INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
De l’Algérie, Sonia Jasmine, née en France de parents Algériens, n’a que leur héritage culturel et quelques séjours en famille à Constantine comme points de repère. La tentation d’aller à la rencontre de ses racines lui fait accepter un poste à Alger. C’était sans compter sur le choc culturel, parfois violent, même pour une binationale. Deux ans de découvertes du pays, de ses habitants, de ses habitudes de vie, de mise à jour de paradoxes animant Alger, de rencontres, farfelues, émouvantes… Et une question, lancinante : à quelles rives de la Méditerranée s’identifier ?
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient∙e∙s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du « trauma colonial » permettent de comprendre : plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France.
Elle montre ce que ces « blancs » doivent à l’extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n’a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom… La « colonialité » fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu’à falsifier le sens de l’histoire. Et en cherchant à détruire l’univers symbolique de l’« indigène », elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : « Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne » (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c’est l’une des clés, explique l’auteure, de la permanence du « fratricide » dans l’espace politique algérien : les fils frappés d’illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l’illustrent le conflit tragique FLN/MNA lors de la guerre d’indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d’État.
Une démonstration impressionnante, où l’analyse clinique est constamment étayée par les travaux d’historiens, par les études d’acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des œuvres d’écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri…).
Organisé par ICAM – L’Olivier et Coup De Soleil Rhône-Alpes
Maram al-Masri
Poésie
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Participe à de nombreux festival de poésie et des lectures en France et à l’étranger. Participe également à des ateliers d’écriture et de lecture.
Prix Adonis, 1997 pour la meilleure création arabe
Prix d’Outom Gens de Lettres, 2007
Primio citta di claperzzati pour la poésie de la méditerranée
Septembre 2017-Juin 2018 : Résidence Île-de-France avec la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, Ivry-sur-Seine, 94. remue.net/spip.php?rubrique1075 & www.m-e-l.fr/fiche-residence.php?id=16
Bibliographie
– Cerise rouge sur une carrelage blanc, éditions Phi
– Je te regarde, éditions Al Manar
– Je te menace d’une colombe blanche, Seghers
– Les âmes aux pieds nus, Le Temps des Cerises
– Le retour de Wallada, éditions Al Manar
– Par la fontaine de ma bouche, éd. Bruno Doucey, 2011
Directeur M. Alain Bittar and Deborah Henley and Susanna Todd (nées Hillyard) HD Press publishers cordially invite you to the book launch of the 2019 Arabic Translation of Before the Oil: a personal memoir of Abu Dhabi 1954-58 by Susan Hillyard, recipient of the Abu Dhabi award 2015 In the presence of H.E. Obaid Salem Al Zaabi Ambassador and Permanent Representative of the United Arab Emirates to the United Nations Geneva On Thursday 4th april 2019 at 18:00 At ICAM L’Olivier Rue de Fribourg 5, 1201 Genève Phone: +41 22 731 84 40 Email: admin@arabooks.ch , icam.ge@gmail.com
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قبل النفطمذكرات شخصية في ابو ظبي1954-58سوزان هِلياردالطبعة العربية الجديدة2018الطبعة الاولى 2002الطبعة الثانية تلبية لطلب السلطة في ابو ظبي 2016تُرجم الى اللغة العربية في عام زايد 2018مع مقدمة لصاحب السمو الشيخ نهيان بن مبارك آل نهيانيتضمن اربعة وعشرين صفحة جديدة من صور السكان والمواقع في ابو ظبي ودبي والشارقة والساحل والتي لم يسبق نشرها من قبل والتي تغطي الفترة1947-1958Further book information: www.beforetheoil.com & beforetheoil@gmail.com |
En croisant mémoires, presses et documents déclassifiés, Matthieu Rey éclaire les fondements de la Syrie contemporaine et son histoire tumultueuse. Il nous invite à suivre le devenir toujours incertain d’une communauté politique réunissant des populations variées, des hommes et des femmes qui s’installent et s’organisent sur un territoire.
Récit de la renaissance des campagnes environnant les villes au détriment des mondes nomades, histoire des migrations des Druzes du Liban vers la Syrie, des Montagnards vers les plaines, des campagnes vers les villes, c’est aussi une narration politique ponctuée par des révolutions et des guerres qui donnent naissance à un État dont le cours de l’histoire se révèle dans la crise révolutionnaire. Depuis 2011, la Syrie, chasse gardée de la famille Assad, se trouve au cœur d’une dramatique actualité internationale, déchirée par la guerre civile.
