INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
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Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
L’histoire rocambolesque de la nationalisation du canal de Suez
La nationalisation du Canal de Suez en 1956 a été un événement majeur avec des conséquences dramatiques en matière de politique internationale. une guerre impliquant la France, la Grande-Bretagne et Israël contre l’Égypte s’en est suivie, allant jusqu’à pousser l’union soviétique à menacer d’envoyer des bombes nucléaires sur Paris et Londres.
Dans l’ombre de ces évènements, un homme, seul, Mustapha El Hefnaoui, préparant durant des années la nationalisation du Canal, » son Canal « , dans un combat juridique et politique, en France et en Égypte. Restant tenace contre vents et marées, subissant les contrecoups de son activisme pour sa cause nationale, il devint l’artisan de l’action qui a permis plus tard au raïs Nasser de déclarer au Monde sa décision de récupérer le canal, en lisant devant une foule immense, le décret de nationalisation.
Dans ses mémoires, traduits par son fils Ali, l’auteur raconte la longue histoire qui l’a conduit de son enfance dans un village du delta du Nil vers la Sorbonne ainsi que dans les locaux de la Compagnie du Canal, rue d’Astorg à Paris, pour arriver à prouver le droit de son pays à récupérer son Canal.
Dans ce récit, certains y percevront une histoire digne des romans d’espionnage de John le Carré, d’autres y verront l’apogée de la lutte du tiers-monde contre le colonialisme du XIXe siècle. Un combat loyal et gaullien d’un homme contre la domination coloniale.
PS :Un dîner suivra la conférence au restaurant Dorian.
Pour ceux intéressés, prière de s’inscrire auprès de Robert Naggar:
robert@rfcn.ch avant le vendredi 8 mars.
Biographie
Né au Caire en Egypte en 1948, Dr El Hefnawy a suivi une formation scolaire francophone sur les bancs des écoles des «Frères de la Salle» au Caire, jusqu’à l’obtention de son Bac en 1967. Sa principale formation supérieure se fait à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, d’où il obtient son diplôme d’Architecte D.P.L.G. Parallèlement, Ali suivra des cours l’informatique, de droit et de sciences politiques.
En début de carrière, au milieu des années 1970, Ali El Hefnawy travaillera en association avec un des grands architectes français, Maurice Novarina, sur des projets au Moyen-Orient, particulièrement au en Egypte. Pour cela ils formeront ensemble le «Groupement des Architectes Franco-Arabes» (G.A.F.A.) . Les années 1980 seront plus orientées sur des activités en relation avec le monde des affaires franco-égyptiennes.. En 1992, Ali El Hefnawy crée le «Club d’Affaires Franco Egyptien» (CAFE). Une structure de chambre de Commerce Française en Egypte. Il est rejoint dès la première année par plus de 400 adhérents. Et en devient le PrésidentAli en deviendra le Président élu quelques années plus tard.
En 1993, Ali El Hefnawy rejoint le cabinet du Premier Ministre égyptien pour mettre en place le Programme de Développement Technologique de l’Egypte. Introduction d’internet, lancement des activités industrielles dans les nouvelles technologies et formations appropriées de la jeunesse égyptienne seront les grandes réalisations de ce programme dans les trois années qui ont suivi.
En 1999, un nouveau ministère est crée en Egypte. Le ministre fait appel à Ali El Hefnawy. Un des plus importants projerts a été la création d’une technopole « Smart Village ». qui fut un grand succès international pour l’Egypte du vingt et unième siècle. Plus d’une centaine de chefs d’état et de gouvernement ont pu visiter cette réalisation. Bill Gates s’y est rendu à deux reprises, et a orienté les activités Microsoft d’Europe vers le Smart Village. Cette technopole accueille plus de trois-cent entreprises et emploie quarante-cinq mille personnes.
Sur 25 hectares de désert à 100 km du Caire, Dr El Hefnawy crée une plantation de fruitiers en utilisant des techniques de pointe pour l’irrigation et la fertilisation de ce grand verger. Manguiers et mandariniers, entourés de palmiers dattiers apporteront par cette gestion ultra moderne des récoltes abondantes de haute qualité. Ce projet a aussi été sa passion durant ses fins de semaines et ses divers congés de 1992 à ce jour. Aujourd’hui c’est depuis l’Auvergne en France qu’il gère cette plantation par les outils informatiques.
Décoré par les insignes de « Chevalier de la Légion d’Honneur » attribuées par la République Française en 2007.
Marié, père de quatre enfants, grand-père de trois petits enfants, Ali entreprends aujourd’hui la promotion de projet de développement en Auvergne, région qui l’a adopté suite à son mariage en 1988 avec une cantalienne.
