INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
Dans le cadre du festival « Musiques en exil », les Ateliers d’ethnomusicologie accueillent le groupe Manushan dans la première partie du double concert « Chemins d’Orient ».
A la tradition persane de leur pays d’origine, Aïda Nosrat et Babak Amir Mobasher mêlent la musique manouche, le flamenco, des mélodies azéries ou turques, des rythmes latino ou jazz en un harmonieux métissage.
La volonté de leur exil émane d’abord d’un élan artistique avant d’être un acte d’implication politique. Comme toutes les chanteuses iraniennes, Aïda n’avait pas le droit dans son pays de se produire en public, du moins devant des hommes.
Les deux artistes ont su saisir au sein des diverses musiques rencontrées en terre d’accueil tout ce qui pouvait les rapprocher l’un de l’autre comme de leurs racines : nourrir évidemment leur propre mémoire, s’enrichir aussi au contact de nouveaux répertoires.
L’Institut des cultures arabes et méditerranéennes
ICAM-L’OLivier
a le plaisir de vous inviter
au vernissage de L’exposition de
Ali Taraghijah
Acryliques
mercredi 10 Juillet 2019 de 18h à 20h.
Ali Taraghijah
Birth: 1976 , Tehran
Graduated in Painting from The School of Art and Architecture
Solo Exhibitions:2011 Exhibition in Taraghijah Galley Tehran
2011 Exhibition in Behnam Daheshpour Gallery ( Rayzan Conference Center) Tehran
2010 Exhibition in Ashianmehr Gallery Tehran
2010 Exhibition On the occasion of the inauguration of Taraghijah Gallery Tehran
2010 Exhibition in Sareban Gallery Tehran
Group Exhibitions:2012 Forth Annual Fajr Festival of Visual Arts Tehran
2011 Group Exhibition in Sareban Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Golestan Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Momaiez Gallery in The House of Iranian Artists Tehran
2010 Group Exhibition Swiss
Golestan Art Gallery Tehran
2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2010, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016,2018
Sareban Art Gallery Tehran 2010
Seyhiun Art Gallery 2017
Arcade Chausse-coqs Art Gallery Genève Switzerland 2012, 2013, 2014, 2015, 2016
Galerie ICAM L’OLIVIER 2017, 2018
L’exposition se poursuivra jusqu’au samedi 10 aout 2018
Lundi au vendredi de 10h à18h / Samedi de 10h à 17h
Galerie de L’ICAM-L’OLIVIER
5 rue de Fribourg-1201 Genève Tel : 0227318440 www.icamge.ch
Les 12-14 de l’égalité sont des rdv thématiques et périodiques autour d’une ou d’un invité.
Le temps d’une pause de midi au milieu de la journée pour s’enrichir et puiser des informations dans le domaine de l’égalité.
Si vous avez une thématique à proposer, que vous êtes engagé-e-s à l’UNIGE, n’hésitez pas à nous la communiquer via
3 OCTOBRE | SALLE 2193 À UNI MAIL | 12:15-14:00
DÉSINFORMATION, INFORMATION & PARTICIPATION: LES NOUVEAUX DÉFIS DÉMOCRATIQUES
Une jeunesse féministe arabe assoiffée de liberté, d’égalité et de démocratie
Présentation par Leila Tauil, chargée de cours UNIGE
« Aux côtés des vaillantes féministes historiques toujours engagées dans le combat universel des droits humains, des jeunes féministes subversives assoiffées de liberté, d’égalité et de démocratie, participent – auprès d’autres forces démocratiques – à la révolution du monde arabe » Leïla Tauil, enseignante à l’Université de Genève et spécialiste des mouvements féministes du monde arabe, nous parlera du rôle des jeunes féministes dans le processus de transition démocratique au Maghreb.
Malgré son cortège de désillusions et de désastres, ledit Printemps arabe – mouvement social, né en Tunisie en décembre 2010, revendiquant principalement la liberté et la dignité – a marqué un tournant historique sans précédent pour les sociétés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Aux féministes historiques de la période prérévolutionnaire ont succédé des jeunes féministes, engagées politiquement dans l’espace public en usant puissamment des réseaux sociaux, dans ce contexte paradigmatique postrévolutionnaire totalement nouveau qui se caractérise essentiellement par la libération de la parole et la fin de la croyance de « l’immuabilité » des dictatures en place.
