INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
L’Ensemble Kaboul explore la musique persane d’Afghanistan, un répertoire méconnu voire oublié. Au fil des siècles, les turbulences de l’histoire de ce pays n’ont cessé de disperser les musiciens et de les contraindre au silence ou à l’exil. La transmission de ce patrimoine en a ainsi été durablement affectée…
Afin de raviver la flamme de la tradition, l’Ensemble Kaboul scrute les moindres recoins de la mémoire à la recherche de thèmes enfouis, de tel motif ou ornement qui semblait à jamais perdu. Cette quête du passé génère aussi un nouvel élan créatif : les mélodies parfois fragmentaires sont complétées, les instrumentations et les compositions développées.
Les artistes de l’ensemble Kaboul appartiennent à la vaste diaspora musicale persane qui se déploie dans de nombreux pays – de Lahore à Budapest, d’Erevan à Cordoue, de Téhéran à Genève… Ils sont tous porteurs d’une double culture musicale, entre Orient et Occident, qui constitue pour eux une source intarissable de connaissance et d’inspiration.
Ensemble Kaboul
Mashal Arman : chant
Khaled Arman : rubab
Siar Hachemi : dholak, daf
Meri Vardanyan : kanoun
Farshad Soltani : ney, kamanjah
En co-production avec le Centre des arts
La rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les guerres syrienne et yéménite, l’accès aux ressources naturelles, l’importance grandissante de la Turquie et la nouvelle politique de l’héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sont devenus les nouveaux curseurs géopolitiques moyen-orientaux, au détriment de la question palestinienne. Tandis qu’Israël et les États Unis sont désormais en train d’enterrer la solution de deux États, l’Autorité palestinienne devra-t-elle choisir entre devenir un pantin international et/ou un régime autoritaire et corrompu ?
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), de Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), d’Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
Intervenant·es :
• Noura Erakat, Avocate spécialisée dans les droits humains et Professeur Assistante
• Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
Modération :
• Christophe Ayad, Grand Reporter, Le Monde
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Le débat sera précédé de la projection du film : The Occupation of the American Mind de Jeremy Earp.
Les œuvres seront exposées dans la Librairie l’Olivier
Artistas | Artistes :
Abraham Benzadón.
Ana Pavón.
Daniel Garbade.
Julia Diazdel,
Mar Aragón.
Kelly Fischer.
Pedro Peña.
Sebastián Navas
Comisaria | Commisaire d’exposition: Nuria Delgado
l’Institut des cultures arabes et Méditerranéennes ICAM – L’OLIVIER co-organise avec la galerie d’art espagnole VESANIART Art Gallery, l’exposition d’artistes espagnols « Baja al Sur: al-Andalus, du 12 novembre 2020 au 9 janvier 2021.
L’exposition est parrainée par l’ambassade d’Espagne en Suisse, ainsi qu’avec la collaboration de l’Université de Malaga et de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée, qui accueillera l’exposition en 2021 à Séville.
L’objectif de l’exposition, est de rapprocher l’art contemporain espagnol du public suisse et de réfléchir à travers l’art sur la richesse du métissage culturel à travers l’histoire, mettant en évidence l’héritage andalou en Espagne.
Al-Andalus, dont l’empreinte est toujours en vigueur en Espagne, a été une période de splendeur maximale dans la péninsule ibérique et surtout en Andalousie, à l’avant-garde européenne dans les domaines de la science, de la philosophie, de l’architecture, de la littérature et de la musique entre autres. Al-Andalus jouissait d’un modèle exemplaire de coexistence interculturelle et religieuse, si menacé à notre époque.
Les artistes sélectionnés pour l’exposition sont: Abraham Benzadón, Ana Pavón, Daniel Garbade, Julia Diazdel, Mar Aragón, Pedro Peña, Sebastián Navas. Kelly Fischer, une artiste suisse étroitement liée à l’Espagne, est l’artiste invitée.
Ces 8 artistes contemporains réinterprètent l’héritage andalou avec un look XXI siècle et différentes techniques: peinture à l’huile, gouache, acrylique, encre de Chine, aquarelle, fusain, photographie numérique ou sculpture en bronze et méthacrylate.
L’art en tant que langage universel plonge dans notre histoire pour nous raviver.
Le projet d’exposition est synthétisé dans le haïku de son commissaire :
Le sud comme un battement de cœur
al-Andalus comme souvenir
L’art comme verbe
Prendre rendez-vous pour visiter l’exposition
Coorganisation : VESIANART |
Sponsor:
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En collaboration avec:
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