INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Maram al-Masri
Poésie
.
Participe à de nombreux festival de poésie et des lectures en France et à l’étranger. Participe également à des ateliers d’écriture et de lecture.
Prix Adonis, 1997 pour la meilleure création arabe
Prix d’Outom Gens de Lettres, 2007
Primio citta di claperzzati pour la poésie de la méditerranée
Septembre 2017-Juin 2018 : Résidence Île-de-France avec la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine, 94. remue.net/spip.php?rubrique1075 & www.m-e-l.fr/fiche-residence.php?id=16
Bibliographie
– Cerise rouge sur une carrelage blanc, éditions Phi
– Je te regarde, éditions Al Manar
– Je te menace d’une colombe blanche, Seghers
– Les âmes aux pieds nus, Le Temps des Cerises
– Le retour de Wallada, éditions Al Manar
– Par la fontaine de ma bouche, éd. Bruno Doucey, 2011
The arabic Bookstore « The Olive tree », L’Olivier », (“Maktabat Al Zeitoun”) in Geneva, will
host the launch of both the Arabic and English/Arabic editions of
“يوميات حنا – في طريقه الى سن الرشد في بلاد الأرز »
“Hanna’s Diaries – Coming of Age in the Land of the Cedars”
Author John McCarthy, an American “Lebanon lover”, student of Arabic and the first publisher of Arabic language books in Switzerland, will describe for the guests his journey into writing Arabic short stories and romantic poems.
The book signing will follow while refreshments and tasty Lebanese snacks are served.
Date: October 11, 2019
Time: 18:00 – 20:00
Venue: Librairie L’Olivier, Rue de Fribourg 5, 1201 Geneva
Entrance is free
Arab women have been stereotyped as ‘voiceless’ and ‘submissive’ to traditional oppressive patriarchal regimes. However, the fact is, Arab women have historically been & continue to be in the front-lines of the fight for democracy and human rights in the Middle East. This struggle is not new, it has been witnessed repeatedly, as manifested in the fight against colonialism to the contemporary recent revolts against corrupt and unjust regimes. This is evident in women’s bold and significant participation, alongside men, in the revolutions that have swept the Middle East since 2011, including women’s active roles in the ongoing revolts in Lebanon, Algeria, Sudan, Iraq, Tunisia & Egypt.
Accordingly, as part of the Gender & Diversity month, The MENA Student Initiative is excited to warmly welcome you to participate in our event titled « Arab Women in the Front-lines of Revolutions ».
The event will take place on Tuesday 26th November, from 4-6 pm in Auditorium 2 at the Graduate Institute.
We will screen the renowned film « Feminism Inshallah, A History of Arab Feminism » by the filmmaker & author Feriel Ben Mahmoud. The film features previously unreleased archival footage and exclusive multi-generational interviews, tracking women’s historic & significant contributions within the fight for human rights.
Following the film, we will have a discussion between the audience and the panel.
Then, we welcome all participants to join us in the entrance lobby of Petal 2 to continue our discussions in a more relaxed atmosphere over drinks and food.
The panelists include:
* Paola Salwan Daher (Lebanon): is the Senior Global Advocacy Advisor at the Geneva Office of the Center for Reproductive Rights. Her work focuses mainly on advocacy at the Human Rights Council and its mechanisms and on the sexual and reproductive health and rights of women and girls affected by conflict. She currently sits on the Board of the Urgent Action Fund for Women’s Human Rights. She previously worked at the Cairo Institute for Human Rights Studies, the Center for Research and Training on Development – Action in Beirut, where she was also a member of the Feminist Collective/Nasawiya.
* Zahra Al Sagban (Iraqi): an activist and a political scientist from Iraq. Zahra wrote her thesis on the social history of Iraqi women and also discussed the work of NGOs in Iraq after 2003.
* Maryam al Khawaja (Bahrain): a leading voice for human rights and political reform in Bahrain and the Gulf region. Maryam played an instrumental role in the pro-democracy protests in Bahrain’s Pearl Roundabout in February 2011. Due to her human rights work, she was subjected to assault, threats, defamation campaigns, imprisonment and an unfair trial. Maryam serves on the Boards of the International Service for Human Rights, Urgent Action Fund, CIVICUS and the Bahrain Institute for Rights and Democracy.
We look forward to warmly welcoming you and having you participate in our event on this pertinent and major subject.