L’histoire rocambolesque de la nationalisation du canal de Suez
La nationalisation du Canal de Suez en 1956 a été un événement majeur avec des conséquences dramatiques en matière de politique internationale. une guerre impliquant la France, la Grande-Bretagne et Israël contre l’Égypte s’en est suivie, allant jusqu’à pousser l’union soviétique à menacer d’envoyer des bombes nucléaires sur Paris et Londres.
Dans l’ombre de ces évènements, un homme, seul, Mustapha El Hefnaoui, préparant durant des années la nationalisation du Canal, » son Canal « , dans un combat juridique et politique, en France et en Égypte. Restant tenace contre vents et marées, subissant les contrecoups de son activisme pour sa cause nationale, il devint l’artisan de l’action qui a permis plus tard au raïs Nasser de déclarer au Monde sa décision de récupérer le canal, en lisant devant une foule immense, le décret de nationalisation.
Dans ses mémoires, traduits par son fils Ali, l’auteur raconte la longue histoire qui l’a conduit de son enfance dans un village du delta du Nil vers la Sorbonne ainsi que dans les locaux de la Compagnie du Canal, rue d’Astorg à Paris, pour arriver à prouver le droit de son pays à récupérer son Canal.
Dans ce récit, certains y percevront une histoire digne des romans d’espionnage de John le Carré, d’autres y verront l’apogée de la lutte du tiers-monde contre le colonialisme du XIXe siècle. Un combat loyal et gaullien d’un homme contre la domination coloniale.
PS :Un dîner suivra la conférence au restaurant Dorian.
Pour ceux intéressés, prière de s’inscrire auprès de Robert Naggar:
robert@rfcn.ch avant le vendredi 8 mars.
Biographie
Né au Caire en Egypte en 1948, Dr El Hefnawy a suivi une formation scolaire francophone sur les bancs des écoles des «Frères de la Salle» au Caire, jusqu’à l’obtention de son Bac en 1967. Sa principale formation supérieure se fait à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, d’où il obtient son diplôme d’Architecte D.P.L.G. Parallèlement, Ali suivra des cours l’informatique, de droit et de sciences politiques.
En début de carrière, au milieu des années 1970, Ali El Hefnawy travaillera en association avec un des grands architectes français, Maurice Novarina, sur des projets au Moyen-Orient, particulièrement au en Egypte. Pour cela ils formeront ensemble le «Groupement des Architectes Franco-Arabes» (G.A.F.A.) . Les années 1980 seront plus orientées sur des activités en relation avec le monde des affaires franco-égyptiennes.. En 1992, Ali El Hefnawy crée le «Club d’Affaires Franco Egyptien» (CAFE). Une structure de chambre de Commerce Française en Egypte. Il est rejoint dès la première année par plus de 400 adhérents. Et en devient le PrésidentAli en deviendra le Président élu quelques années plus tard.
En 1993, Ali El Hefnawy rejoint le cabinet du Premier Ministre égyptien pour mettre en place le Programme de Développement Technologique de l’Egypte. Introduction d’internet, lancement des activités industrielles dans les nouvelles technologies et formations appropriées de la jeunesse égyptienne seront les grandes réalisations de ce programme dans les trois années qui ont suivi.
En 1999, un nouveau ministère est crée en Egypte. Le ministre fait appel à Ali El Hefnawy. Un des plus importants projerts a été la création d’une technopole « Smart Village ». qui fut un grand succès international pour l’Egypte du vingt et unième siècle. Plus d’une centaine de chefs d’état et de gouvernement ont pu visiter cette réalisation. Bill Gates s’y est rendu à deux reprises, et a orienté les activités Microsoft d’Europe vers le Smart Village. Cette technopole accueille plus de trois-cent entreprises et emploie quarante-cinq mille personnes.
Sur 25 hectares de désert à 100 km du Caire, Dr El Hefnawy crée une plantation de fruitiers en utilisant des techniques de pointe pour l’irrigation et la fertilisation de ce grand verger. Manguiers et mandariniers, entourés de palmiers dattiers apporteront par cette gestion ultra moderne des récoltes abondantes de haute qualité. Ce projet a aussi été sa passion durant ses fins de semaines et ses divers congés de 1992 à ce jour. Aujourd’hui c’est depuis l’Auvergne en France qu’il gère cette plantation par les outils informatiques.
Décoré par les insignes de « Chevalier de la Légion d’Honneur » attribuées par la République Française en 2007.
Marié, père de quatre enfants, grand-père de trois petits enfants, Ali entreprends aujourd’hui la promotion de projet de développement en Auvergne, région qui l’a adopté suite à son mariage en 1988 avec une cantalienne.
La rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les guerres syrienne et yéménite, l’accès aux ressources naturelles, l’importance grandissante de la Turquie et la nouvelle politique de l’héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sont devenus les nouveaux curseurs géopolitiques moyen-orientaux, au détriment de la question palestinienne. Tandis qu’Israël et les États Unis sont désormais en train d’enterrer la solution de deux États, l’Autorité palestinienne devra-t-elle choisir entre devenir un pantin international et/ou un régime autoritaire et corrompu ?
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), de Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), d’Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
Intervenant·es :
• Noura Erakat, Avocate spécialisée dans les droits humains et Professeur Assistante
• Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
Modération :
• Christophe Ayad, Grand Reporter, Le Monde
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Le débat sera précédé de la projection du film : The Occupation of the American Mind de Jeremy Earp.
Au Moyen-Orient, le Hezbollah libanais apparaît comme un acteur politique et militaire incontournable tant sur la scène libanaise que régionale. Au Liban, il est, depuis plusieurs années, de tous les gouvernements et a acquis des fortes positions de pouvoir. En Irak et surtout en Syrie, ses détachements armés en lutte contre l’État islamique et en soutien au régime d’Assad ont acquis un poids militaire digne d’une véritable armée. Né au début des années 1980 comme l’expression politique des couches chiites libanaises les plus pauvres et marginalisées, victimes d’un système politique confessionnel discriminant, le Hezbollah s’est imposé comme le principal représentant d’une communauté chiite en expansion qui a connu depuis de profondes transformations sociales avec l’apparition d’une couche bourgeoise qui s’est développée notamment dans la diaspora libanaise dans les pays du Golfe et en Afrique. Ces évolutions sociales n’ont pas été sans conséquences sur la physionomie du mouvement islamique qui s’est adapté au système dominant libanais et accompagne désormais activement les politiques néolibérales en cours au Liban, au risque de fortes contradictions avec sa base sociale d’origine. Parmi l’ensemble des organisations islamiques prépondérantes sur les différentes scènes de la région, le Hezbollah présente de nombreux attributs qui sont communs à ces nouveaux acteurs politiques. Son étude permet donc, au-delà de son cas spécifique, de mieux appréhender la nature particulière des mouvements islamiques.
L’auteur se refuse à réduire ces mouvements à leur nature religieuse ou de céder à un orientalisme hasardeux. Dans le cas du Hezbollah, il nous propose d’appréhender son développement dans le cadre des transformations sociales et économiques du Liban, notamment de celles de la communauté chiite libanaise. Aussi successivement, l’ouvrage, après une courte introduction à l’histoire du Liban, analyse l’émergence du Hezbollah dans le cadre du système confessionnel libanais et sa mutation sociale et politique. Il examine ensuite les relations du mouvement islamique à la société civile libanaise et plus particulièrement son opposition aux mouvements sociaux et au mouvement syndical. Enfin, il traite du développement de son appareil militaire et de sa politique étrangère, notamment à l’égard des printemps arabes et du soulèvement syrien. Au terme d’un séjour d’un an au Liban où il a rencontré les principaux acteurs politiques et sociaux du pays, l’auteur nous propose une étude documentée et sans concession. Son ouvrage est issu de son doctorat sur le Hezbollah de la «School of Oriental and African Studies» de l’Université de Londres
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
En croisant mémoires, presses et documents déclassifiés, Matthieu Rey éclaire les fondements de la Syrie contemporaine et son histoire tumultueuse. Il nous invite à suivre le devenir toujours incertain d’une communauté politique réunissant des populations variées, des hommes et des femmes qui s’installent et s’organisent sur un territoire.
Récit de la renaissance des campagnes environnant les villes au détriment des mondes nomades, histoire des migrations des Druzes du Liban vers la Syrie, des Montagnards vers les plaines, des campagnes vers les villes, c’est aussi une narration politique ponctuée par des révolutions et des guerres qui donnent naissance à un État dont le cours de l’histoire se révèle dans la crise révolutionnaire. Depuis 2011, la Syrie, chasse gardée de la famille Assad, se trouve au cœur d’une dramatique actualité internationale, déchirée par la guerre civile.
Son histoire n’est-elle pas finalement celle d’espoirs, de heurts, d’essais, d’attentes, de luttes, de violences et de projets partagés entre groupes humains qui tentent de créer les conditions d’un vivre-ensemble dans lequel chacun ait sa place ?
Matthieu Rey, Chercheur associé
Agrégé, arabisant, avec des notions de persan et chargé de recherche à l’Iremam (CNRS- UMR 7310). Après avoir réalisé une thèse sur les parlementaires syriens et irakiens des années 1950, et réalisé un long terrain en Syrie (2009-2013), mes recherches se sont élargies à d’autres thématiques dans le cadre de mon recrutement au Middle East Institute de Singapour puis au Collège de France comme maitre de conférence, comprenant la guerre froide dans le monde arabe, les élections, la crise syrienne et les politiques de développement. J’entreprends actuellement la rédaction d’une monographie sur la Syrie contemporaine (XIXe-XXIe siècle), première étape d’un plus vaste chantier questionnant la construction de l’État dans l’Orient arabe et persan. Dans le cadre de la chaire, je poursuis un travail collectif sur l’écriture de l’histoire (avec Chaymaa Hassabo et Henry Laurens) et participe au projet attentat 1979 qui doit donner lieu à un ERC.
