INSTITUT DES CULTURES ARABES ET MÉDITERRANÉENNES
AGENDA CULTUREL – الدليل الثقافي العربي
Au Moyen-Orient, le Hezbollah libanais apparaît comme un acteur politique et militaire incontournable tant sur la scène libanaise que régionale. Au Liban, il est, depuis plusieurs années, de tous les gouvernements et a acquis des fortes positions de pouvoir. En Irak et surtout en Syrie, ses détachements armés en lutte contre l’État islamique et en soutien au régime d’Assad ont acquis un poids militaire digne d’une véritable armée. Né au début des années 1980 comme l’expression politique des couches chiites libanaises les plus pauvres et marginalisées, victimes d’un système politique confessionnel discriminant, le Hezbollah s’est imposé comme le principal représentant d’une communauté chiite en expansion qui a connu depuis de profondes transformations sociales avec l’apparition d’une couche bourgeoise qui s’est développée notamment dans la diaspora libanaise dans les pays du Golfe et en Afrique. Ces évolutions sociales n’ont pas été sans conséquences sur la physionomie du mouvement islamique qui s’est adapté au système dominant libanais et accompagne désormais activement les politiques néolibérales en cours au Liban, au risque de fortes contradictions avec sa base sociale d’origine. Parmi l’ensemble des organisations islamiques prépondérantes sur les différentes scènes de la région, le Hezbollah présente de nombreux attributs qui sont communs à ces nouveaux acteurs politiques. Son étude permet donc, au-delà de son cas spécifique, de mieux appréhender la nature particulière des mouvements islamiques.
L’auteur se refuse à réduire ces mouvements à leur nature religieuse ou de céder à un orientalisme hasardeux. Dans le cas du Hezbollah, il nous propose d’appréhender son développement dans le cadre des transformations sociales et économiques du Liban, notamment de celles de la communauté chiite libanaise. Aussi successivement, l’ouvrage, après une courte introduction à l’histoire du Liban, analyse l’émergence du Hezbollah dans le cadre du système confessionnel libanais et sa mutation sociale et politique. Il examine ensuite les relations du mouvement islamique à la société civile libanaise et plus particulièrement son opposition aux mouvements sociaux et au mouvement syndical. Enfin, il traite du développement de son appareil militaire et de sa politique étrangère, notamment à l’égard des printemps arabes et du soulèvement syrien. Au terme d’un séjour d’un an au Liban où il a rencontré les principaux acteurs politiques et sociaux du pays, l’auteur nous propose une étude documentée et sans concession. Son ouvrage est issu de son doctorat sur le Hezbollah de la «School of Oriental and African Studies» de l’Université de Londres
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
Alfred Basbous was born in Rachana, Lebanon in 1924. His first exhibition in Beirut, at the Alecco Saab gallery in 1958, marked the beginning of a long and successful career as a sculptor.
In 1960, he received a scholarship from the French government and became a pupil of the sculptor René Collamarini at ‘The National Fine Arts School in Paris’ (L’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris). In 1961, his works were included in the International Sculpture Exhibition at the Musée Rodin, in Paris.
From 1994 to 2004, Basbous organized the International Symposium of Sculpture in Rachana, Lebanon, where famous sculptors from around the world were invited to create, sculpt and exhibit their works alongside his own.
Throughout his life, Basbous won many awards including the «Prix de l’Orient» in Beirut in 1963 and the price of Biennale in Alexandria in 1974. When he died in 2006, the President of the Lebanese Republic, in order to honor him, awarded him the «Medal of the Lebanese Order of Merit in Gold.»
Basbous’s works express a lifelong exploration of the human form and its abstract properties. Focused on the aesthetic principles of shape, movement, line and material, his sculptures display a deeply ingrained sincerity and a search for the essence of beauty. Working in the tradition of sculptors such as Auguste Rodin, Jean Arp and Henry Moore, Alfred Basbous explores the potential of noble materials such as bronze, wood and marble to express the sensuality and purity of the human form. This aversion towards frivolous and meaningless embellishments echoes his own philosophy of simplicity
and earnestness.
The works of Alfred Basbous are part of numerous public and private collections throughout the world, including the Ashmolean Museum in Oxford and the Musée Rodin in Paris. His monumental works are present in the public areas of Beirut and many Lebanese cities.
Rencontre avec Gérard Bejjani autour de son dernier titre « Chant des 5 saisons »
201 poèmes de Gérard Bejjani et 51 dessins de Elie Khoury.
Le tout regroupé dans un recueil de poésie à classer dans la catégorie ‘Beaux Livres’ de votre bibliothèque.
‘‘Le poème ne peut pas mourir. Ni l’oiseau. Ni la source.
Sinon l’homme n’est plus semblable à l’homme.
J’écris le poème pour accueillir le matin.
Sombre ou riant, peu importe.
J’attends tous les ans que le printemps revienne, que les pousses et les corolles frémissent, que l’herbe s’enchante sous mes pas.
Alors seulement je m’en vais au bord de plages, je m’assieds sur le rivage et j’écoute les écumes chanter de loin, de leurs voix familières, la chair nue et le bleu dans les yeux.
Ainsi est né le recueil de quatre saisons.
Comme une longue route qui commence dans l’angoisse et conduit à la mer. Mais même avec elle, même en elle, le cœur languit. Il cherche plus de soleil, une autre vérité, plus d’amour. Je me suis alors invité, pour l’apaiser, une cinquième saison qui n’a pas de nom, qui est comme une histoire sans terme et sans pensée.’’
Gérard Bejjani est Professeur-Chercheur de littérature et de cinéma à l’Université Saint-Joseph, Directeur de l’Université Pour Tous et titulaire de la Chaire Senghor de la francophonie de Beyrouth. Critique, romancier et poète, il publie plusieurs articles dans des revues scientifiques, deux ouvrages de didactique, puis La Parenthèse (2012), Daniel (2013), Écumes (2014), Brumes, Glaces, Pousses (2015) et une anthologie, La Bibliothèque en 2018.
La gouvernance mondiale n’est-elle qu’une utopie ?
avec
M. Georges Corm,
Economiste, historien et écrivain libanais
Mme Laurence Boisson de Chazournes,
Professeur de droit international à l’Université de Genève
M.Valentin Zellweger,
Ambassadeur, Représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève
Modération : Mme Luisa Ballin, Journaliste, membre du Club suisse de la presse
La rencontre sera suivie d’un verre de l’Amitié
Georges Corm : Né en Égypte, Georges Corm est Libanais, issu d’une famille d’hommes de lettres et de peintres. Après avoir fréquenté l’Institut d’études politiques de Paris de 1958 à 1961, il obtient un doctorat en droit public en 1969 de la Faculté de droit et de sciences économiques de Paris.
En 1962, il rentre dans la fonction publique au Liban, où il est successivement économiste au Ministère du Plan, puis expert en questions monétaires et financières au Commissariat du Gouvernement auprès de la Banque Centrale. Il poursuit en même temps à partir de Beyrouth ses études de droit (diplôme d’études supérieures et doctorat). En 1969, il quitte l’Administration libanaise pour intégrer le secteur bancaire (Crédit Lyonnais) et en 1970 il est transféré à Paris où il restera jusqu’en 1973. Cette année-là, il rentre à Beyrouth où il est nommé représentant général de la Banque nationale d’Algérie pour le Moyen-Orient, ce qui lui fait connaître les élites du FLN qui ont forgé l’indépendance de ce pays. En 1980, il quitte ce poste pour devenir Conseiller du Gouverneur de la Banque centrale libanaise, poste qu’il occupera jusqu’en 1985, année où il quitte le Liban en proie aux violences pour s’installer à Paris comme consultant économique auprès de nombreux organismes internationaux. Il revient au Liban en 1998, lorsqu’il est nommé ministre des finances. Il y demeure jusqu’aujourd’hui.
