Concert de musique Châabi algérienne arabe de l’association du Monde Arabe de l’Université de Genève : Anouar Kaddour Chérif et son Quartet
@ Temple de Plainpalais
Suite au succès rencontré par l’ensemble Mazaj, l’association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à venir nombreux écouter Anouar Kaddour Chérif et son Quartet, et découvrir les rythmes du Châabi algérien et de la musique traditionnelle arabe !
À peine âgé de quinze ans, Mohamed Abozekry devient le plus jeune professeur de oud au monde. Maîtrisant aussi bien le répertoire égyptien de ses racines que la musique traditionnelle arabe, le jeune prodige s’est vite démarqué en mêlant les sonorités orientales au jazz, au rock ou à d’autres musiques du monde. Après avoir parcouru les scènes du Moyen-Orient aux côtés de son professeur Naseer Shamma, maître du oud iraquien, Mohamed s’installe en France où il développe ses projets personnels. Aujourd’hui, il s’entoure pour la première fois de son frère Abdallah Abozekry au saz et du batteur Nicolas Thé pour former un trio entre Orient et Occident, tradition et modernité, délicatesse et explosivité. Leur premier album «Don’t Replace Me by a Machine» est une pure merveille.
Youssra el Hawary, née en 1983, est une chanteuse, une compositrice, une parolière et une actrice égyptienne. C’est aussi une parolière évoquant souvent le contexte sociale et politique de l’Égypte, et une musicienne ayant choisi l’accordéon, un instrument utilisé dans la musique populaire orientale et égyptienne.
Elle est née le 9 octobre 1983 au Koweït, son père, égyptien, étant parti travaillé dans les États arabes du Golfe durant cette période. Elle passe son enfance au Koweït , et commence à s’y intéresser à la musique. De retour en Égypte, elle finit ses études secondaires, et approfondit ses connaissances musicales au Cairo Music Center. Elle continue par un diplôme de la faculté des Beaux-Arts, en théâtre et en conception cinématographique, se rêvant un parcours d’actrice.
Elle travaille ensuite dans la publicité, tout en se produisant sur les planches au sein de la compagnie El-Tamye (la boue du Nil) de Salam Yousry, un ancien camarade de collège, dans des spectacles mêlant poésie, musique et théâtre. Elle joue notamment dans une pièce intitulée Tamye Wahid Wel Shagar Alwan, dédiée au musicien égyptien Sayed Darwich. Elle rejoint ensuite The Choir Project, toujours par cette même compagnie de Salam Yousry, voyageant dans le monde arabe et jouant sur scène de l’accordéon. A partir de 2012, elle se lance dans une carrière d’artiste indépendante. Elle est actrice, chanteuse, compositrice, parolière, mais aussi accordéoniste : l’accordéon est un instrument à vent créé en Europe au xixe siècle, mais adopté dans la musique populaire égyptienne, par exemple dans le style baladi (en), avec des techniques et des modes d’interprétation spécifiques, par exemple dans le jeu du bourdon ou le jeu en contretemps rythmique, qui se rapprochent des arrangements instrumentaux pratiqués par les joueurs d’instruments plus traditionnels tels que le mizmār ou zurna.
Certaines de ses chansons sont particulièrement populaires, comme El-Soor (Le Mur) créée début 2012, accompagnée d’une vidéo réalisée avec des moyens modestes, lorsque l’armée, au pouvoir après la chute d’Hosni Moubarak, construit des murs dans le centre-ville bloquant l’accès à la place Tahrir, ou encore El-Sharea (Dans la rue) composé fin 2012 au début de la présidence de Mohamed Morsi. Le ton est ironique, mordant mais reste le plus souvent optimiste, et les thèmes s’inspirent de la situation sociale et économique quotidienne, en Égypte. En 2013, elle joue également dans un film d’Ayten Amin, Villa 69 (en). En 2014 et 2015, elle est animatrice radio sur Nogoum FM. Et de mi-2015 à mi-2017, elle complète son expérience d’autodidacte sur l’accordéon par deux années de formation en France, au Centre international de Musique et d’accordéon (C.N.I.M.A.) dirigé par Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, avec l’aide financière de l’Institut français
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
La Marmite, en tant qu’Université populaire nomade de la culture et mouvement artistique, culturel et citoyen, offre des parcours culturels pluridisciplinaires, sensibles et intellectuels à des groupes de personnes en situation de précarité et/ou peu présentes dans les institutions formelles de la démocratie.
De décembre 2018 à juin 2019, le Groupe Léonard de Vinci – dont les participants sont un groupe d’une quinzaine d’adultes exilé.e.s, pour la plupart, d’origines syrienne, iranienne, kurde, nigériane et tamoul, installé.e.s au centre du Bois-de-Bay par l’Hospice Général – a suivi un parcours fait de sorties culturelles et de rencontres avec des artistes et des intellectuel.le.s. Le Groupe vernit aujourd’hui sa création partagée : une réalisation musicale et sonore.
