INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Revisitant le tournage et la diffusion du film culte La Bataille d’Alger, avec des archives rares et les témoignages des acteurs du film, Malek Bensmaïl éclaire les désillusions post indépendance algérienne bien au-delà du simple récit historique et montre comment un film peut concrètement changer l’histoire.
Revisitant le tournage et la diffusion du film culte La Bataille d’Alger, avec des archives rares et les témoignages des acteurs du film, Malek Bensmaïl éclaire les désillusions post indépendance algérienne bien au-delà du simple récit historique et montre comment un film peut concrètement changer l’histoire.
1957, les paras français cernent le refuge d’Ali la Pointe, chef de la guérilla urbaine luttant dans la casbah d’Alger. Pendant ses heures de réclusion forcée, il revit l’itinéraire qui le conduit de proxénète à celui de meneur du FLN…
Reconstitution historique qui fit longtemps polémique en France et dans le monde, retraçant un des épisodes les plus sanglants de la guerre d’Algérie.
1957, les paras français cernent le refuge d’Ali la Pointe, chef de la guérilla urbaine luttant dans la casbah d’Alger. Pendant ses heures de réclusion forcée, il revit l’itinéraire qui le conduit de proxénète à celui de meneur du FLN…
Reconstitution historique qui fit longtemps polémique en France et dans le monde, retraçant un des épisodes les plus sanglants de la guerre d’Algérie.
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Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
- Section: Compétition – Documentaire de création
- Langue(s) originale(s): Arabe & Hébreu
- Sous-titrage(s): Anglais & Français
Réalisation: Philippe Bellaïche & Rachel Leah Jones
Producteurs: Joelle Bertossa
Distributeur: Sister Distribution
Production: Paul Cadieux, Joelle Bertossa, Philippe Bellaïche, Rachel Leah Jones
Durée: 104′
Année: 2019
Pays de production: Canada , Israël & Suisse
Statut: Première suisse
Romancière franco-marocaine née en 1981, Leïla Slimani est lauréate du prix Goncourt 2016 pour son roman Chanson douce, publié aux éditions Gallimard. Traduit en 44 langues, cet ouvrage l’a hissée au rang « d’auteur francophone le plus lu dans le monde ». Virtuose, féministe et profondément engagée, sa plume acérée suscite des débats passionnés, au même titre que les thèmes qu’elle aborde, de la nymphomanie (Dans le jardin de l’ogre), à la violence du patriarcat (Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc), en passant par le meurtre d’enfants et la misère sociale (Chanson douce). Représentante personnelle d’Emmanuel Macron pour la Francophonie, Leïla Slimani a interpellé publiquement le président de la République française en novembre dernier en soutien aux personnes migrantes.
En partenariat et à l’initiative de la Société de Lecture
Entretien mené par Mathieu Menghini, historien et praticien de l’action culturelle
Tarifs : 40.- non membre sdl + 25.- membres sdl & accrédités festival + 10.- étudiant, repas inclus
Inscription obligatoire : secrétariat@societe-de-lecture.ch
- Section: Compétition – Documentaire de création
- Langue(s) originale(s): Arabe & Hébreu
- Sous-titrage(s): Anglais & Français
Réalisation: Philippe Bellaïche & Rachel Leah Jones
Producteurs: Joelle Bertossa
Distributeur: Sister Distribution
Production: Paul Cadieux, Joelle Bertossa, Philippe Bellaïche, Rachel Leah Jones
Durée: 104′
Année: 2019
Pays de production: Canada , Israël & Suisse
Statut: Première suisse
L’histoire rocambolesque de la nationalisation du canal de Suez
La nationalisation du Canal de Suez en 1956 a été un événement majeur avec des conséquences dramatiques en matière de politique internationale. une guerre impliquant la France, la Grande-Bretagne et Israël contre l’Égypte s’en est suivie, allant jusqu’à pousser l’union soviétique à menacer d’envoyer des bombes nucléaires sur Paris et Londres.
Dans l’ombre de ces évènements, un homme, seul, Mustapha El Hefnaoui, préparant durant des années la nationalisation du Canal, » son Canal « , dans un combat juridique et politique, en France et en Égypte. Restant tenace contre vents et marées, subissant les contrecoups de son activisme pour sa cause nationale, il devint l’artisan de l’action qui a permis plus tard au raïs Nasser de déclarer au Monde sa décision de récupérer le canal, en lisant devant une foule immense, le décret de nationalisation.
Dans ses mémoires, traduits par son fils Ali, l’auteur raconte la longue histoire qui l’a conduit de son enfance dans un village du delta du Nil vers la Sorbonne ainsi que dans les locaux de la Compagnie du Canal, rue d’Astorg à Paris, pour arriver à prouver le droit de son pays à récupérer son Canal.
Dans ce récit, certains y percevront une histoire digne des romans d’espionnage de John le Carré, d’autres y verront l’apogée de la lutte du tiers-monde contre le colonialisme du XIXe siècle. Un combat loyal et gaullien d’un homme contre la domination coloniale.
PS :Un dîner suivra la conférence au restaurant Dorian.
Pour ceux intéressés, prière de s’inscrire auprès de Robert Naggar:
robert@rfcn.ch avant le vendredi 8 mars.
Biographie
Né au Caire en Egypte en 1948, Dr El Hefnawy a suivi une formation scolaire francophone sur les bancs des écoles des «Frères de la Salle» au Caire, jusqu’à l’obtention de son Bac en 1967. Sa principale formation supérieure se fait à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, d’où il obtient son diplôme d’Architecte D.P.L.G. Parallèlement, Ali suivra des cours l’informatique, de droit et de sciences politiques.
En début de carrière, au milieu des années 1970, Ali El Hefnawy travaillera en association avec un des grands architectes français, Maurice Novarina, sur des projets au Moyen-Orient, particulièrement au en Egypte. Pour cela ils formeront ensemble le «Groupement des Architectes Franco-Arabes» (G.A.F.A.) . Les années 1980 seront plus orientées sur des activités en relation avec le monde des affaires franco-égyptiennes.. En 1992, Ali El Hefnawy crée le «Club d’Affaires Franco Egyptien» (CAFE). Une structure de chambre de Commerce Française en Egypte. Il est rejoint dès la première année par plus de 400 adhérents. Et en devient le PrésidentAli en deviendra le Président élu quelques années plus tard.
En 1993, Ali El Hefnawy rejoint le cabinet du Premier Ministre égyptien pour mettre en place le Programme de Développement Technologique de l’Egypte. Introduction d’internet, lancement des activités industrielles dans les nouvelles technologies et formations appropriées de la jeunesse égyptienne seront les grandes réalisations de ce programme dans les trois années qui ont suivi.
En 1999, un nouveau ministère est crée en Egypte. Le ministre fait appel à Ali El Hefnawy. Un des plus importants projerts a été la création d’une technopole « Smart Village ». qui fut un grand succès international pour l’Egypte du vingt et unième siècle. Plus d’une centaine de chefs d’état et de gouvernement ont pu visiter cette réalisation. Bill Gates s’y est rendu à deux reprises, et a orienté les activités Microsoft d’Europe vers le Smart Village. Cette technopole accueille plus de trois-cent entreprises et emploie quarante-cinq mille personnes.
Sur 25 hectares de désert à 100 km du Caire, Dr El Hefnawy crée une plantation de fruitiers en utilisant des techniques de pointe pour l’irrigation et la fertilisation de ce grand verger. Manguiers et mandariniers, entourés de palmiers dattiers apporteront par cette gestion ultra moderne des récoltes abondantes de haute qualité. Ce projet a aussi été sa passion durant ses fins de semaines et ses divers congés de 1992 à ce jour. Aujourd’hui c’est depuis l’Auvergne en France qu’il gère cette plantation par les outils informatiques.
Décoré par les insignes de « Chevalier de la Légion d’Honneur » attribuées par la République Française en 2007.
Marié, père de quatre enfants, grand-père de trois petits enfants, Ali entreprends aujourd’hui la promotion de projet de développement en Auvergne, région qui l’a adopté suite à son mariage en 1988 avec une cantalienne.