Son histoire n’est-elle pas finalement celle d’espoirs, de heurts, d’essais, d’attentes, de luttes, de violences et de projets partagés entre groupes humains qui tentent de créer les conditions d’un vivre-ensemble dans lequel chacun ait sa place ?
Matthieu Rey, Chercheur associé
Agrégé, arabisant, avec des notions de persan et chargé de recherche à l’Iremam (CNRS- UMR 7310). Après avoir réalisé une thèse sur les parlementaires syriens et irakiens des années 1950, et réalisé un long terrain en Syrie (2009-2013), mes recherches se sont élargies à d’autres thématiques dans le cadre de mon recrutement au Middle East Institute de Singapour puis au Collège de France comme maitre de conférence, comprenant la guerre froide dans le monde arabe, les élections, la crise syrienne et les politiques de développement. J’entreprends actuellement la rédaction d’une monographie sur la Syrie contemporaine (XIXe-XXIe siècle), première étape d’un plus vaste chantier questionnant la construction de l’État dans l’Orient arabe et persan. Dans le cadre de la chaire, je poursuis un travail collectif sur l’écriture de l’histoire (avec Chaymaa Hassabo et Henry Laurens) et participe au projet attentat 1979 qui doit donner lieu à un ERC.
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Où en est et où va, en France, la deuxième génération de l’immigration ?
Il fallait avoir été, comme Antoine Menusier, le rédacteur en chef du fameux Bondy Blog, le premier média des quartiers sensibles, pour en dresser le récit incarné, en dévoiler la face cachée. Et en retracer, de manière inégalée, la généalogie politique, religieuse, militante.
Comment, à Genève, malgré la montée de l’islamisme, la gauche tiers-mondiste a-t-elle soutenu l’essor de Tariq Ramadan ? Comment, en Île-de-France, avant les attentats du 13 novembre 2015, des imams ont-ils radicalisé leurs fidèles ? Comment, place de la République à Paris, en mai 2016, lors de Nuit Debout, un rappeur a-t-il fait huer le Premier ministre Manuel Valls, alors grand défenseur de l’État d’Israël ?
Qu’en est-il aujourd’hui du ressentiment de ces indésirés ? Pourquoi des activistes, parmi eux, ont-ils mué en « Je ne suis pas Charlie » ou en « Indigènes de la République » ? Quelles fractures annoncent leur décrochage idéologique ? Va-t-on vers un apaisement ?
Faits, portraits, témoignages, décryptages, révélations : voici la chronique vraie et sensible, l’enquête inédite et attendue, l’histoire secrète et documentée d’une jeunesse où l’espoir le dispute à la déception, la solidarité à la violence, le fun à la colère.
Un livre d’intelligence, de coeur et d’objectivité.
Diplômé de Sciences po, longtemps journaliste au Temps de Genève, Antoine Menusier a oeuvré au Bondy Blog à partir de 2007 et en a été le rédacteur en chef de 2009 à 2011.
La rencontre sera suivie d’une verrée.
Thème de la conférence
La rencontre mémorable entre le moine François d’Assise et le sultan Al Kâmil « le Parfait », sultan d’Egypte dès 1218 et neveu de Saladin. Cette rencontre a été rapportée par nombre de commentateurs occidentaux, mais elle n’a jamais été relatée par un chroniqueur égyptien. Pourquoi ce silence des historiens arabes du XIIIème siècle ? En Occident, les témoignages abondent car cet événement était unique du point de vue des croisés tandis que dans l’Egypte multiconfessionnelle, cet épisode n’avait rien d’exceptionnel et nul n’avait jugé le besoin de le transcrire. Les discussions entre le sultan et les membres des communautés juives et chrétiennes étaient courantes.
Azza Heikal est née et a fait ses études à Alexandrie. Elle était professeur de
littérature française à l’université d’Alexandrie et a enseigné la langue
égyptienne arabe parlée et la civilisation égyptienne au moyen-âge et
contemporaine à la Sorbonne et à l’Institut National des Langues et
Civilisations Orientales à Paris. Ses recherches et publications ont pour thème
l’héritage cosmopolite d’Alexandrie et elle est investie dans la promotion des
relations franco égyptiennes. Elle est souvent invitée à des colloques pour
exposer ces sujets en France, en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord.