Une partition auto-portée. En partant de l’idée, d’un côté, du pont autoportant, sans attache, ni support, de Léonard de Vinci, et, de l’autre, de son goût pour la musique, les perspectives sonores et les phénomènes coustiques, les participant.e.s du parcours Léonard de Vinci, ont réalisé une « partition autoportée ».
Coé Blanchard et Florence Terki, médiatrices Robert Clerc, compositeur
production : La Marmite, partenariats : Hospice Général, Comédie de Genève, Fondation l’Abri, Pro Helvetia, Maison de la Créativité, Cinéma CDD, Mamajah-Les Jardins de Loëx. collaborations : Luis de la Calle (flûtiste), Frank Vercruyssen et Mattias de Koning (comédiens et cofondateurs de la Cie tg STAN), Damiaan De Schrijver et Peter Van den Eede (comédiens et membres de la Cie de KOE et Maatschappij Discordia), Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós (commissaires d’exposition – le peuple qui manque), Maryjan Maître (directrice de la Maison de la Créativité), Jean-Pascal Cottalorda (Adjoint de direction de la Fondation l’Abri), Philippe Rohner et Jaky Roland (directeur et directrice de Mamajah), Nadège Gilliéron (assistante sociale en intervention collective) et Louckhombo N’Tangu (intendant).
Nous remercions chaleureusement les interprètes qui ont accompagné activement le parcours, ainsi que la Librairie l’Olivier-ICAM et son directeur, Alain Bittar, pour son accueil enthousiaste.
Les Oiseaux de Passage en journée
à La Pointe de la Jonction
Hanan’s Food – Hanan Abdel Meguid
Dégustation de mezze
Ahmed Khorshid Live dès 15h
Accompagné de son oud, il explorera l’histoire musicale égyptienne et quelques-uns de ses chefs d’oeuvre.
Vahid Gholami Dj Set dès 16h
Voyage en musique, de l’Egypte à d’autres contrées d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Entrée libre!
« Les Oiseaux de Passage » est une association genevoise à but non lucratif née en 2016.
Elle propose de découvrir les traditions culinaires de diverses origines souvent méconnues en servant un repas authentique, pour mieux délier les langues.
Des chefs de passage sortent de leurs fourneaux quotidiens et partagent leur cuisine et leurs racines.
Afin de nourrir aussi l’esprit, un évènement culturel se joint à cette dégustation culinaire.
« Les Oiseaux de Passage » donne ainsi l’occasion de partir sans sac à dos ou valises, voyager léger dans un lieu à l’ambiance chaleureuse… Et peut-être inspirer des envies de vrais voyages!
Le Festival International Esquisse d’Orient est organisé chaque année depuis 2010, à Fribourg. Il met à l’honneur l’art de la danse orientale et accueille les plus grands artistes provenant de l’étranger. En octobre prochain il déroulera un magnifique programme marquant sa 10ème édition.
Soirée d’ouverture, le 17 octobre. Elle mettra à l’honneur les 80 ans du parrain du Festival Dr Mo Geddawi. Il racontera l’évolution de la danse orientale, ses anecdotes, ses rencontres dans le cadre chaleureux de Fribourg, puis quelques prestations de danse seront suivies d’un repas.
Café Théâtre Le Tunnel, dès 18h30.
La compétition, le 18 octobre. Le jury devra évaluer des danseurs et danseuses répartis en 4 catégories différentes, d’une part parmi les professionnels et d’autre part parmi les amateurs. Ouvert au public.
Aula du Collège St-Michel, 20h.
Les workshops, du 18 au 20 octobre. 12 sessions sont proposées.
Ecole des danses d’Orient Maryam, Varis 9, Fribourg.
Soirée de Gala, le 19 octobre. Elle constitue le temps fort de l’événement. Ouvert au grand public, aux amateurs de danses et de cultures orientales, cette soirée accueillera sur scène de véritables artistes et enseignants, ou encore musiciens : Mohamed Kazafy (Egypte), Munique Neith (Brésil-Espagne), Elena Eleffteriou (Grèce), Touria Karam (Maroc-France), Maryam Ribordy (Iran-Suisse), qui seront accompagné(e)s par des danseurs et danseuses semi-professionnel(le)s ou professionnel(le)s.
Théâtre Equilibre, 20h.
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Lilit Bleyan nous fera découvrir son univers musical accompagnée du magnifique guitariste Tigran Ter Stepanian, le 11 octobre 2019 à Troinex et le 12 octobre 2019 à Onex, avec la participation de Michèle Lubicz au doudouk
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Nous avons le plaisir de recevoir un groupe de jeunes musiciens palestiniens du Conservatoire de musique Edward Saïd à Ramallah (Palestine) qui fait un tournée en Suisse à l’invitation de la Chorale de Wohlen (Bern).
Le Conservatoire Edward Said : In 1990, a small group of Palestinian musicians came together to look at the situation of music and music education in Palestine. There were many pockets of talent and activity in several genres, including folklore music, Arabic art music and Western classical music, but there was no central body channeling musical talent and strategizing for the future. Recognizing this, they decided to establish a music school. Over the next three years, the ground was prepared, and in 1993, the National Conservatory of Music was launched. Initially under the wing of Birzeit University’s board of trustees, the Conservatory set up its first branch in Ramallah. Forty students were enrolled alongside three part-time teachers, a secretary and a volunteer director. Read more..