Il enseigne de 1969 à 1985 dans plusieurs universités libanaise et depuis 2001, il est professeur à l’université Saint-Joseph de Beyrouth.
Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.
Laurence Boisson de Chazournes
Professeur ordinaire à la Faculté de droit de l’université de Genève depuis 1999, Laurence Boisson de Chazournes est directrice du Département de droit international public et
organisation internationale et professeur invité à l’Institut universitaire de hautes études internationales.
Laurence Boisson de Chazournes a poursuivi ses études de droit et sciences politiques en France et en Suisse et a été « visiting scholar » aux Universités de Michigan et de Georgetown.
Elle a été chargée de cours à la Faculté de droit de l’Université de Genève et à l’Institut universitaire de hautes études internationales. Conseiller principal chargée des questions de
droit international et de droit de l’environnement auprès de la Banque mondiale de 1995 à 1998, elle est expert auprès de diverses organisations internationales (CEE/ONU, UNITAR et
OMS).
M. Valentin Zellweger est né en 1962 à Bâle. Il a étudié le droit aux Universités de Bâle et Neuchâtel et a terminé ses études par un travail de doctorat sur le droit international public. En
1991, il est entré au DFAE en qualité de collaborateur scientifique et a travaillé au sein de la Direction du droit international public. En 1993, M. Zellweger a intégré le service diplomatique et
a effectué son stage à la Direction du développement et de la coopération (DDC) et auprès de la Représentation suisse à Nairobi.
Nommé collaborateur diplomatique en 1995, il a été affecté à la Direction du droit international public et en 1999, il a été transféré à New York auprès de la Mission suisse ONU. De 2003 à 2007, il a servi comme chef de Cabinet du premier Président en exercice de la nouvelle Cour pénale internationale de La Haye. En mai 2007, M.Zellweger est revenu à Berne au sein de la Direction du droit international public (DDIP) d’abord comme vice-directeur. Dès 2010 il a été Directeur de cette même DDIP. Depuis le 1er août 2016, il est le Représentant permanent de la Suisse
auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève.
Luisa Ballin est une journaliste italo suisse qui travaille en français, anglais, espagnol et italien. Depuis avril 2013, elle est la correspondante à l’ONU (Genève) du bimensuel suisse La Cité. Elle collabore également avec le Club suisse de la presse à Genève aux Lundis de la gouvernance.
Elle s’est installée à Genève en 1981 pour y acquérir une expérience professionnelle dans les domaines journalistique et institutionnel. Luisa Ballin est journaliste RP (Registre professionnel suisse). Ses articles les plus récents ont été publiés dans les quotidiens suisses Le Temps, Le Courrier, le bi-mensuel suisse La Cité, le magazine UN Special et sur le site de l’agence Infosud et celui du Club suisse de la presse.
Liban : une Institutionnalisation de l’oubli
L’Histoire d’une guerre sans fin
L’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève, en collaboration avec le rectorat de l’Université de Genève, le Global Studies Institute et l’ICAM-l’Olivier, a le plaisir de vous inviter à une conférence de S.E. le Professeur Georges Corm sur le thème de l’absence de mémoire collective au Liban au lendemain de la guerre civile (1975-1990).
La conférence sera suivie d’un débat entre le Dr. Georges Corm et les professeurs Aline Schlaepfer et Daniel Meier. La conférence sera modérée par Karim Damien, cofondateur de l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève.
La guerre civile libanaise, qui a débuté le 13 avril 1975 et s’est achevée en 1990, a été suivie d’un gel de la situation : les leaders communautaires, autrefois seigneurs de guerre, ont continué à diriger le pays, et en guise de réconciliation nationale, le parlement libanais a adopté, le 26 août 1991, une loi d’amnistie, passant l’éponge sur les crimes commis durant les quinze années de conflit. Depuis, le Liban est plongé dans un engrenage alliant amnésie collective et peur d’une résurgence des affrontements, ce qui a perpétué les divisions et paralysé la construction d’un discours uniforme et homogène quant à la guerre civile. En conséquent, la logique milicienne et clanique reste prépondérante, au détriment de la logique d’État. La guerre civile, un temps désignée par « les événements », est longtemps demeurée un sujet tabou au sein de la société libanaise. Près de trente ans après l’arrêt des combats, et en l’absence d’une politique officielle, seules des initiatives privées ont permis de surmonter certaines blessures.
LIEU ET DATE
La conférence aura lieu le jeudi 11 avril 2019, à 18h30, à l’Université de Genève (Uni Mail, salle MR280).
La date à laquelle aura lieu la conférence n’est pas anodine : le 13 avril, les Libanais commémorent en effet le début de la guerre civile.
La conférence sera accompagnée d’une exposition dans le hall d’UniMail (du mercredi 10 au vendredi 12 Avril 2019). Cette exposition portera sur la guerre civile libanaise, sur ses événements marquants, ainsi que sur des problématiques connexes.
LE CONFÉRENCIER
Économiste de profession, spécialiste du Moyen-Orient et de la Méditerranée, il a écrit maints ouvrages qui servent de clef de lecture pour le Moyen-Orient. Il a également été consultant auprès d’organismes internationaux et d’institutions financières. Il a de plus été ministre des Finances de la République libanaise entre 1998 et 2000. Il enseigne actuellement l’Histoire et les Sciences Politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) et à l’American University of Beirut (AUB).
Parmi ses ouvrages, nous comptons Histoire du pluralisme religieux dans le bassin méditerranéen (Geuthner 1998), Orient-Occident, la fracture imaginaire, (La Découverte, 2002 et 2004), Le Proche-Orient éclaté (1956-2012) (Gallimard/Histoire 2007), L’Europe et le mythe de l’Occident : La construction d’une histoire, (Paris, La Découverte, 2 avril 2009), Le Nouveau Gouvernement du monde : idéologies, structures, contre-pouvoirs, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres » 2012), Pour une lecture profane des conflits : sur le « retour du religieux » dans les conflits contemporains du Moyen-Orient, (Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 31 octobre 2012) Pensée et politique dans le monde arabe : Contextes historiques et problématiques, XIXème – XXIème siècle, (La Découverte, 2015) et La Nouvelle Question d’Orient, (Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres”, 2017).
LES INTERVENANTS
Daniel Meier : docteur en science politique, est actuellement chercheur associé au laboratoire PACTE du CNRS à Grenoble. Outre un enseignement régulier à Sciences Po Grenoble, il est associé à des Masters sur le Moyen-Orient aux Universités de Venise et Turin. Auteurs de plusieurs ouvrages, il vient de diriger le volume spécial de la revue Geopolitics « Bordering the Middle East » (vol. 23, Issue 3, 2018).
Aline Schlaepfer : docteure ès Lettres de l’Université de Genève (2012), Aline Schlaepfer a été assistante à l’Unité d’arabe pendant sa thèse, et visiting research student à la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres (2009). Une mobilité postdoctorale soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (Advanced Postdoc.Mobility), l’a amenée à l’Université américaine de Beyrouth (2016) et à l’Université de Princeton (2017). Elle mène depuis deux ans un nouveau projet de recherche portant sur l’héritage ottoman dans les espaces arabes après la chute de l’Empire, et en particulier en Irak.