Liban : une Institutionnalisation de l’oubli
L’Histoire d’une guerre sans fin
L’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève, en collaboration avec le rectorat de l’Université de Genève, le Global Studies Institute et l’ICAM-l’Olivier, a le plaisir de vous inviter à une conférence de S.E. le Professeur Georges Corm sur le thème de l’absence de mémoire collective au Liban au lendemain de la guerre civile (1975-1990).
La conférence sera suivie d’un débat entre le Dr. Georges Corm et les professeurs Aline Schlaepfer et Daniel Meier. La conférence sera modérée par Karim Damien, cofondateur de l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève.
La guerre civile libanaise, qui a débuté le 13 avril 1975 et s’est achevée en 1990, a été suivie d’un gel de la situation : les leaders communautaires, autrefois seigneurs de guerre, ont continué à diriger le pays, et en guise de réconciliation nationale, le parlement libanais a adopté, le 26 août 1991, une loi d’amnistie, passant l’éponge sur les crimes commis durant les quinze années de conflit. Depuis, le Liban est plongé dans un engrenage alliant amnésie collective et peur d’une résurgence des affrontements, ce qui a perpétué les divisions et paralysé la construction d’un discours uniforme et homogène quant à la guerre civile. En conséquent, la logique milicienne et clanique reste prépondérante, au détriment de la logique d’État. La guerre civile, un temps désignée par « les événements », est longtemps demeurée un sujet tabou au sein de la société libanaise. Près de trente ans après l’arrêt des combats, et en l’absence d’une politique officielle, seules des initiatives privées ont permis de surmonter certaines blessures.
LIEU ET DATE
La conférence aura lieu le jeudi 11 avril 2019, à 18h30, à l’Université de Genève (Uni Mail, salle MR280).
La date à laquelle aura lieu la conférence n’est pas anodine : le 13 avril, les Libanais commémorent en effet le début de la guerre civile.
La conférence sera accompagnée d’une exposition dans le hall d’UniMail (du mercredi 10 au vendredi 12 Avril 2019). Cette exposition portera sur la guerre civile libanaise, sur ses événements marquants, ainsi que sur des problématiques connexes.
LE CONFÉRENCIER
Économiste de profession, spécialiste du Moyen-Orient et de la Méditerranée, il a écrit maints ouvrages qui servent de clef de lecture pour le Moyen-Orient. Il a également été consultant auprès d’organismes internationaux et d’institutions financières. Il a de plus été ministre des Finances de la République libanaise entre 1998 et 2000. Il enseigne actuellement l’Histoire et les Sciences Politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) et à l’American University of Beirut (AUB).
Parmi ses ouvrages, nous comptons Histoire du pluralisme religieux dans le bassin méditerranéen (Geuthner 1998), Orient-Occident, la fracture imaginaire, (La Découverte, 2002 et 2004), Le Proche-Orient éclaté (1956-2012) (Gallimard/Histoire 2007), L’Europe et le mythe de l’Occident : La construction d’une histoire, (Paris, La Découverte, 2 avril 2009), Le Nouveau Gouvernement du monde : idéologies, structures, contre-pouvoirs, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres » 2012), Pour une lecture profane des conflits : sur le « retour du religieux » dans les conflits contemporains du Moyen-Orient, (Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 31 octobre 2012) Pensée et politique dans le monde arabe : Contextes historiques et problématiques, XIXème – XXIème siècle, (La Découverte, 2015) et La Nouvelle Question d’Orient, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres”, 2017).
LES INTERVENANTS
Daniel Meier : docteur en science politique, est actuellement chercheur associé au laboratoire PACTE du CNRS à Grenoble. Outre un enseignement régulier à Sciences Po Grenoble, il est associé à des Masters sur le Moyen-Orient aux Universités de Venise et Turin. Auteurs de plusieurs ouvrages, il vient de diriger le volume spécial de la revue Geopolitics « Bordering the Middle East » (vol. 23, Issue 3, 2018).
Aline Schlaepfer : docteure ès Lettres de l’Université de Genève (2012), Aline Schlaepfer a été assistante à l’Unité d’arabe pendant sa thèse, et visiting research student à la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres (2009). Une mobilité postdoctorale soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (Advanced Postdoc.Mobility), l’a amenée à l’Université américaine de Beyrouth (2016) et à l’Université de Princeton (2017). Elle mène depuis deux ans un nouveau projet de recherche portant sur l’héritage ottoman dans les espaces arabes après la chute de l’Empire, et en particulier en Irak.