Vernissage convivial
UN BOUDOIR SUR L’ATLANTIQUE
de Jessica da Silva Villacastin
Editions Encre Fraîche
Mercredi 18 décembre 2019 – 18h30
18h45
Lecture fantôme
par Guillaume Pidancet / comédien, auteur-compositeur-interprète
Entretien
par Catherine Fiankan Bokonga / journaliste correspondante à l’ONU – Genève
19h30
Musique & chant
par Miss Sodadi / Beth & Patricia Soares de Carvalho
19h45
Apéritif libanais
offert par l’ICAM-L’Olivier
Jessica Da Silva Villacastín est une écrivaine et journaliste suisse d’origine hispano-portugaise.
En 2014, elle a publié son premier recueil de poésie libre (Embargo, Ed. Eclectica).
Rencontre avec Aldo Brina
Modération : Jérémie Lanche
Comment s’opère la défense du droit d’asile au quotidien ? Quels sont les peines, les joies et les doutes de ceux qui soutiennent cette cause ? Aldo Brina vous emmènera au cœur du réseau de défense des réfugiés, où la question de la dignité – celle des personnes en demande d’asile mais aussi la nôtre – se pose en permanence.
Dans ses Chroniques de l’asile, parues en mars 2020, Aldo Brina raconte son quotidien au sein d’un petit groupe de combattants qui se démène pour faire face aux injustices du droit d’asile en Suisse : le Secteur réfugiés du Centre social protestant, à Genève, dont il est chargé d’information et de projets. Une équipe dont Vivre Ensemble est très proche (notre bureau jouxte ceux des quatre juristes, de l’assistante sociale et de l’auteur de l’ouvrage) et avec laquelle nous partageons, outre les savoirs et compétences sur l’asile, nos repas et beaucoup de moments de convivialité.
Le nombre de places étant limité, la réservation est obligatoire
Rencontre avec Abdourahman Waberi
Avec Pourquoi tu danses quand tu marches ? Abdourahman Waberi, écrivain, professeur et essayiste, revisite le monde et les blessures de son enfance à Djibouti : le désert mouvant, la mer Rouge, la plage de la Siesta, les maisons en tôles d’aluminium, les figures qui l’ont marqué. C’est donc pour une lecture voyage qu’il nous embarque
Le nombre de place étant limité, l’inscription et le port du masque sont obligatoire.
Littérature : Abdourahman Waberi signe son roman le plus autobiographique
Par Anne Bocandé Jeune Afrique
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages, 19 euros
Ce douzième roman d’Abdourahman Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous.
Poétique, le titre du nouveau livre de Waberi est une question posée par la petite Béa du haut de ses six ans : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? » Constatant la démarche chaotique de son paternel, elle le regarde comme un artiste évoluant en rythme alors que la démarche des autres, toujours identique, est formatée. « Les enfants de mon quartier, eux, m’appellent le Gringalet ou l’Avorton. […] Ce passé a été ma prison. Je veux désormais […] m’en libérer », lui répond Aden Robleh, entraînant sa fille dans les labyrinthes de sa mémoire.
Direction le quartier du Château-d’Eau, à Djibouti, dans les années 1970, entre sa mère à lui, la redoutée Zahra, son père, « Amine La Tige » relativement absent, une institutrice admirée « Madame Annick la Française de France », Ladane, la servante aimée, et les camarades de classe redoutés.
Enfant malingre et taiseux, « boule de douleurs, de larmes et de pleurs », Aden n’a pas d’amis. Sa solitude s’intensifie après l’accident qui enterrera pour de bon ses rêves de devenir footballeur, cow-boy ou marin.
Le plus autobiographique
C’est sur les traces de ces traumatismes que le narrateur déambule, se remémorant le quotidien du quartier et les histoires de « Grand-mère Cochise », mémoire vivante des bergers nomades de la famille. En toile de fond : la colonisation et ses conséquences vues par les yeux de l’enfant et enrichies des connaissances de l’adulte.
« À PRÉSENT JE SAIS BÉA QU’EN ME METTANT À NOIRCIR DES PAPIERS JE CHERCHAIS LE TERRAIN OÙ POSER LA MAISON DE MES RÊVES »
Ce douzième roman de Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous. « Toutes les émotions sont vraies », précise-t-il. Et elles nous transportent dans un cheminement intérieur pudique : celui de la réconciliation d’un homme avec son enfance. Sous les yeux de Béa, vers qui la parole se tourne sans cesse. Comme la grand-mère dont le narrateur dit qu’« elle venait d’un autre monde et d’une autre époque », lui-même semble éprouver cette distance avec sa fille.
