INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Conférence et Récital
LE OUD NAHHÂT, LUTH MYTHIQUE DE DAMAS
Oudiste
Marc Loopuyt a fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacle à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine.
Voyageur
Parallèlement à sa nature profonde de voyageur, il est aussi musicologue, pédagogue et polyglotte spontané. Il est toujours prêt au départ pour les concerts mais aussi pour de nouveaux partages ou de nouvelles découvertes musicales sur les terrains d’Orient ou d’Occident.
Fin connaisseur du luth oriental et de la guitare flamenca, Marc Loopuyt raconte la fabuleuse histoire du oud Nahhât, façonné à Damas dans les années 1930 et porteur d’une tradition millénaire.
En 1931, Abdoh George Nahhât achève à Damas un oud qu’il signe « Abdoh George et son fils Ilias », lettres calligraphiées dans la rosace d’ivoire. Entré dans les collections du Musée de la musique en 1997, l’instrument dévoile au public son exceptionnelle facture : issu d’une dynastie de luthiers unanimement reconnue par les spécialistes, Abdoh George Nahhât était déjà considéré comme le meilleur d’entre eux, surnommé par certains le « Stradivari » du oud. Les instruments de sa production sont aujourd’hui très prisés et suscitent des recherches actives pour retisser les fils de leur histoire commune, spécifique, autant que les perspectives de leur devenir particulier. Dans le monde de l’art et de l’artisanat, Damas est l’héritière de la sophistication légendaire de la dynastie des Omeyyades (661-750). Dans le cas de la lutherie, comme dans celui de la marqueterie, sa réputation est établie dans tout le monde arabe. Comme nombre de ouds issus des différentes branches de la dynastie des luthiers Nahhât, le luth oriental d’Abdoh Nahhât a été conçu et réalisé dans un contexte corporatif et artisanal d’une grande richesse, et relève d’une qualité remarquable.
Après avoir appris les rudiments du métier aux côtés de son père George Youssef Nahhât, maître sculpteur sur pierre (nahhât) et bois, Abdoh George (né à la fin du XIXe siècle) s’associe avec son frère aîné Roufân, qui a reçu du patriarche l’enseignement de lutherie le plus complet. Doté d’un fort sens des affaires, Abdoh fait fructifier l’entreprise familiale et obtient la part du lion sur le marché des ouds à Damas et au-delà. Leur production se distingue par l’élégance des formes et par un génie décoratif sans cesse renouvelé. Soulignons à titre d’exemple la perfection réalisée dans l’incrustation de rosaces — avec de stupéfiants ajustages de bois, d’écaille et d’ivoire. Un récit légendaire, apparu à Damas au XIXe siècle et qui connut un grand succès dans tout l’Orient, relate qu’un des Nahhât s’enfermait plusieurs jours et nuits d’affilée dans son atelier et en ressortait avec un nombre de rosaces extraordinaire qu’un homme seul n’aurait jamais pu réaliser en si peu de temps… Cette coloration mystérieuse fait partie de l’aura des Nahhât.