Dessin par Raphael Vitali
Graphisme par Fabio Khoury
Homs, 7 avril 2014. Le père Frans, jésuite néerlandais, vivant en Syrie depuis 1966 est assassiné dans le jardin du couvent où il continuait de résider malgré le conflit syrien faisant rage dans cette partie de la ville assiégée, meurtrie par les bombardements quotidiens, par l’absence de ravitaillement. Le Vatican ne tarde pas à envoyer une dépêche : « Un homme de paix est mort. » Le visage de cet homme hors du commun est alors sur tous les écrans de télévisions occidentales. Le père Frans incarne l’esprit de fraternité et une ténacité incroyable à protéger les innocents
Le père Ziad Hilal était à ses côté à Homs, de l’autre côté de la ville. Jésuite lui aussi, né en Syrie, le jeune curé de Homs livre ici un témoignage poignant de la solidarité à l’oeuvre sous les bombes. Il est un héros presque ordinaire, de ceux que la fraternité inspire au quotidien, et qui, comme son ami Frans, ne renoncent jamais à vouloir la paix. Il est le frère de ses voisins musulmans qui risquent leur vie pour lui, le médiateur des situations qui semblent désespérées, un veilleur parfois impatient et toujours tenace. Un témoignage rare et inspirant
Où en est et où va, en France, la deuxième génération de l’immigration ?
Il fallait avoir été, comme Antoine Menusier, le rédacteur en chef du fameux Bondy Blog, le premier média des quartiers sensibles, pour en dresser le récit incarné, en dévoiler la face cachée. Et en retracer, de manière inégalée, la généalogie politique, religieuse, militante.
Comment, à Genève, malgré la montée de l’islamisme, la gauche tiers-mondiste a-t-elle soutenu l’essor de Tariq Ramadan ? Comment, en Île-de-France, avant les attentats du 13 novembre 2015, des imams ont-ils radicalisé leurs fidèles ? Comment, place de la République à Paris, en mai 2016, lors de Nuit Debout, un rappeur a-t-il fait huer le Premier ministre Manuel Valls, alors grand défenseur de l’État d’Israël ?
Qu’en est-il aujourd’hui du ressentiment de ces indésirés ? Pourquoi des activistes, parmi eux, ont-ils mué en « Je ne suis pas Charlie » ou en « Indigènes de la République » ? Quelles fractures annoncent leur décrochage idéologique ? Va-t-on vers un apaisement ?
Faits, portraits, témoignages, décryptages, révélations : voici la chronique vraie et sensible, l’enquête inédite et attendue, l’histoire secrète et documentée d’une jeunesse où l’espoir le dispute à la déception, la solidarité à la violence, le fun à la colère.
Un livre d’intelligence, de coeur et d’objectivité.
Diplômé de Sciences po, longtemps journaliste au Temps de Genève, Antoine Menusier a oeuvré au Bondy Blog à partir de 2007 et en a été le rédacteur en chef de 2009 à 2011.
La rencontre sera suivie d’une verrée.
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
Suivi d’une conférence sur la culture gnawa
Avant-première de ZAFIF dans le cadre de Baz’Art fête ses 10 ans les 15 et 16 juin !
Quatuor composé d’un synthé, d’un guembri basse, d’une kyrielle de percussions africaines et d’un oud, Zafif 1.2 souffle la confusion des genres sur un air synth tarab. Comme un nuage voltaïque sur un désert de pixels, il brouille les pistes des maqâms à mesure qu’il oscille entre G-funk, post-gnawa, rythmes tendé, chaabi et psyché soul.
Prêchant la répétition avec l’hypnose comme prose, Zafif prône une transe introspective en géostationnaire.
The arabic Bookstore « The Olive tree », L’Olivier », (“Maktabat Al Zeitoun”) in Geneva, will
host the launch of both the Arabic and English/Arabic editions of
“يوميات حنا – في طريقه الى سن الرشد في بلاد الأرز »
“Hanna’s Diaries – Coming of Age in the Land of the Cedars”
Author John McCarthy, an American “Lebanon lover”, student of Arabic and the first publisher of Arabic language books in Switzerland, will describe for the guests his journey into writing Arabic short stories and romantic poems.
The book signing will follow while refreshments and tasty Lebanese snacks are served.
Date: October 11, 2019
Time: 18:00 – 20:00
Venue: Librairie L’Olivier, Rue de Fribourg 5, 1201 Geneva
Entrance is free
Les brasiers du Gazouz encore fumant, Bisque . refait crisser les pneus de sa 404 avec une ka’ada – قعدة (rassemblement contemplatif). Au programme: de la gnawa anti carte-postale, des esprits (djins) et de la transe radicale.