Dessin par Raphael Vitali
Graphisme par Fabio Khoury
Homs, 7 avril 2014. Le père Frans, jésuite néerlandais, vivant en Syrie depuis 1966 est assassiné dans le jardin du couvent où il continuait de résider malgré le conflit syrien faisant rage dans cette partie de la ville assiégée, meurtrie par les bombardements quotidiens, par l’absence de ravitaillement. Le Vatican ne tarde pas à envoyer une dépêche : « Un homme de paix est mort. » Le visage de cet homme hors du commun est alors sur tous les écrans de télévisions occidentales. Le père Frans incarne l’esprit de fraternité et une ténacité incroyable à protéger les innocents
Le père Ziad Hilal était à ses côté à Homs, de l’autre côté de la ville. Jésuite lui aussi, né en Syrie, le jeune curé de Homs livre ici un témoignage poignant de la solidarité à l’oeuvre sous les bombes. Il est un héros presque ordinaire, de ceux que la fraternité inspire au quotidien, et qui, comme son ami Frans, ne renoncent jamais à vouloir la paix. Il est le frère de ses voisins musulmans qui risquent leur vie pour lui, le médiateur des situations qui semblent désespérées, un veilleur parfois impatient et toujours tenace. Un témoignage rare et inspirant
Jadd Hilal
D’origine libano-palestinienne, Jadd Hilal est né en 1987 dans les environs de Genève. Il a suivi des études de lettres et de littérature anglophone en France, puis a vécu en Ecosse et en Suisse. Il réside aujourd’hui à Lyon, où il est professeur de lettres, chercheur et chroniqueur pour Radio Nova Lyon. Des ailes au loin est son premier roman.
Finaliste du Prix de la littérature arabe de l’Institut du Monde arabe et de la Fondation Lagardère, finaliste du Prix Senghor du premier roman, Des ailes au loin réussit le beau doublé en recevant le Grand Prix du Roman Métis et le Prix Métis des Lycéens.
De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, de mère en fille, quatre femmes libano-palestiniennes tenaces, déterminées, attachantes, nous racontent la panique des départs dus à la guerre et leur exigence de liberté. Les palpitations du Moyen-Orient du XXe siècle irriguent le récit de leurs vies. Naïma est mariée à douze ans ; Ema, étudiante hippie, se retrouve embarquée en pleine guerre civile ; Dara, jeune fille sage, fugue pour retrouver le Liban de ses origines ; quant à la petite Lila, elle peine à trouver sa place dans cette famille nomade et tourbillonnante… Toutes, face à l’Histoire qui se répète et à la violence des hommes, cultivent la vitalité renouvelée qui leur permet de se reconstruire ailleurs.
Dans ce premier roman dynamique, où même les drames se prêtent à l’humour, Naïma, Ema, Dara et Lila, au plus près de nous, témoignent de l’exil comme d’une aspiration à exister.
LES LIBRAIRES ONT AIMÉ !
Un grand coup de ❤️ pour ce premier roman de Jadd Hilal aux Éditions Elyzad. Inspiré de son histoire familiale, l’auteur donne la parole à quatre générations de femmes libano-palestiniennes qui malgré les souffrances, tentent de se construire. Chacune à sa manière vole vers la liberté et l’insouciance. Fin, lumineux et profondément touchant. Un très bel hommage aux femmes. »
PREMIER ROMAN LUMINEUX – De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, ce roman choral retrace les voix de quatre femmes libano-palestiniennes, de quatre générations de femmes d’une même famille qui tentent de se construire liberté malgré les violences et souffrances attachées à l’histoire du Moyen-Orient. Portraits lumineux de femmes qui, portées par un puissant souffle vital, déploient leurs ailes tout en restant fidèles à leur culture d’origine.
Roman furieusement d’actualité sur la liberté et l’émancipation des femmes d’ici et d’ailleurs! Bref à découvrir, à lire et surtout à partager ! 😉«
combats et leur vitalité se dessine en filigrane l’histoire du Moyen-Orient, et leur lien si fort avec le Liban. Un premier roman captivant qui secoue autant qu’il émeut. »
DANS LES MÉDIAS
Wajdi Mouawad (Liban-France)
Tous des oiseaux est une promesse : celle d’un grand récit théâtral, d’un souffle tragique, d’une exploration des brûlures de l’histoire. Quand Eitan, scientifique allemand d’origine israélienne rencontre Wahida, étudiante arabe américaine, le jeune couple est loin d’imaginer l’onde de choc qu’il traversera, dynamité par la violence du monde, les luttes fratricides.
L’auteur, metteur en scène et comédien libano-québécois Wajdi Mouawad livre ici une fresque incandescente, portée par des interprètes polyglottes éblouissants de sincérité et de ferveur. Quête identitaire aux multiples rebondissements, Tous des oiseaux est un spectacle magistral : de bout en bout, nous sommes tenus en haleine, suspendus à leurs lèvres, à leurs gestes, à cette histoire qui se déroule mieux qu’un tapis, qui happe nos sens et ébranle nos âmes. La promesse est plus que tenue. Quelle ouverture de Festival !
Tous des oiseaux is a promise: the promise of a great play, of a tragic blast, of the exploration of history’s wounds. When Israeli-born German scientist Eitan meets Wahida, an Arab American student, the young couple is far from imagining the shockwave they will have to overcome, blown to pieces as they are by the violence of the world and fratricidal wars.
Lebanese/French Canadian author, stage director and actor Wajdi Mouawad delivers a red-hot fresco, carried by stunningly sincere and fervent multilingual performers. A soul-searching quest with multiple twists, Tous des oiseaux is a masterful show: from beginning to end, we are kept on tenterhooks, listening and watching intently as the story unfolds, gripping our senses and rattling our souls. The promise is kept. What a curtain-raiser for the Festival!
Jeu 29 août : soirée d’inauguration du festival
Un accueil en partenariat avec le Théâtre de Caro
The arabic Bookstore « The Olive tree », L’Olivier », (“Maktabat Al Zeitoun”) in Geneva, will
host the launch of both the Arabic and English/Arabic editions of
“يوميات حنا – في طريقه الى سن الرشد في بلاد الأرز »
“Hanna’s Diaries – Coming of Age in the Land of the Cedars”
Author John McCarthy, an American “Lebanon lover”, student of Arabic and the first publisher of Arabic language books in Switzerland, will describe for the guests his journey into writing Arabic short stories and romantic poems.
The book signing will follow while refreshments and tasty Lebanese snacks are served.
Date: October 11, 2019
Time: 18:00 – 20:00
Venue: Librairie L’Olivier, Rue de Fribourg 5, 1201 Geneva
Entrance is free
Un peu partout dans le monde, une nouvelle génération d’artistes travaille sur l’impact que peut avoir le médium de l’art en général, en particulier le théâtre, sur une situation socio-politique spécifique : conflit politique ou social, marginalisation de groupes vulnérables…
Cette méthode thérapeutique a comme objectif, en utilisant le pouvoir créatif et émotionnel de l’art, d’explorer les causes structurelles des tensions sociales, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, de guérir les blessures et les traumatismes refoulés après un conflit et de transformer celui-ci dans une perspective durable.