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages,
Parfois, ce procédé de narration empêche l’immersion pleine et entière dans l’un ou l’autre des deux espaces-temps. Mais il fonctionne comme un conte. « C’est important les mots Béa », martèle le narrateur, devenu enseignant et écrivain. C’est par eux que son horizon s’est dégagé des pesanteurs du réel. « À présent je sais Béa qu’en me mettant à noircir des papiers je cherchais le terrain où poser la maison de mes rêves. » Pourquoi tu danses quand tu marches ? offre une leçon : comment ne pas subir la marche d’autrui et comment choisir de danser sur le fil de sa propre vie.
Rencontre avec Leïla Slimani et Diane Meur
Modération : Luisa Ballin
L’une et l’autre sont écrivaines, l’une et l’autre sont sensibles et publient en 2020 un très beau roman. Les personnages du livre Le pays des autres et ceux de Sous le ciel des hommes se rencontreront lors de cet échange fort en émotions. A la croisée des cultures, hier et aujourd’hui, Leïla Slimani et de Diane Meur nous racontent l’autre et exposent des sujets sensibles avec pudeur et intelligence.
Jeune étudiante belge, Diane Meur débarque en 1987 à Paris avec la ferme intention de devenir écrivain. Mais cette bûcheuse polyglotte se retrouve happée dans l’engrenage des études : deux Khâgnes, puis Normal Sup’, la Sorbonne en lettres modernes et finalement l’EHESS en sociologie de la littérature l’éloignent peu à peu de son rêve.
Adepte de la gymnastique sémantique, elle embrasse avec passion une carrière de traductrice : elle traduit aussi bien des essais de sociologie, avec Erich Auerbach, Hanns Eisler, que les romans de Paul Nizon ou Tariq Ali. Néanmoins, à sa grande surprise, elle reprend son travail d’écriture en 2002 et signe un premier roman, La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même.
Son savoir-faire de traductrice n’est pas pour rien dans la beauté de sa prose : Diane Meur pèse patiemment ses mots, et affine un style poétique et référencé. « Je pense que la traduction est une merveilleuse école de style, une école d’écriture qui apprend à travailler de très près sur les mots, les phrases, les rythmes, les images. Mon écriture en reste très marquée et, au quotidien, le peaufinage d’une traduction et celui d’un texte à moi ne me paraissent pas des tâches très différentes. » Déclare-t’elle dans une interview à Alice Saintout et Célia Bascou.
Passionnée par la question du langage, elle interroge notre rapport à la parole au fil des romans. Dans Les Vivants et les Ombres, lauréat du Prix Victor Rossel en 2007, elle confie ainsi la narration à une maison, témoin des déchirements et des amours d’une famille austro-polonaise de 1848 à 1914.
Ancré dans une antiquité fictive, Les Villes de la plaine raconte l’histoire d’un scribe, Asral, qui au contact du peuple décide un jour d’abandonner la langue écrite ancestrale pour une langue vernaculaire, comprise de tous. Pour Diane Meur, l’écriture romanesque est aussi un moyen de questionner le présent à travers l’histoire. Les Villes de la plaine réserve une vertigineuse surprise en entrecoupant les péripéties d’Asral par le récit de la découverte, des siècles plus tard, des ruines de cette civilisation mésopotamienne par des archéologues. Au delà de la soudaine mélancolie provoquée par la disparition promise de cette civilisation, Diane Meur choisit de questionner le lecteur sur la place de l’héritage que nous voulons transmettre et nous donne ainsi une terrible leçon d’humilité.
Avec La Carte des Mendelssohn, publié en 2015, la romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures tragiques et excentriques de la lignée des Mendelssohn, tout en nous dévoilant ses sources et sa chronologie, tout en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d’un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde, comme un riche métissage où nous serions tous un peu cousins.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Rencontre avec Leïla Slimani et Metin Arditi
Modération : Luisa Ballin
À la croisée des cultures, deux femmes puissantes se forgent un destin dans les turbulences de l’Histoire. Portées par les passions et la rage de vivre, Rachel et Mathilde s’inscriront dans le paysage littéraire comme deux héroïnes inoubliables.
Ainsi, le salon en ville vous propose une rencontre inédite avec Leïla Slimani et Metin Arditi qui dialogueront et éclaireront de leurs voix les personnages de leurs romans.
Venez écouter deux auteurs talentueux et engagés, venez découvrir deux grands livres « Le pays des autres » (éditions Gallimard) et « Rachel et les siens »(éditions Grasset).