► Les Gnawas anonymes (Live) – GVA
Trio de gnawis masqués formé par un membre de Jil Gnawa, ils t’assènent, à coup de guembri et de qraqebs, une gnawa dénuée de clichés pour tourlos. Dans un drift alliant le registre algérien à celui du Maroc, ils t’emmènent dans une transe endorciste sans concessions, ni orientalismes.
►DJ Vahid Gholami (Dj set) – GVA
www.mixcloud.com/vahid-gholami
Lance-cassettes sur tapis volant, il te fait Ispahan- Oran avant même que tu ne songes à vider ta canette.
Portes 21h
Entrée + bière / vin / soft drink : 10.-
Rencontres cinématographiques
5-10 décembre 2019
Grütli (Genève) & Centre de Culture ABC (La Chaux-de-Fonds)
REGARDS DE RÉALISATRICES PALESTINIENNES
Pour sa 8ème édition, PFC’E a choisi de mettre en avant les regards de réalisatrices palestiniennes, afin de participer à la nouvelle dynamique des luttes des femmes qui, en 2019, sont enfin entendues dans de nombreux pays, y compris en Suisse avec la grève des femmes du 14 juin. En Cisjordanie et à Gaza, début septembre, plusieurs milliers de femmes et d’hommes dénonçaient le meurtre d’une jeune femme par des membres de sa famille et réclamaient une loi pour protéger les femmes.
Depuis 10 ans, plus de 50 % des cinéastes palestiniens sont des femmes, dont beaucoup sont nées et vivent en Cisjordanie et à Gaza. Les jeunes réalisatrices marchent dans les pas de leurs ainées, et toutes affrontent le monde de la production cinématographique encore difficile d’accès pour les femmes, …en Palestine, comme ailleurs! Mais elles doivent en plus surmonter le conservatisme présent dans la société palestinienne.
L’édition 2019 donne un aperçu de la richesse et des sensibilités spécifiques qui se dégagent de leurs réalisations. D’une part, la résistance quotidienne contre l’occupation israélienne et la dépossession de leurs terres est omniprésente et les réalisatrices ne manquent pas de montrer les conséquences particulières de cette réalité sur les femmes, par ex. lors de la 1ère Intifada. Leurs films évoquent aussi la force des traditions artistiques comme la musique et la broderie, ou encore l’importance de l’Histoire et de la mémoire. Enfin, elles font éclater les stéréotypes culturels et abordent des questions sensibles, considérées souvent comme tabou dans la société patriarcale et par leurs collègues masculins : l’inceste, les féminicides, les choix amoureux assumés, les tortures sexuelles infligées aux prisonnières-prisonniers, les déceptions lors du retour tant rêvé au pays.
Cette 8ème édition rend hommage à Jocelyne Saab, cinéaste libanaise décédée en janvier, en projetant les films qu’elle a réalisés sur les Palestinien.ne.s entre 1974 et 1982.
PFC’E souhaite la bienvenue aux réalisatrices invitées Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh ainsi qu’au public dans les nouveaux lieux qui accueillent PFC’E, les Cinémas du Grütli et Fonction : Cinéma, où se tiendront discussions et débats thématiques avec nos invitées.
SOIREE D’OUVERTURE, EN PRÉSENCE DE TOUTES NOS INVITÉES :
Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh
Jeudi 5 décembre à 19:00 à l’Orangerie, rch Grutli, avec verrée
BUFFET ORIENTAL, tous les autres jours, au bar de la salle Langlois
RETROUVEZ LE PROGRAMME SUR LE SITE DU FESTIVAL
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUES
Une analyse des rapports de force genrés
Première recherche en profondeur d’analyse des discours des acteurs clés des mouvances majeures dites de l’islam politique et de l’islam piétiste au sein de la scène francophone et du monde arabe.
Une enquête de moyen-long terme, bien inscrite dans son contexte, qui adopte une perspective comparatiste qui permet de complexifier le regard en montrant la diversité des positionnements. À partir de cette étude de terrain inédite, Leïla Tauil analyse les postures des acteurs fréristes, salafistes et des actrices féministes islamiques relatives à la place des femmes au sein des espaces privé et public et de la question du voile tout en apportant des éléments réflexifs et critiques qui ne manqueront pas d’enrichir les débats actuels relatifs à ces sujets névralgiques.
Quelle est la place des femmes, au sein des espaces privé et public, dans les discours des acteurs fréristes et salafistes et quelles sont leurs positions respectives à propos du voile ? La présence d’actrices féministes islamiques, intervenant au sein de la mouvance frériste, engendre-t-elle une remise en question des postulats véhiculés par les acteurs religieux ? À partir d’une recherche de terrain, Leïla Tauil répond à ces questionnements qui s’avèrent d’une grande actualité.
