INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Si la musique arabe est un arbre aux multiples ramifications, l’un de ses branchages s’appelle Sabîl. Un duo oud-percussions formé par Ahmad Al Khatib et Yousef Hbeisch,
Recueillement en mémoire des vicitimes des attentats de Christchurch, de leurs familles et de leurs proches, de leurs communautés et de leur pays.
De 17h à 18h30 dans le patio de la Mosquée du Petit-Saconnex, chemin Colladon 34, 1209 Genève
Organisation: Fondation culturelle islamique, Plateforme interreligieuse de Genève, Appel spirituel de Genève
MERCREDI 1 MAI |
11h-12h Astrig MARANDJIAN
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13h-14h
L’impact des révolutions arabes sur la culture en collaboration avec le FIFOG Farid ABACHE & Tahar HOUCHI
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14h30-15h30
Boualem Sansal recrée le monde Boualem SANSALModératrice : Leïla TAUIL |
16h-17h
L’Algérie à deux voix , Terre de ma mère Sophie COLLIEX & Djilali BENCHEIKHModératrice : Maude BITTAR |
17h30-18h30
Le Trauma colonial Karima LAZALI |
JEUDI 2 MAI |
12h30-14h
France-Algérie : les identités Sonia JASMINE, Karima LAZALI Sabine ZAALENE & Djilali BENCHEIKHModératrice : Leïla TAUIL |
14h15-15h15
L’islam soufi face aux défis contemporains Cisse KANE |
15h30-16h30
La Mariée du Nil Glorice WEINSTEIN |
17h-19h
Quelle Algérie L’ICAM et le Club Diplomatique de Genève reçoivent BOUALEM SANSAL
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VENDREDI 3 MAI |
10h-11h
Les contes imbriqués à l’orientale –atelier scolaire- Animé par Lia LEVEILLÉ METTRAL |
12h-13h
Tunisie,sortir du désenchantement Hakim Ben Hammouda
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13h30-14h30
Naplouse, Palestine Portraits d’une occupation Stéphane AUCANTE |
15h-16h
La guerre au Liban vue par un solitaire Yan MORVAN |
16h30-17h30
Devoir de mémoire Rachedi MABROUCKModératrice : Tamimount SAMMAR |
18h-19h
Identités buissonnières Dominique ZIEGLERModération : Luisa BALLIN
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SAMEDI 4 MAI |
12h30-13h30
Al-Mutanabbi L’autre prophète Mustapha KHARMOUDI |
14h-15h
Lumières du Maroc –avec projection- Fouad LAROUI |
15h30-16h30
Femmes du Maghreb Leïla BAHSAINFatema HALLeïla TAUILModération : Luisa BALLIN |
17h-18h
Turquie libre, j’écris ton nom Nedim GÜRSELModératrice : Luisa BALLIN |
18h30-19h30
Dieu, les mathématiques, la folie Fouad LAROUIPierre-Alain CherixModération : Marc TURIAULT |
DIMANCHE 5 MAI |
10h-11h
Revue Tunisienne de Science Politique Présentation : Itidel FADHLOUN |
11h30-12h30
La Turquie aujourd’hui Sylvie ARSEVER Nedim GÜRSELModératrice : Luisa BALLIN |
13h-14h
Le discours amoureux des épices Fatema HALModérateur : Fouad LAROUI |
15h-16h
Le socialisme arabe Jean ZIEGLERMohamed Abdel Azim Modératrice : Luisa BALLIN |
16h30-17h30
La création poétique en duo Claire DUTREY/ Véronique MOOSER\ Grégory CHIARADIA /Vital HEURTEBIZEModération : Bruno MERCIER |
PROGRAMME EN PDF ET VOTRE INVITATION
Vendredi 20 septembre 2019 à 20h
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Chants arabo-andalous et judéo-espagnols
Françoise Atlan : chant
Fouad Didi : oud
Billets en ligne :
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre CHF 45.- / AVS 35.-
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Vendredi 20 septembre à 22h
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Billets en ligne
– Billets pour les deux concerts du vendredi 20 septembre
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Samedi 21 septembre 2019 à 11h
Brunch / COMPLET
Samedi 21 septembre 2019 à 20h30
Souad Massi et son ensemble, concert « Oumniya ».
