INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
De l’Algérie, Sonia Jasmine, née en France de parents Algériens, n’a que leur héritage culturel et quelques séjours en famille à Constantine comme points de repère. La tentation d’aller à la rencontre de ses racines lui fait accepter un poste à Alger. C’était sans compter sur le choc culturel, parfois violent, même pour une binationale. Deux ans de découvertes du pays, de ses habitants, de ses habitudes de vie, de mise à jour de paradoxes animant Alger, de rencontres, farfelues, émouvantes… Et une question, lancinante : à quelles rives de la Méditerranée s’identifier ?
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient∙e∙s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du « trauma colonial » permettent de comprendre : plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France.
Elle montre ce que ces « blancs » doivent à l’extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n’a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom… La « colonialité » fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu’à falsifier le sens de l’histoire. Et en cherchant à détruire l’univers symbolique de l’« indigène », elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : « Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne » (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c’est l’une des clés, explique l’auteure, de la permanence du « fratricide » dans l’espace politique algérien : les fils frappés d’illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l’illustrent le conflit tragique FLN/MNA lors de la guerre d’indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d’État.
Une démonstration impressionnante, où l’analyse clinique est constamment étayée par les travaux d’historiens, par les études d’acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des œuvres d’écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri…).
Organisé par ICAM – L’Olivier et Coup De Soleil Rhône-Alpes
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
La Marmite, en tant qu’Université populaire nomade de la culture et mouvement artistique, culturel et citoyen, offre des parcours culturels pluridisciplinaires, sensibles et intellectuels à des groupes de personnes en situation de précarité et/ou peu présentes dans les institutions formelles de la démocratie.
De décembre 2018 à juin 2019, le Groupe Léonard de Vinci – dont les participants sont un groupe d’une quinzaine d’adultes exilé.e.s, pour la plupart, d’origines syrienne, iranienne, kurde, nigériane et tamoul, installé.e.s au centre du Bois-de-Bay par l’Hospice Général – a suivi un parcours fait de sorties culturelles et de rencontres avec des artistes et des intellectuel.le.s. Le Groupe vernit aujourd’hui sa création partagée : une réalisation musicale et sonore.
Une partition auto-portée. En partant de l’idée, d’un côté, du pont autoportant, sans attache, ni support, de Léonard de Vinci, et, de l’autre, de son goût pour la musique, les perspectives sonores et les phénomènes coustiques, les participant.e.s du parcours Léonard de Vinci, ont réalisé une « partition autoportée ».
Coé Blanchard et Florence Terki, médiatrices Robert Clerc, compositeur
production : La Marmite, partenariats : Hospice Général, Comédie de Genève, Fondation l’Abri, Pro Helvetia, Maison de la Créativité, Cinéma CDD, Mamajah-Les Jardins de Loëx.
collaborations : Luis de la Calle (flûtiste), Frank Vercruyssen et Mattias de Koning (comédiens et cofondateurs de la Cie tg STAN), Damiaan De Schrijver et Peter Van den Eede (comédiens et membres de la Cie de KOE et Maatschappij Discordia), Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós (commissaires d’exposition – le peuple qui manque), Maryjan Maître (directrice de la Maison de la Créativité), Jean-Pascal Cottalorda (Adjoint de direction de la Fondation l’Abri), Philippe Rohner et Jaky Roland (directeur et directrice de Mamajah), Nadège Gilliéron (assistante sociale en intervention collective) et Louckhombo N’Tangu (intendant).
Nous remercions chaleureusement les interprètes qui ont accompagné activement le parcours, ainsi que la Librairie l’Olivier-ICAM et son directeur, Alain Bittar, pour son accueil enthousiaste.
Vendredi 20 septembre 2019 à 20h
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Chants arabo-andalous et judéo-espagnols
Françoise Atlan : chant
Fouad Didi : oud
Billets en ligne :
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre CHF 45.- / AVS 35.-
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Vendredi 20 septembre à 22h
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Billets en ligne
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Samedi 21 septembre 2019 à 11h
Brunch / COMPLET
Samedi 21 septembre 2019 à 20h30
Souad Massi et son ensemble, concert « Oumniya ».
