INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Entracte à 21:10h Restauration-Bar
Youssra el Hawary
Elle est née le 9 octobre 1983 au Koweït, son père, égyptien, étant parti travaillé dans les États arabes du Golfe durant cette période. Elle passe son enfance au Koweït , et commence à s’y intéresser à la musique. De retour en Égypte, elle finit ses études secondaires, et approfondit ses connaissances musicales au Cairo Music Center. Elle continue par un diplôme de la faculté des Beaux-Arts, en théâtre et en conception cinématographique, se rêvant un parcours d’actrice.
Elle travaille ensuite dans la publicité, tout en se produisant sur les planches au sein de la compagnie El-Tamye (la boue du Nil) de Salam Yousry, un ancien camarade de collège, dans des spectacles mêlant poésie, musique et théâtre. Elle joue notamment dans une pièce intitulée Tamye Wahid Wel Shagar Alwan, dédiée au musicien égyptien Sayed Darwich. Elle rejoint ensuite The Choir Project, toujours par cette même compagnie de Salam Yousry, voyageant dans le monde arabe et jouant sur scène de l’accordéon. A partir de 2012, elle se lance dans une carrière d’artiste indépendante. Elle est actrice, chanteuse, compositrice, parolière, mais aussi accordéoniste : l’accordéon est un instrument à vent créé en Europe au xixe siècle, mais adopté dans la musique populaire égyptienne, par exemple dans le style baladi (en), avec des techniques et des modes d’interprétation spécifiques, par exemple dans le jeu du bourdon ou le jeu en contretemps rythmique, qui se rapprochent des arrangements instrumentaux pratiqués par les joueurs d’instruments plus traditionnels tels que le mizmār ou zurna.
Certaines de ses chansons sont particulièrement populaires, comme El-Soor (Le Mur) créée début 2012, accompagnée d’une vidéo réalisée avec des moyens modestes, lorsque l’armée, au pouvoir après la chute d’Hosni Moubarak, construit des murs dans le centre-ville bloquant l’accès à la place Tahrir, ou encore El-Sharea (Dans la rue) composé fin 2012 au début de la présidence de Mohamed Morsi. Le ton est ironique, mordant mais reste le plus souvent optimiste, et les thèmes s’inspirent de la situation sociale et économique quotidienne, en Égypte. En 2013, elle joue également dans un film d’Ayten Amin, Villa 69 (en). En 2014 et 2015, elle est animatrice radio sur Nogoum FM. Et de mi-2015 à mi-2017, elle complète son expérience d’autodidacte sur l’accordéon par deux années de formation en France, au Centre international de Musique et d’accordéon (C.N.I.M.A.) dirigé par Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, avec l’aide financière de l’Institut français
CONCERT YOUSSRA EL-HAWARY FLYER PDF
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
Suivi d’une conférence sur la culture gnawa
Avant-première de ZAFIF dans le cadre de Baz’Art fête ses 10 ans les 15 et 16 juin !
Quatuor composé d’un synthé, d’un guembri basse, d’une kyrielle de percussions africaines et d’un oud, Zafif 1.2 souffle la confusion des genres sur un air synth tarab. Comme un nuage voltaïque sur un désert de pixels, il brouille les pistes des maqâms à mesure qu’il oscille entre G-funk, post-gnawa, rythmes tendé, chaabi et psyché soul.
Prêchant la répétition avec l’hypnose comme prose, Zafif prône une transe introspective en géostationnaire.
Pour son premier passage en Suisse, Amira Kheir « The Diva of the Sudanese Desert », nous présentera son troisième album, Mystic dance, accompagnée de son groupe au complet. Son chant, en arabe, italien ou anglais, mêlé à la musique traditionnelle soudanaise, aux frénésies des polyrythmies est-africaines ainsi qu’aux mélodies mystiques nubiennes nous transportera dans un blues du désert unique et magnétique.
En collaboration avec Musiques en été.
Les brasiers du Gazouz encore fumant, Bisque . refait crisser les pneus de sa 404 avec une ka’ada – قعدة (rassemblement contemplatif). Au programme: de la gnawa anti carte-postale, des esprits (djins) et de la transe radicale.