L’histoire rocambolesque de la nationalisation du canal de Suez
La nationalisation du Canal de Suez en 1956 a été un événement majeur avec des conséquences dramatiques en matière de politique internationale. une guerre impliquant la France, la Grande-Bretagne et Israël contre l’Égypte s’en est suivie, allant jusqu’à pousser l’union soviétique à menacer d’envoyer des bombes nucléaires sur Paris et Londres.
Dans l’ombre de ces évènements, un homme, seul, Mustapha El Hefnaoui, préparant durant des années la nationalisation du Canal, » son Canal « , dans un combat juridique et politique, en France et en Égypte. Restant tenace contre vents et marées, subissant les contrecoups de son activisme pour sa cause nationale, il devint l’artisan de l’action qui a permis plus tard au raïs Nasser de déclarer au Monde sa décision de récupérer le canal, en lisant devant une foule immense, le décret de nationalisation.
Dans ses mémoires, traduits par son fils Ali, l’auteur raconte la longue histoire qui l’a conduit de son enfance dans un village du delta du Nil vers la Sorbonne ainsi que dans les locaux de la Compagnie du Canal, rue d’Astorg à Paris, pour arriver à prouver le droit de son pays à récupérer son Canal.
Dans ce récit, certains y percevront une histoire digne des romans d’espionnage de John le Carré, d’autres y verront l’apogée de la lutte du tiers-monde contre le colonialisme du XIXe siècle. Un combat loyal et gaullien d’un homme contre la domination coloniale.
PS :Un dîner suivra la conférence au restaurant Dorian.
Pour ceux intéressés, prière de s’inscrire auprès de Robert Naggar:
robert@rfcn.ch avant le vendredi 8 mars.
Biographie
Né au Caire en Egypte en 1948, Dr El Hefnawy a suivi une formation scolaire francophone sur les bancs des écoles des «Frères de la Salle» au Caire, jusqu’à l’obtention de son Bac en 1967. Sa principale formation supérieure se fait à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, d’où il obtient son diplôme d’Architecte D.P.L.G. Parallèlement, Ali suivra des cours l’informatique, de droit et de sciences politiques.
En début de carrière, au milieu des années 1970, Ali El Hefnawy travaillera en association avec un des grands architectes français, Maurice Novarina, sur des projets au Moyen-Orient, particulièrement au en Egypte. Pour cela ils formeront ensemble le «Groupement des Architectes Franco-Arabes» (G.A.F.A.) . Les années 1980 seront plus orientées sur des activités en relation avec le monde des affaires franco-égyptiennes.. En 1992, Ali El Hefnawy crée le «Club d’Affaires Franco Egyptien» (CAFE). Une structure de chambre de Commerce Française en Egypte. Il est rejoint dès la première année par plus de 400 adhérents. Et en devient le PrésidentAli en deviendra le Président élu quelques années plus tard.
En 1993, Ali El Hefnawy rejoint le cabinet du Premier Ministre égyptien pour mettre en place le Programme de Développement Technologique de l’Egypte. Introduction d’internet, lancement des activités industrielles dans les nouvelles technologies et formations appropriées de la jeunesse égyptienne seront les grandes réalisations de ce programme dans les trois années qui ont suivi.
En 1999, un nouveau ministère est crée en Egypte. Le ministre fait appel à Ali El Hefnawy. Un des plus importants projerts a été la création d’une technopole « Smart Village ». qui fut un grand succès international pour l’Egypte du vingt et unième siècle. Plus d’une centaine de chefs d’état et de gouvernement ont pu visiter cette réalisation. Bill Gates s’y est rendu à deux reprises, et a orienté les activités Microsoft d’Europe vers le Smart Village. Cette technopole accueille plus de trois-cent entreprises et emploie quarante-cinq mille personnes.
Sur 25 hectares de désert à 100 km du Caire, Dr El Hefnawy crée une plantation de fruitiers en utilisant des techniques de pointe pour l’irrigation et la fertilisation de ce grand verger. Manguiers et mandariniers, entourés de palmiers dattiers apporteront par cette gestion ultra moderne des récoltes abondantes de haute qualité. Ce projet a aussi été sa passion durant ses fins de semaines et ses divers congés de 1992 à ce jour. Aujourd’hui c’est depuis l’Auvergne en France qu’il gère cette plantation par les outils informatiques.
Décoré par les insignes de « Chevalier de la Légion d’Honneur » attribuées par la République Française en 2007.
Marié, père de quatre enfants, grand-père de trois petits enfants, Ali entreprends aujourd’hui la promotion de projet de développement en Auvergne, région qui l’a adopté suite à son mariage en 1988 avec une cantalienne.
La rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les guerres syrienne et yéménite, l’accès aux ressources naturelles, l’importance grandissante de la Turquie et la nouvelle politique de l’héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sont devenus les nouveaux curseurs géopolitiques moyen-orientaux, au détriment de la question palestinienne. Tandis qu’Israël et les États Unis sont désormais en train d’enterrer la solution de deux États, l’Autorité palestinienne devra-t-elle choisir entre devenir un pantin international et/ou un régime autoritaire et corrompu ?
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), de Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
The Occupation of the American Mind (la guerre des relations publiques d’Israël aux Etats-Unis), d’Alper et Earp, analyse comment l’avenir de la question palestinienne se joue plus dans les newsrooms américaines que sur le terrain.
Intervenant·es :
• Noura Erakat, Avocate spécialisée dans les droits humains et Professeur Assistante
• Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
Modération :
• Christophe Ayad, Grand Reporter, Le Monde
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Le débat sera précédé de la projection du film : The Occupation of the American Mind de Jeremy Earp.
Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient∙e∙s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du « trauma colonial » permettent de comprendre : plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France.
Elle montre ce que ces « blancs » doivent à l’extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n’a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom… La « colonialité » fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu’à falsifier le sens de l’histoire. Et en cherchant à détruire l’univers symbolique de l’« indigène », elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : « Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne » (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c’est l’une des clés, explique l’auteure, de la permanence du « fratricide » dans l’espace politique algérien : les fils frappés d’illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l’illustrent le conflit tragique FLN/MNA lors de la guerre d’indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d’État.
Une démonstration impressionnante, où l’analyse clinique est constamment étayée par les travaux d’historiens, par les études d’acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des œuvres d’écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri…).
Organisé par ICAM – L’Olivier et Coup De Soleil Rhône-Alpes
En croisant mémoires, presses et documents déclassifiés, Matthieu Rey éclaire les fondements de la Syrie contemporaine et son histoire tumultueuse. Il nous invite à suivre le devenir toujours incertain d’une communauté politique réunissant des populations variées, des hommes et des femmes qui s’installent et s’organisent sur un territoire.
Récit de la renaissance des campagnes environnant les villes au détriment des mondes nomades, histoire des migrations des Druzes du Liban vers la Syrie, des Montagnards vers les plaines, des campagnes vers les villes, c’est aussi une narration politique ponctuée par des révolutions et des guerres qui donnent naissance à un État dont le cours de l’histoire se révèle dans la crise révolutionnaire. Depuis 2011, la Syrie, chasse gardée de la famille Assad, se trouve au cœur d’une dramatique actualité internationale, déchirée par la guerre civile.
Son histoire n’est-elle pas finalement celle d’espoirs, de heurts, d’essais, d’attentes, de luttes, de violences et de projets partagés entre groupes humains qui tentent de créer les conditions d’un vivre-ensemble dans lequel chacun ait sa place ?
Matthieu Rey, Chercheur associé
Agrégé, arabisant, avec des notions de persan et chargé de recherche à l’Iremam (CNRS- UMR 7310). Après avoir réalisé une thèse sur les parlementaires syriens et irakiens des années 1950, et réalisé un long terrain en Syrie (2009-2013), mes recherches se sont élargies à d’autres thématiques dans le cadre de mon recrutement au Middle East Institute de Singapour puis au Collège de France comme maitre de conférence, comprenant la guerre froide dans le monde arabe, les élections, la crise syrienne et les politiques de développement. J’entreprends actuellement la rédaction d’une monographie sur la Syrie contemporaine (XIXe-XXIe siècle), première étape d’un plus vaste chantier questionnant la construction de l’État dans l’Orient arabe et persan. Dans le cadre de la chaire, je poursuis un travail collectif sur l’écriture de l’histoire (avec Chaymaa Hassabo et Henry Laurens) et participe au projet attentat 1979 qui doit donner lieu à un ERC.