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
Billets en ligne
– Billets pour le concert de Souad Massi 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Dimanche 22 septembre 2019 à 20h Le Trio Joubran « The best of »
Samir Joubran (Oud) , Wissam Joubran (Oud), Adnan Joubran (Oud), Valentin Mussou ( Violoncelle), Youssef Hbeisch (Percussions), Habib Meftah Boushehri (Percussions)
Billets en ligne
– Billets pour le concert du Trio Joubran 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
126 battements de cœur pour animer la Genève internationale ; 126 histoires de vie inspirantes, pour presque autant de nationalités présentes à Genève ; 126 projets économiques, humanitaires, culturels, sélectionnés par l’auteur, qui font voyager le nom de Genève aux quatre coins de la planète. À l’heure de fêter le 100e anniversaire de la première réunion à Genève de la Société des Nations, ce livre est un hommage au multilatéralisme et surtout à la société civile genevoise. À ces personnalités qui la confirment comme capitale des droits humains et de la paix, comme terre d’accueil et d’opportunités, où tout est possible, le dialogue et le changement. Un lieu où l’humanité a toutes les cartes en mains pour se réinventer.
La rencontre sera modérée par Luisa Ballin
Après la publication d’un roman, Au bonheur de Yaya, qui traite notamment d’émigration, Zahi Haddad revient au point central de ses études qui l’ont mené de l’université de Genève à la Columbia University de New York : les relations internationales et la façon dont elles s’imbriquent et façonnent les êtres humains. Auteur, entrepreneur, bloggeur, pétri d’une grande culture internationale, Zahi Haddad a mis toute son expertise et son empathie au service de ces 126 battements de cœur et, en dix-huit mois de recherches et de rencontres, a dressé des portraits uniques, avec passion et authenticité.
Vous pouvez également réserver par mail un exemplaire du livre de Zahi Haddad qu’il pourra vous dédicacer après payement.
propose
« Voyages aux pays de Mammeri»
en deux temps
Création
Ammar Toumi
***
Lecture, textes et poèmes
Nahed Ghezraoui
Tamimount Sammar
***
Musique :
Muhuch Nomarwali
Abdenour Belkhir
Ammar Toumi
La vidéo sera accessible dès dimanche 25 avril 2021 à 21h
Mouloud Mammeri (1917-1989) est un écrivain, anthropologue et linguiste algérien kabyle.
Biographie
Mouloud Mammeri est né le 28 décembre 1917 à Taourirt Mimoune (Ath Yenni) en Haute Kabylie. Il fait ses études primaires dans son village natal. En 1928 il part chez son oncle à Rabat (Maroc), où ce dernier est alors le précepteur de Mohammed V. Quatre ans après il revient à Alger et poursuit ses études au Lycée Bugeaud (actuel Lycée Emir Abdelkader, à Bab-El-Oued, Alger). Il part ensuite au Lycée Louis-le-Grand à Paris ayant l’intention de rentrer à l’École normale supérieure. Mobilisé en 1939 et libéré en octobre 1940, Mouloud Mammeri s’inscrit à la Faculté des Lettres d’Alger. Remobilisé en 1942 après le débarquement américain, il participe aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.
A la fin de la guerre, il prépare à Paris un concours de professorat de Lettres et rentre en Algérie en septembre 1947. Il enseigne à Médéa, puis à Ben Aknoun et publie son premier roman, La Colline oubliée en 1952. Sous la pression des événements, il doit quitter Alger en 1957.
De 1957 à 1962, Mouloud Mammeri reste au Maroc et rejoint l’Algérie au lendemain de son indépendance. De 1965 à 1972 il enseigne le berbère à l’université dans le cadre de la section d’ethnologie, la chaire de berbère ayant été supprimée en 1962. Il n’assure des cours dans cette langue qu’au gré des autorisations, animant bénévolement des cours jusqu’en 1973 tandis que certaines matières telles l’ethnologie et l’anthropologie jugées sciences coloniales doivent disparaître des enseignements universitaires. De 1969 à 1980 Mouloud Mammeri dirige le Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques d’Alger (CRAPE). Il a également un passage éphémère à la tête de la première union nationale des écrivains algériens qu’il abandonne pour discordance de vue sur le rôle de l’écrivain dans la société.
Mouloud Mammeri recueille et publie en 1969 les textes du poète kabyle Si Mohand. En 1980, c’est l’interdiction d’une de ses conférences à Tizi Ouzou sur la poésie kabyle ancienne qui est à l’origine des événements du Printemps berbère.
