INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
Recueillement en mémoire des vicitimes des attentats de Christchurch, de leurs familles et de leurs proches, de leurs communautés et de leur pays.
De 17h à 18h30 dans le patio de la Mosquée du Petit-Saconnex, chemin Colladon 34, 1209 Genève
Organisation: Fondation culturelle islamique, Plateforme interreligieuse de Genève, Appel spirituel de Genève
Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient∙e∙s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du « trauma colonial » permettent de comprendre : plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France.
Elle montre ce que ces « blancs » doivent à l’extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n’a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom… La « colonialité » fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu’à falsifier le sens de l’histoire. Et en cherchant à détruire l’univers symbolique de l’« indigène », elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : « Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne » (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c’est l’une des clés, explique l’auteure, de la permanence du « fratricide » dans l’espace politique algérien : les fils frappés d’illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l’illustrent le conflit tragique FLN/MNA lors de la guerre d’indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d’État.
Une démonstration impressionnante, où l’analyse clinique est constamment étayée par les travaux d’historiens, par les études d’acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des œuvres d’écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri…).
Organisé par ICAM – L’Olivier et Coup De Soleil Rhône-Alpes
Comme vous le savez probablement, notre association Le Pont Genève en collaboration avec Afreecan, parraine l’école primaire de Sejnane en Tunisie depuis déjà 2 ans, avec notamment la création d’une salle polyvalente ( ludothèque, bibliothèque, jeux éducatifs, cuisine … ) ainsi que des travaux de peinture de toute l’école.
Afin de poursuivre notre parrainage, Le Pont Genève organise le transport de mobilier scolaire (30 pupitres, 60 chaises et du matériel éducatif ainsi que des bottines pour les enfants )
Pour ce faire nous organisons un dîner de soutien afin de récolter les fonds nécessaire pour payer le transport de ce mobilier du
Jura à Sejnane via Genève et Tunis.
Le dîner aura lieu le 30 octobre à l’Hôtel Monbrillant, Genève.
Prix du menu: 80Frs par personne, 40 Frs seront destinés à payer le dîner et 40 Frs pour le transport . ( eau minérale comprise dans le prix, 1 bouteille par table de 4 )
Nous comptons sur votre soutien et générosité habituels pour donner le sourire aux enfants de Sidi Salem.
Pour vos réservations merci de bien vouloir nous contacter
par email: lepontgeneve@gmail.com
ou Jalel Matri au 079 203 88 41
Menu aux choix:
Salade mêlée
ou Terrine de campagne et sa garniture
Suprême de poulet au romarin, purée de pommes de terre
ou Filets de perches, riz Pilaf et légumes
ou Tartare de bœuf
Sinon pour les amoureux du fromage
Une fondue ou raclette
Dessert:
Crème brûlée
ou Tarte aux fruits
Pour votre règlement et vos dons pour celles et ceux qui ne pourront pas assister :
Le Pont Genève
3 rue de Fribourg – 1201 Genève
Compte Courant Postal: 14-469996-4
Postfinance, Genève
Iban: CH 07 0900 0000 1446 9996 4
https://www.facebook.com/events/939408909761718/
Conférence de Mme Virginia Luque présentée par Antonio Chavez
L’héritage d’Al Ándalus constitue une incursion pour les contributions et les influences culturelles de l’Andalus et des Maures au Maghreb. Un univers de vies, de pensées et d’événements. Un héritage associé à des villes, des paysages, des rues, des ponts, des ports et des mosquées ainsi qu’un héritage de traditions artisanales, de manifestations artistiques, de connaissances, d’œuvres et de pensées qui continuent d’évoluer.
Le titre de la conférence de Virginia Luque est:
« Les Contributions culturelles des andalous et morisques. Traces et traits d’identité au Magreb. »
Dans laquelle elle présentera également son livre, dont je joins le dossier avec des liens vers son impact dans les médias.
Mme Virginia Luque
Consultante et formatrice à Séville, Espagne
Double master en architecture et patrimoine historique (IAPH-Université de Séville) et diplôme de troisième cycle en interprétation du patrimoine et tourisme culturel, elle se consacre depuis plus de quinze ans au conseil et à la formation en gestion culturelle, patrimoine, tourisme et développement pour différentes institutions et Entreprises.
