Hanns Eisler, que les romans de Paul Nizon ou Tariq Ali. Néanmoins, à sa grande surprise, elle reprend son travail d’écriture en 2002 et signe un premier roman, La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même.
Son savoir-faire de traductrice n’est pas pour rien dans la beauté de sa prose : Diane Meur pèse patiemment ses mots, et affine un style poétique et référencé. « Je pense que la traduction est une merveilleuse école de style, une école d’écriture qui apprend à travailler de très près sur les mots, les phrases, les rythmes, les images. Mon écriture en reste très marquée et, au quotidien, le peaufinage d’une traduction et celui d’un texte à moi ne me paraissent pas des tâches très différentes. » Déclare-t’elle dans une interview à Alice Saintout et Célia Bascou.
Passionnée par la question du langage, elle interroge notre rapport à la parole au fil des romans. Dans Les Vivants et les Ombres, lauréat du Prix Victor Rossel en 2007, elle confie ainsi la narration à une maison, témoin des déchirements et des amours d’une famille austro-polonaise de 1848 à 1914.
Ancré dans une antiquité fictive, Les Villes de la plaine raconte l’histoire d’un scribe, Asral, qui au contact du peuple décide un jour d’abandonner la langue écrite ancestrale pour une langue vernaculaire, comprise de tous. Pour Diane Meur, l’écriture romanesque est aussi un moyen de questionner le présent à travers l’histoire. Les Villes de la plaine réserve une vertigineuse surprise en entrecoupant les péripéties d’Asral par le récit de la découverte, des siècles plus tard, des ruines de cette civilisation mésopotamienne par des archéologues. Au delà de la soudaine mélancolie provoquée par la disparition promise de cette civilisation, Diane Meur choisit de questionner le lecteur sur la place de l’héritage que nous voulons transmettre et nous donne ainsi une terrible leçon d’humilité.
Avec La Carte des Mendelssohn, publié en 2015, la romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures tragiques et excentriques de la lignée des Mendelssohn, tout en nous dévoilant ses sources et sa chronologie, tout en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d’un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde, comme un riche métissage où nous serions tous un peu cousins.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Rencontre avec Leïla Slimani et Metin Arditi
Modération : Luisa Ballin
À la croisée des cultures, deux femmes puissantes se forgent un destin dans les turbulences de l’Histoire. Portées par les passions et la rage de vivre, Rachel et Mathilde s’inscriront dans le paysage littéraire comme deux héroïnes inoubliables.
Ainsi, le salon en ville vous propose une rencontre inédite avec Leïla Slimani et Metin Arditi qui dialogueront et éclaireront de leurs voix les personnages de leurs romans.
Venez écouter deux auteurs talentueux et engagés, venez découvrir deux grands livres « Le pays des autres » (éditions Gallimard) et « Rachel et les siens »(éditions Grasset).
Leila Slimani est très attachée à la liberté d’expression dont elle fait usage dans ses romans qui traitent de sujets controversés. Boualem Sansal est né et vit en Algérie où ses livres et prises de position lui ont pourtant valu menaces et insultes. Leur dialogue portera sur la force de la parole et les espaces ouverts par la fiction pour permettre une expression libre de ce qui est et a été.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
LA LECTURE EST REPORTÉE À UNE DATE ULTERIEURE
Jacques Jouet écrivain oulipien et Tito Honegger plasticienne collaborent depuis 2005.
Jacques Jouet écrivant en regard du travail de Tito Honegger,
Tito Honegger travaillant soit sur l’expression du texte lui-même ou le transcrivant en regard de ses images.
Leur travail commun a donné lieu à de nombreuses expositions et publications.