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
Billets en ligne
– Billets pour le concert de Souad Massi 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Dimanche 22 septembre 2019 à 20h Le Trio Joubran « The best of »
Samir Joubran (Oud) , Wissam Joubran (Oud), Adnan Joubran (Oud), Valentin Mussou ( Violoncelle), Youssef Hbeisch (Percussions), Habib Meftah Boushehri (Percussions)
Billets en ligne
– Billets pour le concert du Trio Joubran 45.- / Avs-Chomeurs 35.- / Enfants -12ans 35.- CHF
– Pass pour toute la Fête 20/21/22 septembre 100.- CHF
Comme vous le savez probablement, notre association Le Pont Genève en collaboration avec Afreecan, parraine l’école primaire de Sejnane en Tunisie depuis déjà 2 ans, avec notamment la création d’une salle polyvalente ( ludothèque, bibliothèque, jeux éducatifs, cuisine … ) ainsi que des travaux de peinture de toute l’école.
Afin de poursuivre notre parrainage, Le Pont Genève organise le transport de mobilier scolaire (30 pupitres, 60 chaises et du matériel éducatif ainsi que des bottines pour les enfants )
Pour ce faire nous organisons un dîner de soutien afin de récolter les fonds nécessaire pour payer le transport de ce mobilier du
Jura à Sejnane via Genève et Tunis.
Le dîner aura lieu le 30 octobre à l’Hôtel Monbrillant, Genève.
Prix du menu: 80Frs par personne, 40 Frs seront destinés à payer le dîner et 40 Frs pour le transport . ( eau minérale comprise dans le prix, 1 bouteille par table de 4 )
Nous comptons sur votre soutien et générosité habituels pour donner le sourire aux enfants de Sidi Salem.
Pour vos réservations merci de bien vouloir nous contacter
par email: lepontgeneve@gmail.com
ou Jalel Matri au 079 203 88 41
Menu aux choix:
Salade mêlée
ou Terrine de campagne et sa garniture
Suprême de poulet au romarin, purée de pommes de terre
ou Filets de perches, riz Pilaf et légumes
ou Tartare de bœuf
Sinon pour les amoureux du fromage
Une fondue ou raclette
Dessert:
Crème brûlée
ou Tarte aux fruits
Pour votre règlement et vos dons pour celles et ceux qui ne pourront pas assister :
Le Pont Genève
3 rue de Fribourg – 1201 Genève
Compte Courant Postal: 14-469996-4
Postfinance, Genève
Iban: CH 07 0900 0000 1446 9996 4
https://www.facebook.com/events/939408909761718/
Conférence et Récital
LE OUD NAHHÂT, LUTH MYTHIQUE DE DAMAS
Oudiste
Marc Loopuyt a fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacle à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine.
Voyageur
Parallèlement à sa nature profonde de voyageur, il est aussi musicologue, pédagogue et polyglotte spontané. Il est toujours prêt au départ pour les concerts mais aussi pour de nouveaux partages ou de nouvelles découvertes musicales sur les terrains d’Orient ou d’Occident.
Fin connaisseur du luth oriental et de la guitare flamenca, Marc Loopuyt raconte la fabuleuse histoire du oud Nahhât, façonné à Damas dans les années 1930 et porteur d’une tradition millénaire.
En 1931, Abdoh George Nahhât achève à Damas un oud qu’il signe « Abdoh George et son fils Ilias », lettres calligraphiées dans la rosace d’ivoire. Entré dans les collections du Musée de la musique en 1997, l’instrument dévoile au public son exceptionnelle facture : issu d’une dynastie de luthiers unanimement reconnue par les spécialistes, Abdoh George Nahhât était déjà considéré comme le meilleur d’entre eux, surnommé par certains le « Stradivari » du oud. Les instruments de sa production sont aujourd’hui très prisés et suscitent des recherches actives pour retisser les fils de leur histoire commune, spécifique, autant que les perspectives de leur devenir particulier. Dans le monde de l’art et de l’artisanat, Damas est l’héritière de la sophistication légendaire de la dynastie des Omeyyades (661-750). Dans le cas de la lutherie, comme dans celui de la marqueterie, sa réputation est établie dans tout le monde arabe. Comme nombre de ouds issus des différentes branches de la dynastie des luthiers Nahhât, le luth oriental d’Abdoh Nahhât a été conçu et réalisé dans un contexte corporatif et artisanal d’une grande richesse, et relève d’une qualité remarquable.
