INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Le mois de décembre est sans aucun doute très chargé mais nous nous mobilisons pour une association qui vient en aide aux enfants victimes de guerre et qui par la musique et le chant les aide à se reconstruire.
Le 7 décembre 2019 nous organisons un concert de Gala à 19h au Théâtre de l’Espérance en faveur de l’association 1, 2, 3 Hope, Love, Life for Peace, une association oeuvrant en Syrie par le biais de la musique et du mouvement.
Les Jeunes Ambassadeurs de l’Opéra chantent pour les enfants victimes de guerre.
1,2,3 HOPE, LOVE, LIFE for PEACE
« Je suis venue en Syrie, dans le pays de mes racines, au nom de l’art, de l’amour et de l’espoir en ses enfants.»
Depuis le début de la guerre en Syrie, surtout depuis début 2012, pas un seul jour ne s’est passé sans que je pense au pays de mes racines, de mon arbre. Je suis sûre que le futur d’un pays meurtri réside dans la reconstruction morale de ses enfants, pour qu’ils puissent vivre avec les traumas et faire acte de résilience.
1,2,3 Hope, Love, Life for peace est une association sans but lucratif créée à Bruxelles en décembre 2018.
Soumaya Hallak, en collaboration étroite avec les Maristes bleus, travaille aussi avec la musique dans le camp Chahba les enfants refugiés.
Son action se fait aussi au jour le jour selon les besoins urgents du terrain. Facebook : https://www.facebook.com/soumayahallak83/
L’accompagnement par la musique deviendra hebdomadaire, à partir d’octobre 2019, grâce à une formation musicale et rythmique (inspirée de la méthode Jacques Dalcroze) dispensée aux Maristes Bleus.
Nous collectons actuellement des fonds pour :
– créer une fanfare de jeunes à Banias, en Syrie, qui apportera occupation et cohésion sociale.
– offrir aux enfants des camps une merveilleuse fête de Noël.
Le but de la soirée du 7 décembre 2019
Offrir un Noël inoubliable à tous les enfants avec lesquels Soumaya Hallak travaille.
PROGRAMME*
Les enfants de l’association 1,2,3,Hope, Love, Life for PEACE ont réalisé une petite performance filmée qui vous sera présentée le soir du 7 décembre 2019.
Dans les souks d’Alep, sur la musique de la « Mélodie du Bonheur », ils chanteront « Des cendres renaît l’espoir ».
Do, le do, il a bon dos & un, deux, trois life
Les enfants du Cursus & Junior Académie
Together
Introduction Camerata du Léman
Ave Maria,
Soumaya Hallak
Ave Maria, de Suor Angelica – Puccini
Junior Académie de l’Opéra
Intermezzo, de Cavalleria Rusticana – Pietro Mascagni
Camerata du Léman
S’altro che lagrime, de La Clemenza di Tito – Mozart
Ada Gambardella & Chiara-Marguerita Concha
Conviene partir,
de La Figlia del Reggimento – Donizetti
Emma Concha
Barcarolle des Contes d’Hoffmann – Jacques Offenbach
Soumaya Hallak
Intermezzo
Camerata du Léman
Casta Diva, de Norma – Bellini
Soumaya Hallak & Compagnie Lyrique
Ave Maria,
Soumaya Hallak & Junior Académie
Ave Maria, de Pietro Mascagni
Soumaya Hallak
Chi il bel sogno, de La Rondine – Puccini
Annabelle Pieyre
Les Tringles, de Carmen – Bizet
Soumaya Hallak
Duo des fleurs, de Lakmé – Léo Delibes
Soumaya Hallak & Junior Académie
Chi del gitano, de Il Trovatore – Verdi
Junior Académie & Compagnie Lyrique
La Vergine degli angeli, de La Forza del Destino
– Verdi
Sophie Frank & Compagnie Lyrique
Stride la Vampa, de Il Trovatore – Verdi
Sophie Frank
Va pensiero, choeur de Nabucco – Verdi Junior Académie & Compagnie Lyrique & Sophie Frank
*Programme non définitif, peut être modifié.
Soutenez-les en venant assister à ce concert exceptionnel qui sera accompagné par la Camerata de Genève. Le concert sera suivi d’un cocktail proposé par le restaurant 8 OAK.
Réservez votre place d’ici au 1er décembre dernier délai ou si vous êtes absent, vous pouvez toujours faire un don qui aidera ces enfants à passer un Noël inoubliable.
Mardi 7 juillet à 18h à l’ICAM-L’Olivier
Accompagné du Luth/Oud de Ammar Toumi
Vernissage de l’Exposition
Lignes de fractures
Avec
Abdul Rahman Katanani
Installation de sculptures en bois d’oliviers et fils de fer barbelés
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Né en 1983 à Sabra, au Liban, il vit et travaille à Sabra. Abdul Rahman Katanani mélange dans ses oeuvres sculpturales des objets témoins de la souffrance et de l’emprisonnement avec l’espoir, la vie et la joie. Selon ses propres termes, l’artiste s’attache à représenter les personnes palestiniennes plus que les camps, avec le désir que » les réfugiés puissent se représenter eux-mêmes en racontant leur histoire et en se détachant de toute frontière ».
Le sens de la peine, pour Abdul Rahman Katanani, c’est l’espoir, la paix, la dignité, les rires de l’enfance; c’est l’utilisation et la transformation de matériaux trouvés dans son environnement direct, utilisés pour des raisons à la fois pratiques et symboliques, en des oeuvres d’art de portée universelle. Le sens de la peine ici ? La sublimation esthétique.
Pour le sens de la peine Abdul Rahman Katanani a été accueilli en résidence à Genève par la Galerie Analix . L’artiste s’est consacré à une création pour la vitrine de l’espace d’art. Il exprime dans son oeuvre, par son esthétique puissante et singulière, le sublime de la vie : la cruauté et la souffrance, la capacité de l’homme endurer (symbolique du fil barbelé) tout en évoquant, en parallèle, l’espoir de paix et d’une vie meilleure (symbolique de l’olivier). La Galerie de l’ICAM accueille donc 2 oliviers, symbole de paix, dont les branches sont des fils de fer barbelés. Un travail poétique, qui parle à chacun de nous, universel.
Abdul Rahman Katanani est né en 1983 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban. Il est diplômé d’un Master de l’Ecole des Beaux-Arts de Beyrouth. En 2009, il est récompensé par le prix Young Artists au Salon d’Automne organisé par le Sursock Museum de Beyrouth. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions à travers le monde, comme la Biennale d’Abu Dhabi, le Royal College de Londres, la Cité internationale des arts, ou encore l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ses ?uvres sont présentes dans les collections publiques (Mathaf, Doha) et privées. Il vit entre Paris et Beyrouth.
Julien Serve
Julien Serve, photographe, dessinateur, diariste, peut être défini comme le flâneur de Baudelaire, un individu qui marche dans le monde non au hasard mais néanmoins sans but trop précis.
La flânerie, dans son territoire, s’applique moins à parcourir des lieux physiques, développés dans l’espace, que cet autre territoire, à la géographie métaphysique : sa propre vie et ses moments familiers ou moins familiers, et ce que lui-même pense de sa propre vie.
Comment Julien Serve aborde-t-il la Guerre civile syrienne ? Comme la plupart d’entre nous, non engagés sur le terrain : depuis ’extérieur. Cet événement, pour lointain qu’il soit quand il est perçu depuis de la région parisienne où réside l’artiste, ne laisse pas indifférent
Julien Serve est né en 1976 à Paris, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris-Cergy .
C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve.
http://www.julienserve.com/
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