Dans le cadre de la Geneva Peace Week, L’ICAM-L’Olivier est heureuse d’accueillir le violoncelliste et chef d’orchestre KARIM WASFI
Karim Wasfi, né en 1972 au Caire, est un chef d’orchestre, violoncelliste et compositeur irako- égyptien. Depuis 2007, il dirige l’orchestre symphonique national d’Irak à Bagdad. Il est connu notamment pour jouer du violoncelle après la survenue d’attentats dans la capitale.
Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
Le choeur, le « SingkreisWohlen« près de Berne, soutient des étudiants du Conservatoire National de Musique Edward Said en accordant des bourses d’étude dans le cadre de son projet « Music for Peace » et entretient des contacts réguliers avec l’institution depuis quelques années.
Reportage de la Télévision de la Terre Sainte du concert à Jerusalem en janvier 2016
Une cinquantaine de choristes du « Singkreis Wohlen » se rendront le 30 décembre 2019 en Palestine où, elles/ils vont entreprendre une nouvelle tournée de concerts avec l’orchestre du Conservatoire.
Elles/ils y resteront jusqu’au 9 janvier 2020.
Suite à ces concerts, Elles/ils inviteront les musiciens du Conservatoire National de Musique EdwardSaïd de Palestine à venir en Suisse ou elles/ils logeront chez les membres du chœur de Wohlen et ensemble elles/ils donneront des concerts
◊ à Wohlen (BE) le 17 janvier,
◊ à Genève ( Salle Frank Martin) le 18 janvier
◊ à Frick (Argovie) le 19 janvier 2020.
Tous les revenus des concerts seront investis dans le soutien au Conservatoire National de Musique Edward Said
Pour la troisième édition de son concert de musique, l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à écouter le Groupe Syrien Athrodeel qui nous interprétera des classiques musicaux du Moyen-Orient.
LIEU ET DATE
Le concert aura lieu le vendredi 27 mars 2020 à 20h00 à la Salle des délices du Grand-Saconnex (Adresse: Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Nous vous attendons dès 18h30 pour profiter d’un buffet méditerranéen.
La salle est adaptée pour les personnes à mobilité réduite.
BILLETS
Les billets seront en vente à l’entrée. ATTENTION: nous ne prenons que les paiements en espèces!
Vous pouvez également prendre votre billet à l’avance:
– À la librairie l’Olivier (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève).
– En payant par Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– En envoyant vos noms et prénoms au +41 76 818 28 46.
– En nous contactant sur facebook
TARIFS
Plein tarif : 30 CHF.
Étudiants (munis d’une carte d’étudiant valable) / Enfants : 15 CHF.
LE GROUPE
Aseel Massoud: Chant Ahmad Dyab: Guitare Salah Namek: Violoncelle Modar Salama: Percussion Feras Charestan: Qanoun
Le groupe Athrodeel est la fusion du guitariste Ahmad Dyab et de la soprano Aseel Massoud. Le nom du groupe “Athrodeel” vient de la langue la plus ancienne de Syrie (syriaque) et signifie “mawtini” (ma patrie).
Ensemble ils ont monté le projet “Love in Syria”, à travers lequel ils comptent montrer au monde la richesse culturelle et l’héritage musicale de leur pays, la Syrie.
Accompagné de trois musiciens, Salah Namek au Violoncelle, Feras Charestan au Qanun et Modar Salama aux percussions, ils vous feront voyager le temps d’une soirée aux coeur des pays du Levant. Leur but est de partager leur désir de paix et l’image d’une Syrie harmonieuse avant la guerre. Pleines d’espoir et d’espérance, les mélodies d’“Athrodeel” vous emmèneront dans le passé où les passions de la musique régnaient.
ENGLISH VERSION
For the third edition of its yearly concert, the Arab World Association of the University of Geneva ( AMAGE) invites you to share a musical breakaway with the Syrian group Athrodeel, that will be performing classical middle eastern tracks.
WHERE & WHEN
The concert will take place on Friday March 27th 2020 at 8:00 pm, at the Salle des délices in Grand-Saconnex (exact location : Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Doors will open at 6:30 pm, as the concert will be preceded with a mediterranean buffet.
The venue is adapted to reduced mobility participants.
TICKETS
Tickets will be sold upon entrance.
BEWARE: we cannot accept any form of payment other than cash.
You can also get your ticket in advance through the following platforms :
– L’Olivier bookstore (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève)
– Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– By making a reservation (send full name and number of seats to +41 76 818 28 46)
– Contacting us on Facebook
PRICES
Regular ticket : 30.- CHF.
Students ( student cards will be checked) / Children : 15.- CHF.
THE GROUP
Aseel Massoud: Voice Ahmad Dyab: Guitare Salah Namek: Cello Modar Salama: Percussion Feras Charestan: Qanoun
Athrodeel is the fusion between the guitarist Ahmad Dyab and the soprano singer Aseel Massoud. The expression “Athrodeel » refers to the oldest language spoken in Syria (the Syriac language), literally meaning “mawtini”, or my homeland.