Bibliographie
- Pirandello, inventeur de la tragédie moderne, Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1979.
- Michel Butor. « l’Egypte m’a été comme une seconde terre natale », Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1980
- L’Education alexandrine: « je ne compte que les heures claires », Le Caire, Elias Modern Press, 1996
- L’Egypte illustrée parles peintres du XIXème siècle, Le Caire, Edtion Max Group, 2000
- Il était une fois une sultane, Chagarat al-Durr, Paris, Maisonneuve & Larose, 2004
- Immeubles Heikal, microcosmes alexandrins, Bibliotheca Alexandrina, 2013
L’ouvrage « Pensées pour une saison – Hiver » est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement : sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts dont musique… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par la dédicace : « À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux. » |
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié et d’une séance de dédicaces
Né en 1959 au Soudan, l’auteur y vit les onze premières année de sa vie. Les vingt-sept années suivantes sont vécues en Suisse, où il rencontre son épouse; tout en pratiquant divers emplois, il y reçoit, en parallèle ou successivement, plusieurs formations universitaires, en économie, mathématique probabiliste, biochimie et biologie évolutive.
Pendant vingt-cinq ans, il enseigne de nombreuses matières aux niveaux secondaire et universitaire. Aimant la nature et les êtres qui l’habitent, intéressé par la construction, il consacre la plus grande partie des dix-sept années suivantes à développer un grand terrain du bush sur une île au large de l’Australie, y créant et gérant un B&B, tout en faisant régulièrement la navette avec la Suisse, où il continue d’enseigner pour un temps au niveau du 3e cycle universitaire.
En 2016, avec son épouse il prend sa retraite en Suisse. Aussi loin que remonte sa mémoire, il a toujours ressenti de l’amour pour les livres et les animaux.
L’ouvrage “_Pensées pour une saison – Hiver_” est constitué de 99 libres propos et d’un récit. Les thèmes abordés sont variés, mais essentiellement: sciences (particulièrement l’éthologie et l’évolution), nature, langages, philosophie, éthique, histoire, économie, psychologie, observations de vie, témoignages de vie, observations sociales, littérature, arts (dont musique)… Même s’ils sont évocateurs de l’étrange puissance du hasard, ils ont tous été écrits sous l’impulsion de la nécessité. Leur fil conducteur est traduit par l’incipit: “_À tous les êtres que l’on n’écoute pas, que l’on ne regarde pas. À tous les silencieux._”.
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De la langue française
Je laisse souvent mon esprit vagabonder… Je l’arrête parfois et lui demande: “D’où viens-tu?”
Il me répond, invariablement: “De la langue française. Elle m’a conçu, et nourri”.
La fourmi qui devint deux
Depuis un long moment (que je ne peux déterminer plus précisément, ne portant pas de montre), j’observe une petite fourmi transportant, à bout de bras, une graine au moins trois fois plus grosse qu’elle-même.
Chaque caillou s’avère une colline à franchir, chaque brin d’herbe couché un arbre tombé, à surmonter. Vainquant toutefois obstacle sur obstacle, avec une détermination farouche, elle avance avec son trésor, porté haut de ses deux pattes avant. Cela zigzague beaucoup mais, en gros, elle a bien parcouru de la sorte quatre bons mètres mesurés en ligne droite!
Puis d’un coup elle pose son fardeau, elle commence plutôt à tirer, à pousser. Elle fatigue… De cette manière, c’est beaucoup plus difficile pour elle… la moindre feuille mouillée s’avère un terrain pénible, sa ligne de parcours se fait de plus en plus chaotique.
Soudain, elle laisse tomber et s’en va! Droit devant elle.
Je me sens bien là où je suis, assis sur ma pierre… Je reste ainsi, à méditer sur cet admirable effort. Tant de peine… tout cela en vain.
Après un bon moment passé ainsi, agréablement, mon oeil perçoit une scène… qui me foudroie sur place. Venant de la direction qu’avait prise la fourmi ayant dû renoncer, je vois arriver deux fourmis, ne semblant nullement hésiter sur leur piste. Elles parviennent à la grosse graine, et hop! elles remettent ça, à deux. Je les vois repartir ainsi, vers la direction initiale, poursuivant sans relâche leur tâche, poussant, tirant. De cette façon, elles transportent sur quelques mètres de plus leur précieux butin, puis leur chemin les fait passer sous de grands épineux, et je dois renoncer à les suivre plus avant.