Pour celui qui contemple un oud pour la première fois, la réaction d’admiration est toujours la même : tout concourt à l’harmonie. Or cet émerveillement ne connaîtrait pareille intensité si le maître luthier n’avait interprété les règles du métier à la mesure de son goût et de son inspiration créatrice. Le oud forgé par Abdoh Nahhât exprime une présence, une personnalité et une homogénéité remarquables par l’équilibre des lignes, des proportions et par la douceur avec laquelle le vernis reflète la lumière. La caisse est formée de quinze côtes de noyer séparées par des filets de citronnier. La face de l’instrument relève la floraison d’un jardin luxuriant dont l’unité est donnée par la frise de marqueterie, qui réunit symétriquement l’amande de la table d’harmonie en épicéa avec le manche, et que l’on retrouve autour des « massifs » que constituent les trois rosaces. Cette frise composée de petits « pavés » de couleurs contrastées est judicieusement appelée « trottoir » en Syrie. Les deux lunes sont découpées dans de l’ivoire plein ; leur motif renvoie à un thème traditionnel de l’esthétique et de la philosophie orientales : « L’arbre et les oiseaux ». Sur les branches de l’arbre se tiennent les oiseaux, dont l’un mange les fruits et l’autre les contemple. Le premier est engagé dans l’action, le second dans la connaissance. Les lunes illustrent un second thème, présent dans la poésie arabe chantée et chez les théoriciens arabes et persans médiévaux. La fitrah, le sens primordial des artisans, les poussait à repérer dans les forêts les « sujets » (arbres imposants) les plus fréquentés par les oiseaux-chanteurs : ces arbres étaient susceptibles de fournir le bois pour les plus « inspirants » des instruments… Sur ce oud, les cordes en boyau de mouton étaient mises en vibration avec un plectre travaillé dans un rachis de grande plume d’aigle, en écaille de tortue ou encore en corne.
La perfection de l’ensemble provient des proportions exactes auxquelles répondent toutes les parties de l’instrument, selon la notion de « canon » (qanoun), l’ensemble des règles qui ont tant inspiré les Grecs antiques. Dès le IXe siècle, des traités arabes tels ceux de al-Kindi puis des Ikhwan al-Safa (Frères de la pureté) transcrivent les proportions du luth et en délivrent les principes de construction géométrique, inspirés par la « science des lettres » et la symbolique des nombres qualitatifs comme celle des figures géométriques. Le musicien et théoricien bagdadien Safi al-Din al-Urmawi signe au XIIIe siècle une très belle épure de luth tracée au compas. Pas plus que les autres artisans de la même période, les luthiers de la tradition damascène n’ignorent les lois harmoniques de la géométrie. La structuration géométrique d’un oud de haute facture se rapporte ainsi aux lois de l’univers telles que les entendaient les savants et philosophes de l’Antiquité, mais aussi à un ensemble de spéculations touchant aussi bien à la cosmologie, à l’anthropologie qu’à la poésie, auxquelles se réfèrent la plupart des factures instrumentales, du Machreq au Maghreb.
Extrait de Le oud Nahhât, luth mythique de Damas, de Marc Loopuyt, Cité de la musique-Philharmonie de Paris (Musée de la musique), 2018, p. 91.
Une soirée de discussion autour du livre « 12 Voices on Global Justice »,
avec Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net
La justice pénale internationale traverse une crise profonde de fonctionnement, de crédibilité et de légitimité politique, mais la justice transitionnelle en général fait preuve d’une créativité et d’un dynamisme surprenants. C’est cet environnement tumultueux et bourgeonnant que le livre de Justice Info, 12 Voices on Global Justice, entend révéler et questionner. Il rassemble des entretiens (en anglais) avec douze experts de premier plan – acteurs institutionnels, militants, universitaires, journalistes, cinéastes – publiés par JusticeInfo.net. Ces douze voix illuminent le paysage de la justice transitionnelle, s’inspirant des expériences passées et cherchant à inventer la justice de demain.
JusticeInfo.net est le seul média global sur la justice transitionnelle, dirigé par des journalistes spécialisés. Il a été créé en 2015 par la Fondation Hirondelle, une organisation suisse à but non lucratif qui fournit de l’information à des populations confrontées à des crises.
Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net, présentera le livre 12 Voices on Global Justice et développera quelques-uns des questionnements, cas d’études et pistes de réflexions qui y sont présentés. Depuis plus de vingt ans, Thierry Cruvellier couvre les procès pour crimes contre l’humanité et génocide, du Rwanda à la Sierra Leone, de l’ex-Yougoslavie au Cambodge ou au Sénégal. Il est l’auteur de trois livres : Le Tribunal des vaincus (Calmann-Lévy, 2006), sur les procès du génocide au Rwanda, Le Maître des aveux (Gallimard, 2011), sur les procès des Khmers rouges au Cambodge, et Terre promise (Gallimard, 2018), récit sur l’extraordinaire endurance du peuple sierra léonais au cours des quarante dernières années.