L’Auteure |
Enseignante à l’université de Genève et membre du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’œuvre de Mohammed Arkoun. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Féminismes arabes : un siècle de combat, les cas du Maroc et de la Tunisie, paru aux éditions L’Harmattan en 2018. |
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le24 juin à18h45:
LES FEMMES DANS LES DISCOURS FRÉRISTES, SALAFISTES ET FÉMINISTES ISLAMIQUESUne analyse des rapports de force genrés Leïla Tauil est spécialiste de la question des femmes et de l’islam, des féminismes islamiques, des féminismes arabes séculiers et de l’oeuvre de Mohammed Arkoun. Broché – format : 13,5 x 21,5 cm |
Tunis. Automne 2011. Le départ de Ben Ali n’a pas suffi pour faire advenir la démocratie. Ceux qui étaient espérés comprennent que la transition politique reste à inventeur.
Cet ouvrage documente avec finesse une histoire dont les enjeux sont pratiques et concrètement politiques. Le déroulement de la polémique soulevée suite à la diffusion télévisée du film Persépolis montre que le recours à la justice n’ouvre pas l’espace d’une libre controverse. Bien au contraire. Les procédures pénales peuvent exacerber des causes identitaires, susceptibles de dégénérer en guerre des libertés . Être pris dans un tel combat, c’est se trouver assigné, de gré ou de force, dans un camp belligérant, et confronté à l’exigence d’en assumer les conséquences morales et politiques.
La menace que les affrontements identitaires font peser sur le pluralisme apparaît de manière vive dans les moments révolutionnaires. Pourtant, toute vie démocratique implique l’institutionnalisation du conflit. C’est vrai en Tunisie. Mais aussi partout ailleurs.
Smaïn Laacher
Smaïn Laacher, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg.
Directeur du Centre de recherche Constructions européennes, mobilités et frontières.
Dernières parutions: Quand les revendications religieuses investissent les arènes judiciaires. L’affaire Persépolis comme révélateur des enjeux de la transition politique tunisienne, Raisons Pratiques, Ecoles des Hautes études en sciences sociales, n ° 24, février 2015. Insurrections arabes. Utopie révolutionnaire et impensé démocratique, Paris, Buchet-Chastel, 2013.
Cedric Terzi
Chercheur statutaire au Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS-IMM / CNRS-EHESS), Paris
Maître de conférences à l’Université de Lille 3
Membre de l’équipe pédagogique et tuteur dans le cadre du Master en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
Vous pourrez suivre la rencontre avec Leila Bahsain et Luisa Ballin sur ce site
le 7 avril à18h30
Leïla Bahsaïn « La Théorie des aubergines »
Sous la houlette optimiste du chef Achour, convaincu des bienfaits de l’esprit collectif et de l’entraide, cette jolie assemblée d’âmes brisées va apprendre à s’apprivoiser en se réconciliant avec les saveurs de la vie.
On retrouve la lucidité et la verve caustique de Leïla Bahsaïn, prix Méditerranée pour Le ciel sous nos pas, dans ce nouveau roman savoureux et généreux sur l’art de se réinventer. Comme une recette de bonheur pour les temps difficiles.
Leïla Bahsaïn est franco-marocaine, elle vit à Besançon. Après avoir été conseillère en réinsertion, elle s’occupe désormais d’une association qu’elle a fondée au Maroc, qui se consacre à l’alphabétisation des femmes. Elle a reçu le prix de la nouvelle de Tanger. Elle a publié chez Albin Michel Le Ciel sous nos pas, prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour le prix France-Télévision, le prix Cazes et le prix de la Littérature arabe.
La VIDEO SERA VISIBLE MERCREDI 19 A 18h30
Luisa Ballin accueille Hasni Abidi autour de son livre « Le Moyen-Orient selon Joe Biden »
Le Moyen-Orient est-il démocrate ou républicain ? L’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche provoque des réactions contrastées dans la région. Certains États redoutent une rupture dans la politique étrangère américaine, d’autres relativisent l’impact d’une nouvelle administration et évoquent une redéfinition des choix et des priorités de la politique américaine au Moyen-Orient. La décision de Joe Biden de faire appel à Antony Blinken pour le département d’État et à Jake Sullivan pour la direction de la Sécurité nationale dénote une volonté de traduire en partie les promesses électorales en matière de politique étrangère : le retour à l’approche multilatérale, une collaboration étroite avec les alliés traditionnels de Washington et la préservation des intérêts américains. Le président américain change, mais les intérêts américains au Moyen-Orient ne changent pas.