Conservatrice et productrice d’expositions, historienne et chercheuse sur les liens culturels entre al-Andalus et le monde arabe, elle est également membre du Réseau d’experts en patrimoine culturel du Campus d’excellence des universités andalouses. Elle faisait également partie du groupe de recherche « Etudes d’al-Andalus » ainsi que de la Société espagnole d’études arabes (SEEA) et de l’Association des gestionnaires culturels d’Andalousie
Rédactrice d’études techniques, de schémas directeurs et de catalogues d’actifs culturels, elle a fait partie de l’équipe des Plans de développement rural durable d’Andalousie, ayant travaillé dans des projets de coopération culturelle transfrontalière avec le Maroc et dans la coordination de programmes culturels européens dans les institutions de Cadix et Cordoue, un travail qui a été combiné avec la formation de centaines de professionnels en gestion culturelle et patrimoniale pour les universités, les fondations et les associations.
Elle a également été directrice du département d’une société de recherche et développement promouvant différentes études et produits de dernière génération appliqués au patrimoine, au tourisme culturel et aux musées. Elle a promu des dizaines de plans et projets liés à l’interprétation et à la valorisation du patrimoine culturel, au développement local, à la muséographie, à la participation et à la dynamisation citoyenne.
Elle a plus d’une douzaine de publications sur ces sujets et collabore régulièrement à « Periférica Internacional ». Revue scientifique pour l’analyse de la culture et du territoire de l’Université de Cadix. Il a également écrit dans diverses publications numériques.
Dans son blog, «El Diván de Nur», la Méditerranée, Al-Andalus et le Maghreb deviennent un champ permanent d’analyse et d’exploration causé par leurs enclaves, leurs villes, leurs histoires et leurs vies.
http://eldivandenur.blogspot.com
Avec plus de 80 000 visites, le blog compte des milliers d’abonnés en Espagne, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Égypte et en Amérique latine.
Actuellement, Elle continue de promouvoir son dernier livre « L’héritage d’al-Andalus. L’héritage andalou et maure au Maghreb » (Almuzara), qu’elle présentera à l’occasion de cette rencontre.
– Coorganisation: VESANIART Art Gallery
– Sponsor: Ambassade d’Espagne en Suisse
– Collaboration: Recteur à la Culture de l’Université de Málaga et Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée
La vidéo sera visible sur cette page – Mercredi 14 avril à 18h30
Le 14 avril, 18h30 Luisa Ballin accueillera pour l’ICAM, Sophie Bessis autour de son livre « Je vous écris d’une autre rive » -Lettre à Hanna Arendt.
Vous verrez dans ces pages que j’ai des choses à vous reprocher. Mais ce que j’ai lu de vous sonne en moi comme un appel à fouiller la mémoire, à lire l’Histoire à travers elle aussi pour aller de l’avant ». S. B. Hannah Arendt occupe une place particulière dans la pensée du XXe siècle. Elle en a vécu les tragédies, a tenté d’en expliquer les causes et les manifestations. Cette expérience l’a conduite à s’intéresser à la genèse du sionisme et de la création de l’Etat d’Israël et à poser un regard visionnaire sur le destin de ce nationalisme particulier.
Dans un aller-retour entre les guerres du vieux monde et les défis actuels, Sophie Bessis dialogue avec la philosophe, la conteste parfois, l’admire toujours. Cette lettre se veut un propos libre, personnel et politique, et une interrogation sur notre devenir collectif.
Droits des femmes, nationalismes et mondialisation… Sophie Bessis analyse les lieux de tensions entre les volontés d’émancipation et les tendances autoritaires à travers la Méditerranée.
Dans un court essai adressé directement à Hannah Arendt (« Je vous écris d’une autre rive – Lettre à Hannah Arendt », Elyzad, Tunis, 2021), l’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis adresse deux sujets. D’abord, elle explique en quoi elle rejoint les vues de la philosophe allemande à propos du sionisme et étend les critiques sur le projet sioniste formulées par Arendt à tous les nationalismes, y compris ceux des pays du Sud nés au cours de luttes d’émancipation anticoloniales dont elle souligne la légitimité.
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDIArman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father. His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully. He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies. Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi. During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance. During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak . After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career. In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band. In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market. During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts. From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities. He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students. He also has many students in the field of percussion instruments. He continues on his path, full of energy. |
ARMAN RASHIDIArman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père. Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques. Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires. Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi. Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale. Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak. Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière. Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe. En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels. De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes. Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants. Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion. Il continue son chemin, plein d’énergie. |
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