La présentation de Thierry Cruvellier sera suivie d’une discussion avec le public.
Un exemplaire du livre « 12 Voices on Global Justice » sera offert à tous les participants.
Que disent vraiment les sources scripturaires de l’Islam concernant la femme?? Il y a t-il une égalité ontologique entre Adam et Eve? En quels vocables l’économie de la Parole Sacrée exprime t-elle la femme, le féminin, et l’homme ?
Quelle fonctions sacrées pour la femme en tant que matrice universelle de la vie ?Est-elle supérieure à l’homme? Oui mais comment ! Le professeur Boumédiène Ben Yahiâ ose le dire à la lumière des sources scripturaires coraniques ! Dans cette conférence, cet éminent islamologue, linguiste, conférencier et chercheur indépendant, fondateur de la chaîne Kalima TV tentera de répondre à toutes ces problématiques ambiguës selon l’esprit coranique et les finalités spirituelles universelles, là où en réalité seule une énigme, un secret pourra nous apporter ces réponses si précieuses pour les enjeux actuels.
?Vous voulez y assister c’est ici:?
https://www.facebook.com/events/1046704712364800/
Originaire de Tlemcen, la perle du Maghreb, il sillonne l’Europe depuis deux décennies. Nourrit depuis son plus jeune âge par une longue tradition prophétique spirituelle, il s’est ancré dans les études d’islamologie et de linguistique et particulièrement de la philologie des langues, le symbolisme sacré. Il a étudié notamment à l’Université de Provence , la Faculté Jean Monet Paris Sud ainsi qu’à l’Université de Créteil Paris 12. Il s’intéresse de manière profonde à la parole de Dieu et de son impact sur les êtres depuis de nombreuses décennies à la lumière d’une sacralité initiatrice globale, une ubiquité totale au quotidien…
Cette « conférence » n’est qu’une première étape d’une longue série de conférences et ateliers pour l’année 2020 :
– Initiation à la terminologie de l’Islam, le 14 mars 2020, Paris.
– Islâm Imân Ihsân : les trois degrés du parachèvement, le 21 mars 2020, Genève.
– Le temps, l’homme et Dieu, 28 mars 2020, Paris.
– Initiation à comment interpréter les Signes de Dieu ?, le 11 avril 2020, Genève.
– Les X commandements à la lumière du Coran, le 06 juin 2020
– Avoir un parent ou un proche toxique, peut il être une source de la destruction personnelle, âme et esprit : quels remèdes spirituels ?
– L’air numérique et le Coran : quels enseignements pour notre temps ?
—————————–La liste n’est pas exhaustive—————
Au début de la guerre civile en Syrie, le père italien Paolo Dall’Oglio, un jésuite ordonné dans le rite catholique syriaque, est exilé de son lieu de vie, le monastère Mar Mûsa où il a fondé une nouvelle communauté œcuménique, Al-Khalil, et où il exerçait depuis 1982 l’hospitalité abrahamique. Il revient par trois fois en Syrie dans les zones contrôlées par les rebelles pour négocier des armistices et la libération des otages. En juillet 2013, il se rend à Raqqa, alors siège de l’Etat Islamique, où il est capturé par DAESH. Depuis plus de six ans, le Père Paolo Dall’Oglio est porté disparu.
Son portrait nous sera narré par l’allemand Friedrich Bokern, le fondateur de « Relief & Reconciliation for Syria », une ONG établie avec l’appui du père Paolo en réponse à la crise syrienne et à l’afflux de réfugiés au Liban. Le premier Centre de Paix de la jeune ONG a été inauguré le 29 juillet 2013 au nord Liban, le jour même du kidnapping du père Paolo. Hasard ou marque du destin ? Friedrich partagera la mémoire de ses rencontres avec le père Paolo et les motivations de son engagement au Liban.