_Deux_ fourmis… Et si l’une des deux était celle qui avait semblé renoncer, pour, en fait, aller chercher une collègue?
Émerveillé par cette perspective, je reprends ainsi le fil de ma méditation… et soudain je réalise: quand la fourmi avait abandonné sa besogne démesurée, n’avais-je pas été pris d’un hochement de tête malheureux — n’avais-je pas pensé: courageuse et travailleuse, mais bien peu raisonnable, en définitive, la petite bête… Elle s’était astreinte à une tâche impossible. Comme souvent moi-même, quoi.
J’aurais pu continuer sur cette première pensée, grave mais quelque peu triviale. Par hasard toutefois (aussi par sentiment de bien-être, sous le petit soleil agréable!), j’étais resté assez longuement sur place… alors que rien ne se passait, apparemment. Et là, par chance, j’avais eu l’occasion de voir plus loin, plus profond, par delà les limites usuelles de mon propre temps et de mon propre espace. Et celles de mon espèce.
En tant qu’observateur de hasard, je m’interroge. Combien de fois des animaux, en tant qu’individus, voire des humains appartenant à des sociétés primitives, n’ont-ils pas été ainsi sous-estimés, à cause d’un décalage entre leur temps d’accomplissement d’une besogne, et celui imparti à l’observation qu’on en menait? Pourtant, si l’observateur ne gère pas son propre espace-temps à l’instar de celui des êtres qui s’activent sous son regard, comment pourrait-il saisir, pleinement, le déroulement d’une action de ces individus ou de ces organismes?
Je frémis: et qu’en est-il des plantes et des champignons?… Comment notre aptitude normale d’attention et d’appréciation des choses pourrait-elle permettre de percevoir, de concevoir les capacités de réalisation de leurs organismes individuels?… De leurs processus actifs dans le long terme…
Écouter les doux
Dans une réunion, ceux aux propos desquels il convient de prêter plus particulièrement attention sont ceux-là qui parlent doucement, sans élever la voix mais sans marmonner pour autant, et qui semblent avoir le regard fixé à trente centimètres de leur nez.
Ces introvertis s’avèrent souvent très concentrés sur ce qu’ils disent, et pas sur l’effet de leurs paroles… Ils ne parlent pas volontiers.
D’habitude, on ne les écoute guère, alors qu’on aurait tout intérêt à le faire, et attentivement… Ils ont vraiment quelque chose à dire, eux.
Insondable mystère…
Pendant trois années, nous avons assisté dans notre rue à un étrange manège. Quel était le secret de ce chat, plus vraisemblablement une chatte, qui emportait presque chaque jour une feuille de platane?
Elle la transportait triomphalement, en la tenant soigneusement par sa tige. Qu’en faisait-elle, quel sens accordait-t-elle à cet acte, inattendu pour les observateurs, qu’elle pratiquait avec un sérieux et un bonheur évidents? Sens du confort amélioré pour son nid? De la décoration pour celui-ci? Goût de la collection? Insondable mystère…
L’action du vent
Remarkable Rocks, Kangaroo Island. Un paysage minéral. De grands rochers sculptés par les intempéries. Ils sont colossaux, ils semblent immuables… mais en fait, certains sont lentement mus par le vent: un panneau indique la position d’un de ces rocs il y a un siècle à peine, il a été déplacé de plusieurs décimètres!
Dans ce décor où les sons se limitent au vent et au ressac, on peut méditer. Je pense à certains animaux que j’ai pu observer, à certaines personnes que j’ai pu croiser. Il y a des individus efficaces dont l’action est comme celle du vent: on ne la perçoit que rarement, le plus souvent on n’en voit que les effets sur la durée. Brise légère, mais persévérante, façonnant des montagnes, ou déplaçant des masses inertes, sur le très long terme…
_Le vent souffle où il veut… tu l’entends, mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va.___
Tiens, des gros nuages noirs, au sud… Parfois, la brise se mue en ouragan, renversant tout.