Liban : une Institutionnalisation de l’oubli
L’Histoire d’une guerre sans fin
L’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève, en collaboration avec le rectorat de l’Université de Genève, le Global Studies Institute et l’ICAM-l’Olivier, a le plaisir de vous inviter à une conférence de S.E. le Professeur Georges Corm sur le thème de l’absence de mémoire collective au Liban au lendemain de la guerre civile (1975-1990).
La conférence sera suivie d’un débat entre le Dr. Georges Corm et les professeurs Aline Schlaepfer et Daniel Meier. La conférence sera modérée par Karim Damien, cofondateur de l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève.
La guerre civile libanaise, qui a débuté le 13 avril 1975 et s’est achevée en 1990, a été suivie d’un gel de la situation : les leaders communautaires, autrefois seigneurs de guerre, ont continué à diriger le pays, et en guise de réconciliation nationale, le parlement libanais a adopté, le 26 août 1991, une loi d’amnistie, passant l’éponge sur les crimes commis durant les quinze années de conflit. Depuis, le Liban est plongé dans un engrenage alliant amnésie collective et peur d’une résurgence des affrontements, ce qui a perpétué les divisions et paralysé la construction d’un discours uniforme et homogène quant à la guerre civile. En conséquent, la logique milicienne et clanique reste prépondérante, au détriment de la logique d’État. La guerre civile, un temps désignée par « les événements », est longtemps demeurée un sujet tabou au sein de la société libanaise. Près de trente ans après l’arrêt des combats, et en l’absence d’une politique officielle, seules des initiatives privées ont permis de surmonter certaines blessures.
LIEU ET DATE
La conférence aura lieu le jeudi 11 avril 2019, à 18h30, à l’Université de Genève (Uni Mail, salle MR280).
La date à laquelle aura lieu la conférence n’est pas anodine : le 13 avril, les Libanais commémorent en effet le début de la guerre civile.
La conférence sera accompagnée d’une exposition dans le hall d’UniMail (du mercredi 10 au vendredi 12 Avril 2019). Cette exposition portera sur la guerre civile libanaise, sur ses événements marquants, ainsi que sur des problématiques connexes.
LE CONFÉRENCIER
Économiste de profession, spécialiste du Moyen-Orient et de la Méditerranée, il a écrit maints ouvrages qui servent de clef de lecture pour le Moyen-Orient. Il a également été consultant auprès d’organismes internationaux et d’institutions financières. Il a de plus été ministre des Finances de la République libanaise entre 1998 et 2000. Il enseigne actuellement l’Histoire et les Sciences Politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) et à l’American University of Beirut (AUB).
Parmi ses ouvrages, nous comptons Histoire du pluralisme religieux dans le bassin méditerranéen (Geuthner 1998), Orient-Occident, la fracture imaginaire, (La Découverte, 2002 et 2004), Le Proche-Orient éclaté (1956-2012) (Gallimard/Histoire 2007), L’Europe et le mythe de l’Occident : La construction d’une histoire, (Paris, La Découverte, 2 avril 2009), Le Nouveau Gouvernement du monde : idéologies, structures, contre-pouvoirs, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres » 2012), Pour une lecture profane des conflits : sur le « retour du religieux » dans les conflits contemporains du Moyen-Orient, (Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 31 octobre 2012) Pensée et politique dans le monde arabe : Contextes historiques et problématiques, XIXème – XXIème siècle, (La Découverte, 2015) et La Nouvelle Question d’Orient, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres”, 2017).
LES INTERVENANTS
Daniel Meier : docteur en science politique, est actuellement chercheur associé au laboratoire PACTE du CNRS à Grenoble. Outre un enseignement régulier à Sciences Po Grenoble, il est associé à des Masters sur le Moyen-Orient aux Universités de Venise et Turin. Auteurs de plusieurs ouvrages, il vient de diriger le volume spécial de la revue Geopolitics « Bordering the Middle East » (vol. 23, Issue 3, 2018).
Aline Schlaepfer : docteure ès Lettres de l’Université de Genève (2012), Aline Schlaepfer a été assistante à l’Unité d’arabe pendant sa thèse, et visiting research student à la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres (2009). Une mobilité postdoctorale soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (Advanced Postdoc.Mobility), l’a amenée à l’Université américaine de Beyrouth (2016) et à l’Université de Princeton (2017). Elle mène depuis deux ans un nouveau projet de recherche portant sur l’héritage ottoman dans les espaces arabes après la chute de l’Empire, et en particulier en Irak.
Dessin par Raphael Vitali
Graphisme par Fabio Khoury
MERCREDI 1 MAI |
11h-12h Astrig MARANDJIAN
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13h-14h
L’impact des révolutions arabes sur la culture en collaboration avec le FIFOG Farid ABACHE & Tahar HOUCHI
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14h30-15h30
Boualem Sansal recrée le monde Boualem SANSALModératrice : Leïla TAUIL |
16h-17h
L’Algérie à deux voix , Terre de ma mère Sophie COLLIEX & Djilali BENCHEIKHModératrice : Maude BITTAR |
17h30-18h30
Le Trauma colonial Karima LAZALI |
JEUDI 2 MAI |
12h30-14h
France-Algérie : les identités Sonia JASMINE, Karima LAZALI Sabine ZAALENE & Djilali BENCHEIKHModératrice : Leïla TAUIL |
14h15-15h15
L’islam soufi face aux défis contemporains Cisse KANE |
15h30-16h30
La Mariée du Nil Glorice WEINSTEIN |
17h-19h
Quelle Algérie L’ICAM et le Club Diplomatique de Genève reçoivent BOUALEM SANSAL
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VENDREDI 3 MAI |
10h-11h
Les contes imbriqués à l’orientale –atelier scolaire- Animé par Lia LEVEILLÉ METTRAL |
12h-13h
Tunisie,sortir du désenchantement Hakim Ben Hammouda
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13h30-14h30
Naplouse, Palestine Portraits d’une occupation Stéphane AUCANTE |
15h-16h
La guerre au Liban vue par un solitaire Yan MORVAN |
16h30-17h30
Devoir de mémoire Rachedi MABROUCKModératrice : Tamimount SAMMAR |
18h-19h
Identités buissonnières Dominique ZIEGLERModération : Luisa BALLIN
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SAMEDI 4 MAI |
12h30-13h30
Al-Mutanabbi L’autre prophète Mustapha KHARMOUDI |
14h-15h
Lumières du Maroc –avec projection- Fouad LAROUI |
15h30-16h30
Femmes du Maghreb Leïla BAHSAINFatema HALLeïla TAUILModération : Luisa BALLIN |
17h-18h
Turquie libre, j’écris ton nom Nedim GÜRSELModératrice : Luisa BALLIN |
18h30-19h30
Dieu, les mathématiques, la folie Fouad LAROUIPierre-Alain CherixModération : Marc TURIAULT |
DIMANCHE 5 MAI |
10h-11h
Revue Tunisienne de Science Politique Présentation : Itidel FADHLOUN |
11h30-12h30
La Turquie aujourd’hui Sylvie ARSEVER Nedim GÜRSELModératrice : Luisa BALLIN |
13h-14h
Le discours amoureux des épices Fatema HALModérateur : Fouad LAROUI |
15h-16h
Le socialisme arabe Jean ZIEGLERMohamed Abdel Azim Modératrice : Luisa BALLIN |
16h30-17h30
La création poétique en duo Claire DUTREY/ Véronique MOOSER\ Grégory CHIARADIA /Vital HEURTEBIZEModération : Bruno MERCIER |
PROGRAMME EN PDF ET VOTRE INVITATION
Homs, 7 avril 2014. Le père Frans, jésuite néerlandais, vivant en Syrie depuis 1966 est assassiné dans le jardin du couvent où il continuait de résider malgré le conflit syrien faisant rage dans cette partie de la ville assiégée, meurtrie par les bombardements quotidiens, par l’absence de ravitaillement. Le Vatican ne tarde pas à envoyer une dépêche : « Un homme de paix est mort. » Le visage de cet homme hors du commun est alors sur tous les écrans de télévisions occidentales. Le père Frans incarne l’esprit de fraternité et une ténacité incroyable à protéger les innocents
Le père Ziad Hilal était à ses côté à Homs, de l’autre côté de la ville. Jésuite lui aussi, né en Syrie, le jeune curé de Homs livre ici un témoignage poignant de la solidarité à l’oeuvre sous les bombes. Il est un héros presque ordinaire, de ceux que la fraternité inspire au quotidien, et qui, comme son ami Frans, ne renoncent jamais à vouloir la paix. Il est le frère de ses voisins musulmans qui risquent leur vie pour lui, le médiateur des situations qui semblent désespérées, un veilleur parfois impatient et toujours tenace. Un témoignage rare et inspirant
Damas, mars 2011. La révolution commence à gronder. Mais Samir lui préfère sa jeune soeur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close.