Leila Slimani est très attachée à la liberté d’expression dont elle fait usage dans ses romans qui traitent de sujets controversés. Boualem Sansal est né et vit en Algérie où ses livres et prises de position lui ont pourtant valu menaces et insultes. Leur dialogue portera sur la force de la parole et les espaces ouverts par la fiction pour permettre une expression libre de ce qui est et a été.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Vous pourrez suivre sur cette page la lecture qui sera retransmise en direct sur FACEBOOK le jeudi 17 décembre à 18h45
Les deux comédiens Jacques MICHEL et Celine BOLOMEY prêteront leur voix aux six personnages de cette pièce très vivante, dans la traduction française de Marguerite GAVILLET MATAR, qui participera également à la lecture.
Gangrène a été publié tout récemment aux éditions L’Espace d’un instant, dirigées par Dominique Dolmieu.
Damas, 2015. Une famille « déplacée » loin des zones de combat. Loin de la maison qu’on a dû abandonner, mais que la mère continue à payer en cachette. Le mari qui perd son travail. Le fils qui sèche les cours, enchaîne les petits boulots et les humiliations. L’arbitraire, la corruption, les privations. La tension de la guerre imprègne le quotidien. La chaleur torride, les rires, les disputes. Et puis le drame. Telle la gangrène, la guerre a ravagé les corps et les âmes. Faut-il rester, s’accrocher à l’espoir de retourner un jour dans sa maison, ou s’endetter encore et prendre le dangereux chemin de l’exil ? Wadiaa Ferzly met en scène avec beaucoup de finesse et d’empathie la vie de ces Syriens victimes de la guerre.
Wadiaa Ferzly est née en 1991 à Damas. Diplômée de l’Institut supérieur d’art dramatique en 2015, elle a ensuite participé à différents ateliers en Syrie et au Liban, dont celui du Royal Court de Londres. Installée à Berlin depuis 2017, elle a également collaboré à l’atelier d’écriture de la Fondation arabe pour l’art et la culture. Elle travaille actuellement sur différentes productions en Allemagne.
Après des études de lettres à Genève et un doctorat en littérature populaire arabe à l’Université d’Aix-Marseille, Marguerite Gavillet Matar a enseigné l’arabe et la traduction à l’Université de Genève. Elle a aussi travaillé à l’Agence centrale de recherches du Comité international de la Croix-Rouge, secteur Moyen-Orient. Elle consacre aujourd’hui une partie de sa retraite à la traduction de pièces de théâtre. Outre la traduction de Gangrène, on lui doit :
La femme à la fiole (traduction de Imra’at al-qârûra), roman de l’écrivain suisse irakien Selim Matar, L’Harmattan, Paris 1993.
La guerre de la chamelle, la geste de Zîr Sâlim, Actes Sud, Arles 2001.
La geste de Zîr Sâlim d’après un manuscrit syrien, présentation, édition et traduction annotées, (2 volumes), Institut français du Proche-Orient, Damas 2005.
Parcours dans l’ombre (traduction de Masâfât fî l-dhill), cinq pièces de théâtre du dramaturge égyptien Nagah Abdelnour, L’Harmattan, Paris 2017.
La peur (traduction de Al-Khawf), pièce de théâtre du dramaturge syrien Samer Mohamed Ismail (en préparation)
Comédien depuis 1966, Jacques Michel incarne plus de cent cinquante rôles en Suisse en France et en Belgique, notamment sous la direction de Jean-Louis Martinelli, Matthias Langhoff, Jean-Louis Hourdin, Stuart Seide, André Steiger, Michel Voita, Philippe Morand, Laurence Calame… On le voit dans L’Homme des Bois (mes. Isabelle Pousseur/ Comédie de Genève), Le Test (mes. Gian Manuel Rau / Vidy), Hamlet, Anatomie de la mélancolie (mes.Valentin Rossier/ Orangerie), Le Malade Imaginaire (mes. Jean Liermier/ Carouge), Le Grand Retour de Boris S. (mes. F. Marin/ Avignon 2014). Il collabore avec Véronique Ros de la Grange depuis 2004. Il joue ainsi sous sa direction dans Vladimir (Zupancic/ Théâtre Alchimic), dans l’adaptation du récit d’un naufrage en mer vécu il y a vingt ans, L’Année de la baleine ( Théâtre des amis/ Avignon 2014), Music-Hall (J.L.Lagarce/ Poche/ Manufacture des Abbesses Paris), Play Strindberg (Dürrenmatt/ Théâtre Alchimic), Faut-il laisser les Vieux Pères…( Carole Thibaud/ Alchimic). Il joue depuis deux saisons La Grande Guerre du Sondrebond Ramuz (m.e.s, Robert Sandoz) avec le camion-théâtre de Carouge en suisse romande.