The musical group put together the project “Love in Syria”, through which they intend to show the world the immense richness of Syria’s culture and musical heritage.
Accompanied by three renowned world class musicians, Salah Namek with his cello, Feras Charestan and his Qanoun and Modar Salama at percussion, they shall take us on a journey to the Levant countries for an evening. Their goal is to share with the world their desire for peace and an image of a harmonious Syria before the war. With melodies filled with hope and longing, Athrodeel will take you back to the past where the passions for music were the reigning forces.
Zafîf (« bruissement du vent », en arabe) est une aventure musicale novatrice, au carrefour des cultures européennes, africaines et turco-arabes. Formé en 2017, à Genève, par Samir Mokrani et Khalil Bensid, le groupe souffle la confusion des genres aux sons du oud, du guembri, du saz et d’une kyrielle de percussions en façonnant des sonorités mixtes qui entremêlent rythmes gnawa, G-funk, mélismes arabes et anatoliens. Prêchant la structure répétition-variation jusqu’à l’hypnose, Zafîf prône une transe introspective avec en toile de fond la présence constante des anciens maîtres gnawis et yéménites.
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
De l’Egypte à l’Iraq en passant par la Turquie, Fadi Wahida (Qanoun) et Ammar Toumi (Darbouka et Riq) nous promèneront dans le patrimoine musical du Moyen-Orient.
Participation 20.-chf
Sur réservation uniquement LA RÉSERVATION EST FERMÉE / COMPLET
Après «Les Faiseuses d’Anges» en 2018, Valérie Letellier nous propose une nouvelle mise en scène sur son livret original, associé à la musique du compositeur neuchâtelois Louis Crelier. Dans le rôle-titre, la soprano Gaëlle Méchaly, soprano franco-suisse de talent et Philippe Huttenlocher, baryton de renom, dans le rôle du mollah.
Shéhérazade, une conteuse iranienne éprise de poésie mystique perse, est arrêtée à Ispahan par des gardiennes de la moralité : elle est accusée de subvertir les mœurs et de bafouer le Coran en contant dans les cafés et sur les places publiques des histoires jugées comme non conformes aux critères de bienséance véhiculés par la loi coranique.
Le chef d’accusation est grave : travestie en homme, elle voyage seule, traversant le pays pour ressusciter de ville en ville la mémoire de ce que fut autrefois la richesse culturelle de la civilisation perse. Outrage suprême, ses contées s’accompagnent parfois de chants qu’elle décline au rythme de ses instruments. Ce faisant, elle transgresse les normes qui interdisent non seulement aux femmes de voyager seule sans la permission de leur époux mais aussi de chanter et bouger au rythme de la musique sans être mariées et vêtues d’un hijab.
Faite prisonnière et conduite devant le Grand Mollah, elle va tenter de se défendre avec le moyen dont elle dispose : le déploiement de sa parole et le recours à la poésie pour tenter de modifier la conception de son juge et ainsi éviter la mort.
Le faucon affamé saisit sa proie au sol
Avec elle pourtant il reprend son envol Et la conduit très haut dans un endroit caché Où prenant tout son temps il peut la dépecer…
Shéhérazade survivra-t-elle jusqu’à l’aube ?
Louis Crelier musique
Valérie Letellier livret
Avec
Gaëlle Méchaly soprano
Philippe Huttenlocher baryton
Valérie Letellier mise en scène, scénographie
Matthias Mermod lumière
Alex Gerenton construction
Louis Crelier, Opéra en Scène production
Lyrique en Scène, Théâtre du Concert coproduction
Habib Yammine
Habib Yammine est percussionniste, ethnomusicologue, compositeur et pédagogue francolibanais,
auteur d’une thèse de doctorat sur la musique yéménite et d’articles de référence sur
la musique arabe. Maître des percussions riqq, daff et darbouka, il enseigne les rythmes
arabes dans plusieurs institutions dont la Cité de la Musique de Paris. Il a une longue
expérience d’enseignement universitaire, participe à des colloques et donne des conférences.
En 1999, il a été le lauréat du programme Lavoisier du ministère français des Affaires
étrangères.
En 1991, Habib Yammine fonde avec Aïcha Redouane l’ensemble Al-Adwâr sur le modèle de
l’orchestre de musique savante orientale (takht sharqî) pour diffuser l’art du maqâm et
revivifier l’école musicale de la Nahda (Renaissance culturelle arabe au proche-Orient, XIXe
et XXe siècles). Al-Adwâr est aussi un laboratoire expérimental ouvert à la création et
donnant naissance à de nouvelles compositions alliant tradition et modernité. Aïcha Redouane
et Habib Yammine ont réalisé plusieurs albums depuis leur premier CD en 1993, « Égypte –
Aïcha Redouane. Art vocal et instrumental du XIXe siècle » (Ocora Radio France). Ils signent
plusieurs créations mettant en musique les grands poètes mystiques tels Râbia Al-Adawiyya,
Ibn Arabî, Al-Hallâj, Ibn al-Fârid, Nâbulusî, Al-Boraî et d’autres. Ils mènent un profond
travail de transmission à travers stages, master class et conférences-concerts.