Présenté au Festival de Cannes 2018, ce film raconte l’histoire de Nahal, jeune femme de 25 ans, tiraillée entre son désir de liberté et l’espoir de quitter le pays et Damas grâce au mariage arrangé avec Samir, un syrien expatrié aux États-Unis. Mais celui-ci lui préfère sa jeune sœur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle et intrigante voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close. En Mars 2011, les tensions dans les rues sont très vives.
Avec Manal Issa, Ula Tabari, Souraya Baghdadi,Mariah Tannoury, Nathalie Issa
La réalisatrice Gaya Jiji présentera son film le mercredi 5 juin au cinéma Cinélux de Genève à 20h30.
Le 6 premières personnes qui nous enverront un mail pourront gagner un billet gratuit.
Réservations sur le site www.cinelux.ch
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
Suivi d’une conférence sur la culture gnawa
Thème de la conférence
La rencontre mémorable entre le moine François d’Assise et le sultan Al Kâmil « le Parfait », sultan d’Egypte dès 1218 et neveu de Saladin. Cette rencontre a été rapportée par nombre de commentateurs occidentaux, mais elle n’a jamais été relatée par un chroniqueur égyptien. Pourquoi ce silence des historiens arabes du XIIIème siècle ? En Occident, les témoignages abondent car cet événement était unique du point de vue des croisés tandis que dans l’Egypte multiconfessionnelle, cet épisode n’avait rien d’exceptionnel et nul n’avait jugé le besoin de le transcrire. Les discussions entre le sultan et les membres des communautés juives et chrétiennes étaient courantes.
Azza Heikal est née et a fait ses études à Alexandrie. Elle était professeur de
littérature française à l’université d’Alexandrie et a enseigné la langue
égyptienne arabe parlée et la civilisation égyptienne au moyen-âge et
contemporaine à la Sorbonne et à l’Institut National des Langues et
Civilisations Orientales à Paris. Ses recherches et publications ont pour thème
l’héritage cosmopolite d’Alexandrie et elle est investie dans la promotion des
relations franco égyptiennes. Elle est souvent invitée à des colloques pour
exposer ces sujets en France, en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord.
Bibliographie
- Pirandello, inventeur de la tragédie moderne, Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1979.
- Michel Butor. « l’Egypte m’a été comme une seconde terre natale », Alexandrie, Dar El Nagah Press, 1980
- L’Education alexandrine: « je ne compte que les heures claires », Le Caire, Elias Modern Press, 1996
- L’Egypte illustrée parles peintres du XIXème siècle, Le Caire, Edtion Max Group, 2000
- Il était une fois une sultane, Chagarat al-Durr, Paris, Maisonneuve & Larose, 2004
- Immeubles Heikal, microcosmes alexandrins, Bibliotheca Alexandrina, 2013
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de sa résidence avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux « papichas », jolies jeunes filles algéroises.
La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader. Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant tous les interdits. « Papicha » raconte ainsi de manière très touchante l’histoire d’une jeune fille prête à totalement s’engager pour continuer à faire vivre sa passion et atteindre son rêve.
une avant-première est prévue au cinéma Les Scala en présence de la réalisatrice Mounia Meddour le 11 octobre à 20h45
Production: avec la collaboration de Fadette Drouard
Scénario: Mounia Meddour
Caméra: Léo Lefevre
Genre: drame, fiction
Durée: 105 minutes
Langue: arabe et français avec sous-titres df
C’est déjà l’automne … nous reprenons donc nos projections de films tunisiens accompagnés pour les connaisseurs d’une collation bien tune les fricassés 😉
Le Film realisé par Brahim Letaief est sorti cette année.
Le réalisateur pose le décor à Ghar El Melh, jadis appelée Porto Farina. Là bas, toute une famille attend Ali, un immigré tunisien vivant en France, qui viendra pour épouser sa cousine germaine. La finalité de ce mariage arrangé est d’assurer une descendance pour Ali et sa famille. Pour y parvenir, Ali délaisse la femme avec qui il vit depuis des années en France car elle est stérile.
Ludique et pittoresque, “Porto Farina” est un film à prendre tel qu’il est: plaisant sans prétention et ayant sa place dans son genre comique.
https://www.facebook.com/events/1476738502488715/
Rencontres cinématographiques
5-10 décembre 2019
Grütli (Genève) & Centre de Culture ABC (La Chaux-de-Fonds)
REGARDS DE RÉALISATRICES PALESTINIENNES
Pour sa 8ème édition, PFC’E a choisi de mettre en avant les regards de réalisatrices palestiniennes, afin de participer à la nouvelle dynamique des luttes des femmes qui, en 2019, sont enfin entendues dans de nombreux pays, y compris en Suisse avec la grève des femmes du 14 juin. En Cisjordanie et à Gaza, début septembre, plusieurs milliers de femmes et d’hommes dénonçaient le meurtre d’une jeune femme par des membres de sa famille et réclamaient une loi pour protéger les femmes.
Depuis 10 ans, plus de 50 % des cinéastes palestiniens sont des femmes, dont beaucoup sont nées et vivent en Cisjordanie et à Gaza. Les jeunes réalisatrices marchent dans les pas de leurs ainées, et toutes affrontent le monde de la production cinématographique encore difficile d’accès pour les femmes, …en Palestine, comme ailleurs! Mais elles doivent en plus surmonter le conservatisme présent dans la société palestinienne.
L’édition 2019 donne un aperçu de la richesse et des sensibilités spécifiques qui se dégagent de leurs réalisations. D’une part, la résistance quotidienne contre l’occupation israélienne et la dépossession de leurs terres est omniprésente et les réalisatrices ne manquent pas de montrer les conséquences particulières de cette réalité sur les femmes, par ex. lors de la 1ère Intifada. Leurs films évoquent aussi la force des traditions artistiques comme la musique et la broderie, ou encore l’importance de l’Histoire et de la mémoire. Enfin, elles font éclater les stéréotypes culturels et abordent des questions sensibles, considérées souvent comme tabou dans la société patriarcale et par leurs collègues masculins : l’inceste, les féminicides, les choix amoureux assumés, les tortures sexuelles infligées aux prisonnières-prisonniers, les déceptions lors du retour tant rêvé au pays.
Cette 8ème édition rend hommage à Jocelyne Saab, cinéaste libanaise décédée en janvier, en projetant les films qu’elle a réalisés sur les Palestinien.ne.s entre 1974 et 1982.
PFC’E souhaite la bienvenue aux réalisatrices invitées Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh ainsi qu’au public dans les nouveaux lieux qui accueillent PFC’E, les Cinémas du Grütli et Fonction : Cinéma, où se tiendront discussions et débats thématiques avec nos invitées.
SOIREE D’OUVERTURE, EN PRÉSENCE DE TOUTES NOS INVITÉES :
Buthina Canaan Khoury, Mariam Shahin, Ghada Terawi, Zeina Ramadan et Shayma Awawdeh
Jeudi 5 décembre à 19:00 à l’Orangerie, rch Grutli, avec verrée
BUFFET ORIENTAL, tous les autres jours, au bar de la salle Langlois
RETROUVEZ LE PROGRAMME SUR LE SITE DU FESTIVAL
Investigation politique
2002
160′
HD file
vo st fr
Malek Bensmaïl : Algérie(s)
Ce film enquête en deux épisodes sur les coulisses du pouvoir et de l’histoire contemporaine algérienne des décennies 80 et 90.
Un peuple sans voix décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux avec la complicité de puissances étrangères.