Après avoir appris les rudiments du métier aux côtés de son père George Youssef Nahhât, maître sculpteur sur pierre (nahhât) et bois, Abdoh George (né à la fin du XIXe siècle) s’associe avec son frère aîné Roufân, qui a reçu du patriarche l’enseignement de lutherie le plus complet. Doté d’un fort sens des affaires, Abdoh fait fructifier l’entreprise familiale et obtient la part du lion sur le marché des ouds à Damas et au-delà. Leur production se distingue par l’élégance des formes et par un génie décoratif sans cesse renouvelé. Soulignons à titre d’exemple la perfection réalisée dans l’incrustation de rosaces — avec de stupéfiants ajustages de bois, d’écaille et d’ivoire. Un récit légendaire, apparu à Damas au XIXe siècle et qui connut un grand succès dans tout l’Orient, relate qu’un des Nahhât s’enfermait plusieurs jours et nuits d’affilée dans son atelier et en ressortait avec un nombre de rosaces extraordinaire qu’un homme seul n’aurait jamais pu réaliser en si peu de temps… Cette coloration mystérieuse fait partie de l’aura des Nahhât.
Pour celui qui contemple un oud pour la première fois, la réaction d’admiration est toujours la même : tout concourt à l’harmonie. Or cet émerveillement ne connaîtrait pareille intensité si le maître luthier n’avait interprété les règles du métier à la mesure de son goût et de son inspiration créatrice. Le oud forgé par Abdoh Nahhât exprime une présence, une personnalité et une homogénéité remarquables par l’équilibre des lignes, des proportions et par la douceur avec laquelle le vernis reflète la lumière. La caisse est formée de quinze côtes de noyer séparées par des filets de citronnier. La face de l’instrument relève la floraison d’un jardin luxuriant dont l’unité est donnée par la frise de marqueterie, qui réunit symétriquement l’amande de la table d’harmonie en épicéa avec le manche, et que l’on retrouve autour des « massifs » que constituent les trois rosaces. Cette frise composée de petits « pavés » de couleurs contrastées est judicieusement appelée « trottoir » en Syrie. Les deux lunes sont découpées dans de l’ivoire plein ; leur motif renvoie à un thème traditionnel de l’esthétique et de la philosophie orientales : « L’arbre et les oiseaux ». Sur les branches de l’arbre se tiennent les oiseaux, dont l’un mange les fruits et l’autre les contemple. Le premier est engagé dans l’action, le second dans la connaissance. Les lunes illustrent un second thème, présent dans la poésie arabe chantée et chez les théoriciens arabes et persans médiévaux. La fitrah, le sens primordial des artisans, les poussait à repérer dans les forêts les « sujets » (arbres imposants) les plus fréquentés par les oiseaux-chanteurs : ces arbres étaient susceptibles de fournir le bois pour les plus « inspirants » des instruments… Sur ce oud, les cordes en boyau de mouton étaient mises en vibration avec un plectre travaillé dans un rachis de grande plume d’aigle, en écaille de tortue ou encore en corne.
La perfection de l’ensemble provient des proportions exactes auxquelles répondent toutes les parties de l’instrument, selon la notion de « canon » (qanoun), l’ensemble des règles qui ont tant inspiré les Grecs antiques. Dès le IXe siècle, des traités arabes tels ceux de al-Kindi puis des Ikhwan al-Safa (Frères de la pureté) transcrivent les proportions du luth et en délivrent les principes de construction géométrique, inspirés par la « science des lettres » et la symbolique des nombres qualitatifs comme celle des figures géométriques. Le musicien et théoricien bagdadien Safi al-Din al-Urmawi signe au XIIIe siècle une très belle épure de luth tracée au compas. Pas plus que les autres artisans de la même période, les luthiers de la tradition damascène n’ignorent les lois harmoniques de la géométrie. La structuration géométrique d’un oud de haute facture se rapporte ainsi aux lois de l’univers telles que les entendaient les savants et philosophes de l’Antiquité, mais aussi à un ensemble de spéculations touchant aussi bien à la cosmologie, à l’anthropologie qu’à la poésie, auxquelles se réfèrent la plupart des factures instrumentales, du Machreq au Maghreb.
Extrait de Le oud Nahhât, luth mythique de Damas, de Marc Loopuyt, Cité de la musique-Philharmonie de Paris (Musée de la musique), 2018, p. 91.
DUO JAHANBEEN
Nemat Solatchant, ney iranien, percussions
Wissam Balays oud, percussion
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
Image © Laurence Piaget-Dubuis
Ahlan wa sahlan !
Le Club de lecture Al Nadi est une initiative créée par deux étudiantes de l’Université de Genève afin de promouvoir la littérature issue du monde arabe, plus précisément le roman, à travers des moments d’échange et de partage.
La première rencontre aura lieu le samedi 21 mars prochain à 17h00 à la librairie arabe l’Olivier autour du roman L’Immeuble Yacoubian de l’auteur égyptien Alaa El Aswany.
Toute personne intéressée est la bienvenue. Il n’est pas indispensable d’avoir lu le livre pour participer. L’entrée est gratuite. La langue d’usage sera le français.
Pour information, vous pouvez vous procurer le livre à la librairie l’Olivier.