Dans le cadre de la Semaine de la Démocratie UNIGE 2019
Un peu partout dans le monde, une nouvelle génération d’artistes travaille sur l’impact que peut avoir le médium de l’art en général, en particulier le théâtre, sur une situation socio-politique spécifique : conflit politique ou social, marginalisation de groupes vulnérables…
Cette méthode thérapeutique a comme objectif, en utilisant le pouvoir créatif et émotionnel de l’art, d’explorer les causes structurelles des tensions sociales, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, de guérir les blessures et les traumatismes refoulés après un conflit et de transformer celui-ci dans une perspective durable.
Suite au réveil de la société civile, ce processus a trouvé un terrain fertile dans le Liban d’après-guerre en proie à de nombreuses tensions sociales et politiques. Beaucoup de dramaturges ont ainsi quitté les salles de théâtre pour exercer leur métier dans les lieux les plus divers : quartiers sinistrés, camps de réfugiés, prisons…
Michel Abou Khalil vient de terminer un doctorat sur ce thème à l’Université Arabe de Beyrouth (BAU). Dans sa conférence, il présentera quelques-unes des réalisations emblématiques de cette nouvelle manière de concevoir la pratique théâtrale en se focalisant sur trois axes : la thérapie sociale, le travail de mémoire et la promotion de la paix. Il posera aussi la question sur l’efficacité réelle du théâtre de transformation sociale dans la promotion de la paix et la lutte contre les injustices et dressera un tableau de ses atouts et de ses limites.
Michel Abou Khalil:
– 2018 à ce jour : Directeur de Swiss Made Culture
– 2014-2017 : Ambassade de Suisse au Liban – Attaché culturel en charge de la section culturelle de l’Ambassade
– 2012-2014 : New York University (NYU) – Instructeur dans le programme linguistique Freely Speaking Arabic Program
– 2006-2010 : Propriétaire de MAK Antiques, antiquaire spécialisé en art islamique et peintres libanais, Beyrouth, Liban
– 1982-2010 : Acteur – participation dans de nombreux feuilletons télévisés, pièces de théâtre, films et doublage (arabe classique et dialecte syro-libanais)
****
– 2015-2019 : Beirut Arab University (BAU), PhD en sciences humaines « Art et Conflit: Le processus de la réconciliation par le biais du théâtre au Liban »
– 2014: New York University (NYU), Certificate in Art Business
– 2013-2014: Parsons School of Design, New York, Certificate in Interior Design
-1993-1996: Université Libanaise, Académie Nationale des Beaux-Arts, Beyrouth, Licence et Maîtrise en études théâtrales et art dramatique
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
EMPREINTES VOCALES PERSANES
Concert dans le cadre du festival Les Nuits du Monde
L’AVENTURE DES VOIX
Originaire d’Ispahan, Sara Hamidi est disciple de Mohammad-Reza Shajarian l’un des maîtres les plus acclamés de la tradition vocale persane. Elle défend avec ardeur le chant féminin au sein de la tradition persane, un art qui demeure encore aujourd’hui sujet à de multiples interdits en Iran. Sa technique hors pair, caractéristique de la grande École vocale d’Ispahan, met pleinement en valeur le raffinement expressif du tahrir, type singulier de vibrato conférant une couleur et une émotion uniques à la mélodie. Les nuances ornementales du chant se font ici le double de la parole poétique et de sa calligraphie.
Particulièrement attaché aux formes fondamentales de la tradition musicale « classique », le quatuor Hâfez puise son inspiration chez les grands poètes persans tels Rûmi, Hâfez, Saadi et Khayyâm. Sara Hamidi est accompagnée par un ensemble instrumental d’exception qui sert et nuance chaque mot du chant.