Il s’inscrit entre le premier acte violent d’envergure des émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Une terre en deuil couvre « la décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992-1994), l’internalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violations de droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur « le cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie.
Contre-Pouvoirs (BM17) La bataille d’Alger, un film dans l’Histoire (BM19)
-
Films projetés lors du Festival Black Movie 2020
sur :
-
l’Algérie
143 rue du désert
- Algérie(s)
- Aliénations
- Dans ma tête un rond-point
- DéciBled
- Des vacances malgré tout…
- La Chine est encore loin
- Le Grand Jeu
-
Égypte, Allemagne
-
Dreamaway
-
Iran
Diapason
- Mullah’s Daughter
-
Iran, Afghanistan
- Seven and a Half
-
Soudan
Talking About Trees
-
Turquie
A Tale of Three Sisters
- The Announcement
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
Fiancées, de Julia Bünter
Documentaire, 2019, CH, VOSTFR & ALL, 1h20′, Age légal/suggéré: 8/14
Tous les jours à 17h15 dans la salle Patricia Plattner
Le Caire, mégalopole de 20 millions d’habitants, a récemment subi de nombreux bouleversements politiques, culturels et économiques, obligeant la société égyptienne à se réinventer. Dans ce contexte instable, Fiancées est une immersion dans la vie quotidienne des jeunes égyptiens sur le long chemin menant au mariage. En Égypte, on ne vit jamais seul et on ne quitte le foyer de ses parents que pour fonder le sien, après s’être marié(e). Quel que soit le désir intime de chacun, le mariage est l’étape indiscutable pour accéder à l’indépendance. Fil rouge du film, le chemin vers le mariage s’incarne au travers de trois couples. Batool et Bassam sont des comédiens en devenir qui luttent pour l’équilibre de leur relation. Entre l’attente de leur futur appartement et les pressions familiales, l’harmonie de leur couple est fragile. Marize et Ramy sont chrétiens et issus d’un milieu aisé, ils rêvent d’un mariage parfait et d’accéder à la sexualité. Souhaitant à la fois utiliser la contraception après leur mariage et respecter les traditions imposées par l’Église, ils incarnent une jeunesse à la fois occidentalisée et traditionnelle. Randa et Abdelrahman viennent d’un milieu traditionnel musulman et aspirent à plus de liberté au quotidien. Les revendications de Randa pour l’égalité des sexes se heurtent aux coutumes de la société.
du film, «
Un fils
De Mehdi M. Barsaoui
En présence du réalisateur Mehdi M. Barsaoul
- Section: Compétition – Fiction
- Langue(s) originale(s): Arabe
- Sous-titrage(s): Français & Anglais
Première suisse
En collaboration avec Festival Voix de Fête, l’association Le Pont Genève organise ce spectacle de danse-théâtre de Thouraya Boughanmi (Tunisie)
Danseuses et interprétation: Amel Laouini, Khouloud Bdida,
Thouraya Boughanmi
» Les femmes qui ont perdu leurs êtres chers à la guerre, celles qui nagent vers l’infini poussées par le vent et les larmes, ces épouses et ces mères ont leurs cœurs meurtris. Leurs corps sont lacérés de rouge et de gris.
Chaque femme courageuse est une anémone portant la couleur du sang comme un miroir de guerre. Elle se souvient de toutes les âmes sacrifiées pour la patrie qui refleuriront à chaque printemps »
Ce spectacle sera suivi d’un récital de musique arabe avec le groupe Oriental Geneva Vibes
Prix de l’entrée : 30frs – AVS/Étudiants: 15frs
Billetterie:
http://www.migroslabilletterie.ch/spectacle?id_spectacle=545
Service culturel Migros Genève, Rue du Commerce 9,
tél. 058 568 29 00
Stand Info Balexert
ou
The Crowned Eagle – 3 rue de Fribourg 1201, Genève
Tel. 079 2038841 – Email: lepontgeneve@gmail.com
CONFÉRENCE REPOUSSÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE
A presentation by Dr. Maryvelma O’Neil
Come take a virtual tour of late-nineteenth-century Jerusalem! A recent 3D scan of the Illés Model (1:500 scale), owned by the citizens of Geneva, will provide you with extraordinary views of Jerusalem in 1873. At this time the city was the geographical, spiritual, political and administrative center of Palestine under late Ottoman rule.
The creation of a web-based, GIS-enabled interactive platform will enable users around the world to digitally explore the virtual replica of Old City of Jerusalem. Modelmaker, Stephan Illés, included many sites that have since been altered or destroyed, such as the Mughrabi Quarter, which was razed in 1967, then replaced with the Western Wall Plaza.
A digital museology installation will allow visitors to interact with the virtual relief through AR, VR, and/or MR immersive experience. An informative VR film will transport viewers on a narrated tour.
The Virtual Illés Relief Initiative is a legacy project. Emerging technologies will facilitate ongoing exploration, presentation — and hopefully protection — of Jerusalem’s rich multicultural heritage of outstanding universal value.
Dr. Maryvelma O’Neil is a Senior Research Fellow at Webster University, Geneva. She is founder and director of ARCH Jerusalem, the Swiss-accredited NGO that advocates for the preservation of vulnerable cultural heritage in Jerusalem. www.archjerusalem.org
La présentation sera suivie d’un verre de l’amitié
Alors que de nouveaux efforts en vue d’une réconciliation entre les peuples français et algérien s’amorcent de part et d’autre de la Méditerranée, l’Algérie reste profondément marquée par son passé colonial.
De son histoire douloureuse à son présent complexe, quel regarde porter aujourd’hui sur l’Algérie ? Comment raconter son identité, les différentes facettes de la vie quotidienne ainsi que son actualité politique ? Quel rôle peut jouer l’image photographique dans cette démarche ?
Nous aborderons ces questions à travers le regard de ceux qui les vivent et retranscrivent en images et qui ont choisi de mettre en lumière quelque uns des moments importants de l’histoire de l’Algérie.
Intervenants :
• Danaé Panchaud – Directrice, Photoforum Pasquart
• Abdo Shanan – Photographe, membre du collective 220
• Emilien Itim – Photographe
Modération : Sarah Dekkiche (politologue et consultante)
Cette table ronde est organisée en partenariat avec l’ICAM (Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes) et le Photoforum Pasquart de Bienne à l’occasion de l’exposition « Narratives from Algeria » en cours jusqu’au 6 septembre.
Le confinement ? Rien de nouveau pour les Palestinien.ne.s !
Ce qui a tant bouleversé notre quotidien depuis mars 2020 … la suppression des matchs de foot, l’annulation des festivals de théâtre et de musique, l’impossibilité de participer aux compétitions sportives internationales, se déplacer d’une ville à l’autre, aller à l’étranger, embrasser les êtres chers, et la paralysie de l’économie… les Palestiniens connaissent cela et encore bien pire depuis 72 ans.
Depuis 4 générations, ils.elles vivent l’expulsion de leur terre, de leurs villages, de leurs maisons, les incursions militaires et arrestations brutales, l’effacement de leur culture et de leur Histoire, et sont confiné.e.s-enfermé.e.s dans des camps de réfugiés, en exil, derrière le Mur, dans les prisons sans jugement, dans les queues sans fin de travailleurs en attente d’emploi… toutes ces tentatives du colon et occupant israélien pour non seulement « confiner » mais faire disparaître le peuple palestinien.
Alors… comment tiennent-ils.elles le coup depuis si longtemps ?
Quel(s) regard(s) les cinéastes palestinien.ne.s portent-ils.elles sur cette résistance au confinement-enfermement, à l’effacement, résistances multiples elles aussi ?
Les Rencontres cinématographiques Palestine: Filmer C’est Exister (PFC’E)
proposent de découvrir au Spoutnik
le 21 septembre et le 4 novembre 2020
et lors de sa 9ème édition 4-8 décembre)
Kamal Aljafari
cinéaste palestinien qui a choisi de se confronter à la volonté d’effacement des Palestinien.ne.s et d’explorer les manières de reconstruire la mémoire palestinienne.
Sa démarche cinématographique, inspirée de la Nouvelle Vague, déroute: ses images ne sont pas vraiment les siennes. Le Palestinien les dérobe à d’autres films – israéliens
le plus souvent – pour mieux les détourner, les re-signifier.