Suite au réveil de la société civile, ce processus a trouvé un terrain fertile dans le Liban d’après-guerre en proie à de nombreuses tensions sociales et politiques. Beaucoup de dramaturges ont ainsi quitté les salles de théâtre pour exercer leur métier dans les lieux les plus divers : quartiers sinistrés, camps de réfugiés, prisons…
Michel Abou Khalil vient de terminer un doctorat sur ce thème à l’Université Arabe de Beyrouth (BAU). Dans sa conférence, il présentera quelques-unes des réalisations emblématiques de cette nouvelle manière de concevoir la pratique théâtrale en se focalisant sur trois axes : la thérapie sociale, le travail de mémoire et la promotion de la paix. Il posera aussi la question sur l’efficacité réelle du théâtre de transformation sociale dans la promotion de la paix et la lutte contre les injustices et dressera un tableau de ses atouts et de ses limites.
Michel Abou Khalil:
– 2018 à ce jour : Directeur de Swiss Made Culture
– 2014-2017 : Ambassade de Suisse au Liban – Attaché culturel en charge de la section culturelle de l’Ambassade
– 2012-2014 : New York University (NYU) – Instructeur dans le programme linguistique Freely Speaking Arabic Program
– 2006-2010 : Propriétaire de MAK Antiques, antiquaire spécialisé en art islamique et peintres libanais, Beyrouth, Liban
– 1982-2010 : Acteur – participation dans de nombreux feuilletons télévisés, pièces de théâtre, films et doublage (arabe classique et dialecte syro-libanais)
****
– 2015-2019 : Beirut Arab University (BAU), PhD en sciences humaines « Art et Conflit: Le processus de la réconciliation par le biais du théâtre au Liban »
– 2014: New York University (NYU), Certificate in Art Business
– 2013-2014: Parsons School of Design, New York, Certificate in Interior Design
-1993-1996: Université Libanaise, Académie Nationale des Beaux-Arts, Beyrouth, Licence et Maîtrise en études théâtrales et art dramatique
La conférence sera suivie d’un verre de l’amitié
Arab women have been stereotyped as ‘voiceless’ and ‘submissive’ to traditional oppressive patriarchal regimes. However, the fact is, Arab women have historically been & continue to be in the front-lines of the fight for democracy and human rights in the Middle East. This struggle is not new, it has been witnessed repeatedly, as manifested in the fight against colonialism to the contemporary recent revolts against corrupt and unjust regimes. This is evident in women’s bold and significant participation, alongside men, in the revolutions that have swept the Middle East since 2011, including women’s active roles in the ongoing revolts in Lebanon, Algeria, Sudan, Iraq, Tunisia & Egypt.
Accordingly, as part of the Gender & Diversity month, The MENA Student Initiative is excited to warmly welcome you to participate in our event titled « Arab Women in the Front-lines of Revolutions ».
The event will take place on Tuesday 26th November, from 4-6 pm in Auditorium 2 at the Graduate Institute.
We will screen the renowned film « Feminism Inshallah, A History of Arab Feminism » by the filmmaker & author Feriel Ben Mahmoud. The film features previously unreleased archival footage and exclusive multi-generational interviews, tracking women’s historic & significant contributions within the fight for human rights.
Following the film, we will have a discussion between the audience and the panel.
Then, we welcome all participants to join us in the entrance lobby of Petal 2 to continue our discussions in a more relaxed atmosphere over drinks and food.
The panelists include:
* Paola Salwan Daher (Lebanon): is the Senior Global Advocacy Advisor at the Geneva Office of the Center for Reproductive Rights. Her work focuses mainly on advocacy at the Human Rights Council and its mechanisms and on the sexual and reproductive health and rights of women and girls affected by conflict. She currently sits on the Board of the Urgent Action Fund for Women’s Human Rights. She previously worked at the Cairo Institute for Human Rights Studies, the Center for Research and Training on Development – Action in Beirut, where she was also a member of the Feminist Collective/Nasawiya.
* Zahra Al Sagban (Iraqi): an activist and a political scientist from Iraq. Zahra wrote her thesis on the social history of Iraqi women and also discussed the work of NGOs in Iraq after 2003.
* Maryam al Khawaja (Bahrain): a leading voice for human rights and political reform in Bahrain and the Gulf region. Maryam played an instrumental role in the pro-democracy protests in Bahrain’s Pearl Roundabout in February 2011. Due to her human rights work, she was subjected to assault, threats, defamation campaigns, imprisonment and an unfair trial. Maryam serves on the Boards of the International Service for Human Rights, Urgent Action Fund, CIVICUS and the Bahrain Institute for Rights and Democracy.
We look forward to warmly welcoming you and having you participate in our event on this pertinent and major subject.
Le mois de décembre est sans aucun doute très chargé mais nous nous mobilisons pour une association qui vient en aide aux enfants victimes de guerre et qui par la musique et le chant les aide à se reconstruire.
Le 7 décembre 2019 nous organisons un concert de Gala à 19h au Théâtre de l’Espérance en faveur de l’association 1, 2, 3 Hope, Love, Life for Peace, une association oeuvrant en Syrie par le biais de la musique et du mouvement.
Les Jeunes Ambassadeurs de l’Opéra chantent pour les enfants victimes de guerre.
1,2,3 HOPE, LOVE, LIFE for PEACE
« Je suis venue en Syrie, dans le pays de mes racines, au nom de l’art, de l’amour et de l’espoir en ses enfants.»
Depuis le début de la guerre en Syrie, surtout depuis début 2012, pas un seul jour ne s’est passé sans que je pense au pays de mes racines, de mon arbre. Je suis sûre que le futur d’un pays meurtri réside dans la reconstruction morale de ses enfants, pour qu’ils puissent vivre avec les traumas et faire acte de résilience.
1,2,3 Hope, Love, Life for peace est une association sans but lucratif créée à Bruxelles en décembre 2018.
Soumaya Hallak, en collaboration étroite avec les Maristes bleus, travaille aussi avec la musique dans le camp Chahba les enfants refugiés.
Son action se fait aussi au jour le jour selon les besoins urgents du terrain. Facebook : https://www.facebook.com/soumayahallak83/
L’accompagnement par la musique deviendra hebdomadaire, à partir d’octobre 2019, grâce à une formation musicale et rythmique (inspirée de la méthode Jacques Dalcroze) dispensée aux Maristes Bleus.
Nous collectons actuellement des fonds pour :
– créer une fanfare de jeunes à Banias, en Syrie, qui apportera occupation et cohésion sociale.
– offrir aux enfants des camps une merveilleuse fête de Noël.
Le but de la soirée du 7 décembre 2019
Offrir un Noël inoubliable à tous les enfants avec lesquels Soumaya Hallak travaille.
PROGRAMME*
Les enfants de l’association 1,2,3,Hope, Love, Life for PEACE ont réalisé une petite performance filmée qui vous sera présentée le soir du 7 décembre 2019.
Dans les souks d’Alep, sur la musique de la « Mélodie du Bonheur », ils chanteront « Des cendres renaît l’espoir ».