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Sara Hamidi : voix
Shadi Fathi : setâr et shouranguiz
Shervin Mohajer : kamâncheh
Bijan Chemirani : zarb, daf
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INFORMATIONS PRATIQUES
TARIFS
Plein Tarif : 35.-
Adhérents ADEM, AMR, AMDATHRA, SAMEG, Barbier-Mueller, ONU, professionnels, étudiants, apprentis, chômeurs, AVS/AI, carte côté Courrier : 28.-
Carte 20 ans/20 francs : 15.-
BILLETTERIE
www.adem.ch
AUTRES POINTS DE VENTE
Service culturel Migros Genève
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Sur place, 1h30 heure avant le début des représentations
RENSEIGNEMENTS
T : +41 (0) 22 919 04 94
info@adem.ch
Table ronde
Mardi 26 novembre 2019 | 18h30-20h30 | Uni Mail, auditoire MS150
A Land for All ? Israelis and Palestinians Facing the Two –State Solution
Une solution de paix à deux États dans le conflit israélo-palestinien est-elle encore viable ? Pour en débattre, deux militants du mouvement A Land For All Two States – One Homeland, Meron Rapoport et Ameer Fakhoury, débattront avec Ibrahim Said (Centre on Conflict, Development and Peacebuilding) mais aussi Silvia Naef (Professeure, Directrice du Master Moyen-Orient au Global Studies Institute).
Introduction
Prof. Silvia Naef, Director, Master in Middle Eastern Studies, Global Studies Institute
Mehra Rimer, Co-founder and Chair, B8 of Hope
Speakers
Meron Rapoport, Co-founder, A Land For All Two States – One Homeland
Ameer Fakhoury, Activits, A Land For All Two States – One Homeland
Ibrahim Said, Research Asssociate, Centre on Conflict, Development and Peacebuilding, Graduate Institute, Geneva
Chair
Serge Michel, Directeur éditorial, Heidi News
Conclusion
Frédéric Esposito, Global studies Institute
Conférence en anglais sans traduction
Une soirée de discussion autour du livre « 12 Voices on Global Justice »,
avec Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net
La justice pénale internationale traverse une crise profonde de fonctionnement, de crédibilité et de légitimité politique, mais la justice transitionnelle en général fait preuve d’une créativité et d’un dynamisme surprenants. C’est cet environnement tumultueux et bourgeonnant que le livre de Justice Info, 12 Voices on Global Justice, entend révéler et questionner. Il rassemble des entretiens (en anglais) avec douze experts de premier plan – acteurs institutionnels, militants, universitaires, journalistes, cinéastes – publiés par JusticeInfo.net. Ces douze voix illuminent le paysage de la justice transitionnelle, s’inspirant des expériences passées et cherchant à inventer la justice de demain.
JusticeInfo.net est le seul média global sur la justice transitionnelle, dirigé par des journalistes spécialisés. Il a été créé en 2015 par la Fondation Hirondelle, une organisation suisse à but non lucratif qui fournit de l’information à des populations confrontées à des crises.
Thierry Cruvellier, Rédacteur en chef de JusticeInfo.net, présentera le livre 12 Voices on Global Justice et développera quelques-uns des questionnements, cas d’études et pistes de réflexions qui y sont présentés. Depuis plus de vingt ans, Thierry Cruvellier couvre les procès pour crimes contre l’humanité et génocide, du Rwanda à la Sierra Leone, de l’ex-Yougoslavie au Cambodge ou au Sénégal. Il est l’auteur de trois livres : Le Tribunal des vaincus (Calmann-Lévy, 2006), sur les procès du génocide au Rwanda, Le Maître des aveux (Gallimard, 2011), sur les procès des Khmers rouges au Cambodge, et Terre promise (Gallimard, 2018), récit sur l’extraordinaire endurance du peuple sierra léonais au cours des quarante dernières années.
La présentation de Thierry Cruvellier sera suivie d’une discussion avec le public.
Un exemplaire du livre « 12 Voices on Global Justice » sera offert à tous les participants.
DUO JAHANBEEN
Nemat Solatchant, ney iranien, percussions
Wissam Balays oud, percussion
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
Image © Laurence Piaget-Dubuis
Rencontre avec Leïla Slimani et Diane Meur
Modération : Luisa Ballin
L’une et l’autre sont écrivaines, l’une et l’autre sont sensibles et publient en 2020 un très beau roman. Les personnages du livre Le pays des autres et ceux de Sous le ciel des hommes se rencontreront lors de cet échange fort en émotions. A la croisée des cultures, hier et aujourd’hui, Leïla Slimani et de Diane Meur nous racontent l’autre et exposent des sujets sensibles avec pudeur et intelligence.