CONFÉRENCE REPOUSSÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE
A presentation by Dr. Maryvelma O’Neil
Come take a virtual tour of late-nineteenth-century Jerusalem! A recent 3D scan of the Illés Model (1:500 scale), owned by the citizens of Geneva, will provide you with extraordinary views of Jerusalem in 1873. At this time the city was the geographical, spiritual, political and administrative center of Palestine under late Ottoman rule.
The creation of a web-based, GIS-enabled interactive platform will enable users around the world to digitally explore the virtual replica of Old City of Jerusalem. Modelmaker, Stephan Illés, included many sites that have since been altered or destroyed, such as the Mughrabi Quarter, which was razed in 1967, then replaced with the Western Wall Plaza.
A digital museology installation will allow visitors to interact with the virtual relief through AR, VR, and/or MR immersive experience. An informative VR film will transport viewers on a narrated tour.
The Virtual Illés Relief Initiative is a legacy project. Emerging technologies will facilitate ongoing exploration, presentation — and hopefully protection — of Jerusalem’s rich multicultural heritage of outstanding universal value.
Dr. Maryvelma O’Neil is a Senior Research Fellow at Webster University, Geneva. She is founder and director of ARCH Jerusalem, the Swiss-accredited NGO that advocates for the preservation of vulnerable cultural heritage in Jerusalem. www.archjerusalem.org
La présentation sera suivie d’un verre de l’amitié
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUES
Une analyse des rapports de force genrés
Première recherche en profondeur d’analyse des discours des acteurs clés des mouvances majeures dites de l’islam politique et de l’islam piétiste au sein de la scène francophone et du monde arabe.
Une enquête de moyen-long terme, bien inscrite dans son contexte, qui adopte une perspective comparatiste qui permet de complexifier le regard en montrant la diversité des positionnements. À partir de cette étude de terrain inédite, Leïla Tauil analyse les postures des acteurs fréristes, salafistes et des actrices féministes islamiques relatives à la place des femmes au sein des espaces privé et public et de la question du voile tout en apportant des éléments réflexifs et critiques qui ne manqueront pas d’enrichir les débats actuels relatifs à ces sujets névralgiques.
Quelle est la place des femmes, au sein des espaces privé et public, dans les discours des acteurs fréristes et salafistes et quelles sont leurs positions respectives à propos du voile ? La présence d’actrices féministes islamiques, intervenant au sein de la mouvance frériste, engendre-t-elle une remise en question des postulats véhiculés par les acteurs religieux ? À partir d’une recherche de terrain, Leïla Tauil répond à ces questionnements qui s’avèrent d’une grande actualité.
L’Auteure |
Enseignante à l’université de Genève et membre du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’œuvre de Mohammed Arkoun. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Féminismes arabes : un siècle de combat, les cas du Maroc et de la Tunisie, paru aux éditions L’Harmattan en 2018. |
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le24 juin à18h45:
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUESUne analyse des rapports de force genrés Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’oeuvre de Mohammed Arkoun. Broché – format : 13,5 x 21,5 cm |
Tunis. Automne 2011. Le départ de Ben Ali n’a pas suffi pour faire advenir la démocratie. Ceux qui étaient espérés comprennent que la transition politique reste à inventeur.
Cet ouvrage documente avec finesse une histoire dont les enjeux sont pratiques et concrètement politiques. Le déroulement de la polémique soulevée suite à la diffusion télévisée du film Persépolis montre que le recours à la justice n’ouvre pas l’espace d’une libre controverse. Bien au contraire. Les procédures pénales peuvent exacerber des causes identitaires, susceptibles de dégénérer en guerre des libertés . Être pris dans un tel combat, c’est se trouver assigné, de gré ou de force, dans un camp belligérant, et confronté à l’exigence d’en assumer les conséquences morales et politiques.