► Les Gnawas anonymes (Live) – GVA
Trio de gnawis masqués formé par un membre de Jil Gnawa, ils t’assènent, à coup de guembri et de qraqebs, une gnawa dénuée de clichés pour tourlos. Dans un drift alliant le registre algérien à celui du Maroc, ils t’emmènent dans une transe endorciste sans concessions, ni orientalismes.
►DJ Vahid Gholami (Dj set) – GVA
www.mixcloud.com/vahid-gholami
Lance-cassettes sur tapis volant, il te fait Ispahan- Oran avant même que tu ne songes à vider ta canette.
Portes 21h
Entrée + bière / vin / soft drink : 10.-
Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
EMPREINTES VOCALES PERSANES
Concert dans le cadre du festival Les Nuits du Monde
L’AVENTURE DES VOIX
Originaire d’Ispahan, Sara Hamidi est disciple de Mohammad-Reza Shajarian l’un des maîtres les plus acclamés de la tradition vocale persane. Elle défend avec ardeur le chant féminin au sein de la tradition persane, un art qui demeure encore aujourd’hui sujet à de multiples interdits en Iran. Sa technique hors pair, caractéristique de la grande École vocale d’Ispahan, met pleinement en valeur le raffinement expressif du tahrir, type singulier de vibrato conférant une couleur et une émotion uniques à la mélodie. Les nuances ornementales du chant se font ici le double de la parole poétique et de sa calligraphie.
Particulièrement attaché aux formes fondamentales de la tradition musicale « classique », le quatuor Hâfez puise son inspiration chez les grands poètes persans tels Rûmi, Hâfez, Saadi et Khayyâm. Sara Hamidi est accompagnée par un ensemble instrumental d’exception qui sert et nuance chaque mot du chant.
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Sara Hamidi : voix
Shadi Fathi : setâr et shouranguiz
Shervin Mohajer : kamâncheh
Bijan Chemirani : zarb, daf
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INFORMATIONS PRATIQUES
TARIFS
Plein Tarif : 35.-
Adhérents ADEM, AMR, AMDATHRA, SAMEG, Barbier-Mueller, ONU, professionnels, étudiants, apprentis, chômeurs, AVS/AI, carte côté Courrier : 28.-
Carte 20 ans/20 francs : 15.-
BILLETTERIE
www.adem.ch
AUTRES POINTS DE VENTE
Service culturel Migros Genève
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Sur place, 1h30 heure avant le début des représentations
RENSEIGNEMENTS
T : +41 (0) 22 919 04 94
info@adem.ch
Le mois de décembre est sans aucun doute très chargé mais nous nous mobilisons pour une association qui vient en aide aux enfants victimes de guerre et qui par la musique et le chant les aide à se reconstruire.
Le 7 décembre 2019 nous organisons un concert de Gala à 19h au Théâtre de l’Espérance en faveur de l’association 1, 2, 3 Hope, Love, Life for Peace, une association oeuvrant en Syrie par le biais de la musique et du mouvement.
Les Jeunes Ambassadeurs de l’Opéra chantent pour les enfants victimes de guerre.
1,2,3 HOPE, LOVE, LIFE for PEACE
« Je suis venue en Syrie, dans le pays de mes racines, au nom de l’art, de l’amour et de l’espoir en ses enfants.»
Depuis le début de la guerre en Syrie, surtout depuis début 2012, pas un seul jour ne s’est passé sans que je pense au pays de mes racines, de mon arbre. Je suis sûre que le futur d’un pays meurtri réside dans la reconstruction morale de ses enfants, pour qu’ils puissent vivre avec les traumas et faire acte de résilience.
1,2,3 Hope, Love, Life for peace est une association sans but lucratif créée à Bruxelles en décembre 2018.
Soumaya Hallak, en collaboration étroite avec les Maristes bleus, travaille aussi avec la musique dans le camp Chahba les enfants refugiés.
Son action se fait aussi au jour le jour selon les besoins urgents du terrain. Facebook : https://www.facebook.com/soumayahallak83/
L’accompagnement par la musique deviendra hebdomadaire, à partir d’octobre 2019, grâce à une formation musicale et rythmique (inspirée de la méthode Jacques Dalcroze) dispensée aux Maristes Bleus.
Nous collectons actuellement des fonds pour :
– créer une fanfare de jeunes à Banias, en Syrie, qui apportera occupation et cohésion sociale.