« C’est pour moi un acte politique, je n’ai pas à demander si j’ai le droit ou non de m’en servir. Eux n’ont jamais demandé. Je ne le leur dois rien du tout. D’ailleurs, je ne crois pas que la question du droit à l’image devrait se poser : on devrait pouvoir tout utiliser et réutiliser pour s’exprimer comme on le souhaite. Ce qu’on fait avec les images, ce qu’on veut montrer ne dépend que de nous ».
La chaîne allemande ZDF n’a pas voulu programmer son 1er film The Roof.
Trop expérimental pour constituer un témoignage du conflit israélo-palestinien ?
« En Palestine, le documentaire est nécessaire : si on ne capture pas une situation, elle disparaît peu à peu. Je dois évidemment accomplir cette fonction. Ça fait partie de moi. Mais une partie de moi souhaite toujours passer outre la réalité, faire un pas de côté par rapport à elle pour créer quelque chose de plus artistique ».
Au Spoutnik, PFC’E présentera ses deux premiers longs-métrages:
21 septembre: The Roof (2006)
4 novembre: Port of Memory (2010)
…pensés par le réalisateur comme « des actes de justice cinématographique … contre l’occupation cinématographique » qui efface, détruit, nie la Palestine et les Palestinien.ne.s. Oeuvres inventives, poétiques et politiques à ne pas manquer !
19h30 Ouverture de la caisse et petite restauration
20h30 Projection suivie d’une discussion par skype avec le réalisateur.
LIEU Cinéma Spoutnik, Place des Volontaires 4, 2ème étage.
TARIFS normal : 12.-
AVS, chômage, étudiant.e : 8.-
Dans le respect des mesures sanitaires, merci de venir avec votre masque.
Le Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous.
Kamal Aljafari est né en 1972 et a grandi à Ramle et Jaffa (en Israël depuis 1948). Il a étudié à l’Université hébraïque à Jérusalem, puis en Allemagne où il obtient le diplôme de l’Académie des arts médiatiques de Cologne et reçoit en 2004 le prix Friedrich-Vordemberge des arts visuels de cette même ville. En 2010, il enseigne le cinéma à la New School à New York. De 2011 à 2013, il est conférencier et directeur de programme à l’Académie allemande du film et de la télévision (DFFB) à Berlin, où il vit encore aujourd’hui.
THE ROOF
Ce film faussement paisible dresse le portrait de la famille de Kamal Aljafari à Ramla et Jaffa où le réalisateur a grandi, quelque part entre documentaire et autobiographie filmée, par les mouvements tranquilles mais incessants d’une caméra agile dans les différentes pièces de maisons inhabitées, abîmées ou en ruines. Le titre fait référence au toit qui manquait à la maison où la famille du cinéaste se réfugie en 1948 au moment de la création d’Israël, projet de construction inachevé… maison sans sa protection essentielle. Le film oscille entre le récit des faits historiques, la mise en scène des événements et le rappel des souvenirs personnels. « L’utilisation de l’immobilité et de l’espace hors-champ évoque une suspension, un temps d’attente, un après-coup, comme si les vies se vivaient ailleurs. »
(Harvard Film Archive)
PORT OF MEMORY
Située au sud de Tel Aviv, Jaffa était la ville arabe la plus importante de Palestine pendant le Mandat britannique. Après la guerre et la création d’Israël en 1948, la plupart de ses maisons ont été évacuées ou détruites et l’ancienne ville a été incorporée dans la municipalité de Tel Aviv. Aujourd’hui, un processus violent a lieu, procédant à la démolition systématique des maisons palestiniennes restantes pour faire place à de nouveaux développements et à des blocs d’appartements. Ses ruelles et maisons ont servi de toile de fond à de nombreux films d’action israéliens et américains durant les années 60′ à 80′. Mais dans ces films nulle présence de ses habitants palestiniens ou de son passé. Ils sont comme effacés.
En s’appropriant ces images préexistantes de films d’action tout en les mêlant à celles de sa famille qui lutte aujourd’hui pour ne pas être expulsée de sa maison, Kamal Aljafari construit un nouveau récit, un contre-récit de la vie à Jaffa quand on est Palestinien.ne.s. de 1948.
Pendant la 9ème édition des Rencontres cinématographiques, du 4 au 8 décembre 2020,
PFC’E projettera ces deux autres longs-métrages, Recollection (2015) et An Unusual Summer (2019)
en présence de Kamal Aljafari.
Le confinement ? Rien de nouveau pour les Palestinien.ne.s !
Ce qui a tant bouleversé notre quotidien depuis mars 2020 … la suppression des matchs de foot, l’annulation des festivals de théâtre et de musique, l’impossibilité de participer aux compétitions sportives internationales, se déplacer d’une ville à l’autre, aller à l’étranger, embrasser les êtres chers, et la paralysie de l’économie… les Palestiniens connaissent cela et encore bien pire depuis 72 ans.
Depuis 4 générations, ils.elles vivent l’expulsion de leur terre, de leurs villages, de leurs maisons, les incursions militaires et arrestations brutales, l’effacement de leur culture et de leur Histoire, et sont confiné.e.s-enfermé.e.s dans des camps de réfugiés, en exil, derrière le Mur, dans les prisons sans jugement, dans les queues sans fin de travailleurs en attente d’emploi… toutes ces tentatives du colon et occupant israélien pour non seulement « confiner » mais faire disparaître le peuple palestinien.
Alors… comment tiennent-ils.elles le coup depuis si longtemps ?
Quel(s) regard(s) les cinéastes palestinien.ne.s portent-ils.elles sur cette résistance au confinement-enfermement, à l’effacement, résistances multiples elles aussi ?
Les Rencontres cinématographiques Palestine: Filmer C’est Exister (PFC’E)
proposent de découvrir au Spoutnik
le 21 septembre et le 4 novembre 2020
et lors de sa 9ème édition 4-8 décembre)
Kamal Aljafari
cinéaste palestinien qui a choisi de se confronter à la volonté d’effacement des Palestinien.ne.s et d’explorer les manières de reconstruire la mémoire palestinienne.
Sa démarche cinématographique, inspirée de la Nouvelle Vague, déroute: ses images ne sont pas vraiment les siennes. Le Palestinien les dérobe à d’autres films – israéliens
le plus souvent – pour mieux les détourner, les re-signifier.
« C’est pour moi un acte politique, je n’ai pas à demander si j’ai le droit ou non de m’en servir. Eux n’ont jamais demandé. Je ne le leur dois rien du tout. D’ailleurs, je ne crois pas que la question du droit à l’image devrait se poser : on devrait pouvoir tout utiliser et réutiliser pour s’exprimer comme on le souhaite. Ce qu’on fait avec les images, ce qu’on veut montrer ne dépend que de nous ».
La chaîne allemande ZDF n’a pas voulu programmer son 1er film The Roof.
Trop expérimental pour constituer un témoignage du conflit israélo-palestinien ?
« En Palestine, le documentaire est nécessaire : si on ne capture pas une situation, elle disparaît peu à peu. Je dois évidemment accomplir cette fonction. Ça fait partie de moi. Mais une partie de moi souhaite toujours passer outre la réalité, faire un pas de côté par rapport à elle pour créer quelque chose de plus artistique ».
Au Spoutnik, PFC’E présentera ses deux premiers longs-métrages:
21 septembre: The Roof (2006)
4 novembre: Port of Memory (2010)
…pensés par le réalisateur comme « des actes de justice cinématographique … contre l’occupation cinématographique » qui efface, détruit, nie la Palestine et les Palestinien.ne.s. Oeuvres inventives, poétiques et politiques à ne pas manquer !
19h30 Ouverture de la caisse et petite restauration
20h30 Projection suivie d’une discussion par skype avec le réalisateur.
LIEU Cinéma Spoutnik, Place des Volontaires 4, 2ème étage.
TARIFS normal : 12.-
AVS, chômage, étudiant.e : 8.-
Dans le respect des mesures sanitaires, merci de venir avec votre masque.
Le Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous.
