INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
À peine âgé de quinze ans, Mohamed Abozekry devient le plus jeune professeur de oud au monde. Maîtrisant aussi bien le répertoire égyptien de ses racines que la musique traditionnelle arabe, le jeune prodige s’est vite démarqué en mêlant les sonorités orientales au jazz, au rock ou à d’autres musiques du monde. Après avoir parcouru les scènes du Moyen-Orient aux côtés de son professeur Naseer Shamma, maître du oud iraquien, Mohamed s’installe en France où il développe ses projets personnels. Aujourd’hui, il s’entoure pour la première fois de son frère Abdallah Abozekry au saz et du batteur Nicolas Thé pour former un trio entre Orient et Occident, tradition et modernité, délicatesse et explosivité. Leur premier album «Don’t Replace Me by a Machine» est une pure merveille.
Conférence reportée à une date ultérieure
Jalila Susini-Henchiri et Anne Bourrit interviennent depuis plus de 6 ans au Maghreb et en Afrique afin de transmettre la Communication NonViolente (CNV).
C’est un projet qui leur tient à cœur car par ce biais elles permettent à des personnes de différentes provenances d’apprendre à communiquer, à se rapprocher et à s’entendre, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leurs convictions politiques, etc.
Leur objectif est de poursuivre dans ce sens et de former des ambassadeurs de paix et des futurs formateurs en Communication NonViolente dans cette région.
Les bénéfices de cette soirée permettront de soutenir un projet qui aura lieu en janvier 2020 à Djerba, Tunisie.
Prix :40.-
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Soudan : les femmes au cœur de la révolution
Intervenant.e.s
Alaa Salah Ali Taha Militante, figure de la Révolution soudanaise
Tahani Abass Journaliste et activiste des droits des femmes
Modération par
Christophe Ayad Grand Reporter, Le Monde
La révolution soudanaise a remporté d’importantes victoires en permettant un changement effectif de régime. Après la chute de l’ancien Président en avril 2019, le retrait du Conseil Militaire de Transition en juillet et un accord constitutionnel en août, le réveil populaire des soudanais·es ouvre la voie vers plus de justice sociale et de répartition des richesses. Ce mouvement regroupe différentes catégories de population. Les femmes en particulier ont joué un rôle prépondérant au cœur des mobilisations citoyennes. N’hésitant pas à rompre les codes sociaux et à manifester contre l’autorité, elles ont été particulièrement visibles et médiatisées. Dans une société conservatrice et patriarcale, comment celles-ci ont émergé en tant qu’actrices politique et social incontournable ? Cette lecture de la place des femmes dans la révolution est-elle biaisée par une analyse occidentalo-centrée, ou la révolution a-t-elle effectivement profondément ébranlé les codes culturels et sociaux soudanais ?
Le reportage Soudan : la révolution des femmes présente le combat de femmes n’hésitant pas à prendre part aux manifestations pour l’avenir de leur pays mais aussi pour l’égalité et l’émancipation.
Rencontre avec Abdourahman Waberi
Avec Pourquoi tu danses quand tu marches ? Abdourahman Waberi, écrivain, professeur et essayiste, revisite le monde et les blessures de son enfance à Djibouti : le désert mouvant, la mer Rouge, la plage de la Siesta, les maisons en tôles d’aluminium, les figures qui l’ont marqué. C’est donc pour une lecture voyage qu’il nous embarque
Le nombre de place étant limité, l’inscription et le port du masque sont obligatoire.
Littérature : Abdourahman Waberi signe son roman le plus autobiographique
Par Anne Bocandé Jeune Afrique
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages, 19 euros
Ce douzième roman d’Abdourahman Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous.
Poétique, le titre du nouveau livre de Waberi est une question posée par la petite Béa du haut de ses six ans : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? » Constatant la démarche chaotique de son paternel, elle le regarde comme un artiste évoluant en rythme alors que la démarche des autres, toujours identique, est formatée. « Les enfants de mon quartier, eux, m’appellent le Gringalet ou l’Avorton. […] Ce passé a été ma prison. Je veux désormais […] m’en libérer », lui répond Aden Robleh, entraînant sa fille dans les labyrinthes de sa mémoire.
Direction le quartier du Château-d’Eau, à Djibouti, dans les années 1970, entre sa mère à lui, la redoutée Zahra, son père, « Amine La Tige » relativement absent, une institutrice admirée « Madame Annick la Française de France », Ladane, la servante aimée, et les camarades de classe redoutés.
Enfant malingre et taiseux, « boule de douleurs, de larmes et de pleurs », Aden n’a pas d’amis. Sa solitude s’intensifie après l’accident qui enterrera pour de bon ses rêves de devenir footballeur, cow-boy ou marin.
Le plus autobiographique
C’est sur les traces de ces traumatismes que le narrateur déambule, se remémorant le quotidien du quartier et les histoires de « Grand-mère Cochise », mémoire vivante des bergers nomades de la famille. En toile de fond : la colonisation et ses conséquences vues par les yeux de l’enfant et enrichies des connaissances de l’adulte.
« À PRÉSENT JE SAIS BÉA QU’EN ME METTANT À NOIRCIR DES PAPIERS JE CHERCHAIS LE TERRAIN OÙ POSER LA MAISON DE MES RÊVES »
Ce douzième roman de Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous. « Toutes les émotions sont vraies », précise-t-il. Et elles nous transportent dans un cheminement intérieur pudique : celui de la réconciliation d’un homme avec son enfance. Sous les yeux de Béa, vers qui la parole se tourne sans cesse. Comme la grand-mère dont le narrateur dit qu’« elle venait d’un autre monde et d’une autre époque », lui-même semble éprouver cette distance avec sa fille.
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages,
Parfois, ce procédé de narration empêche l’immersion pleine et entière dans l’un ou l’autre des deux espaces-temps. Mais il fonctionne comme un conte. « C’est important les mots Béa », martèle le narrateur, devenu enseignant et écrivain. C’est par eux que son horizon s’est dégagé des pesanteurs du réel. « À présent je sais Béa qu’en me mettant à noircir des papiers je cherchais le terrain où poser la maison de mes rêves. » Pourquoi tu danses quand tu marches ? offre une leçon : comment ne pas subir la marche d’autrui et comment choisir de danser sur le fil de sa propre vie.
Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
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