– offrir aux enfants des camps une merveilleuse fête de Noël.
Le but de la soirée du 7 décembre 2019
Offrir un Noël inoubliable à tous les enfants avec lesquels Soumaya Hallak travaille.
PROGRAMME*
Les enfants de l’association 1,2,3,Hope, Love, Life for PEACE ont réalisé une petite performance filmée qui vous sera présentée le soir du 7 décembre 2019.
Dans les souks d’Alep, sur la musique de la « Mélodie du Bonheur », ils chanteront « Des cendres renaît l’espoir ».
Do, le do, il a bon dos & un, deux, trois life
Les enfants du Cursus & Junior Académie
Together
Introduction Camerata du Léman
Ave Maria,
Soumaya Hallak
Ave Maria, de Suor Angelica – Puccini
Junior Académie de l’Opéra
Intermezzo, de Cavalleria Rusticana – Pietro Mascagni
Camerata du Léman
S’altro che lagrime, de La Clemenza di Tito – Mozart
Ada Gambardella & Chiara-Marguerita Concha
Conviene partir,
de La Figlia del Reggimento – Donizetti
Emma Concha
Barcarolle des Contes d’Hoffmann – Jacques Offenbach
Soumaya Hallak
Intermezzo
Camerata du Léman
Casta Diva, de Norma – Bellini
Soumaya Hallak & Compagnie Lyrique
Ave Maria,
Soumaya Hallak & Junior Académie
Ave Maria, de Pietro Mascagni
Soumaya Hallak
Chi il bel sogno, de La Rondine – Puccini
Annabelle Pieyre
Les Tringles, de Carmen – Bizet
Soumaya Hallak
Duo des fleurs, de Lakmé – Léo Delibes
Soumaya Hallak & Junior Académie
Chi del gitano, de Il Trovatore – Verdi
Junior Académie & Compagnie Lyrique
La Vergine degli angeli, de La Forza del Destino
– Verdi
Sophie Frank & Compagnie Lyrique
Stride la Vampa, de Il Trovatore – Verdi
Sophie Frank
Va pensiero, choeur de Nabucco – Verdi Junior Académie & Compagnie Lyrique & Sophie Frank
*Programme non définitif, peut être modifié.
Soutenez-les en venant assister à ce concert exceptionnel qui sera accompagné par la Camerata de Genève. Le concert sera suivi d’un cocktail proposé par le restaurant 8 OAK.
Réservez votre place d’ici au 1er décembre dernier délai ou si vous êtes absent, vous pouvez toujours faire un don qui aidera ces enfants à passer un Noël inoubliable.
Un projet d’échange culturel avec le Conservatoire National de Musique Edward Saïd de Palestine .
Tous les revenus des concerts seront investis dans le soutien au Conservatoire National de Musique Edward Said
PRENDRE LES BILLETS EN LIGNE
Le concert à Genève sera organisé en collaboration avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes – ICAM – L’Olivierà Genève.
Musiciens:
- Env. 17 musiciens de l’ESNCM
- Env. 50 chanteurs du Singkreis Wohlen bei Bern et SMW-Frick et 4 solistes
- Solistes: Katrin Hottiger (Soprano), Dieter Wagner (chef d’orchestre et tenor),Tarek Wahba (basse, de Palestine), Miriam Wagner (orgue)
Dates: Palestine: lundi 30.12.2019 – jeudi 9.1.2020
Suisse: env. 14./15.1.2020 – lundi 20.1.2020 (orchestre de l’ESNCM)
Concerts en Palestine:
- Vendredi., 3.1.2020 Eglise de la Sainte Nativité à Bethlehem
- Samedi., 4.1.2020 Eglise Auguste Victoria sur le mont aux olives à Jerusalem
- Probablement Mercredi , 8.1.2020 Birzeit University
Concerts en Suisse:
- Vendredi, 17.1.2020, Wohlen bei Bern
- Samedi, 18.1.2020, Genève
- Dimanche,19.1.2020 Frick
Musique:
Programme de musique pour les concerts du choeur Singkreis Wohlen
avec
l’orchestre national de Palestine du Conservatoire Edward Saïd
- Saint Saëns: Oratorio de Noël
- Mozart: Exultate jubilate, Ave Verum, Alma dei creatoris
- Haydn: Responsoria de venerabili, Salve Regina ,
- Musique folklorique (orchestre)
LE LIVRET DU CONCERT
Conférence et Récital
LE OUD NAHHÂT, LUTH MYTHIQUE DE DAMAS
Oudiste
Marc Loopuyt a fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacle à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine.