au Sommaire de son livre :
Au sommaire :
Théorie du rythme dans la musique arabe · La périodicité · Le juz’ (Cellule rythmique minimale) · Le temps premier ou temps de référence · La darbouka, organologie et histoire · Statut général de l’instrument · Origine de la darbouka dans le monde arabe · Les différents noms de la darbouka (tabla, dumbek ou doumbek , derbakke…) · Les frappes de bases (Dum, Tak, Ka, Sak) · Les frappes de blocages et de changement de timbre ·
22 Leçons pour progresser rapidement : Mesures à 2 temps, 3 temps, 4 temps, 6/8 · Divisions binaire et ternaire du temps · Les accents · Roulements de triples croches · Ras des 4 doigts · Les glissements ·
Les 25 rythmes les plus connus du monde arabe : Rythmes à 2 temps (Ayyûb, Malfouf, Gubbâhî…) · Rythmes à 4 temps (Masmûdî saghîr, Maqsûm, Wahda…) · Rythmes à 3 temps (Samâ°î dârij…) · Rythmes en 6/8 (Yuruk Samâ°î, Berwâlî…) · Rythmes à 8 temps (Chobî, Masmûdî kabîr…) · Rythmes impairs (Dawr hindî, Aqsâq ifranjî…) · Rythmes à 10 temps (Samâ°î thaqîl, Jorjina) · Rythmes à 12 temps (Dal°ûna, Haddâwî) ·
Et des liens internet audio et vidéo pour illustrer tous les rythmes de la méthode…
Discographie
– Machreq, « Dhikr du Bien-aimé», Aïcha Redouane et Habib Yammine, Ocora Radio
France/ Harmonia Mundi, 2104.
– «Maqâm d’Amour », Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane et
Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2011.
– « Thurayya-Pléiades », Habib Yammine, Rythmes arabes du Levant, Habib Yammine/Le
Chant du Monde, 2008.
– «Egypte», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Art vocal et instrumental du Proche-
Orient », Ocora Radio France/ Harmonia Mundi, 1993/2009.
– «Nahda du Proche-Orient», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane
et Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2002.
– «Arabesques vocales», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Institut du Monde
Arabe/Harmonia Mundi, 1996-2000.
Livre
Chants arabes du Proche-Orient (Égypte, Irak, Liban, Syrie), Habib Yammine et Aïcha
Redouane, Cité de la musique Les Éditions, Paris, 2013.
Etant donné le nombre de personnes limité la réservation est obligatoire.
« Cortex Sumus & El Amraoui + création graphique de J. Lopez »
Ensemble vocal polyphonique d’inspiration corse / Nous sommes l’écorce, partie vivante de l’arbre. / Nous véhiculons la sève à la surface d’une vénérable tradition, attachés à elle car nous l’aimons… / Et pourtant distincts. / Et les corses que nous sommes ? / Sommes-nous, d’ailleurs, de véritables corses pur terroir ? / Nos mères et nos femmes connaissent la réponse et c’est, à nos yeux, la première chose importante.
Quant à l’adage selon lequel : « Si tu veux parler de l’univers, alors parle de ton village ! »… S’il comporte un fond de vérité alors, c’est sûr : chacun de nous héberge au fond de son cœur un village corse. Ombrageux et fier, peut-être… Mais fraternel. Et c’est, à nos yeux, la seconde chose importante.
Au fil des années et des horizons, ces chants nous ont alimentés, transformés. Par delà leur propos gaillard, liturgique, courtois, solennel, cordial, recueilli, désolé ou enthousiaste, nous aimerions les porter, avec chaleur, jusqu’aux oreilles et aux cœurs qui, à leur insu peut-être, hébergent aussi un village – corse ou non – préservé et fraternel.
Polyphonies d’inspiration corse entre tradition et création Rémi Matrat : u bassu Chris LeHache : a secunda Fabrice Mazzolini : a terza avec Mohammed El Amraoui : poèmes en arabe et en français. Jérôme Lopez : création graphique L’instant poétique dissout l’insistant chagrin… Mohammed El Amraoui dit ses poèmes écrits en arabe et en français, les chante aussi, laissant les modulations andalouses et maghrébines se conjuguer avec la polyphonie corse.
Jérôme Lopez dialogue en lien étroit avec les thèmes abordés, illustrant et explorant en direct les liens possibles entre voix et flux vidéographique. Développeur de l’outil «vidéo mallette», il capture et traite divers objets récoltés, végétaux, photographies…
Vendredi 25 septembre à 22h
BILAL IRSHED trio featuring Eloi Calame
BILAL IRSHED est un virtuose et compositeur de musique palestinien résidant actuellement au Danemark. Il est reconnu pour avoir sa propre et unique interprétation de la musique du Moyen-Orient, ainsi qu’un style élégant de jouer du oud. Bilal est également connu pour son propre groupe, Bilal’s Trio, ainsi que pour d’autres ensembles et projets. En 2014, Bilal était le mentor du projet «Grænseløs» avec Jazz Danemark et il agit en tant que chef de groupe pour «Bilal Irshed et Global Tunes.