En 1982, il fonde à Paris le Centre d’Études et de Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littérature amazighes sous forme de conférences complémentaires au sein de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ce long itinéraire scientifique lui a permis de rassembler une somme d’éléments fondamentaux sur la langue et la littérature amazighes. En 1988 Mouloud Mammeri reçoit le titre de docteur honoris causa à la Sorbonne.
Mouloud Mammeri meurt le soir du 26 février 1989 des suites d’un accident de voiture, qui eut lieu près de Aïn Defla à son retour d’un colloque d’Oujda (Maroc).
Le 27 février, sa dépouille est ramené à son domicile, rue Sfindja (ex Laperlier) à Alger. Mouloud Mammeri est inhumé, le lendemain, à Taourirt Mimoun. Ses funérailles furent spectaculaire : plus de 200 000 personnes assistèrent à son enterrement. Aucun officiel n’assista à la cérémonie alors qu’une foule compacte scandait des slogans contre le pouvoir en place.
Citation
« Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des composantes de la culture algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer. »
Réponse de Mouloud Mammeri à un torchon « les donneurs de leçons » paru dans le quotidien officiel dont les responsables n’eurent pas la dignité d’en publier le contenu et qui, de ce fait, circula en Algérie sous forme dactylographiée en avril 1980.
Jugement
« Ses romans représentent, si l’on veut, quatre moments de l’Algérie : « La Colline oubliée » les années 1942 et le malaise dans le village natal avec le départ pour le pays des « autres »; « Le Sommeil du juste » l’expérience de l’Algérien chez ceux-ci et le retour, déçu, chez les siens; « L’Opium et le bâton » la guerre de libération dans un village de la montagne kabyle (…). Enfin « La Traversée » depuis 1962 se termine sur le désenchantement (…).’La mystique est retombée en politique’, le dogme et la servitude sont’programmés’. »
Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984, p. 158 (ISBN 2865370852)
Bibliographie
Romans :
* La Colline oubliée, Paris, Plon, 1952, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009071); Paris, Folio Gallimard, 1992 (ISBN 200384748).
* Le Sommeil du juste, Paris, Plon, 1952, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009081).
* L’Opium et le bâton, Paris, Plon, 1965, 2nde édition, Paris, Union Générale d’Éditions, S.N.E.D., col. 10/18, 1978 (ISBN 2264009063), Paris, La Découverte (ISBN 2707120863) et 1992 (ISBN 009491813).
* La Traversée, Paris, Plon, 1982, 2nde édition, Alger, Bouchène, 1992.
Nouvelles :
* « Ameur des arcades et l’ordre », Paris, 1953, Plon, « La table ronde », n°72.
* « Le Zèbre », Preuves, Paris, N° 76, Juin 1957, PP. 33-67.
* « La Meute », Europe, Paris, N°567-568, Juillet-Août 1976.
* « L’Hibiscus », Montréal, 1985, Dérives N°49, PP. 67-80.
* « Le Désert Atavique », Paris, 1981, quotidien Le Monde du 16 Août 1981.
* « Ténéré Atavique », Paris, 1983, Revue Autrement N°05.
* « Escales », Alger, 1985, Révolution africaine; Paris, 1992, La Découverte (ISBN 270712043X).
Théâtre :
* « Le Foehn ou la preuve par neuf », Paris, PubliSud, 1982, 2nde édition, Paris, pièce jouée à Alger en 1967.
* « Le Banquet », précédé d’un dossier, la mort absurde des aztèques, Paris, Librairie académique Perrin, 1973.
* « La Cité du soleil », sortie en trois tableaux, Alger, 1987, Laphomic, M. Mammeri : Entretien avec Tahar Djaout, pp. 62-94.
Traduction et critique littéraire :
* « Les Isefra de Si Mohand ou M’hand », texte berbère et traduction, Paris, Maspero, 1969, 1978 (ISBN 046999278) et 1982 (ISBN 0052039X); Paris, La Découverte, 1987 (ISBN 001244140) et 1994 (ISBN 013383388).
* « Poèmes kabyles anciens », textes berbères et français, Paris, Maspero, 1980 (ISBN 2707111503); Paris, La Découverte, 2001 (ISBN 056360975).
* « L’Ahellil du Gourara », Paris, M.S.H., 1984 (ISBN 273510107X).
* « Yenna-yas Ccix Muhand », Alger, Laphomic, 1989.