CONFÉRENCE REPOUSSÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE
A presentation by Dr. Maryvelma O’Neil
Come take a virtual tour of late-nineteenth-century Jerusalem! A recent 3D scan of the Illés Model (1:500 scale), owned by the citizens of Geneva, will provide you with extraordinary views of Jerusalem in 1873. At this time the city was the geographical, spiritual, political and administrative center of Palestine under late Ottoman rule.
The creation of a web-based, GIS-enabled interactive platform will enable users around the world to digitally explore the virtual replica of Old City of Jerusalem. Modelmaker, Stephan Illés, included many sites that have since been altered or destroyed, such as the Mughrabi Quarter, which was razed in 1967, then replaced with the Western Wall Plaza.
A digital museology installation will allow visitors to interact with the virtual relief through AR, VR, and/or MR immersive experience. An informative VR film will transport viewers on a narrated tour.
The Virtual Illés Relief Initiative is a legacy project. Emerging technologies will facilitate ongoing exploration, presentation — and hopefully protection — of Jerusalem’s rich multicultural heritage of outstanding universal value.
Dr. Maryvelma O’Neil is a Senior Research Fellow at Webster University, Geneva. She is founder and director of ARCH Jerusalem, the Swiss-accredited NGO that advocates for the preservation of vulnerable cultural heritage in Jerusalem. www.archjerusalem.org
La présentation sera suivie d’un verre de l’amitié
Alors que de nouveaux efforts en vue d’une réconciliation entre les peuples français et algérien s’amorcent de part et d’autre de la Méditerranée, l’Algérie reste profondément marquée par son passé colonial.
De son histoire douloureuse à son présent complexe, quel regarde porter aujourd’hui sur l’Algérie ? Comment raconter son identité, les différentes facettes de la vie quotidienne ainsi que son actualité politique ? Quel rôle peut jouer l’image photographique dans cette démarche ?
Nous aborderons ces questions à travers le regard de ceux qui les vivent et retranscrivent en images et qui ont choisi de mettre en lumière quelque uns des moments importants de l’histoire de l’Algérie.
Intervenants :
• Danaé Panchaud – Directrice, Photoforum Pasquart
• Abdo Shanan – Photographe, membre du collective 220
• Emilien Itim – Photographe
Modération : Sarah Dekkiche (politologue et consultante)
Cette table ronde est organisée en partenariat avec l’ICAM (Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes) et le Photoforum Pasquart de Bienne à l’occasion de l’exposition « Narratives from Algeria » en cours jusqu’au 6 septembre.
Peut-on parler d’une seule et même musique arabe ? Comment circonscrire géographiquement et stylistiquement un genre musical aussi vaste ? Le projet de cette anthologie est de montrer qu’il n’y a pas qu’une musique arabe, tout en révélant l’unité musicale qui rassemble une vingtaine de pays aux langues, à la culture et au développement différents. Quels sont les points communs entre Rachid Taha, Oum Kalsoum et Omar Souleyman ? Entre les artistes kurdes, libanais ou kabyles ou les musiques populaires, savantes ou religieuses de ces régions ? À travers une centaine d’enregistrements, qui feront passer le lecteur des musiques traditionnelles à leurs réinterprétations pop, se dessine une riche cartographie musicale, propice à une déambulation sonore inédite.
Le nombre de places étant limité l’inscription est indispensable
Rencontre avec Aldo Brina
Modération : Jérémie Lanche
Comment s’opère la défense du droit d’asile au quotidien ? Quels sont les peines, les joies et les doutes de ceux qui soutiennent cette cause ? Aldo Brina vous emmènera au cœur du réseau de défense des réfugiés, où la question de la dignité – celle des personnes en demande d’asile mais aussi la nôtre – se pose en permanence.
Dans ses Chroniques de l’asile, parues en mars 2020, Aldo Brina raconte son quotidien au sein d’un petit groupe de combattants qui se démène pour faire face aux injustices du droit d’asile en Suisse : le Secteur réfugiés du Centre social protestant, à Genève, dont il est chargé d’information et de projets. Une équipe dont Vivre Ensemble est très proche (notre bureau jouxte ceux des quatre juristes, de l’assistante sociale et de l’auteur de l’ouvrage) et avec laquelle nous partageons, outre les savoirs et compétences sur l’asile, nos repas et beaucoup de moments de convivialité.