Hasni Abidi
Hasni ABIDI est politologue, spécialiste de la région MENA. Il est membre du Panel international sur la sortie de la violence. Cofondateur, en 1999, du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève, le premier centre de recherche sur le monde arabe en Suisse. Titulaire d’un Doctorat en science politique de l’Université de Genève, M. Abidi assure un séminaire au Global Studies Institute de l’Université de Genève sur « la Politique méditerranéenne de l’UE », un cours sur la « Géopolitique du Moyen-Orient » et un séminaire hebdomadaire sur les «Nouvelles dynamiques institutionnelles au Moyen-Orient ».
Chercheur invité à l’Université Paris I durant plusieurs années, Hasni ABIDI enseigne à Sciences Po. Campus de Menton. Ses travaux portent sur l’évolution politique au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du nord et les contours des transitions engagées dans le monde arabe. M. Abidi se focalise sur la participation politique des islamistes et la conversion politique et économique des jihadistes. M. Abidi a assuré des mandats de recherches pour plusieurs organisations régionales et internationales dont l’UNESCO, CNUCED, UNAOC et le CICR portant sur plusieurs thématiques dont violence et transition démocratique, le processus EuroMed, et les mutations en cours dans les monarchies du Golfe.
M. ABIDI est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la région, notamment :
- Le Moyen-Orient selon Joe Biden, (dir). Erick Bonnier, 2021, Paris
- Moyen-Orient : le temps des incertitudes, Erick Bonnier, 2018, Paris
- « L’ALGÉRIE SUR TOUS LES FRONTS Entre immobilité interne et défis externes » in Thierry de Montbrial et al., Un Monde de ruptures Institut français des relations internationales | « Ramses » 2016 | pages 128 à 133
- Quel avenir pour la Libye ? (collectif). Fondation Res Publica, Paris. 2015
- Petit lexique pour comprendre l’islam et l’islamisme, Éditions Erick Bonnier, Paris, 2015.
- Le Manifeste des Arabes, Éditions Encre d’Orient, Paris, 2011.
- Le Monde arabe : entre transition et implosion (dir). Éditions Erick Bonnier, Paris, 2015.
- Où va le monde arabe ? Les enjeux de sa transition, (dir.). Éditions Erick Bonnier, Paris, 2012.
- « Les « talibans modérés » en Afghanistan ou la nouvelle stratégie de Barack Obama« . En collaboration avec Eugénie Bron. Dans Les Cahiers de l’Orient 2009/4 (N° 96), pages 109 à 12
- Algérie Comment sortir de la crise ? (dir.) L’Harmattan, Paris, 2003.
- Irak : Le dessous des cartes (édité par Patrick Wajsman and Amir Taheri), Éditions Complexe, Bruxelles, 2002.
- L’Europe et la Méditerranée : un projet, des enjeux, (dir.) Édition Euryopa, Genève, 1999.
- Les ONGs entre universalisme et particularisme, CICR, Genève, 1999.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
La bibliothèque de la Cité présente une
exposition consacrée à Zeina Abirached,
auteure de bande dessinée et illustratrice franco-libanaise.
Donne-moi la main on va traverser la rue est une expérience visuelle et sonore qui dévoile l’univers graphique de l’artiste et relate le lien fort qu’elle entretient avec sa ville natale, Beyrouth. Accompagné-e-s par des sons enregistrés au Liban, les visiteur-se-s déambulent au cœur d’une gigantesque fresque et découvrent des illustrations, des originaux, des dessins de presse, des archives personnelles, ou encore la voix de l’auteure qui les guide dans les rues de sa ville et nous raconte de manière intime son lien à son œuvre, ses sources d’inspiration et les anecdotes qui construisent ses personnages.VERNISSAGE vendredi 10 septembre à 18h30 sur inscription: FINISSAGE |
Zeina Abirached naît à Beyrouth en 1981, durant la guerre civile. Elle passe son enfance sur la ligne verte, zone de démarcation qui coupait la ville en deux. Après des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, elle intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. En 2006, elle publie en France ses deux premiers albums aux éditions Cambourakis et participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle connaît un important succès avec son premier long récit Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007). Succès confirmé avec Le piano oriental (éditions Casterman, 2015), un roman graphique qui relate la vie de son arrière-grand-père, créateur d’un piano étonnant pouvant jouer les quarts de ton de la musiqueorientale. Cet album a été récompensé du prix Phénix de littératureen 2015. |
Programme de la manifestation en PDF
LA VIDEO SERA VISIBLE LE VENDREDI 8 OCTOBRE A 19H
Soirée littéraire avec la romancière syrienne Chadia ATTASSI en langue arabe
En présentiel et en live – en langue arabe
المركز الثقافي العربي والمتوسطي في جنيف
مكتبة الزيتونة
Institut des cultures arabes et Méditerranéennes (ICAM-L’Olivier)
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