Voyageur
Parallèlement à sa nature profonde de voyageur, il est aussi musicologue, pédagogue et polyglotte spontané. Il est toujours prêt au départ pour les concerts mais aussi pour de nouveaux partages ou de nouvelles découvertes musicales sur les terrains d’Orient ou d’Occident.
Fin connaisseur du luth oriental et de la guitare flamenca, Marc Loopuyt raconte la fabuleuse histoire du oud Nahhât, façonné à Damas dans les années 1930 et porteur d’une tradition millénaire.
En 1931, Abdoh George Nahhât achève à Damas un oud qu’il signe « Abdoh George et son fils Ilias », lettres calligraphiées dans la rosace d’ivoire. Entré dans les collections du Musée de la musique en 1997, l’instrument dévoile au public son exceptionnelle facture : issu d’une dynastie de luthiers unanimement reconnue par les spécialistes, Abdoh George Nahhât était déjà considéré comme le meilleur d’entre eux, surnommé par certains le « Stradivari » du oud. Les instruments de sa production sont aujourd’hui très prisés et suscitent des recherches actives pour retisser les fils de leur histoire commune, spécifique, autant que les perspectives de leur devenir particulier. Dans le monde de l’art et de l’artisanat, Damas est l’héritière de la sophistication légendaire de la dynastie des Omeyyades (661-750). Dans le cas de la lutherie, comme dans celui de la marqueterie, sa réputation est établie dans tout le monde arabe. Comme nombre de ouds issus des différentes branches de la dynastie des luthiers Nahhât, le luth oriental d’Abdoh Nahhât a été conçu et réalisé dans un contexte corporatif et artisanal d’une grande richesse, et relève d’une qualité remarquable.
Après avoir appris les rudiments du métier aux côtés de son père George Youssef Nahhât, maître sculpteur sur pierre (nahhât) et bois, Abdoh George (né à la fin du XIXe siècle) s’associe avec son frère aîné Roufân, qui a reçu du patriarche l’enseignement de lutherie le plus complet. Doté d’un fort sens des affaires, Abdoh fait fructifier l’entreprise familiale et obtient la part du lion sur le marché des ouds à Damas et au-delà. Leur production se distingue par l’élégance des formes et par un génie décoratif sans cesse renouvelé. Soulignons à titre d’exemple la perfection réalisée dans l’incrustation de rosaces — avec de stupéfiants ajustages de bois, d’écaille et d’ivoire. Un récit légendaire, apparu à Damas au XIXe siècle et qui connut un grand succès dans tout l’Orient, relate qu’un des Nahhât s’enfermait plusieurs jours et nuits d’affilée dans son atelier et en ressortait avec un nombre de rosaces extraordinaire qu’un homme seul n’aurait jamais pu réaliser en si peu de temps… Cette coloration mystérieuse fait partie de l’aura des Nahhât.
Pour celui qui contemple un oud pour la première fois, la réaction d’admiration est toujours la même : tout concourt à l’harmonie. Or cet émerveillement ne connaîtrait pareille intensité si le maître luthier n’avait interprété les règles du métier à la mesure de son goût et de son inspiration créatrice. Le oud forgé par Abdoh Nahhât exprime une présence, une personnalité et une homogénéité remarquables par l’équilibre des lignes, des proportions et par la douceur avec laquelle le vernis reflète la lumière. La caisse est formée de quinze côtes de noyer séparées par des filets de citronnier. La face de l’instrument relève la floraison d’un jardin luxuriant dont l’unité est donnée par la frise de marqueterie, qui réunit symétriquement l’amande de la table d’harmonie en épicéa avec le manche, et que l’on retrouve autour des « massifs » que constituent les trois rosaces. Cette frise composée de petits « pavés » de couleurs contrastées est judicieusement appelée « trottoir » en Syrie. Les deux lunes sont découpées dans de l’ivoire plein ; leur motif renvoie à un thème traditionnel de l’esthétique et de la philosophie orientales : « L’arbre et les oiseaux ». Sur les branches de l’arbre se tiennent les oiseaux, dont l’un mange les fruits et l’autre les contemple. Le premier est engagé dans l’action, le second dans la connaissance. Les lunes illustrent un second thème, présent dans la poésie arabe chantée et chez les théoriciens arabes et persans médiévaux. La fitrah, le sens primordial des artisans, les poussait à repérer dans les forêts les « sujets » (arbres imposants) les plus fréquentés par les oiseaux-chanteurs : ces arbres étaient susceptibles de fournir le bois pour les plus « inspirants » des instruments… Sur ce oud, les cordes en boyau de mouton étaient mises en vibration avec un plectre travaillé dans un rachis de grande plume d’aigle, en écaille de tortue ou encore en corne.