Nous nous réjouissons de vous rencontrer.
Bonne lecture !
Construit en plein coeur du Caire dans les années 1930, vestige d’une splendeur révolue, l’immeuble Yacoubian constitue un creuset socioculturel très représentatif de l’Egypte du XXIe siècle naissant. Dans son escalier se croisent ou s’ignorent Taha, le fils du concierge, qui rêve de devenir policier ; Hatem, le journaliste homosexuel ; le vieil aristocrate Zaki, perdu dans ses souvenirs ; Azzam, l’affairiste louche aussi bigot que lubrique ; la belle et pauvre Boussaïna, qui voudrait travailler sans avoir à subir la convoitise d’un patron…
Témoin d’une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent tous dans le même piège, celui d’une société dominée par la corruption politique, la montée de l’islamisme, les inégalités sociales, l’absence de liberté sexuelle, la nostalgie du passé.
Au-delà des problématiques égyptiennes, en digne héritier d’un Dostoïevski, d’un Zola ou d’un Mahfouz, c’est de l’homme que parle Alaa El Aswany, de ses vices et de ses faiblesses, de ses rêves et de ses échecs, et le miroir qu’il tend, pour indulgent qu’il soit, n’en est que plus effrayant.
Conférence de Mme Virginia Luque présentée par Antonio Chavez
L’héritage d’Al Ándalus constitue une incursion pour les contributions et les influences culturelles de l’Andalus et des Maures au Maghreb. Un univers de vies, de pensées et d’événements. Un héritage associé à des villes, des paysages, des rues, des ponts, des ports et des mosquées ainsi qu’un héritage de traditions artisanales, de manifestations artistiques, de connaissances, d’œuvres et de pensées qui continuent d’évoluer.
Le titre de la conférence de Virginia Luque est:
« Les Contributions culturelles des andalous et morisques. Traces et traits d’identité au Magreb. »
Dans laquelle elle présentera également son livre, dont je joins le dossier avec des liens vers son impact dans les médias.
Mme Virginia Luque
Consultante et formatrice à Séville, Espagne
Double master en architecture et patrimoine historique (IAPH-Université de Séville) et diplôme de troisième cycle en interprétation du patrimoine et tourisme culturel, elle se consacre depuis plus de quinze ans au conseil et à la formation en gestion culturelle, patrimoine, tourisme et développement pour différentes institutions et Entreprises.
Conservatrice et productrice d’expositions, historienne et chercheuse sur les liens culturels entre al-Andalus et le monde arabe, elle est également membre du Réseau d’experts en patrimoine culturel du Campus d’excellence des universités andalouses. Elle faisait également partie du groupe de recherche « Etudes d’al-Andalus » ainsi que de la Société espagnole d’études arabes (SEEA) et de l’Association des gestionnaires culturels d’Andalousie
Rédactrice d’études techniques, de schémas directeurs et de catalogues d’actifs culturels, elle a fait partie de l’équipe des Plans de développement rural durable d’Andalousie, ayant travaillé dans des projets de coopération culturelle transfrontalière avec le Maroc et dans la coordination de programmes culturels européens dans les institutions de Cadix et Cordoue, un travail qui a été combiné avec la formation de centaines de professionnels en gestion culturelle et patrimoniale pour les universités, les fondations et les associations.
Elle a également été directrice du département d’une société de recherche et développement promouvant différentes études et produits de dernière génération appliqués au patrimoine, au tourisme culturel et aux musées. Elle a promu des dizaines de plans et projets liés à l’interprétation et à la valorisation du patrimoine culturel, au développement local, à la muséographie, à la participation et à la dynamisation citoyenne.
Elle a plus d’une douzaine de publications sur ces sujets et collabore régulièrement à « Periférica Internacional ». Revue scientifique pour l’analyse de la culture et du territoire de l’Université de Cadix. Il a également écrit dans diverses publications numériques.
Dans son blog, «El Diván de Nur», la Méditerranée, Al-Andalus et le Maghreb deviennent un champ permanent d’analyse et d’exploration causé par leurs enclaves, leurs villes, leurs histoires et leurs vies.
http://eldivandenur.blogspot.com
Avec plus de 80 000 visites, le blog compte des milliers d’abonnés en Espagne, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Égypte et en Amérique latine.
Actuellement, Elle continue de promouvoir son dernier livre « L’héritage d’al-Andalus. L’héritage andalou et maure au Maghreb » (Almuzara), qu’elle présentera à l’occasion de cette rencontre.