Do, le do, il a bon dos & un, deux, trois life
Les enfants du Cursus & Junior Académie
Together
Introduction Camerata du Léman
Ave Maria,
Soumaya Hallak
Ave Maria, de Suor Angelica – Puccini
Junior Académie de l’Opéra
Intermezzo, de Cavalleria Rusticana – Pietro Mascagni
Camerata du Léman
S’altro che lagrime, de La Clemenza di Tito – Mozart
Ada Gambardella & Chiara-Marguerita Concha
Conviene partir,
de La Figlia del Reggimento – Donizetti
Emma Concha
Barcarolle des Contes d’Hoffmann – Jacques Offenbach
Soumaya Hallak
Intermezzo
Camerata du Léman
Casta Diva, de Norma – Bellini
Soumaya Hallak & Compagnie Lyrique
Ave Maria,
Soumaya Hallak & Junior Académie
Ave Maria, de Pietro Mascagni
Soumaya Hallak
Chi il bel sogno, de La Rondine – Puccini
Annabelle Pieyre
Les Tringles, de Carmen – Bizet
Soumaya Hallak
Duo des fleurs, de Lakmé – Léo Delibes
Soumaya Hallak & Junior Académie
Chi del gitano, de Il Trovatore – Verdi
Junior Académie & Compagnie Lyrique
La Vergine degli angeli, de La Forza del Destino
– Verdi
Sophie Frank & Compagnie Lyrique
Stride la Vampa, de Il Trovatore – Verdi
Sophie Frank
Va pensiero, choeur de Nabucco – Verdi Junior Académie & Compagnie Lyrique & Sophie Frank
*Programme non définitif, peut être modifié.
Soutenez-les en venant assister à ce concert exceptionnel qui sera accompagné par la Camerata de Genève. Le concert sera suivi d’un cocktail proposé par le restaurant 8 OAK.
Réservez votre place d’ici au 1er décembre dernier délai ou si vous êtes absent, vous pouvez toujours faire un don qui aidera ces enfants à passer un Noël inoubliable.
Le nombre de places étant limité, la réservation ci-dessous est obligatoire.
La rencontre sera aussi retransmise en LIVE sur Youtube et Facebook.
Le jeune Adel voit sa vie basculer lorsque ses parents divorcent. Au même moment, la guerre frappe son pays, le laissant livré à lui-même. Il rencontre alors un scarabée géant qu’il nomme Darwin ainsi que Tardigrade, avec lesquels il se lie d’amitié.
Lorsqu’il est enlevé de son village et amené devant un cheikh, il n’a d’autre choix que de devenir un garçon responsable.
Jadd Hilal, né en 1987, est un écrivain français, lauréat du Grand prix du roman métis de la ville de Saint-Denis de La Réunion, du Prix du roman métis des lycéens et du Prix de la première œuvre littéraire francophone pour son premier roman Des ailes au loin.
Après des études de littérature anglophone, Jadd Hilal a vécu un an en Écosse, puis a été journaliste pour la presse romande en Suisse.
Actuellement, il est chargé d’enseignement à l’université Sorbonne-Nouvelle, doctorant à l’université Paris-Sorbonne, professeur de lettres et chroniqueur de philosophie sur Radio Nova.
Il publie son premier roman en 2018, Des ailes au loin, aux éditions Elyzad.
D’origine libano-palestinienne, il s’est inspiré de son histoire familiale pour ce roman choral dans lequel se racontent quatre générations de femmes, de mère en fille, fuyant les guerres du Moyen-Orient, de 1930 aux années 2000, de Haïfa (Palestine) à Beyrouth (Liban), en passant par Bagdad (Irak) et Genève (Suisse). La condition féminine, l’exil sont les thèmes centraux de cette œuvre.
Récompensé en 2018 à La Réunion par le Grand prix du roman métis et le Prix du roman métis des lycéens, le titre a figuré sur plusieurs sélections de prix littéraires.
En 2019, Jadd Hilal est lauréat du Prix de la première œuvre littéraire francophone et du Festival du premier roman de Chambéry.
Il vit aujourd’hui à Lyon, où il est chroniqueur de philosophie pour radio Nova et professeur de lettres modernes à l’université Paris-Sorbonne.
Pour suivre la rencontre sur Youtube le 15 juin à 18h45:
Je souhaite assister à la rencontre avec Jadd Hilal à l’ICAM-L’Olivier
LA PIÈCE
MANQUANTE
avec
Guillaume Chamahian, Frank Smith
Julien Serve et Randa Maddah
Commissaire Paul Ardenne
PROGRAMME DES VERNISSAGES
3 – 4 – 5 JUILLET
VENDREDI 3 JUILLET18:00 – 21:00 |
en présence des artistes et du commissaire Présentation de Terra Facta III de Véronique Caye, en présence de et par l’artiste 19h Ouverture de l’exposition «La Pièce manquante» par Robert Roth, Professeur honoraire à la Faculté de Droit de l’Université de Genève et ancien directeur de l’Académie de droit international humanitaire et des droits humains.20h Extraits du livre de Frank Smith, Syrie, l’invention de la guerre et Sednaya Lecture par Paul Ardenne et Barbara Polla |
SAMEDI 4 JUILLET15:00 – 19:00 |
en présence des artistes et du commissaire
14h Visite pour les étudiants du séminaire «Dire la Guerre» de et 15h30 Comment «Dire la Guerre», présentation par la Professeure 16h Conversation entre Paul Ardenne et les artistes, discussion |
DIMANCHE 5 JUILLET12:00 – 16:00 |
Lecture bilingue des poèmes de Maïss Alrim Karfoul, Vague Mont Ciseaux par Randa Maddah en arabe et Alain Bittar, Fondateur de la Librairie L’Olivier et directeur de l’ICAM, en français. Présentation de Terra Facta III de Véronique Caye, en présence de et par l’artiste |
EXPOSITON DU
07.07 au 25.07.2020
MARDI 7 JUILLET18h00à l’ICAM – L’Olivier
|
En partenariat avec Alain Bittar, la galerie Analix Forever vous convie également le mardi 7 juillet, à 18h, au vernissage de l’exposition «Lignes de Fractures», avec Abdul Rahman Katanani et Julien Serve, à L’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes (ICAM), rue de Fribourg 5, 1201 Genève. Le 23 septembre 2020, Nicolas Appelt et Frank Smith donneront à l’ICAM une conférence publique sur le thème «Images-Message» |
Randa Maddah, Light Horizon, 2012, 7’22 », video still
Openings July 3, 4 and 5
in the presence of the artists and the curator with presentations, talks, readings and debates
Exhibition: 07.07 – 25.07.2020
with Guillaume Chamahian, Frank Smith, Julien Serve and Randa Maddah
A project initiated by Guillaume Chamahian
Curator : Paul Ardenne
La Guerre civile syrienne et l’art-témoin – un écho du front des images et des mots
La Pièce manquante nous soumet, nous spectateurs, à de multiples interrogations. Une interrogation d’ordre général, d’abord : comment se fait la guerre, comment en vit-on, en meurt-on ? Une interrogation plus spécifique, ensuite, qui renvoie celle-là à l’esthétique : comment, d’un conflit guerrier, extraire des formes évitant le spectaculaire, le cliché, le racolage morbide ? La question de savoir, aussi, comment se construisent les témoignages en cours de conflits ? « La Pièce manquante » n’est ni une classique exposition « de guerre» , ni une exposition « documentaire », malgré la présence, l’analyse et le partage de nombreux documents.