La menace que les affrontements identitaires font peser sur le pluralisme apparaît de manière vive dans les moments révolutionnaires. Pourtant, toute vie démocratique implique l’institutionnalisation du conflit. C’est vrai en Tunisie. Mais aussi partout ailleurs.
Smaïn Laacher
Smaïn Laacher, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg.
Directeur du Centre de recherche Constructions européennes, mobilités et frontières.
Dernières parutions: Quand les revendications religieuses investissent les arènes judiciaires. L’affaire Persépolis comme révélateur des enjeux de la transition politique tunisienne, Raisons Pratiques, Ecoles des Hautes études en sciences sociales, n ° 24, février 2015. Insurrections arabes. Utopie révolutionnaire et impensé démocratique, Paris, Buchet-Chastel, 2013.
Cedric Terzi
Chercheur statutaire au Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS-IMM / CNRS-EHESS), Paris
Maître de conférences à l’Université de Lille 3
Membre de l’équipe pédagogique et tuteur dans le cadre du Master en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
ID de réunion : 828 0359 9856
Code secret : 510801
En 1986, Son Altesse l’Aga Khan, chef spirituel de la communauté ismaélienne*, a instauré un cadre institutionnel mondial bien défini pour sa communauté, qui vise, entre autres, les aspects liés à la santé, à l’éducation, à l’économie, au bien-être social et à la religion dans la vie quotidienne des Ismaéliens. Ce cadre institutionnel et bénévole comprend notamment un système de résolution des différends sous forme de commissions de médiation et d’arbitrage, dans le but d’officialiser et de moderniser une tradition ismaélienne ancienne consistant à régler les différends à l’amiable.
Deux membres nommés du système NCAB (National Conciliation and Arbitration Board) de la Juridiction de France, comprenant, outre la France, la Suisse, la Belgique et la Côte d’Ivoire, Shahine Ismail, Chairman, et Hafiz Moledina, membre habitant Genève, nous présenteront le système de règlement des différends des Ismaéliens lequel repose sur leurs valeurs traditionnelles, intègre les sensibilités culturelles, tout en respectant la modernité du système juridique de leurs pays.
Le système des commissions de médiation et d’arbitrage répond à des besoins qui s’étendent au-delà du règlement des différends traditionnel, en englobant également la prévention des différends, l’assistance offerte après le règlement, la possibilité d’obtenir un soutien accru pour les parties au différend et le « pansement des plaies » pour les aider à passer outre à leur conflit.
Shahine Ismail, Chairman de l’équipe NCAB de la juridiction de France, Suisse, Belgique et Côte d’Ivoire, vit à Paris. Après son MBA à UCLA (Los Angeles) et son diplôme de l’Emlyon, Shahine a passé 20 ans sur les marchés de capitaux. Puis elle est devenue Spécialiste en Shiatsu (technique japonaise signifiant « pression des doigts »), et a fondé son entreprise en prévention des Risques psychosociaux au travail, avec des techniques holistiques telles que la méditation, le Chi Gong et les automassages, ou Do-in. Elle gère également son agence immobilière. Shahine est maman de deux enfants de 26 et 23 ans.
Hafiz Moledina, membre nommé de l’équipe NCAB de la juridiction de France, Suisse, Belgique et Côte d’Ivoire, vit à Genève. Il travaille au sein du Réseau de développement Aga Khan (AKDN) depuis plus de sept ans, exerçant dans le domaine des programmes et de la direction auprès la Fondation Aga Khan à Genève ainsi qu’auprès de l’Agence Aga Khan pour l’Habitat au Pakistan. Avant de rejoindre AKDN, Hafiz était basé à Ottawa avec Affaires Mondiales Canada. Hafiz a une maîtrise ès arts en administration publique de l’Université Carleton et un baccalauréat ès arts de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est récipiendaire de la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et ancien élève du programme de bourses de l’Alliance des civilisations de l’ONU.
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