INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
DU MERCREDI 6 FÉVRIER AU SAMEDI 2 MARS 2019
Cette exposition fait découvrir le peuple des Hommes libres ainsi que se désignent eux-mêmes les Berbères (ⵉⵎⴰⵣⵉⵗⴻⵏ), ou Imaziɣen (pluriel de Amazigh) qui signifie «Homme libre puis noble». Le signe ⵣ, présent en rouge sur le drapeau berbère, (en fait la lettre z de l’alphabet amazigh), symbolise l’Homme libre » ou « noble ». Les Berbères , constituent un des peuples les plus anciens du continent africain. Leur présence en Amazighie (Afrique du Nord) remonte à la plus haute antiquité. ll y a environ une trentaine de millions de berbérophones. Mais le nombre de Berbères ethniques (y compris non-berbérophones) est beaucoup plus élevé, car beaucoup de Berbères ne parlent plus cette langue, mais l’arabe maghrébin. Nombre d’entre eux, généralement des communautés défavorisées, vivent dans les zones montagneuses difficiles d’accès de l’Atlas au Maroc. Ce sont ces personnes si humainement chaleureuses et accueillantes, rencontrées lors des voyages humanitaires hors des sentiers battus de ce photographe, que vous aurez l’occasion de découvrir lors de cette exposition.
À peine âgé de quinze ans, Mohamed Abozekry devient le plus jeune professeur de oud au monde. Maîtrisant aussi bien le répertoire égyptien de ses racines que la musique traditionnelle arabe, le jeune prodige s’est vite démarqué en mêlant les sonorités orientales au jazz, au rock ou à d’autres musiques du monde. Après avoir parcouru les scènes du Moyen-Orient aux côtés de son professeur Naseer Shamma, maître du oud iraquien, Mohamed s’installe en France où il développe ses projets personnels. Aujourd’hui, il s’entoure pour la première fois de son frère Abdallah Abozekry au saz et du batteur Nicolas Thé pour former un trio entre Orient et Occident, tradition et modernité, délicatesse et explosivité. Leur premier album «Don’t Replace Me by a Machine» est une pure merveille.
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Trois balades au Caire
Déambulations en trois démarches (textes / photos & musique / film)
Jacques Siron
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Rencontre avec Abdourahman Waberi
Avec Pourquoi tu danses quand tu marches ? Abdourahman Waberi, écrivain, professeur et essayiste, revisite le monde et les blessures de son enfance à Djibouti : le désert mouvant, la mer Rouge, la plage de la Siesta, les maisons en tôles d’aluminium, les figures qui l’ont marqué. C’est donc pour une lecture voyage qu’il nous embarque
Le nombre de place étant limité, l’inscription et le port du masque sont obligatoire.
Littérature : Abdourahman Waberi signe son roman le plus autobiographique
Par Anne Bocandé Jeune Afrique
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages, 19 euros
Ce douzième roman d’Abdourahman Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous.
Poétique, le titre du nouveau livre de Waberi est une question posée par la petite Béa du haut de ses six ans : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? » Constatant la démarche chaotique de son paternel, elle le regarde comme un artiste évoluant en rythme alors que la démarche des autres, toujours identique, est formatée. « Les enfants de mon quartier, eux, m’appellent le Gringalet ou l’Avorton. […] Ce passé a été ma prison. Je veux désormais […] m’en libérer », lui répond Aden Robleh, entraînant sa fille dans les labyrinthes de sa mémoire.
Direction le quartier du Château-d’Eau, à Djibouti, dans les années 1970, entre sa mère à lui, la redoutée Zahra, son père, « Amine La Tige » relativement absent, une institutrice admirée « Madame Annick la Française de France », Ladane, la servante aimée, et les camarades de classe redoutés.
Enfant malingre et taiseux, « boule de douleurs, de larmes et de pleurs », Aden n’a pas d’amis. Sa solitude s’intensifie après l’accident qui enterrera pour de bon ses rêves de devenir footballeur, cow-boy ou marin.
Le plus autobiographique
C’est sur les traces de ces traumatismes que le narrateur déambule, se remémorant le quotidien du quartier et les histoires de « Grand-mère Cochise », mémoire vivante des bergers nomades de la famille. En toile de fond : la colonisation et ses conséquences vues par les yeux de l’enfant et enrichies des connaissances de l’adulte.
« À PRÉSENT JE SAIS BÉA QU’EN ME METTANT À NOIRCIR DES PAPIERS JE CHERCHAIS LE TERRAIN OÙ POSER LA MAISON DE MES RÊVES »
Ce douzième roman de Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous. « Toutes les émotions sont vraies », précise-t-il. Et elles nous transportent dans un cheminement intérieur pudique : celui de la réconciliation d’un homme avec son enfance. Sous les yeux de Béa, vers qui la parole se tourne sans cesse. Comme la grand-mère dont le narrateur dit qu’« elle venait d’un autre monde et d’une autre époque », lui-même semble éprouver cette distance avec sa fille.
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages,
Parfois, ce procédé de narration empêche l’immersion pleine et entière dans l’un ou l’autre des deux espaces-temps. Mais il fonctionne comme un conte. « C’est important les mots Béa », martèle le narrateur, devenu enseignant et écrivain. C’est par eux que son horizon s’est dégagé des pesanteurs du réel. « À présent je sais Béa qu’en me mettant à noircir des papiers je cherchais le terrain où poser la maison de mes rêves. » Pourquoi tu danses quand tu marches ? offre une leçon : comment ne pas subir la marche d’autrui et comment choisir de danser sur le fil de sa propre vie.
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