Ce que montrent les artistes ici, ce qu’ils décodent, c’est davantage la construction et la distorsion des images par les acteurs de la guerre, la création de l’information, la fabrication de la communication, une vision « hors champ » de l’horreur de la guerre. (Paul Ardenne, historien et historien de l’art)
La Pièce manquante, c’est d’abord une série d’œuvres de Guillaume Chamahian. À partir de photographies de presse de la famille Bachar el-Assad, l’artiste a créé des puzzles. De ces puzzles il a retiré une pièce : le visage de Bachar el-Assad. Mais« La Pièce manquante», c’est aussi la maison, cette maison détruite que nous
montre Randa Maddah. C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve. C’est les notions de preuves, de vérité et de témoignages qu’interroge enfin Frank Smith par la poésie forensique. C’est surtout ce qui manque, ce qui a manqué dans cette guerre : l’humanité elle-même. Ce sont les morts, les disparus, tout ce, tous ceux que la guerre a détruits.
The exhibition « The Missing Piece » addresses us, as spectators, multiple questions. A general one first: how is war « invented », how is it made, how do we live with it, how do we die in it? A more specific question then, which refers to aesthetics: from a warlike conflict, how to extract forms that avoid the spectacular, the cliché and the morbid solicitation? ‘The Missing Piece » also addresses the issues of testimonials: how are those constructed during ongoing conflicts? Who are the witnesses? ‘The Missing Piece » is neither a classical « war exhibition » nor a documentary one, despite the display, analysis and sharing of numerous documents. What the artists show here, what they analyze, decode, transform, is the construction and distortion of images by the actors of war, the creation of information, the fabrication of communication. ‘The Missing Piece » proposes an « off-screen » vision of the horror of the war. (Paul Ardenne, historian and art historian)
What does the title of the exhibition, « The Missing Piece », refer to? First of all, ‘The Missing Piece » is a series of works by Guillaume Chamahian using press photographs of the Bachar el-Assad family, the artist created puzzles. From these puzzles he removed one piece: Bachar el-Assad’s face. But ‘The Missing Piece » is also the home, the destroyed house that Randa Maddah shows in her video. lt is the uninterrupted stream of AFP
(Agence France Presse) dispatches, a background noise, a muffled, fragmented noise, a lost story that Julien Serve redraws. lt is the notions of proof, truth and testimony that Frank Smith adresses through forensic poetry. Above all, ‘The Missing Piece » is what is missing, what was missing in this war: humanity itself. The missing are the dead, the lost, everything, everyone that war has destroyed.
Frank Smith, La Fabrication des preuves, 2020, 17’, video still
LA PIECE MANQUANTE – PROGRAMME DES VERNISSAGES
ouvert du mercredi au vendredi, de 13h à 17h30
Mardi 7 juillet à 18h à l’ICAM-L’Olivier
Accompagné du Luth/Oud de Ammar Toumi
Vernissage de l’Exposition
Lignes de fractures
Avec
Abdul Rahman Katanani
Installation de sculptures en bois d’oliviers et fils de fer barbelés
|
|
Né en 1983 à Sabra, au Liban, il vit et travaille à Sabra. Abdul Rahman Katanani mélange dans ses oeuvres sculpturales des objets témoins de la souffrance et de l’emprisonnement avec l’espoir, la vie et la joie. Selon ses propres termes, l’artiste s’attache à représenter les personnes palestiniennes plus que les camps, avec le désir que » les réfugiés puissent se représenter eux-mêmes en racontant leur histoire et en se détachant de toute frontière ».
Le sens de la peine, pour Abdul Rahman Katanani, c’est l’espoir, la paix, la dignité, les rires de l’enfance; c’est l’utilisation et la transformation de matériaux trouvés dans son environnement direct, utilisés pour des raisons à la fois pratiques et symboliques, en des oeuvres d’art de portée universelle. Le sens de la peine ici ? La sublimation esthétique.
Pour le sens de la peine Abdul Rahman Katanani a été accueilli en résidence à Genève par la Galerie Analix . L’artiste s’est consacré à une création pour la vitrine de l’espace d’art. Il exprime dans son oeuvre, par son esthétique puissante et singulière, le sublime de la vie : la cruauté et la souffrance, la capacité de l’homme endurer (symbolique du fil barbelé) tout en évoquant, en parallèle, l’espoir de paix et d’une vie meilleure (symbolique de l’olivier). La Galerie de l’ICAM accueille donc 2 oliviers, symbole de paix, dont les branches sont des fils de fer barbelés. Un travail poétique, qui parle à chacun de nous, universel.
Abdul Rahman Katanani est né en 1983 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban. Il est diplômé d’un Master de l’Ecole des Beaux-Arts de Beyrouth. En 2009, il est récompensé par le prix Young Artists au Salon d’Automne organisé par le Sursock Museum de Beyrouth. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions à travers le monde, comme la Biennale d’Abu Dhabi, le Royal College de Londres, la Cité internationale des arts, ou encore l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ses ?uvres sont présentes dans les collections publiques (Mathaf, Doha) et privées. Il vit entre Paris et Beyrouth.
Julien Serve
Julien Serve, photographe, dessinateur, diariste, peut être défini comme le flâneur de Baudelaire, un individu qui marche dans le monde non au hasard mais néanmoins sans but trop précis.
La flânerie, dans son territoire, s’applique moins à parcourir des lieux physiques, développés dans l’espace, que cet autre territoire, à la géographie métaphysique : sa propre vie et ses moments familiers ou moins familiers, et ce que lui-même pense de sa propre vie.
Comment Julien Serve aborde-t-il la Guerre civile syrienne ? Comme la plupart d’entre nous, non engagés sur le terrain : depuis ’extérieur. Cet événement, pour lointain qu’il soit quand il est perçu depuis de la région parisienne où réside l’artiste, ne laisse pas indifférent
Julien Serve est né en 1976 à Paris, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris-Cergy .
C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve.
http://www.julienserve.com/
SOIRÉE REPORTÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE
Habib Yammine
Habib Yammine est percussionniste, ethnomusicologue, compositeur et pédagogue francolibanais,
auteur d’une thèse de doctorat sur la musique yéménite et d’articles de référence sur
la musique arabe. Maître des percussions riqq, daff et darbouka, il enseigne les rythmes
arabes dans plusieurs institutions dont la Cité de la Musique de Paris. Il a une longue
expérience d’enseignement universitaire, participe à des colloques et donne des conférences.
En 1999, il a été le lauréat du programme Lavoisier du ministère français des Affaires
étrangères.
En 1991, Habib Yammine fonde avec Aïcha Redouane l’ensemble Al-Adwâr sur le modèle de
l’orchestre de musique savante orientale (takht sharqî) pour diffuser l’art du maqâm et
revivifier l’école musicale de la Nahda (Renaissance culturelle arabe au proche-Orient, XIXe
et XXe siècles). Al-Adwâr est aussi un laboratoire expérimental ouvert à la création et
donnant naissance à de nouvelles compositions alliant tradition et modernité. Aïcha Redouane
et Habib Yammine ont réalisé plusieurs albums depuis leur premier CD en 1993, « Égypte –
Aïcha Redouane. Art vocal et instrumental du XIXe siècle » (Ocora Radio France). Ils signent
plusieurs créations mettant en musique les grands poètes mystiques tels Râbia Al-Adawiyya,
Ibn Arabî, Al-Hallâj, Ibn al-Fârid, Nâbulusî, Al-Boraî et d’autres. Ils mènent un profond
travail de transmission à travers stages, master class et conférences-concerts.