La perfection de l’ensemble provient des proportions exactes auxquelles répondent toutes les parties de l’instrument, selon la notion de « canon » (qanoun), l’ensemble des règles qui ont tant inspiré les Grecs antiques. Dès le IXe siècle, des traités arabes tels ceux de al-Kindi puis des Ikhwan al-Safa (Frères de la pureté) transcrivent les proportions du luth et en délivrent les principes de construction géométrique, inspirés par la « science des lettres » et la symbolique des nombres qualitatifs comme celle des figures géométriques. Le musicien et théoricien bagdadien Safi al-Din al-Urmawi signe au XIIIe siècle une très belle épure de luth tracée au compas. Pas plus que les autres artisans de la même période, les luthiers de la tradition damascène n’ignorent les lois harmoniques de la géométrie. La structuration géométrique d’un oud de haute facture se rapporte ainsi aux lois de l’univers telles que les entendaient les savants et philosophes de l’Antiquité, mais aussi à un ensemble de spéculations touchant aussi bien à la cosmologie, à l’anthropologie qu’à la poésie, auxquelles se réfèrent la plupart des factures instrumentales, du Machreq au Maghreb.
Extrait de Le oud Nahhât, luth mythique de Damas, de Marc Loopuyt, Cité de la musique-Philharmonie de Paris (Musée de la musique), 2018, p. 91.
L’association « Enfants du Sud » organise plusieurs événements afin de récolter des fonds pour soutenir de manière constante la pouponnière de Gabès dans le sud tunisien, et occasionnellement d’autres structures ou projets en Tunisie.
Brunch musical avec la participation du duo Poupin – Jakubec (piano- batterie) à la Rue de la Colombière 18 à Nyon, dès 10h30 dimanche 15 mars 2020. Exposition d’artistes peintres et d’artisanat tunisien. Tarifs : Adulte : 40 frs, couple, 70 frs, enfants jusqu’à 15 ans 1fr par an. Renseignements et réservations par email : enfantsdusud-suiss@hotmail.ch / 079 779 11 35 – 079 925 10 17
En collaboration avec Festival Voix de Fête, l’association Le Pont Genève organise ce spectacle de danse-théâtre de Thouraya Boughanmi (Tunisie)
Danseuses et interprétation: Amel Laouini, Khouloud Bdida,
Thouraya Boughanmi
» Les femmes qui ont perdu leurs êtres chers à la guerre, celles qui nagent vers l’infini poussées par le vent et les larmes, ces épouses et ces mères ont leurs cœurs meurtris. Leurs corps sont lacérés de rouge et de gris.
Chaque femme courageuse est une anémone portant la couleur du sang comme un miroir de guerre. Elle se souvient de toutes les âmes sacrifiées pour la patrie qui refleuriront à chaque printemps »
Ce spectacle sera suivi d’un récital de musique arabe avec le groupe Oriental Geneva Vibes
Prix de l’entrée : 30frs – AVS/Étudiants: 15frs
Billetterie:
http://www.migroslabilletterie.ch/spectacle?id_spectacle=545
Service culturel Migros Genève, Rue du Commerce 9,
tél. 058 568 29 00
Stand Info Balexert
ou
The Crowned Eagle – 3 rue de Fribourg 1201, Genève
Tel. 079 2038841 – Email: lepontgeneve@gmail.com
Pour la troisième édition de son concert de musique, l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à écouter le Groupe Syrien Athrodeel qui nous interprétera des classiques musicaux du Moyen-Orient.