* « Machaho, contes berbères de Kabylie », Paris, Bordas.
* « Tellem chaho, contes berbères de Kabylie », Paris, Bordas, 1980.
Grammaire et linguistique :
* « Tajerrumt n tmazigt (tantala taqbaylit) », Paris, Maspero, 1976.
* « Précis de grammaire berbère », Paris, Awal, 1988 (ISBN 001443038).
* « Lexique français-touareg », en collaboration avec J.M. Cortade, Paris, Arts et métiers graphiques, 1967.
* « Amawal Tamazigt-Français et Français-Tamazigt », Imedyazen, Paris, 1980.
* « Awal », cahiers d’études berbères, sous la direction de M. Mammeri, 1985-1989, Paris, Awal
Sur Mouloud Mammeri
* Jean Déjeux, Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française 1945-1977, SNED, Alger, 1979.
* Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984 (ISBN 2-86537-085-2).
* Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), introduction, choix, notices et commentaires de Charles Bonn, Le Livre de Poche, Paris, 1990 (ISBN 2-253-05309-0)
Lien interne
Liens externes [modifier]
* [1] :
Photographies (notamment avec Tahar Djaout, à sa gauche), deux extraits, une cinquantaine d’articles de la presse algérienne sur Mouloud Mammeri (2001-2006), Lettre à Da L’Mulud de Tahar Djaout et deux entretiens, l’un avec Chris Kutschera, l’autre avec Jean Pélégri.
* [2] :
« Da l’Mulud », vidéo, scénario d’Ali Mouzaoui, interventions de Lounis Aït Menguellet, Tahar Djaout et Rachid Mimouni
Aide et Action s’associe à l’ICAM-L’Olivier
et vous invite pour une soirée d’échange.
LE 16 SEPTEMBRE 2021 À 18H30
À LA LIBRAIRIE L’OLIVIER,
5, RUE DE FRIBOURG, 1201 GENÈVE
Qu’est-ce qu’une rentrée scolaire inclusive et équitable ?
Comment abattre les cloisons qui empêchent encore de nombreux enfants de vivre une instruction loin
des préjugés et des discriminations liées au genre, à l’origine ou au handicap ?
Des intervenant-e-s impliqué-e-s en Suisse et à l’international
sont conviés à s’exprimer sur ces questions.
Invités :
Abdeljalil Akkari, Professeur à Faculté de Psychologie et des Sciences
de l’Éducation, Université de Genève
Mathieu Crettenand, Délégué à l’intégration et responsable du programme Horizon académique, Université de Genève
Modération :
Mohamed Musadak, Journaliste (Le Courrier)
Pour des raisons liées à la situation sanitaire, le nombre de participant-e-s à l’événement est limité.
Inscription obligatoire à l’adresse suivante : infosuisse@aide-et-action.org
Deux autrices à l’écriture puissante se fondent dans l’histoire et les traditions familiales pour évoquer tout en délicatesse l’intégration et le rapport à la langue, les langues. De la France à la Suisse, de Strasbourg à Genève, les destinées se tissent entre Occident, Moyen-orient et Afrique du Nord. Les jeunes générations tracent un chemin nouveau, riche d’un héritage pluriel. Une rencontre à la croisée des routes !
Modératrice : Natacha DE SANTIGNAC
© Emmanuelle Le Grand – Portrait Kaoutar Harchi
Au plus intime des fantasmes du personnage de madame Akli, reflet d’une Algérie en proie à un souffle d’espérance, se nichent les obsessions chères à l’auteur : le désir, l’amour, le désamour, l’identité, la liberté. Par son écriture tout en sensibilité, charnelle et envoûtante, laissez-vous propulser dans le récit « painted black », satisfaction !
Modératrice: Joséphine DE WECK
© Patrice Normand – Portrait de Nina Bouraoui
Deux autrices à l’écriture puissante se fondent dans l’histoire et les traditions familiales pour évoquer tout en délicatesse l’intégration et le rapport à la langue, les langues. De la France à la Suisse, de Strasbourg à Genève, les destinées se tissent entre Occident, Moyen-orient et Afrique du Nord. Les jeunes générations tracent un chemin nouveau, riche d’un héritage pluriel. Une rencontre à la croisée des routes !
Modératrice : Natacha DE SANTIGNAC
© Emmanuelle Le Grand – Portrait de Kaoutar Harchi
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