au Sommaire de son livre :
Au sommaire :
Théorie du rythme dans la musique arabe · La périodicité · Le juz’ (Cellule rythmique minimale) · Le temps premier ou temps de référence · La darbouka, organologie et histoire · Statut général de l’instrument · Origine de la darbouka dans le monde arabe · Les différents noms de la darbouka (tabla, dumbek ou doumbek , derbakke…) · Les frappes de bases (Dum, Tak, Ka, Sak) · Les frappes de blocages et de changement de timbre ·
22 Leçons pour progresser rapidement : Mesures à 2 temps, 3 temps, 4 temps, 6/8 · Divisions binaire et ternaire du temps · Les accents · Roulements de triples croches · Ras des 4 doigts · Les glissements ·
Les 25 rythmes les plus connus du monde arabe : Rythmes à 2 temps (Ayyûb, Malfouf, Gubbâhî…) · Rythmes à 4 temps (Masmûdî saghîr, Maqsûm, Wahda…) · Rythmes à 3 temps (Samâ°î dârij…) · Rythmes en 6/8 (Yuruk Samâ°î, Berwâlî…) · Rythmes à 8 temps (Chobî, Masmûdî kabîr…) · Rythmes impairs (Dawr hindî, Aqsâq ifranjî…) · Rythmes à 10 temps (Samâ°î thaqîl, Jorjina) · Rythmes à 12 temps (Dal°ûna, Haddâwî) ·
Et des liens internet audio et vidéo pour illustrer tous les rythmes de la méthode…
Discographie
– Machreq, « Dhikr du Bien-aimé», Aïcha Redouane et Habib Yammine, Ocora Radio
France/ Harmonia Mundi, 2104.
– «Maqâm d’Amour », Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane et
Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2011.
– « Thurayya-Pléiades », Habib Yammine, Rythmes arabes du Levant, Habib Yammine/Le
Chant du Monde, 2008.
– «Egypte», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Art vocal et instrumental du Proche-
Orient », Ocora Radio France/ Harmonia Mundi, 1993/2009.
– «Nahda du Proche-Orient», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane
et Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2002.
– «Arabesques vocales», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Institut du Monde
Arabe/Harmonia Mundi, 1996-2000.
Livre
Chants arabes du Proche-Orient (Égypte, Irak, Liban, Syrie), Habib Yammine et Aïcha
Redouane, Cité de la musique Les Éditions, Paris, 2013.
Etant donné le nombre de personnes limité la réservation est obligatoire.
« Beyrouth 2020, journal d’un effondrement »
Les amis du Liban, nombreux en Valais, se demandent pourquoi et comment ce pays rayonnant et si accueillant a pu dériver vers l’effondrement de son gouvernement, de son économie, de
ses banques et finalement, le coup de grâce, l’effondrement du port de Beyrouth.
Attérrés par son explosion dramatique, les organisateurs des Rencontres Orient Occident du Château Mercier souhaitent par cette manifestation témoigner de leur solidarité envers le Liban
et des Libanais et permettre de poser des questions à un témoin direct de tous ces événements, pour mieux comprendre la situation inextricable dans laquelle se débat actuellement le Liban.
Un témoin, à la fois journaliste et écrivain : Charif Majdalani, né en 1960 à Beyrouth. Il a fait ses études supérieures en France, pendant la guerre civile libanaise (thèse à Aix, en 1993, sur
Antonin Artaud) et fut l’un des collaborateurs de la revue L’Orient-Express dirigée par le journaliste assassiné Samir Kassir. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont Caravanserail, Éditions
du Seuil, prix Tropiques 2008 et prix François-Mauriac de l’Académie française, Le Dernier Seigneur de Marsad, Éditions du Seuil, Villa des femmes, roman, Éditions du Seuil, prix JeanGiono 2015. Il dirige par ailleurs le département de Lettres françaises de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Charif Majdalani sera interrogé par Jean-Philippe Rapp, journaliste pendant 26 ans à la TSR (TJ, Temps Présent, Zig Zag café). Il fut par ailleurs chargé de cours à l’Institut universitaire
d’études du développement (1984–2004), fondateur en 1985 du Festival International Médias Nord-Sud et directeur du Festival international du film des Diablerets (FIFAD).
Cette manifestation ne saurait être complète sans la présence de musiciens, en l’occurrence :
– Laure Barras, soprano valaisanne, qui suite à un diplôme en arabe à Paris, se consacre à la musique. Depuis 2011, elle se produit sur les plus grandes scènes d’Europe.
– Alaa Zouiten, né au Maroc. Luthiste et compositeur ; résident a Berlin. Avec ses deux albums « Hada Makan » 2012 et « TALKING OUD » 2017, il est une référence musicale dans le métissage
entre musiques nord africaines, jazz et flamenco , sur la scène berlinoise, en Europe et au Maroc. Alaa Zouiten est aussi le créateur et directeur artistique du « Gnaoua Festival Berlin
La Fondation du Château Mercier et l’association Reconstruire Ensemble se réjouissent, en préambule aux Rencontre Orient Occident du Château Mercier,
qui auront lieu du 29 octobre au 7 novembre 2020, de vous inviter à venir écouter
Charif Majdalani
dont le dernier livre : « Beyrouth 2020, journal d’un effondrement » sortira en librairie le 1er octobre ; un témoignage bouleversant sur la vie quotidienne au Liban depuis les
mouvements révolutionnaires libanais du 17 octobre 2019, auxquels il a pris part, jusqu’à l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020…
Une interview exeptionnelle, la première en Europe, par visioconférence, animée par Jean-Philippe Rapp
le lundi 12 octobre 2020 à 18h30 dans la salle de la Bourgeoisie de Sierre
Ces entretiens seront entrelacés par les airs et les paroles de Fayrouz chantées par Laure Barras, soprano accompagnée au oud par Alaa Zouiten
Cette manifestation donnera également l’occasion de soutenir l’association Offre-Joie, fondée par Melhem Khalaf, intervenu aux ROO-Mercier 2019 ; un éclaireur à la proue d’un Liban qui
se cherche, mobilisant en particulier une foule de jeunes, libanais et internationaux, dans de multiples projets, en particulier de reconstruction, qui seront présentés par Catherine Otayek.
La Compagnie Bab Assalam ou « la Porte de la Paix » réunit trois virtuoses, deux musiciens classiques syriens (oud et percussions) et un clarinettiste français adepte de musique de chambre. Depuis 2005 ces artistes font se rencontrer l’Orient et l’Occident à travers des créations musicales et poétiques d’une grande originalité.
Neuf ans après avoir joué à la citadelle d’Alep aux côtés de derviches tourneurs, Bab Assalam réinvente, en compagnie de l’artiste de cirque Sylvain Julien, le mythe de la danse extatique derviche. C’est un hommage à la ville d’Alep, une ode humaniste, mêlant l’onirisme circasien à la mystique de la danse soufie.
—————-
Bab Assalam : musique
Khaled Aljaramani : oud, chant
Mohanad Aljaramani : percussions, oud, chant
Raphaël Vuillard : clarinettes, live electronic
Sylvain Julien : danse, cerceaux
ATTENTION:
LA VIDEO NE SERA DISPONIBLE SUR CETTE PAGE QUE DÈS
MARDI 22 DECEMBRE A 18h45
Après son merveilleux “Le Zaatar, dix façons de le préparer” aux éditions de l’Épure, ses précédents livres de recettes mêlant toujours souvenirs personnels et littéraires avec gastronomie,
son récit “ll ny a pas de honte à préférer le bonheur” paru chez Alisio, la médecin libanaise, pédiatre de formation, fondatrice du Prix littéraire Ziryab et de l’association Les Petits soleils,
nous régale une fois encore avec ce livre consacré à la Grenade.