Jeune étudiante belge, Diane Meur débarque en 1987 à Paris avec la ferme intention de devenir écrivain. Mais cette bûcheuse polyglotte se retrouve happée dans l’engrenage des études : deux Khâgnes, puis Normal Sup’, la Sorbonne en lettres modernes et finalement l’EHESS en sociologie de la littérature l’éloignent peu à peu de son rêve.
Adepte de la gymnastique sémantique, elle embrasse avec passion une carrière de traductrice : elle traduit aussi bien des essais de sociologie, avec Erich Auerbach, Hanns Eisler, que les romans de Paul Nizon ou Tariq Ali. Néanmoins, à sa grande surprise, elle reprend son travail d’écriture en 2002 et signe un premier roman, La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même.
Son savoir-faire de traductrice n’est pas pour rien dans la beauté de sa prose : Diane Meur pèse patiemment ses mots, et affine un style poétique et référencé. « Je pense que la traduction est une merveilleuse école de style, une école d’écriture qui apprend à travailler de très près sur les mots, les phrases, les rythmes, les images. Mon écriture en reste très marquée et, au quotidien, le peaufinage d’une traduction et celui d’un texte à moi ne me paraissent pas des tâches très différentes. » Déclare-t’elle dans une interview à Alice Saintout et Célia Bascou.
Passionnée par la question du langage, elle interroge notre rapport à la parole au fil des romans. Dans Les Vivants et les Ombres, lauréat du Prix Victor Rossel en 2007, elle confie ainsi la narration à une maison, témoin des déchirements et des amours d’une famille austro-polonaise de 1848 à 1914.
Ancré dans une antiquité fictive, Les Villes de la plaine raconte l’histoire d’un scribe, Asral, qui au contact du peuple décide un jour d’abandonner la langue écrite ancestrale pour une langue vernaculaire, comprise de tous. Pour Diane Meur, l’écriture romanesque est aussi un moyen de questionner le présent à travers l’histoire. Les Villes de la plaine réserve une vertigineuse surprise en entrecoupant les péripéties d’Asral par le récit de la découverte, des siècles plus tard, des ruines de cette civilisation mésopotamienne par des archéologues. Au delà de la soudaine mélancolie provoquée par la disparition promise de cette civilisation, Diane Meur choisit de questionner le lecteur sur la place de l’héritage que nous voulons transmettre et nous donne ainsi une terrible leçon d’humilité.
Avec La Carte des Mendelssohn, publié en 2015, la romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures tragiques et excentriques de la lignée des Mendelssohn, tout en nous dévoilant ses sources et sa chronologie, tout en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d’un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde, comme un riche métissage où nous serions tous un peu cousins.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Rencontre avec Leïla Slimani et Metin Arditi
Modération : Luisa Ballin
À la croisée des cultures, deux femmes puissantes se forgent un destin dans les turbulences de l’Histoire. Portées par les passions et la rage de vivre, Rachel et Mathilde s’inscriront dans le paysage littéraire comme deux héroïnes inoubliables.
Ainsi, le salon en ville vous propose une rencontre inédite avec Leïla Slimani et Metin Arditi qui dialogueront et éclaireront de leurs voix les personnages de leurs romans.
Venez écouter deux auteurs talentueux et engagés, venez découvrir deux grands livres « Le pays des autres » (éditions Gallimard) et « Rachel et les siens »(éditions Grasset).
Leila Slimani est très attachée à la liberté d’expression dont elle fait usage dans ses romans qui traitent de sujets controversés. Boualem Sansal est né et vit en Algérie où ses livres et prises de position lui ont pourtant valu menaces et insultes. Leur dialogue portera sur la force de la parole et les espaces ouverts par la fiction pour permettre une expression libre de ce qui est et a été.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
LE CONCERT EST REPORTE A UNE DATE ULTERIEURE .