Kamal Aljafari est né en 1972 et a grandi à Ramle et Jaffa (en Israël depuis 1948). Il a étudié à l’Université hébraïque à Jérusalem, puis en Allemagne où il obtient le diplôme de l’Académie des arts médiatiques de Cologne et reçoit en 2004 le prix Friedrich-Vordemberge des arts visuels de cette même ville. En 2010, il enseigne le cinéma à la New School à New York. De 2011 à 2013, il est conférencier et directeur de programme à l’Académie allemande du film et de la télévision (DFFB) à Berlin, où il vit encore aujourd’hui.
THE ROOF
Ce film faussement paisible dresse le portrait de la famille de Kamal Aljafari à Ramla et Jaffa où le réalisateur a grandi, quelque part entre documentaire et autobiographie filmée, par les mouvements tranquilles mais incessants d’une caméra agile dans les différentes pièces de maisons inhabitées, abîmées ou en ruines. Le titre fait référence au toit qui manquait à la maison où la famille du cinéaste se réfugie en 1948 au moment de la création d’Israël, projet de construction inachevé… maison sans sa protection essentielle. Le film oscille entre le récit des faits historiques, la mise en scène des événements et le rappel des souvenirs personnels. « L’utilisation de l’immobilité et de l’espace hors-champ évoque une suspension, un temps d’attente, un après-coup, comme si les vies se vivaient ailleurs. »
(Harvard Film Archive)
PORT OF MEMORY
Située au sud de Tel Aviv, Jaffa était la ville arabe la plus importante de Palestine pendant le Mandat britannique. Après la guerre et la création d’Israël en 1948, la plupart de ses maisons ont été évacuées ou détruites et l’ancienne ville a été incorporée dans la municipalité de Tel Aviv. Aujourd’hui, un processus violent a lieu, procédant à la démolition systématique des maisons palestiniennes restantes pour faire place à de nouveaux développements et à des blocs d’appartements. Ses ruelles et maisons ont servi de toile de fond à de nombreux films d’action israéliens et américains durant les années 60′ à 80′. Mais dans ces films nulle présence de ses habitants palestiniens ou de son passé. Ils sont comme effacés.
En s’appropriant ces images préexistantes de films d’action tout en les mêlant à celles de sa famille qui lutte aujourd’hui pour ne pas être expulsée de sa maison, Kamal Aljafari construit un nouveau récit, un contre-récit de la vie à Jaffa quand on est Palestinien.ne.s. de 1948.
Pendant la 9ème édition des Rencontres cinématographiques, du 4 au 8 décembre 2020,
PFC’E projettera ces deux autres longs-métrages, Recollection (2015) et An Unusual Summer (2019)
en présence de Kamal Aljafari.
Il était une fois, « sous l’Olivier » des histoires extraordinaires racontées depuis la nuit des temps pour voyager, sans se déplacer, autour de la Méditerranée.
L’Olivier n’est-il pas l’arbre éternel qui permet de soigner tous les maux ?
Alors, envolons-nous sur un tapis magique à la recherche du bonheur grâce à des histoires rocambolesques qui nous feront découvrir un trésor bien caché, un rêve en apparence inaccessible et l’histoire d’un roi amoureux d’une étoile.
Il était une fois ou peut-être 2, ces histoires sont-elles vraies ou fausses, ça personne ne le sait : l’important étant de rêver « sous l’Olivier », en bonne compagnie…
Pour des raisons de santé, la conteuse Evelyne Merlach remplacera Martine Pasche
La soirée est complète
Capharnaüm
L’histoire d’un petit garçon qui porte plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde.
Film suivi d’une rencontre interactive et en direct avec Nadine Labaki
Les parents de Zain étaient trop pauvres pour enregistrer sa naissance. Ne possédant pas de papiers, il est privé de tous les droits. Mais c’est un battant. Adroitement, il se faufile à travers les rues de Beyrouth. Pour nourrir ses nombreux frères et sœurs, il porte de lourdes livraisons pour l’épicerie d’Assaad, l’impitoyable propriétaire de la chambre qu’ils louent. Et c’est avec ce type que doit se marier sa sœur Sahar âgée de onze ans. Zain fait tout pour empêcher ce mariage, en vain. Pour finir, il s’enfuit. Dans un parc d’attractions, il rencontre Rahil. Elle propose de lui offrir le gîte, si en échange, il garde son fils d’un an. Quand un soir, Rahil ne rentre plus, Zain prend soin du bébé avec beaucoup d’amour.
Avec un regard empathique, la réalisatrice Nadine Labaki montre le monde caché des enfants de la rue, les personnages principaux de son film. Ce sont notamment les extraordinaires performances des acteurs non-professionnels qui font la qualité de ce film profondément humain. Au Festival de Cannes, «Capharnaüm» a remporté le prestigieux Prix du jury.
Séance spéciale du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
sur www.filmlivestreaming.ch
Introduction, projection du film et rencontre en direct depuis Beyrouth
avec la réalisatrice à l’issue de la projection.
Vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch
WWW.FILMLIVESTREAMING.CHLe streaming autrementUne expérience collective et interactive pour les amoureux du cinéma.
Nous sommes des passionnés de cinéma !
Avec la Covid-19, nous avons perdu la possibilité de nous rencontrer et d’échanger sur le 7ème art. Nous avons alors lancé la plate-forme Film Live Streaming. Nous vous proposons, chez vous, une expérience collective de cinéma ! Tous les spectateurs verront le film en même temps et pourront interagir avec les autres spectateurs à l’aide d’un chat, et ce dès le lancement de la séance ainsi qu’à la fin du film. Pour chaque événement, nous faisons une présentation du film. Un animateur accompagne les spectateurs tout au long de la soirée. Lors de l’introduction – évidemment sans spoiler –, nous donnons des informations sur le film de la soirée et livrons des pistes afin de profiter au maximum du film. À la fin de chaque séance, il y a une rencontre virtuelle en direct avec les personnes qui ont travaillé sur le film, avec un réalisateur, un acteur ou toute autre personnalité liée au film ou au sujet du film. Ces derniers répondront ainsi personnellement à vos questions ! Nous nous réjouissons de partager de bons films avec vous et avec les invités et espérons vous retrouver nombreux pour cette expérience unique ! |
Regardez
Des films en live
lors de séances fixes
|
Communiquez
et échanger avec les autres spectateurs
via le live chat
|
Profitez
d’une présentation
de chaque film
|
Participez
à des rencontres avec
les réalisateurs.trices
et posez vos questions
|
Nouvelle séance du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
qui nous rejoindra en direct depuis Beyrouth
pour une rencontre à l’issue de la projection.
L’événement aura lieu vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch.
La vidéo sera visible sur cette page – Mercredi 14 avril à 18h30
Le 14 avril, 18h30 Luisa Ballin accueillera pour l’ICAM, Sophie Bessis autour de son livre « Je vous écris d’une autre rive » -Lettre à Hanna Arendt.
Vous verrez dans ces pages que j’ai des choses à vous reprocher. Mais ce que j’ai lu de vous sonne en moi comme un appel à fouiller la mémoire, à lire l’Histoire à travers elle aussi pour aller de l’avant ». S. B. Hannah Arendt occupe une place particulière dans la pensée du XXe siècle. Elle en a vécu les tragédies, a tenté d’en expliquer les causes et les manifestations. Cette expérience l’a conduite à s’intéresser à la genèse du sionisme et de la création de l’Etat d’Israël et à poser un regard visionnaire sur le destin de ce nationalisme particulier.
Dans un aller-retour entre les guerres du vieux monde et les défis actuels, Sophie Bessis dialogue avec la philosophe, la conteste parfois, l’admire toujours. Cette lettre se veut un propos libre, personnel et politique, et une interrogation sur notre devenir collectif.
Droits des femmes, nationalismes et mondialisation… Sophie Bessis analyse les lieux de tensions entre les volontés d’émancipation et les tendances autoritaires à travers la Méditerranée.
Dans un court essai adressé directement à Hannah Arendt (« Je vous écris d’une autre rive – Lettre à Hannah Arendt », Elyzad, Tunis, 2021), l’historienne et intellectuelle franco-tunisienne Sophie Bessis adresse deux sujets. D’abord, elle explique en quoi elle rejoint les vues de la philosophe allemande à propos du sionisme et étend les critiques sur le projet sioniste formulées par Arendt à tous les nationalismes, y compris ceux des pays du Sud nés au cours de luttes d’émancipation anticoloniales dont elle souligne la légitimité.