Bilal est né et a grandi dans le village de Daboryya dans le nord de la Galilée. À l’âge de 13 ans, il a commencé à jouer du Oud et après avoir terminé ses études secondaires, il a déménagé à Jérusalem pour étudier la musique, ici il s’est spécialisé dans le Oud à l’Académie de musique et de danse. Il a rejoint l’orchestre de musique arabe de Nazareth en 2002, avec qui il a tourné et joué dans de nombreuses salles internationales et festivals de musique en Europe.
En 2006, il a déménagé à Zanzibar où il a travaillé comme professeur de musique et directeur artistique à l’Académie de musique Dhow Countries. Il a ensuite déménagé au Danemark en 2008 où il a depuis développé une carrière musicale très réussie.
En 2011, Bilal a sorti deux albums: «Compositions» avec le trio de Bilal et «The Fifth String» avec le Fifth String Ensemble. En 2015, il a sorti deux autres albums «Chronotope» avec Bilal Irshed Trio et «Ineffable» avec Bilal Irshed & Global Tunes.
Samedi 26 septembre à 20h
“Manal and friends”.
Manal Samaan Syrie: chant / Elie Maalouf Liban: Piano, Buzuq et Arrangements / Frederic Folmer France : Acoustic bass. / Youssef Hbeisch Palestine : Percussions
“Manal Samaan et Elie Maalouf se rencontrent en 2016. Ils élaborent ensemble un projet autour d’une passion commune, ce que l’on pourrait appeler “l’âge d’or“ de la chanson libanaise. Leur répertoire se base en particulier sur les chansons de Fairuz et les frères Rahbany de la fin des années 50 à fin 70, ainsi que quelques chansons plus récentes de Ziad Rahbany. On retrouve aussi les chansons de Zaki Nassif et du maitre du bouzouk Matar Muhammad qui a laissé de merveilleuses mélodies, malheureusement attribuées à d’autres…
Tout ce répertoire a été re-pensé, arrangé et harmonisé par le pianiste Elie Maalouf”
Samedi 26 septembre à 22h
Fayçal Salhi Quartet
– Fayçal Salhi Oud
– Damien Groleau piano
– Victor Pierrel Basse
– Paul L’hôte batterie
Fayçal Salhi est un jeune compositeur et joueur de oud remarquable. Il a enthousiasmé les scènes de son pays d’origine, l’Algérie, du Chili, Vietnam, Espagne, Allemagne,.. avec des musiques où la tradition orientale rencontre le jazz.
Un rendez-vous naturel, car les deux genres procèdent de la même attitude, c’est-à-dire l’improvisation dans la rigueur de leurs styles respectifs et le dialogue dans leur soif d’échange et de complicité recherchée.
Précurseur en France de cette fusion, Fayçal joue ses compositions sur tous les continents, emportant des publics aux cultures et aux sensibilités différentes par ses mélodies métisses, son ouverture jubilatoire à d’autres genres.
Peut-on parler d’une seule et même musique arabe ? Comment circonscrire géographiquement et stylistiquement un genre musical aussi vaste ? Le projet de cette anthologie est de montrer qu’il n’y a pas qu’une musique arabe, tout en révélant l’unité musicale qui rassemble une vingtaine de pays aux langues, à la culture et au développement différents. Quels sont les points communs entre Rachid Taha, Oum Kalsoum et Omar Souleyman ? Entre les artistes kurdes, libanais ou kabyles ou les musiques populaires, savantes ou religieuses de ces régions ? À travers une centaine d’enregistrements, qui feront passer le lecteur des musiques traditionnelles à leurs réinterprétations pop, se dessine une riche cartographie musicale, propice à une déambulation sonore inédite.
Le nombre de places étant limité l’inscription est indispensable
Le détroit de Gibraltar luit tel un miroir. La Méditerranée et l’Atlantique s’y reflètent, au croisement de l’Europe et de l’Afrique. En cette région singulière ont fleuri deux grandes traditions : le flamenco au nord et la musique arabo-maghrébine au sud.
Le programme du spectacle Les deux Andalousies se décline en une suite de tableaux qui nous font vivre la rencontre de ces cultures. Musiques traditionnelles, créations et improvisations se complètent et immergent l’auditeur dans un univers riche de sons et de couleurs. Chaque étape possède sa propre atmosphère que nuancent les timbres des voix et des instruments comme les divers modes musicaux (maqâm) : la joie, la gravité, la solitude, la sensualité… Les deux rives du détroit s’observent, se rapprochent et fusionnent, mêlant leurs propres histoires grâce à la poésie, la musique et la danse.
Au fil des rythmes et des mélodies, la troupe d’artistes réunit par Marc Loopuyt fait dialoguer les répertoires flamenco « profond et léger » (jondo y chico), arabo-andalou maghrebin (al-alà), maghrebin populaire (chaâbi et aïta), oriental (baladi et quoudoud) et mauresque. Autant d’espaces de rêve et d’évasion.
