INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
Conversation en ligne, en français et en anglais.
La journaliste Luisa Ballin conversera avec Roberta Ventura et le dessinateur palestinien Hani Abbas.
Roberta Ventura est la fondatrice et PDG de SEP Jordan (Social Enterprise Project). Entreprise de mode et de style de vie axée sur l’impact social, SEP a été la première marque privée jordanienne à s’installer dans le camp de réfugiés de Jerash « Gaza » en Jordanie en 2013, travaillant avec plus de 500 artistes brodeuses, réfugiées résidentes du camp en tant qu’artistes et collègues plutôt qu’en tant que bénéficiaires d’une aide. Ce projet a créé des chemins durables vers l’indépendance économique pour des centaines de femmes et leurs familles. La mission de SEP est d’amener des milliers de réfugiés au-dessus du seuil de pauvreté, grâce à leurs compétences et à leur talent. Les femmes deviennent des actrices du changement et ont un impact positif sur leur communauté. SEP contribue à changer la perception des réfugiés dans le monde. http://www.sepjordan.com
Roberta Ventura a organisé la première exposition en Suisse du dessinateur de presse palestinien Hani Abbas, né dans le camp de Yarmouk en Syrie, arrivé en Genève, où il a obtenu l’asile politique. Lauréat du Prix International du Dessin de Presse de la Ville de Genève, qui lui a été remis en 2014 par Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix et Secrétaire général des Nations Unies, Hani Abbas a vu ses dessins publiés dans des journaux et médias arabes et par L’Hebdo. Les dessins de Hani Abbas sont visibles sur sa page Facebook. Soutenu par la Fondation Suisse Freedom Cartoonists Foundation (ex-Cartooning for Peace), présidée par le dessinateur Patrick Chappatte, Hani Abbas a invité avec succès des classes de six établissements genevois, de l’Écolint, de l’Université de Genève et de l’Université ouvrière de Genève, à découvrir le dessin de presse comme outil pédagogique permettant d’aborder des thèmes de société fondamentaux.
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