Le santour (graphie francisée la plus commune), santûr, santoor, santur, santouri ou santîr est un instrument de musique iranien, diffusé dans tout le Moyen-Orient, appartenant à la famille des cithares sur table. Il s’agit d’un instrument à cordes frappées, tout comme le cymbalum ou le piano apparus plus tard, dont il est l’origine commune. On peut aussi le classer comme instrument de percussion mélodique. On en joue en effet à l’aide de deux petits marteaux (مضراب en persan ou en turc) placés entre les doigts.
LE CONCERT LIVE SERA DISPONIBLE JEUDI 20 MAI A 20h00
Inscription par email, nombre de place limitées – mesures sanitaires respectées
ARMAN RASHIDIArman, born on 17 december 1986 in Tehran, studied in Tehran. He grew up in a middle-class family and at the age of 8, he first became acquainted with the santur, which was played in the family by his father. His family was musical and very tasteful. His mother also had a very beautiful voice and performed the folk songs beautifully. He first started playing the santur with Mr. sahlrood in Tehran and at the teen ages he performed santur with his brother Keyvan Rashidi who is also a musician, tonbak player and percussion instrument at school ceremonies. Those performances gradually took a better shape and this two brother expanding their artistic activities at the music group which formed by Mr. haddadi. During these years Arman learned to play percussion instruments from his brother and played percussion instruments at the same time, but he never unaware of the santur and in the short time with Mahyar Tarihi who was his friend, he continued playing the santur for improving the quality of his musical performance. During his university, he also arranged performances and concerts, and professionally pursued music, that during this six month he took courses with the professor siamak . After graduating in business administration, he moved to Turkey and began a new chapter in his career. In the first years, he started performing street music alone, and it didn’t take too long to band a group and continue street music with the band. In 2014, he made his television debut on the KTV channel in Istanbul with the band Shitband, and gradually introduced himself to the Turkish market. During these years he continued to work with both his band and other groups, and street performances became official concerts. From 2015 to 2020, he had successful concerts in several important provinces of Turkey, including Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli and several other cities. He never stopped researching and study , he also wrote the first teaching method of Santour in Istanbul Turkish, and he trained many students. He also has many students in the field of percussion instruments. He continues on his path, full of energy. |
ARMAN RASHIDIArman, né le 17 décembre 1986 à Téhéran, a étudié à Téhéran. Il a grandi dans une famille de la classe moyenne et à l’âge de 8 ans, il a d’abord fait la connaissance du santur, joué dans la famille par son père. Sa famille était musicale et de très bon goût. Sa mère avait également une très belle voix et interprétait magnifiquement les chansons folkloriques. Il a commencé à jouer du santur avec M. sahlrood à Téhéran et à l’adolescence, il a joué le santur avec son frère Keyvan Rashidi qui est également musicien, joueur de tonbak et instrument de percussion lors des cérémonies scolaires. Ces performances ont progressivement pris une meilleure forme et ces deux frères étendent leurs activités artistiques au groupe de musique formé par M. haddadi. Au cours de ces années, Arman a appris à jouer des instruments à percussion de son frère et a joué des instruments à percussion en même temps, mais il n’a jamais ignoré le santur et dans le peu de temps avec Mahyar Tarihi qui était son ami, il a continué à jouer du santur pour améliorer la qualité. de sa performance musicale. Au cours de son université, il a également organisé des performances et des concerts, et a poursuivi professionnellement la musique, qu’au cours de ces six mois, il a suivi des cours avec le professeur siamak. Après avoir obtenu son diplôme en administration des affaires, il a déménagé en Turquie et a commencé un nouveau chapitre de sa carrière. Dans les premières années, il a commencé à jouer de la musique de rue seul, et il n’a pas fallu trop de temps pour former un groupe et continuer la musique de rue avec le groupe. En 2014, il fait ses débuts à la télévision sur la chaîne KTV à Istanbul avec le groupe Shitband, et s’introduit progressivement sur la scène turqueAu cours de ces années, il a continué à travailler avec son groupe et d’autres groupes, et les spectacles de rue sont devenus des concerts officiels. De 2015 à 2020, il a eu des concerts réussis dans plusieurs provinces importantes de Turquie, notamment Konya, Istanbul, Izmir, Antalya, Denizli et plusieurs autres villes. Il n’a jamais cessé de rechercher et d’étudier, il a également écrit la première méthode d’enseignement de Santour en turc d’Istanbul, et il a formé de nombreux étudiants. Il a également de nombreux étudiants dans le domaine des instruments à percussion. Il continue son chemin, plein d’énergie. |
Soeurs,de Yamina Benguigui
Avec Isabelle Adjani, Rachida Brakni, Maïwenn, …
Mélodrame, 2021, FR, VF, 1h35′, Age légal/suggéré: 14/16
Tous les jours à 17h30 & 21h00 dans la salle Patricia Plattner
Depuis trente ans, trois sœurs franco-algériennes, Zorah, Nohra et Djamila vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie. Alors qu’elles apprennent que ce père est mourant, elles décident de partir toutes les trois le retrouver en Algérie dans l’espoir qu’il leur révèle où est leur frère. Commence alors pour Zorah et ses sœurs une course contre la montre dans une Algérie où se lève le vent de la révolution.
La bibliothèque de la Cité présente une
exposition consacrée à Zeina Abirached,
auteure de bande dessinée et illustratrice franco-libanaise.
Donne-moi la main on va traverser la rue est une expérience visuelle et sonore qui dévoile l’univers graphique de l’artiste et relate le lien fort qu’elle entretient avec sa ville natale, Beyrouth. Accompagné-e-s par des sons enregistrés au Liban, les visiteur-se-s déambulent au cœur d’une gigantesque fresque et découvrent des illustrations, des originaux, des dessins de presse, des archives personnelles, ou encore la voix de l’auteure qui les guide dans les rues de sa ville et nous raconte de manière intime son lien à son œuvre, ses sources d’inspiration et les anecdotes qui construisent ses personnages.VERNISSAGE vendredi 10 septembre à 18h30 sur inscription: FINISSAGE |
Zeina Abirached naît à Beyrouth en 1981, durant la guerre civile. Elle passe son enfance sur la ligne verte, zone de démarcation qui coupait la ville en deux. Après des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, elle intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. En 2006, elle publie en France ses deux premiers albums aux éditions Cambourakis et participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle connaît un important succès avec son premier long récit Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007). Succès confirmé avec Le piano oriental (éditions Casterman, 2015), un roman graphique qui relate la vie de son arrière-grand-père, créateur d’un piano étonnant pouvant jouer les quarts de ton de la musiqueorientale. Cet album a été récompensé du prix Phénix de littératureen 2015. |
Programme de la manifestation en PDF
Andrea Pappalardo IustopiaVincent Chetail Graduate Institute, GenevaJacopo Giorgi UNHCR Michele Cavinato |
Richard Watts HR MaritimeCaroline Abu Sa’Da SOS MEDITERRANEE SuisseGiuseppe Caccia MEDITERRANEA Saving Humans Vittorio Alessandro |
Please register HERE to attend the event online and receive all updates
For any information: andrea.pappalardo@iustopia.com
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari et le journaliste auteur de BD Patrice Perna se rencontrent pour la première fois au salon du livre en ville de Genève. Oubliés, révoltés, anonymes, comment porter les voix qui ont fait l’Histoire ? Engagements et enquêtes, en traits et en bulles, les printemps arabes et la seconde guerre mondiale se dessinent !
Modératrice: Magali BOSSI
© Karim Mrad – Portrait Nadia Khiari
Témoigner par tous les temps, raconter l’Histoire, le dessin en première ligne !
Auteurs: Nadia KHIARI ; Patrice PERNA
Modératrice : Magali BOSSI
La dessinatrice tunisienne Nadia Khiari et le journaliste auteur de BD Patrice Perna se rencontrent pour la première fois au salon du livre en ville de Genève. Oubliés, révoltés, anonymes, comment porter les voix qui ont fait l’Histoire ? Engagements et enquêtes, en traits et en bulles, les printemps arabes et la seconde guerre mondiale se dessinent
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