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Direction artistique : Marc LOOPUYT
Marc Loopuyt : oud, guitare flamenca
Thomas Loopuyt : rebâb, oud
Nacer Hamzaoui : chant arabo-andalou et kouitra
Lorenzo Ruiz : chant flamenco
Yacine Sbay: percussions
Laura Clemente : danse flamenco
Seline : danse orientale
Anouch Donabedian : kamânche
La Compagnie Bab Assalam ou « la Porte de la Paix » réunit trois virtuoses, deux musiciens classiques syriens (oud et percussions) et un clarinettiste français adepte de musique de chambre. Depuis 2005 ces artistes font se rencontrer l’Orient et l’Occident à travers des créations musicales et poétiques d’une grande originalité.
Neuf ans après avoir joué à la citadelle d’Alep aux côtés de derviches tourneurs, Bab Assalam réinvente, en compagnie de l’artiste de cirque Sylvain Julien, le mythe de la danse extatique derviche. C’est un hommage à la ville d’Alep, une ode humaniste, mêlant l’onirisme circasien à la mystique de la danse soufie.
LE CONCERT N’AURA PAS LIEU EN PRESENTIEL, MAIS SERA RETRANSMIS EN DIRECT SUR FACEBOOK
Laurent Aubert : rubab, Herati dutar
Santosh Kurbet : tabla
Tous deux formés à la musique classique de l’Inde du Nord, Laurent Aubert et Santosh Kurbet proposent un répertoire faisant la part belle aux mélodies populaires d’Afghanistan, avec quelques incursions dans les traditions voisines d’Inde, du Pakistan et d’Asie centrale. Ils interprètent également des râgas indiens « à l’ancienne », qui leur permettent de développer de subtiles improvisations mélodico-rythmiques. Les timbres à la fois secrets et majestueux du rubab ou les envolées cristallines du dutar se marient à merveille avec la dynamique propre au tabla, principal instrument de percussion dans cette région du monde.
Laurent Aubert, musicien et ethnomusicologue, a notamment étudié la musique indienne avec Ustad Jamaluddin Bhartiya, puis la musique afghane (rubab) auprès du maître Daud Khan Sadozai, tout en poursuivant son apprentissage des râgas indiens avec Paul Grant. Il est notamment membre des ensembles Nuryana et Tarab et collabore à divers projets mêlant musique et danse. Il est par ailleurs le fondateur des Ateliers d’ethnomusicologie de Genève.
Santosh Kurbet, indien d’origine, né à Genève, étudie le tabla depuis une quinzaine d’années. Son apprentissage a commencé à Bhadgaon (Inde) auprès de Mukund Gurav puis de Praveen Gajanan Behere dans l’accompagnement des abhang (chants spirituels du Maharashtra). Il poursuit actuellement son apprentissage auprès de Paul Grant, principalement dans l’art du khyal (musique savante de l’Inde du Nord). Il est aussi membre de l’ensemble Nuryana.
Les instruments
Rubab
Instrument caractéristique des musiques d’Afghanistan et du Cachemire, le rubab est un luth à manche court et table d’harmonie en peau, tendu de trois cordes mélodiques en boyau et d’un nombre variable de cordes de résonance métalliques.
Herati dutar
Comme son nom l’indique, cet instrument est originaire de la ville de Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan. Luth à long manche et à 14 cordes métalliques, le Herati dutar est particulièrement adapté aux répertoires populaires afghans.
Tabla
Le tabla est l’instrument de percussion le plus répandu non seulement dans le Nord du sous-continent indien, mais aussi en Afghanistan. Il est constitué de deux timbales, tendues chacune d’une peau et jouées à mains nues.
Nous vous proposons dans l’attente de revoir le concert que le Groupe Cuscus-Flamenco
a donné à l’Alhambra de Genève lors de la Fête de l’Olivier 2018
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Deux histoires, un cheminest une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas and zejeles andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDI
Arman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father.
His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully.
He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies.
Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi.
During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance.
During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak .
After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career.
In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band.
In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market.
During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts.
From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities.
He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students.
He also has many students in the field of percussion instruments.
He continues on his path, full of energy.
ARMAN RASHIDI
Arman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père.
Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques.
Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires.
Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi.
Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale.
Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak.
Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière.
Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe.
En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels.
De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes.
Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants.
Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion.
L’ensemble Tarab est constitué de quatre musiciens provenant d’horizons très divers, mais réunis par un désir commun de développer un langage esthétique à la fois novateur et respectueux des traditions artistiques qu’il évoque. Leur répertoire est inspiré notamment des musiques et les danses de l’Inde, de l’Afghanistan, de l’Orient arabo-turc et des Balkans, avec quelques clins d’œil à l’univers du jazz et des musiques afro-américaines. Le programme de ce concert sera centré sur une série de compositions originales des membres du groupe, qui font la part belle aux improvisations modales et aux rythmes asymétriques.