Nous vous proposons dans l’attente de revoir le concert que le Groupe Cuscus-Flamenco
a donné à l’Alhambra de Genève lors de la Fête de l’Olivier 2018
CusCus Flamenco a été fondée à Granada en 2016 par le chanteur d’origine marocaine Hamid Ajbar, licencié par le Conservatoire de Rabat en tant qu’expert de la musique andalouse et orientale. Le projet est né avec l’idée d’approfondir la musique arabo-andalouse et le flamenco, pour découvrir cette histoire partagée et créer une fusion authentique entre les deux traditions. Très vite, le chanteur Alberto Funes et le guitariste Lolo de la Encarna, tous deux de Granada, ont rejoint le projet, apportant leur profonde connaissance du flamenco, à la fois dans son histoire et dans les différentes “palos” et chansons. Le reste du groupe est composé d’Aziz Samsaoui, avec le qanun, et à son tour directeur du Festival de musique ancienne de Granada, du violoniste Fathi Ben Yakoub, du laudiste Mouhssine Koraichi, du percussionniste Khalid Ahaboune et du flûtiste Fauzia Benedetti. Ils collaborent avec les danseurs du plus haut niveau tels qu’Eva Manzano, Irene la Serranilla et Irene Rueda, entre autres.
Deux histoires, un chemin est une rencontre de musique et de danse entre deux cultures, l’arabe-andalouse et la flamenco. Bien qu’initialement, ils provenaient d’époques différentes, ils coïncident à l’époque et au lieu où les deux étaient marginalisés. Avec ce spectacle, la profondeur du chant flamenco et la poésie lyrique des moaxajas and zejeles andalous sont réunies, accompagnées de la beauté et de la passion de la danse flamenco, dans une fusion «jonda», de saveurs exquises, avec un parfum aussi frais que la brise des nuits d’été de l’Alhambra.
Coorganisation : VESIANART |
Sponsor: |
En collaboration avec: |
|
Les Gnawas Anonymes:
Coalition de Gnawis Algéro-Marocains,les Gnawas Anonymes présentent les répertoires Algérien et Marocain dans le respect de la tradition,et loin des clichés folkloriques.
Une musique empreinte de transe et de groove inhérente à l’esprit Gnawa
Le concert est gratuit, mais vous pouvez soutenir l’ICAM avec mention « Gnawa »
Le direct sera visible le 6 mars dès 20:00
LA VIDÉO SERA VISIBLE SUR CETTE PAGE MERCREDI 5 MAI DÈS 18h30
Ben Aïcha, célèbre corsaire marocain du XVIIe siècle parti de rien, devient amiral, puis ambassadeur. Le 13 février 1699, il rencontre Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti, fille du roi Louis XIV, lors d’une somptueuse fête à Versailles.
L’histoire n’a rien retenu de la passion qu’ils ont vécue. Fable d’amour et de liberté, le roman révèle les tumultes d’une relation scellée par l’impossible.
Extrait
Ben Aïcha s’inclina, lui baisa la main.
— Parlez-moi de votre nation, je brûle de la connaître, le roi, mon père, le sait…
Le cœur de Ben Aïcha se mit à battre comme s’il allait rompre. Il s’efforça de masquer son trouble et parla longuement de son pays. Elle était radieuse.
Il sentait le velours bleu vert de ses yeux posé sur son âme. Elle sourit. Elle devait prendre congé. Il se pencha plus avant. Effleura, de ses lèvres, l’ineffable blancheur de sa main. Elle s’éloigna. Il n’était plus apte à fixer son esprit sur rien. Il était comme enveloppé dans l’immatériel satin d’un songe.
Pour l’auteur Kebir Ammi
«C’est un roman à la croisée des chemins, un roman métis, un roman sur la liberté d’être d’ici et d’ailleurs, une réécriture d’un passé non assumé souvent.
Je voulais que la beauté et la fragilité de la poésie croisent la vérité du roman et s’en emparent. Je voulais que ce roman soit comme une ode à l’amour.»
L’auteur
Kebir Ammi est né à Taza, au Maroc. Essayiste, dramaturge et romancier, il vit en France depuis plus de trente ans. Il est l’auteur d’une œuvre ouverte sur l’altérité, la diversité et la beauté du monde. Ses romans sont parus chez Gallimard et Mercure de France. Ben Aïcha est son premier titre publié chez Mémoire d’encrier.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
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