– Coorganisation: VESANIART Art Gallery
– Sponsor: Ambassade d’Espagne en Suisse
– Collaboration: Recteur à la Culture de l’Université de Málaga et Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée
126 battements de cœur pour animer la Genève internationale ; 126 histoires de vie inspirantes, pour presque autant de nationalités présentes à Genève ; 126 projets économiques, humanitaires, culturels, sélectionnés par l’auteur, qui font voyager le nom de Genève aux quatre coins de la planète. À l’heure de fêter le 100e anniversaire de la première réunion à Genève de la Société des Nations, ce livre est un hommage au multilatéralisme et surtout à la société civile genevoise. À ces personnalités qui la confirment comme capitale des droits humains et de la paix, comme terre d’accueil et d’opportunités, où tout est possible, le dialogue et le changement. Un lieu où l’humanité a toutes les cartes en mains pour se réinventer.
La rencontre sera modérée par Luisa Ballin
Après la publication d’un roman, Au bonheur de Yaya, qui traite notamment d’émigration, Zahi Haddad revient au point central de ses études qui l’ont mené de l’université de Genève à la Columbia University de New York : les relations internationales et la façon dont elles s’imbriquent et façonnent les êtres humains. Auteur, entrepreneur, bloggeur, pétri d’une grande culture internationale, Zahi Haddad a mis toute son expertise et son empathie au service de ces 126 battements de cœur et, en dix-huit mois de recherches et de rencontres, a dressé des portraits uniques, avec passion et authenticité.
Vous pouvez également réserver par mail un exemplaire du livre de Zahi Haddad qu’il pourra vous dédicacer après payement.
ATTENTION:
LA VIDEO NE SERA DISPONIBLE SUR CETTE PAGE QUE DÈS
MARDI 22 DECEMBRE A 18h45
Après son merveilleux “Le Zaatar, dix façons de le préparer” aux éditions de l’Épure, ses précédents livres de recettes mêlant toujours souvenirs personnels et littéraires avec gastronomie,
son récit “ll ny a pas de honte à préférer le bonheur” paru chez Alisio, la médecin libanaise, pédiatre de formation, fondatrice du Prix littéraire Ziryab et de l’association Les Petits soleils,
nous régale une fois encore avec ce livre consacré à la Grenade.
Une soirée gastronomique, festive et conviviale en perspective !
Une rencontre inoubliable.
Interview de NohaBaz dans ELLE (Suisse)
Deux autrices à l’écriture puissante se fondent dans l’histoire et les traditions familiales pour évoquer tout en délicatesse l’intégration et le rapport à la langue, les langues. De la France à la Suisse, de Strasbourg à Genève, les destinées se tissent entre Occident, Moyen-orient et Afrique du Nord. Les jeunes générations tracent un chemin nouveau, riche d’un héritage pluriel. Une rencontre à la croisée des routes !
Modératrice : Natacha DE SANTIGNAC
© Emmanuelle Le Grand – Portrait Kaoutar Harchi
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari et le journaliste auteur de BD Patrice Perna se rencontrent pour la première fois au salon du livre en ville de Genève. Oubliés, révoltés, anonymes, comment porter les voix qui ont fait l’Histoire ? Engagements et enquêtes, en traits et en bulles, les printemps arabes et la seconde guerre mondiale se dessinent !
Modératrice: Magali BOSSI
© Karim Mrad – Portrait Nadia Khiari
Nacer Khemir nous parlera de sa vision de l’Amour et nous offrira la possibilité de découvrir son travail au travers d’une exposition.
Du cinéma, de la peinture à la sculpture, de la calligraphie à l’écriture, Nacer Khemir a projeté un pont entre deux rives, entre le Nord et le Sud, l’Orient et l’Occident.
Au plus intime des fantasmes du personnage de madame Akli, reflet d’une Algérie en proie à un souffle d’espérance, se nichent les obsessions chères à l’auteur : le désir, l’amour, le désamour, l’identité, la liberté. Par son écriture tout en sensibilité, charnelle et envoûtante, laissez-vous propulser dans le récit « painted black », satisfaction !
Modératrice: Joséphine DE WECK
© Patrice Normand – Portrait de Nina Bouraoui
Deux autrices à l’écriture puissante se fondent dans l’histoire et les traditions familiales pour évoquer tout en délicatesse l’intégration et le rapport à la langue, les langues. De la France à la Suisse, de Strasbourg à Genève, les destinées se tissent entre Occident, Moyen-orient et Afrique du Nord. Les jeunes générations tracent un chemin nouveau, riche d’un héritage pluriel. Une rencontre à la croisée des routes !
Modératrice : Natacha DE SANTIGNAC
© Emmanuelle Le Grand – Portrait de Kaoutar Harchi
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