LIEU ET DATE
Le concert aura lieu le vendredi 27 mars 2020 à 20h00 à la Salle des délices du Grand-Saconnex (Adresse: Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Nous vous attendons dès 18h30 pour profiter d’un buffet méditerranéen.
La salle est adaptée pour les personnes à mobilité réduite.
BILLETS
Les billets seront en vente à l’entrée. ATTENTION: nous ne prenons que les paiements en espèces!
Vous pouvez également prendre votre billet à l’avance:
– À la librairie l’Olivier (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève).
– En payant par Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– En envoyant vos noms et prénoms au +41 76 818 28 46.
– En nous contactant sur facebook
TARIFS
Plein tarif : 30 CHF.
Étudiants (munis d’une carte d’étudiant valable) / Enfants : 15 CHF.
LE GROUPE
Aseel Massoud: Chant
Ahmad Dyab: Guitare
Salah Namek: Violoncelle
Modar Salama: Percussion
Feras Charestan: Qanoun
Le groupe Athrodeel est la fusion du guitariste Ahmad Dyab et de la soprano Aseel Massoud. Le nom du groupe “Athrodeel” vient de la langue la plus ancienne de Syrie (syriaque) et signifie “mawtini” (ma patrie).
Ensemble ils ont monté le projet “Love in Syria”, à travers lequel ils comptent montrer au monde la richesse culturelle et l’héritage musicale de leur pays, la Syrie.
Accompagné de trois musiciens, Salah Namek au Violoncelle, Feras Charestan au Qanun et Modar Salama aux percussions, ils vous feront voyager le temps d’une soirée aux coeur des pays du Levant. Leur but est de partager leur désir de paix et l’image d’une Syrie harmonieuse avant la guerre. Pleines d’espoir et d’espérance, les mélodies d’“Athrodeel” vous emmèneront dans le passé où les passions de la musique régnaient.
ENGLISH VERSION
For the third edition of its yearly concert, the Arab World Association of the University of Geneva ( AMAGE) invites you to share a musical breakaway with the Syrian group Athrodeel, that will be performing classical middle eastern tracks.
WHERE & WHEN
The concert will take place on Friday March 27th 2020 at 8:00 pm, at the Salle des délices in Grand-Saconnex (exact location : Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Doors will open at 6:30 pm, as the concert will be preceded with a mediterranean buffet.
The venue is adapted to reduced mobility participants.
TICKETS
Tickets will be sold upon entrance.
BEWARE: we cannot accept any form of payment other than cash.
You can also get your ticket in advance through the following platforms :
– L’Olivier bookstore (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève)
– Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– By making a reservation (send full name and number of seats to +41 76 818 28 46)
– Contacting us on Facebook
PRICES
Regular ticket : 30.- CHF.
Students ( student cards will be checked) / Children : 15.- CHF.
THE GROUP
Aseel Massoud: Voice
Ahmad Dyab: Guitare
Salah Namek: Cello
Modar Salama: Percussion
Feras Charestan: Qanoun
Athrodeel is the fusion between the guitarist Ahmad Dyab and the soprano singer Aseel Massoud. The expression “Athrodeel » refers to the oldest language spoken in Syria (the Syriac language), literally meaning “mawtini”, or my homeland.
The musical group put together the project “Love in Syria”, through which they intend to show the world the immense richness of Syria’s culture and musical heritage.
Accompanied by three renowned world class musicians, Salah Namek with his cello, Feras Charestan and his Qanoun and Modar Salama at percussion, they shall take us on a journey to the Levant countries for an evening. Their goal is to share with the world their desire for peace and an image of a harmonious Syria before the war. With melodies filled with hope and longing, Athrodeel will take you back to the past where the passions for music were the reigning forces.
Un voyage musical inédit, entre tradition et modernité, au parfum psychédélique.
Le concert est complet, il sera aussi retransmis en LIVE sur Youtube
Zafîf (« bruissement du vent », en arabe) est une aventure musicale novatrice, au carrefour des cultures européennes, africaines et turco-arabes. Formé en 2017, à Genève, par Samir Mokrani et Khalil Bensid, le groupe souffle la confusion des genres aux sons du oud, du guembri, du saz et d’une kyrielle de percussions en façonnant des sonorités mixtes qui entremêlent rythmes gnawa, G-funk, mélismes arabes et anatoliens. Prêchant la structure répétition-variation jusqu’à l’hypnose, Zafîf prône une transe introspective avec en toile de fond la présence constante des anciens maîtres gnawis et yéménites.