Le nombre de places étant limité, la réservation est obligatoire
Rencontre avec Abdourahman Waberi
Avec Pourquoi tu danses quand tu marches ? Abdourahman Waberi, écrivain, professeur et essayiste, revisite le monde et les blessures de son enfance à Djibouti : le désert mouvant, la mer Rouge, la plage de la Siesta, les maisons en tôles d’aluminium, les figures qui l’ont marqué. C’est donc pour une lecture voyage qu’il nous embarque
Le nombre de place étant limité, l’inscription et le port du masque sont obligatoire.
Littérature : Abdourahman Waberi signe son roman le plus autobiographique
Par Anne Bocandé Jeune Afrique
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages, 19 euros
Ce douzième roman d’Abdourahman Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous.
Poétique, le titre du nouveau livre de Waberi est une question posée par la petite Béa du haut de ses six ans : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? » Constatant la démarche chaotique de son paternel, elle le regarde comme un artiste évoluant en rythme alors que la démarche des autres, toujours identique, est formatée. « Les enfants de mon quartier, eux, m’appellent le Gringalet ou l’Avorton. […] Ce passé a été ma prison. Je veux désormais […] m’en libérer », lui répond Aden Robleh, entraînant sa fille dans les labyrinthes de sa mémoire.
Direction le quartier du Château-d’Eau, à Djibouti, dans les années 1970, entre sa mère à lui, la redoutée Zahra, son père, « Amine La Tige » relativement absent, une institutrice admirée « Madame Annick la Française de France », Ladane, la servante aimée, et les camarades de classe redoutés.
Enfant malingre et taiseux, « boule de douleurs, de larmes et de pleurs », Aden n’a pas d’amis. Sa solitude s’intensifie après l’accident qui enterrera pour de bon ses rêves de devenir footballeur, cow-boy ou marin.
Le plus autobiographique
C’est sur les traces de ces traumatismes que le narrateur déambule, se remémorant le quotidien du quartier et les histoires de « Grand-mère Cochise », mémoire vivante des bergers nomades de la famille. En toile de fond : la colonisation et ses conséquences vues par les yeux de l’enfant et enrichies des connaissances de l’adulte.
« À PRÉSENT JE SAIS BÉA QU’EN ME METTANT À NOIRCIR DES PAPIERS JE CHERCHAIS LE TERRAIN OÙ POSER LA MAISON DE MES RÊVES »
Ce douzième roman de Waberi, avec en couverture un portrait de lui avec sa fille, est le plus autobiographique de tous. « Toutes les émotions sont vraies », précise-t-il. Et elles nous transportent dans un cheminement intérieur pudique : celui de la réconciliation d’un homme avec son enfance. Sous les yeux de Béa, vers qui la parole se tourne sans cesse. Comme la grand-mère dont le narrateur dit qu’« elle venait d’un autre monde et d’une autre époque », lui-même semble éprouver cette distance avec sa fille.
Pourquoi tu danses quand tu marches ? d’Abdourahman Waberi, JC Lattès, 250 pages,
Parfois, ce procédé de narration empêche l’immersion pleine et entière dans l’un ou l’autre des deux espaces-temps. Mais il fonctionne comme un conte. « C’est important les mots Béa », martèle le narrateur, devenu enseignant et écrivain. C’est par eux que son horizon s’est dégagé des pesanteurs du réel. « À présent je sais Béa qu’en me mettant à noircir des papiers je cherchais le terrain où poser la maison de mes rêves. » Pourquoi tu danses quand tu marches ? offre une leçon : comment ne pas subir la marche d’autrui et comment choisir de danser sur le fil de sa propre vie.
Rencontre avec Leïla Slimani et Diane Meur
Modération : Luisa Ballin
L’une et l’autre sont écrivaines, l’une et l’autre sont sensibles et publient en 2020 un très beau roman. Les personnages du livre Le pays des autres et ceux de Sous le ciel des hommes se rencontreront lors de cet échange fort en émotions. A la croisée des cultures, hier et aujourd’hui, Leïla Slimani et de Diane Meur nous racontent l’autre et exposent des sujets sensibles avec pudeur et intelligence.
Jeune étudiante belge, Diane Meur débarque en 1987 à Paris avec la ferme intention de devenir écrivain. Mais cette bûcheuse polyglotte se retrouve happée dans l’engrenage des études : deux Khâgnes, puis Normal Sup’, la Sorbonne en lettres modernes et finalement l’EHESS en sociologie de la littérature l’éloignent peu à peu de son rêve.