Tarab : ce mot d’origine arabe évoque l’émotion intense, teintée d’extase et de nostalgie, qu’interprètes et spectateurs peuvent éprouver dans le partage de musiques inspirées.
Si le formulaire ne fonctionnait pas vous pouvez reserver au 022 731 84 40
Évènement de Le Zoo / Usine (Officiel)
Le Zoo / Usine (Officiel)
Billets
www.ville-ge.ch/fetedelamusique/programme/concerts
Public · Tout le monde (avec ou sans compte Facebook)
Le Zoo accueille cette année plusieurs artistes à l’occasion de la Fête de la musique! Nous ouvrirons notre bar après les concerts le vendredi et le samedi.
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VENDREDI 18 JUIN 20h – 21h : ZAFÎF
Zafîf (Le bruissement du vent) est un laboratoire musical formé en 2016 à Genève. Superposant les sons du Oud, du Guembri, du Saz avec des percussions, une batterie et de nappes électroniques. Le groupe aime créer de la confusion et casser les codes en composant une musique hybride. Musique mêlant divers styles nord-africain, anatolien et arabe, aux grooves psychédélique et hypnotique du blues, du rock, de la funk et du jazz. Un voyage musical avec la constante présence d’anciens maîtres Gnawis et Yéménites.
ZAFÎF (« Le bruissement du vent »)
Khalil Bensid (Guembri + basse électrique)
Samir Mokrani (Oud + Saz)
Dorian Selmi (percussions+batterie)
Massimiliano Baldassarri (synthétiseur+drônes)
La découverte de son flamenco à Genève en 2012 a fiché dans nos mémoires une impatience. Depuis, on trépigne. Depuis, Rocío Molina a investi les places, les musées et les oliveraies de ses chorégraphies, concentrés de tradition et de danse contemporaine marqués par l’impulso. L’impulso, c’est « cette pulsion qu’on interrompt, freine, dont on joue et qu’on travaille comme le pain », dit-elle dans le documentaire qui retrace la création de ce spectacle avec lequel elle nous revient. Ici, pas de mention des prix reçus, des éloges reçus ou des scènes internationales foulées, mais un élan vertigineux vers l’inconnu fait d’improvisations et d’échanges avec des artistes de toutes disciplines. Au terme de ces laboratoires nomades, la « más importante bailaora de Málaga » engage un dialogue intense avec l’oud, la clarinette et les percussions du trio Sabîl. Sur les compositions du magicien Ahmad Al Khatib, les notes s’accordent à toutes les variations du soupir, du silence et du sanglot. Un corps à corps sophistiqué qui nous laisse suspendu·e·s au-dessus d’un abîme de libertés.
The discovery of her flamenco in Geneva in 2012 left us with a feeling of impatience. Since then, we’ve been longing for her return. Since then, Rocío Molina has been taking over squares, museums and olive groves with her choreography, steeped in tradition and contemporary dance, marked by impulso. Impulso is “the impulse that is interrupted, slowed down, played with and kneaded like bread”, she says in the documentary that traces the creation of this show, with which she now returns. Here there is no mention of the awards, the praise or the international venues, but a dizzying dash into the unknown that is made up of improvisations and exchanges with artists from all disciplines. At the end of these nomadic laboratories, Malaga’s greatest bailaora engages in an intense dialogue with the oud, the clarinet and the percussion of the Sabîl trio. In the compositions of magician Ahmad Al Khatib, the notes are tuned to all the variations of the various sighs, silences and sobs. This sophisticated corps à corps leaves us suspended above an abyss of freedom.
Cette année la Fête de L’Olivier, qui sera le 6ème Festival des musiques arabes et Méditerranéennes aura lieu du 21 au 25 septembre, à l’Alhambra et à l’Usine et sera aussi le fruit de synergies avec l’Agence Musica et avec Gazouz et l’Usine !
Le 21 septembre à 20h00 à l’Alhambra. Concert organisé par l’Agence musiKa :
Molotof (Egypte) – Live Mahraganat beats– Hip hop
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Yunis (Egypte) – Live Minimal shaabi<
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Shobra General (Egypte) – Live Marhaganat
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Wezza Montaser (Egypte) –[…]
Né en 1984, Faraj Suleiman est un pianiste et compositeur palestinien reconnu parmi ses pairs dans le monde arabe comme l’un des meilleurs. Ses compositions originales sont influencées par la culture arabe et orientale avec ses musiques modales, le jazz et le tango. Le musicien formé à la musique arabe classique recherche comment atteindre « les oreilles orientales » par ses compositions. Mettant le piano toujours au centre de son oeuvre, Faraj Suleiman a composé pour piano solo, pour quartets, quintets, piano et voix féminines et piano pour orchestre.
Log In, son premier album sorti en 2014, marque le début de son chemin musical. Il est l’auteur d’œuvres diverses, comme Three steps, Mud, Opening of the Palestinian Museum, Love in the Cloud, Once upon a City, Love without a story et récemment Toy Box.
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale, et premier prix dans le domaine du chant andalous. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Dos Historias, un Camino (Deux histoires, un chemin) est une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas et zajals andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
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