La réservation est fermée, Le Concert est complet
Vous pouvez suivre la rencontre sur Youtube le 10 juin à 20h00:
DUO JAHANBEEN
Nemat Solatchant, ney iranien, percussions
Wissam Balays oud, percussion
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
Image © Laurence Piaget-Dubuis
Le détroit de Gibraltar luit tel un miroir. La Méditerranée et l’Atlantique s’y reflètent, au croisement de l’Europe et de l’Afrique. En cette région singulière ont fleuri deux grandes traditions : le flamenco au nord et la musique arabo-maghrébine au sud.
Le programme du spectacle Les deux Andalousies se décline en une suite de tableaux qui nous font vivre la rencontre de ces cultures. Musiques traditionnelles, créations et improvisations se complètent et immergent l’auditeur dans un univers riche de sons et de couleurs. Chaque étape possède sa propre atmosphère que nuancent les timbres des voix et des instruments comme les divers modes musicaux (maqâm) : la joie, la gravité, la solitude, la sensualité… Les deux rives du détroit s’observent, se rapprochent et fusionnent, mêlant leurs propres histoires grâce à la poésie, la musique et la danse.
Au fil des rythmes et des mélodies, la troupe d’artistes réunit par Marc Loopuyt fait dialoguer les répertoires flamenco « profond et léger » (jondo y chico), arabo-andalou maghrebin (al-alà), maghrebin populaire (chaâbi et aïta), oriental (baladi et quoudoud) et mauresque. Autant d’espaces de rêve et d’évasion.
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Direction artistique : Marc LOOPUYT
Marc Loopuyt : oud, guitare flamenca
Thomas Loopuyt : rebâb, oud
Nacer Hamzaoui : chant arabo-andalou et kouitra
Lorenzo Ruiz : chant flamenco
Yacine Sbay: percussions
Laura Clemente : danse flamenco
Seline : danse orientale
Anouch Donabedian : kamânche
La Compagnie Bab Assalam ou « la Porte de la Paix » réunit trois virtuoses, deux musiciens classiques syriens (oud et percussions) et un clarinettiste français adepte de musique de chambre. Depuis 2005 ces artistes font se rencontrer l’Orient et l’Occident à travers des créations musicales et poétiques d’une grande originalité.
Neuf ans après avoir joué à la citadelle d’Alep aux côtés de derviches tourneurs, Bab Assalam réinvente, en compagnie de l’artiste de cirque Sylvain Julien, le mythe de la danse extatique derviche. C’est un hommage à la ville d’Alep, une ode humaniste, mêlant l’onirisme circasien à la mystique de la danse soufie.
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Bab Assalam : musique
Khaled Aljaramani : oud, chant
Mohanad Aljaramani : percussions, oud, chant
Raphaël Vuillard : clarinettes, live electronic
Sylvain Julien : danse, cerceaux
LE CONCERT N’AURA PAS LIEU EN PRESENTIEL, MAIS SERA RETRANSMIS EN DIRECT SUR FACEBOOK
Laurent Aubert : rubab, Herati dutar
Santosh Kurbet : tabla
Tous deux formés à la musique classique de l’Inde du Nord, Laurent Aubert et Santosh Kurbet proposent un répertoire faisant la part belle aux mélodies populaires d’Afghanistan, avec quelques incursions dans les traditions voisines d’Inde, du Pakistan et d’Asie centrale. Ils interprètent également des râgas indiens « à l’ancienne », qui leur permettent de développer de subtiles improvisations mélodico-rythmiques. Les timbres à la fois secrets et majestueux du rubab ou les envolées cristallines du dutar se marient à merveille avec la dynamique propre au tabla, principal instrument de percussion dans cette région du monde.