Adepte de la gymnastique sémantique, elle embrasse avec passion une carrière de traductrice : elle traduit aussi bien des essais de sociologie, avec Erich Auerbach, Hanns Eisler, que les romans de Paul Nizon ou Tariq Ali. Néanmoins, à sa grande surprise, elle reprend son travail d’écriture en 2002 et signe un premier roman, La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même.
Son savoir-faire de traductrice n’est pas pour rien dans la beauté de sa prose : Diane Meur pèse patiemment ses mots, et affine un style poétique et référencé. « Je pense que la traduction est une merveilleuse école de style, une école d’écriture qui apprend à travailler de très près sur les mots, les phrases, les rythmes, les images. Mon écriture en reste très marquée et, au quotidien, le peaufinage d’une traduction et celui d’un texte à moi ne me paraissent pas des tâches très différentes. » Déclare-t’elle dans une interview à Alice Saintout et Célia Bascou.
Passionnée par la question du langage, elle interroge notre rapport à la parole au fil des romans. Dans Les Vivants et les Ombres, lauréat du Prix Victor Rossel en 2007, elle confie ainsi la narration à une maison, témoin des déchirements et des amours d’une famille austro-polonaise de 1848 à 1914.
Ancré dans une antiquité fictive, Les Villes de la plaine raconte l’histoire d’un scribe, Asral, qui au contact du peuple décide un jour d’abandonner la langue écrite ancestrale pour une langue vernaculaire, comprise de tous. Pour Diane Meur, l’écriture romanesque est aussi un moyen de questionner le présent à travers l’histoire. Les Villes de la plaine réserve une vertigineuse surprise en entrecoupant les péripéties d’Asral par le récit de la découverte, des siècles plus tard, des ruines de cette civilisation mésopotamienne par des archéologues. Au delà de la soudaine mélancolie provoquée par la disparition promise de cette civilisation, Diane Meur choisit de questionner le lecteur sur la place de l’héritage que nous voulons transmettre et nous donne ainsi une terrible leçon d’humilité.
Avec La Carte des Mendelssohn, publié en 2015, la romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures tragiques et excentriques de la lignée des Mendelssohn, tout en nous dévoilant ses sources et sa chronologie, tout en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d’un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde, comme un riche métissage où nous serions tous un peu cousins.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Rencontre avec Leïla Slimani et Metin Arditi
Modération : Luisa Ballin
À la croisée des cultures, deux femmes puissantes se forgent un destin dans les turbulences de l’Histoire. Portées par les passions et la rage de vivre, Rachel et Mathilde s’inscriront dans le paysage littéraire comme deux héroïnes inoubliables.
Ainsi, le salon en ville vous propose une rencontre inédite avec Leïla Slimani et Metin Arditi qui dialogueront et éclaireront de leurs voix les personnages de leurs romans.
Venez écouter deux auteurs talentueux et engagés, venez découvrir deux grands livres « Le pays des autres » (éditions Gallimard) et « Rachel et les siens »(éditions Grasset).
Leila Slimani est très attachée à la liberté d’expression dont elle fait usage dans ses romans qui traitent de sujets controversés. Boualem Sansal est né et vit en Algérie où ses livres et prises de position lui ont pourtant valu menaces et insultes. Leur dialogue portera sur la force de la parole et les espaces ouverts par la fiction pour permettre une expression libre de ce qui est et a été.
Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine.
Née d’une mère franco-algérienne et d’un père marocain, élève du lycée français de Rabat, Leïla Slimani grandit dans une famille d’expression française. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL.
En 1999, elle vient à Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis se forme aux médias à l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe).
Elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Pendant quatre ans, son travail de reporter lui permet d’assouvir sa passion pour les voyages, les rencontres et la découverte du monde.
En 2013, son premier manuscrit est refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles elle l’avait envoyé. Elle entame alors un stage de deux mois à l’atelier de l’écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l’ogre n’existerait pas ».
En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Le sujet (l’addiction sexuelle féminine) et l’écriture sont remarqués par la critique et l’ouvrage est proposé pour le Prix de Flore 2014.
Son deuxième roman, « Chanson douce », obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. Il est adapté au cinéma en 2019, avec Karin Viard et Leïla Bekhti.