Les publications seront présentées à l’ICAM-l’Olivier
2004 : OPTITOH Editions Quiquandquoi
Répertoire visuel des objets de Tito Honegger accompagné des poèmes de Jacques Jouet
2008 : Un énorme exercice Editions art&fiction
textes de Jacques Jouet, monotypes de Tito Honegger
2012 : Montagneau Editions art&fiction
Regards croisés sur la montagne suisse
2010 : Paresse
Editions art&fiction, édition unique
2008 : Caresse
édition limitée
Jacques Jouet est à la fois poète, romancier, nouvelliste, auteur de théâtre, essayiste, et artiste plasticien (il réalise des collages).
Il a, en 1978, un premier contact avec l’Oulipo lors d’un stage d’écriture dirigé par Paul Fournel, Georges Perec et Jacques Roubaud.
Jacques Jouet participe aussi, comme les oulipiens François Caradec, Paul Fournel et Hervé Le Tellier, aux Papous dans la tête sur France Culture.
Son feuilleton La République de Mek Ouyes a été diffusé simultanément sur cette radio et sur le web, à travers le site de son éditeur P.O.L.
RESERVATION NECESSAIRE :
Vous pourrez suivre la rencontre avec Leila Bahsain et Luisa Ballin sur ce site
le 7 avril à18h30
Leïla Bahsaïn « La Théorie des aubergines »
Sous la houlette optimiste du chef Achour, convaincu des bienfaits de l’esprit collectif et de l’entraide, cette jolie assemblée d’âmes brisées va apprendre à s’apprivoiser en se réconciliant avec les saveurs de la vie.
On retrouve la lucidité et la verve caustique de Leïla Bahsaïn, prix Méditerranée pour Le ciel sous nos pas, dans ce nouveau roman savoureux et généreux sur l’art de se réinventer. Comme une recette de bonheur pour les temps difficiles.
Leïla Bahsaïn est franco-marocaine, elle vit à Besançon. Après avoir été conseillère en réinsertion, elle s’occupe désormais d’une association qu’elle a fondée au Maroc, qui se consacre à l’alphabétisation des femmes. Elle a reçu le prix de la nouvelle de Tanger. Elle a publié chez Albin Michel Le Ciel sous nos pas, prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour le prix France-Télévision, le prix Cazes et le prix de la Littérature arabe.
La vidéo sera visible sur cette page – Mercredi 14 avril à 18h30
Le 14 avril, 18h30 Luisa Ballin accueillera pour l’ICAM, Sophie Bessis autour de son livre « Je vous écris d’une autre rive » -Lettre à Hanna Arendt.
Vous verrez dans ces pages que j’ai des choses à vous reprocher. Mais ce que j’ai lu de vous sonne en moi comme un appel à fouiller la mémoire, à lire l’Histoire à travers elle aussi pour aller de l’avant ». S. B. Hannah Arendt occupe une place particulière dans la pensée du XXe siècle. Elle en a vécu les tragédies, a tenté d’en expliquer les causes et les manifestations. Cette expérience l’a conduite à s’intéresser à la genèse du sionisme et de la création de l’Etat d’Israël et à poser un regard visionnaire sur le destin de ce nationalisme particulier.
Dans un aller-retour entre les guerres du vieux monde et les défis actuels, Sophie Bessis dialogue avec la philosophe, la conteste parfois, l’admire toujours. Cette lettre se veut un propos libre, personnel et politique, et une interrogation sur notre devenir collectif.
Droits des femmes, nationalismes et mondialisation… Sophie Bessis analyse les lieux de tensions entre les volontés d’émancipation et les tendances autoritaires à travers la Méditerranée.
Dans un court essai adressé directement à Hannah Arendt (« Je vous écris d’une autre rive – Lettre à Hannah Arendt », Elyzad, Tunis, 2021), l’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis adresse deux sujets. D’abord, elle explique en quoi elle rejoint les vues de la philosophe allemande à propos du sionisme et étend les critiques sur le projet sioniste formulées par Arendt à tous les nationalismes, y compris ceux des pays du Sud nés au cours de luttes d’émancipation anticoloniales dont elle souligne la légitimité.
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