Laurent Aubert, musicien et ethnomusicologue, a notamment étudié la musique indienne avec Ustad Jamaluddin Bhartiya, puis la musique afghane (rubab) auprès du maître Daud Khan Sadozai, tout en poursuivant son apprentissage des râgas indiens avec Paul Grant. Il est notamment membre des ensembles Nuryana et Tarab et collabore à divers projets mêlant musique et danse. Il est par ailleurs le fondateur des Ateliers d’ethnomusicologie de Genève.
Santosh Kurbet, indien d’origine, né à Genève, étudie le tabla depuis une quinzaine d’années. Son apprentissage a commencé à Bhadgaon (Inde) auprès de Mukund Gurav puis de Praveen Gajanan Behere dans l’accompagnement des abhang (chants spirituels du Maharashtra). Il poursuit actuellement son apprentissage auprès de Paul Grant, principalement dans l’art du khyal (musique savante de l’Inde du Nord). Il est aussi membre de l’ensemble Nuryana.
Les instruments
Rubab
Instrument caractéristique des musiques d’Afghanistan et du Cachemire, le rubab est un luth à manche court et table d’harmonie en peau, tendu de trois cordes mélodiques en boyau et d’un nombre variable de cordes de résonance métalliques.
Herati dutar
Comme son nom l’indique, cet instrument est originaire de la ville de Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan. Luth à long manche et à 14 cordes métalliques, le Herati dutar est particulièrement adapté aux répertoires populaires afghans.
Tabla
Le tabla est l’instrument de percussion le plus répandu non seulement dans le Nord du sous-continent indien, mais aussi en Afghanistan. Il est constitué de deux timbales, tendues chacune d’une peau et jouées à mains nues.
LE CONCERT EST REPORTE A UNE DATE ULTERIEURE .
Nous vous proposons dans l’attente de revoir le concert que le Groupe Cuscus-Flamenco
a donné à l’Alhambra de Genève lors de la Fête de l’Olivier 2018
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Deux histoires, un chemin est une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas and zejeles andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
Coorganisation : VESIANART |
Sponsor: |
En collaboration avec: |
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Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDIArman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father. His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully. He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies. Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi. During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance. During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak . After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career. In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band. In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market. During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts. From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities. He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students. He also has many students in the field of percussion instruments. He continues on his path, full of energy. |
ARMAN RASHIDIArman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père. Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques. Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires. Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi. Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale. Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak. Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière. Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe. En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels. De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes. Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants. Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion. Il continue son chemin, plein d’énergie. |
Ensemble Tarab
Orients revisités
Laurent Aubert : rubab, dutar, oud, lavta
Philippe Koller : violon
Ludovic Ottiger : tombak, daf, udu, guimbarde, alghoza
None : bendir, riqq, kanjira, darbuka
L’ensemble Tarab est constitué de quatre musiciens provenant d’horizons très divers, mais réunis par un désir commun de développer un langage esthétique à la fois novateur et respectueux des traditions artistiques qu’il évoque. Leur répertoire est inspiré notamment des musiques et les danses de l’Inde, de l’Afghanistan, de l’Orient arabo-turc et des Balkans, avec quelques clins d’œil à l’univers du jazz et des musiques afro-américaines. Le programme de ce concert sera centré sur une série de compositions originales des membres du groupe, qui font la part belle aux improvisations modales et aux rythmes asymétriques.
Tarab : ce mot d’origine arabe évoque l’émotion intense, teintée d’extase et de nostalgie, qu’interprètes et spectateurs peuvent éprouver dans le partage de musiques inspirées.
Si le formulaire ne fonctionnait pas vous pouvez reserver au 022 731 84 40
LA VIDEO SERA VISIBLE LE 11 JUIN DES 20H00
Djam est auteur, compositeur et interprète de musique algérienne actuelle. Djamil Ghouli alias Djam à des rêves plein la tête, il explore les univers musicaux, particulièrement le son africain dont il se nourrit. Résolument engagé à dénoncer les maux sociaux qui entravent la jeunesse algérienne, il fait de Bezzaf, H’chiche ou pois chiche et Dellali des titres repris en chœur par son public à chaque représentation.
Installé en France, Djam suit des études de musicologie. Il a mis un terme à sa participation à Djmawi Africa pour se consacrer pleinement à son projet en solo. Il a constitué autour de lui une nouvelle équipe de musiciens talentueux qui partagent avec lui le groove. Sa musique est très marquée par les influences africaines et le reggae.
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