En 2016, elle publie « Le diable est dans les détails », recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire « Le 1 ». En parallèle, avec entre autres Salomé Lelouch, Marie Nimie, Ariane Ascaride et Nancy Huston, réunies sous le nom Paris des Femmes, elle cosigne l’ouvrage collectif théâtral « Scandale » publié dans la Collection des quatre-vents de L’avant-scène théâtre.
Leïla Slimani se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : « Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc » qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique « Paroles d’honneur », ainsi que « Simone Veil, mon héroïne ».
Elle a été nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en novembre 2017.
Mère de deux enfants, elle est mariée depuis 2008
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
126 battements de cœur pour animer la Genève internationale ; 126 histoires de vie inspirantes, pour presque autant de nationalités présentes à Genève ; 126 projets économiques, humanitaires, culturels, sélectionnés par l’auteur, qui font voyager le nom de Genève aux quatre coins de la planète. À l’heure de fêter le 100e anniversaire de la première réunion à Genève de la Société des Nations, ce livre est un hommage au multilatéralisme et surtout à la société civile genevoise. À ces personnalités qui la confirment comme capitale des droits humains et de la paix, comme terre d’accueil et d’opportunités, où tout est possible, le dialogue et le changement. Un lieu où l’humanité a toutes les cartes en mains pour se réinventer.
La rencontre sera modérée par Luisa Ballin
Après la publication d’un roman, Au bonheur de Yaya, qui traite notamment d’émigration, Zahi Haddad revient au point central de ses études qui l’ont mené de l’université de Genève à la Columbia University de New York : les relations internationales et la façon dont elles s’imbriquent et façonnent les êtres humains. Auteur, entrepreneur, bloggeur, pétri d’une grande culture internationale, Zahi Haddad a mis toute son expertise et son empathie au service de ces 126 battements de cœur et, en dix-huit mois de recherches et de rencontres, a dressé des portraits uniques, avec passion et authenticité.
Vous pouvez également réserver par mail un exemplaire du livre de Zahi Haddad qu’il pourra vous dédicacer après payement.
Luisa Ballin animera cet échange.
LA VIDEO LIVE SERA VISIBLE DÈS LE DÉBUT DE LA RENCONTRE
MERCREDI 28 AVRIL A 18H30
Faysal, un trentenaire, retourne à Jabalayn, son village natal en Palestine. Issu d’une famille bourgeoise décimée, il vit dans le palais des deux collines où ressurgissent le fantôme de sa grand-mère, les secrets de ses proches ainsi que son propre passé. Alors que le pays est envahi par les colons israéliens, Faysal reste enfermé chez lui, perdant peu à peu le sens de la réalité.
Premier roman.
Il a grandi en Palestine et a été naturalisé français pendant son adolescence. Il est doctorant en littérature comparée à l’Université Paris-X.
Il a par ailleurs fondé l’association El-Atlal, une résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho, en Palestine.
« Préliminaires pour un verger futur » est sa première publication, finaliste du Prix Boccace de la Nouvelle 2018.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
LA VIDEO SERA VISIBLE LE VENDREDI 8 OCTOBRE A 19H
Soirée littéraire avec la romancière syrienne Chadia ATTASSI en langue arabe
En présentiel et en live – en langue arabe
المركز الثقافي العربي والمتوسطي في جنيف
مكتبة الزيتونة
Institut des cultures arabes et Méditerranéennes (ICAM-L’Olivier)
يسرنا أن ندعوكم الى أمسية أدبية نستضيف بها الروائية السورية شادية الأتاسي، بمناسبة
صدور وتوقيع روايتها / تانغو الغرام / الصادرة عن الدار العربية للعلوم .ناشرون
يرافق الأمسية : عزف عود
باللغة العربية
التاريخ : الجمعة ٨ اكتوبر
الساعة : ٧- ٩ مساء
العنوان : Rue de Fribourg 5
Ch-1201Genève
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari et le journaliste auteur de BD Patrice Perna se rencontrent pour la première fois au salon du livre en ville de Genève. Oubliés, révoltés, anonymes, comment porter les voix qui ont fait l’Histoire ? Engagements et enquêtes, en traits et en bulles, les printemps arabes et la seconde guerre mondiale se dessinent !
Modératrice: Magali BOSSI
© Karim Mrad – Portrait Nadia Khiari
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