Après 15 ans de danse contemporaine et classique, Celine Bolomey se forme comme comédienne à l’INSAS à Bruxelles. Depuis 1998, elle a travaillé sur une cinquantaine de spectacles avec notamment Enrique Diaz, Omar Porras, Anne Bisang, Brigitte Jacques-Wajeman, Robert Sandoz, Sandra Amodio, David Bobée, Sandro Palese, Dorian Rossel, Valentin Rossier et Denis Maillefer. Elle travaille pendant 8 ans avec le metteur en scène bulgare Galin Stoev et sa compagnie belge Fingerprint, sur les créations francophones de l’auteur Ivan Viripaev (Oxygène, Genèse n°2), avec lesquelles elle joue au festival In d’Avignon, au festival Transamérique de Montréal, à Moscou, Paris et en tournée internationale. Au cinéma, elle a joué dans une quinzaine de films et a reçu le Quartz de la meilleure actrice ainsi que le prix Shooting star à la Berlinale en 2009 pour son interprétation dans le film de Vincent Plus – Du Bruit dans la Tête – leur deuxième film ensemble après On Dirait le Sud en 2003 (Quartz du meilleur film suisse). Elle a joué récemment sous la direction de Gian Manuel Rau dans Schmürz d’après Lagarce et Vian, José Lillo dans Femmes Amoureuses de Mélanie Chappuis, Anne Bisang dans Elle est là de Nathalie Sarraute, et au Théâtre POCHE/GVE sous la direction de Pascale Güdel et Fabrice Gorgerat dans des textes d’Antoinette Rychner et Catherine Léger. Elle a intégré le spectacle PATRIA-Viento Divino du collectif Alternance Théâtre, en octobre 2018, pour les représentations à Genève, Valparaiso et Santiago (Matucana 100). Elle fait partie de la prochaine création (No En Mi Nombre) du collectif qui sera créé au Parque Cultural de Valparaiso (projet reporté à l’été 21 à cause de la pandémie). Elle fait également partie du collectif Oh ! Oui qui créera son premier spectacle Tout le plaisir est pour moi (Julie Gilbert, Marie Fourquet et Manon Krüttli) au Théâtre du Loup en juin 2021. Elle a mis en scène Je crois que manger seule me convient, d’après La Grossesse de Yoko Ogawa, créé au Théâtre de l’Usine à Genève, en 2013. Elle est actuellement en écriture avec Ludovic Chazaud et Coraline Clément, sur le projet Une si parfaite journée avec sa compagnie de théâtre The Three Monkeys. Elle s’est formée également en médiation culturelle à l’eesp et a mené des projets pour les théâtres Saint-Gervais, POCHE/GVE et la Comédie de Genève ainsi que pour les compagnies Sentimental crétin et la compagnie des Ombres. Parallèlement à son activité professionnelle, elle fait un Bachelor en Français moderne et Histoire de l’Art à l’Université de Genève.
Andrea Pappalardo IustopiaVincent Chetail Graduate Institute, GenevaJacopo Giorgi UNHCR Michele Cavinato |
Richard Watts HR MaritimeCaroline Abu Sa’Da SOS MEDITERRANEE SuisseGiuseppe Caccia MEDITERRANEA Saving Humans Vittorio Alessandro |
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For any information: andrea.pappalardo@iustopia.com
LA VIDEO SERA VISIBLE LE VENDREDI 8 OCTOBRE A 19H
Soirée littéraire avec la romancière syrienne Chadia ATTASSI en langue arabe
En présentiel et en live – en langue arabe
المركز الثقافي العربي والمتوسطي في جنيف
مكتبة الزيتونة
Institut des cultures arabes et Méditerranéennes (ICAM-L’Olivier)
يسرنا أن ندعوكم الى أمسية أدبية نستضيف بها الروائية السورية شادية الأتاسي، بمناسبة
صدور وتوقيع روايتها / تانغو الغرام / الصادرة عن الدار العربية للعلوم .ناشرون
يرافق الأمسية : عزف عود
باللغة العربية
التاريخ : الجمعة ٨ اكتوبر
الساعة : ٧- ٩ مساء
العنوان : Rue de Fribourg 5
Ch-1201Genève
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari et le journaliste auteur de BD Patrice Perna se rencontrent pour la première fois au salon du livre en ville de Genève. Oubliés, révoltés, anonymes, comment porter les voix qui ont fait l’Histoire ? Engagements et enquêtes, en traits et en bulles, les printemps arabes et la seconde guerre mondiale se dessinent !
Modératrice: Magali BOSSI
© Karim Mrad – Portrait Nadia Khiari
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