Une soirée gastronomique, festive et conviviale en perspective !
Une rencontre inoubliable.
Interview de NohaBaz dans ELLE (Suisse)
Capharnaüm
L’histoire d’un petit garçon qui porte plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde.
Film suivi d’une rencontre interactive et en direct avec Nadine Labaki
Les parents de Zain étaient trop pauvres pour enregistrer sa naissance. Ne possédant pas de papiers, il est privé de tous les droits. Mais c’est un battant. Adroitement, il se faufile à travers les rues de Beyrouth. Pour nourrir ses nombreux frères et sœurs, il porte de lourdes livraisons pour l’épicerie d’Assaad, l’impitoyable propriétaire de la chambre qu’ils louent. Et c’est avec ce type que doit se marier sa sœur Sahar âgée de onze ans. Zain fait tout pour empêcher ce mariage, en vain. Pour finir, il s’enfuit. Dans un parc d’attractions, il rencontre Rahil. Elle propose de lui offrir le gîte, si en échange, il garde son fils d’un an. Quand un soir, Rahil ne rentre plus, Zain prend soin du bébé avec beaucoup d’amour.
Avec un regard empathique, la réalisatrice Nadine Labaki montre le monde caché des enfants de la rue, les personnages principaux de son film. Ce sont notamment les extraordinaires performances des acteurs non-professionnels qui font la qualité de ce film profondément humain. Au Festival de Cannes, «Capharnaüm» a remporté le prestigieux Prix du jury.
Séance spéciale du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
sur www.filmlivestreaming.ch
Introduction, projection du film et rencontre en direct depuis Beyrouth
avec la réalisatrice à l’issue de la projection.
Vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch
WWW.FILMLIVESTREAMING.CHLe streaming autrementUne expérience collective et interactive pour les amoureux du cinéma.
Nous sommes des passionnés de cinéma !
Avec la Covid-19, nous avons perdu la possibilité de nous rencontrer et d’échanger sur le 7ème art. Nous avons alors lancé la plate-forme Film Live Streaming. Nous vous proposons, chez vous, une expérience collective de cinéma ! Tous les spectateurs verront le film en même temps et pourront interagir avec les autres spectateurs à l’aide d’un chat, et ce dès le lancement de la séance ainsi qu’à la fin du film. Pour chaque événement, nous faisons une présentation du film. Un animateur accompagne les spectateurs tout au long de la soirée. Lors de l’introduction – évidemment sans spoiler –, nous donnons des informations sur le film de la soirée et livrons des pistes afin de profiter au maximum du film. À la fin de chaque séance, il y a une rencontre virtuelle en direct avec les personnes qui ont travaillé sur le film, avec un réalisateur, un acteur ou toute autre personnalité liée au film ou au sujet du film. Ces derniers répondront ainsi personnellement à vos questions ! Nous nous réjouissons de partager de bons films avec vous et avec les invités et espérons vous retrouver nombreux pour cette expérience unique ! |
Regardez
Des films en live
lors de séances fixes
|
Communiquez
et échanger avec les autres spectateurs
via le live chat
|
Profitez
d’une présentation
de chaque film
|
Participez
à des rencontres avec
les réalisateurs.trices
et posez vos questions
|
Nouvelle séance du film CAPHARNAUM de Nadine Labaki
qui nous rejoindra en direct depuis Beyrouth
pour une rencontre à l’issue de la projection.
L’événement aura lieu vendredi 19 mars à 20.15 sur www.filmlivestreaming.ch.
«Tahaddi, sacré défi» D’un bidonville de Beyrouth à la naissance d’une ong, des histoires de vie entre ombre et lumière :
Ecrit par la co-fondatrice, Agnès Sanders, découvrez l’aventure
passionnante de Tahaddi. Suivez comment Agnès, médecin, et son amie
Myriam, enseignante, touchées par la vulnérabilité des plus démunis à
Beyrouth ont commencé à accompagner des familles du bidonville de
Hey El Gharbé. Comment, au fil des besoins et des rencontres, cette
initiative personnelle s’est organisée jusqu’à devenir une ONG. Ne vous
attendez pas à un récit chronologique sans relief qui raconterait cette
étonnante évolution de Tahaddi
LA VIDEO SERA VISIBLE DES LE 10 JUIN A 18H30
La bibliothèque de la Cité présente une
exposition consacrée à Zeina Abirached,
auteure de bande dessinée et illustratrice franco-libanaise.
Donne-moi la main on va traverser la rue est une expérience visuelle et sonore qui dévoile l’univers graphique de l’artiste et relate le lien fort qu’elle entretient avec sa ville natale, Beyrouth. Accompagné-e-s par des sons enregistrés au Liban, les visiteur-se-s déambulent au cœur d’une gigantesque fresque et découvrent des illustrations, des originaux, des dessins de presse, des archives personnelles, ou encore la voix de l’auteure qui les guide dans les rues de sa ville et nous raconte de manière intime son lien à son œuvre, ses sources d’inspiration et les anecdotes qui construisent ses personnages.VERNISSAGE vendredi 10 septembre à 18h30 sur inscription: FINISSAGE |
Zeina Abirached naît à Beyrouth en 1981, durant la guerre civile. Elle passe son enfance sur la ligne verte, zone de démarcation qui coupait la ville en deux. Après des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts, elle intègre l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. En 2006, elle publie en France ses deux premiers albums aux éditions Cambourakis et participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Elle connaît un important succès avec son premier long récit Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007). Succès confirmé avec Le piano oriental (éditions Casterman, 2015), un roman graphique qui relate la vie de son arrière-grand-père, créateur d’un piano étonnant pouvant jouer les quarts de ton de la musiqueorientale. Cet album a été récompensé du prix Phénix de littératureen 2015. |
Programme de la manifestation en PDF
LA VIDEO SERA VISIBLE LE VENDREDI 8 OCTOBRE A 19H
Soirée littéraire avec la romancière syrienne Chadia ATTASSI en langue arabe
En présentiel et en live – en langue arabe
المركز الثقافي العربي والمتوسطي في جنيف
مكتبة الزيتونة
Institut des cultures arabes et Méditerranéennes (ICAM-L’Olivier)
يسرنا أن ندعوكم الى أمسية أدبية نستضيف بها الروائية السورية شادية الأتاسي، بمناسبة
صدور وتوقيع روايتها / تانغو الغرام / الصادرة عن الدار العربية للعلوم .ناشرون
يرافق الأمسية : عزف عود
باللغة العربية
التاريخ : الجمعة ٨ اكتوبر
الساعة : ٧- ٩ مساء
العنوان : Rue de Fribourg 5
Ch-1201Genève
RENCONTRE EN PRESENTIEL ET EN LIVE SUR FACEBOOK : LUISA BALLIN RECOIT CHERIF MAJDALANI
Charif Majdalani, né en 1960 à Beyrouth, a fait ses études supérieures en France, pendant la guerre civile libanaise (thèse à Aix, en 1993, sur Antonin Artaud). Il a été un des collaborateurs de la revue L’Orient-Express dirigée par le journaliste assassiné Samir Kassir. Il est actuellement chef du département de Lettres françaises de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il avoue un goût prononcé pour le baroque et le métissage des cultures, sur lequel il a d’ailleurs écrit un Petit traité des mélanges.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.