De l’Algérie, Sonia Jasmine, née en France de parents Algériens, n’a que leur héritage culturel et quelques séjours en famille à Constantine comme points de repère. La tentation d’aller à la rencontre de ses racines lui fait accepter un poste à Alger. C’était sans compter sur le choc culturel, parfois violent, même pour une binationale. Deux ans de découvertes du pays, de ses habitants, de ses habitudes de vie, de mise à jour de paradoxes animant Alger, de rencontres, farfelues, émouvantes… Et une question, lancinante : à quelles rives de la Méditerranée s’identifier ?
La présentation sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre de l’amitié
Cette exposition fait découvrir le peuple des Hommes libres ainsi que se désignent eux-mêmes les Berbères (ⵉⵎⴰⵣⵉⵗⴻⵏ), ou Imaziɣen (pluriel de Amazigh) qui signifie «Homme libre puis noble». Le signe ⵣ, présent en rouge sur le drapeau berbère, (en fait la lettre z de l’alphabet amazigh), symbolise l’Homme libre » ou « noble ». Les Berbères , constituent un des peuples les plus anciens du continent africain. Leur présence en Amazighie (Afrique du Nord) remonte à la plus haute antiquité. ll y a environ une trentaine de millions de berbérophones. Mais le nombre de Berbères ethniques (y compris non-berbérophones) est beaucoup plus élevé, car beaucoup de Berbères ne parlent plus cette langue, mais l’arabe maghrébin. Nombre d’entre eux, généralement des communautés défavorisées, vivent dans les zones montagneuses difficiles d’accès de l’Atlas au Maroc. Ce sont ces personnes si humainement chaleureuses et accueillantes, rencontrées lors des voyages humanitaires hors des sentiers battus de ce photographe, que vous aurez l’occasion de découvrir lors de cette exposition.
Reza Afchar Naderi, né en Iran, docteur en littérature persane, poète et traducteur, a choisi de vivre en France car il ne supportait pas, dans son pays, les pesanteurs de la société du régime du dernier Shah d’Iran. La poésie lui a permis, en terre étrangère, d’affirmer sa culture issue d’un patrimoine millénaire.
Cette conférence est pour lui l’occasion de partager avec le public son expérience artistique, à travers des textes poétiques anciens ou modernes, en présence d’Aïda Nosrat et de Babak Amir Mobasher (groupe Manushan), ces derniers appartenant à la génération de l’après révolution.
La conférence est suivie par le double concert Chemins d’Orient, composé de « Entre Irak et Syrie » et du Chant libre de l’Iran.
Dans le cadre du festival « Musiques en exil », les Ateliers d’ethnomusicologie accueillent le groupe Manushan dans la première partie du double concert « Chemins d’Orient ».
A la tradition persane de leur pays d’origine, Aïda Nosrat et Babak Amir Mobasher mêlent la musique manouche, le flamenco, des mélodies azéries ou turques, des rythmes latino ou jazz en un harmonieux métissage.
La volonté de leur exil émane d’abord d’un élan artistique avant d’être un acte d’implication politique. Comme toutes les chanteuses iraniennes, Aïda n’avait pas le droit dans son pays de se produire en public, du moins devant des hommes.
Les deux artistes ont su saisir au sein des diverses musiques rencontrées en terre d’accueil tout ce qui pouvait les rapprocher l’un de l’autre comme de leurs racines : nourrir évidemment leur propre mémoire, s’enrichir aussi au contact de nouveaux répertoires.
Exposition du 2 au 16 mars 2019 dans le cadre d’ARTCAROUGE
Vernissage le week-end du 2 et 3 mars de 11h à 17h
en présence d’Evelyne Porret
Créée par Evelyne Porret, céramiste suisse, dans l’oasis du Fayoum en Egypte cette école enseigne la poterie aux enfants depuis plus de 30 ans.
Dans cette structure en briques de terre crue, chaque élève dispose d’un petit atelier et d’un tour à pied. Les salles d’émaillage, de cuisson et d’exposition sont communes. Chacun tourne ou modèle sa production, l’émaille et la décore librement, puis la cuit dans un four en fibre de kaolin alimenté au goutte à goutte par du pétrole.
Au fil des années une pratique céramique s’est développée à partir des matériaux locaux. Les techniques utilisées sont semblables à celles que la céramique islamique a porté en son temps à un haut degré de savoir-faire avant de disparaître.
D’anciens élèves, accueillis alors qu’ils étaient enfants, sont aujourd’hui devenus maîtres potiers et servent de référence aux nouveaux apprentis.
Horaires: je – ve 14h30 – 18h30; sa 12h – 17h et sur rendez vous
L’Ensemble Kaboul explore la musique persane d’Afghanistan, un répertoire méconnu voire oublié. Au fil des siècles, les turbulences de l’histoire de ce pays n’ont cessé de disperser les musiciens et de les contraindre au silence ou à l’exil. La transmission de ce patrimoine en a ainsi été durablement affectée…
Afin de raviver la flamme de la tradition, l’Ensemble Kaboul scrute les moindres recoins de la mémoire à la recherche de thèmes enfouis, de tel motif ou ornement qui semblait à jamais perdu. Cette quête du passé génère aussi un nouvel élan créatif : les mélodies parfois fragmentaires sont complétées, les instrumentations et les compositions développées.
Les artistes de l’ensemble Kaboul appartiennent à la vaste diaspora musicale persane qui se déploie dans de nombreux pays – de Lahore à Budapest, d’Erevan à Cordoue, de Téhéran à Genève… Ils sont tous porteurs d’une double culture musicale, entre Orient et Occident, qui constitue pour eux une source intarissable de connaissance et d’inspiration.
La soirée débutera par la projection du film ETERNELLES MIGRATIONS,
réalisé par le cinéaste André Zech.
L’écrivain Sophie Colliex, l’une des intervenantes du film, présentera son univers littéraire et son dernier ouvrage TERRE DE MA MERE, co-écrit avec Djilali Bencheikh.
« Pourquoi part-on ? »
« Comment préserver son identité par delà les départs, les exils ? »
« Peut-on comprendre le passé et l’accepter, pour l’unir au présent et tricoter l’avenir ? » …
seront quelques uns des thèmes abordés lors d’un débat ouvert avec les deux auteurs.
André Zech et Sophie Colliex dédicaceront leurs ouvrages.
Une verrée clôturera la soirée.
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Éternelles migrations / Le temps de l’histoire
D’Alsace à l’Algérie, terres d’où sa famille est originaire, l’auteur invite, à travers les réflexions d’historiens et de témoignages de proches, d’origine pied noir ou algérienne, à s’interroger sur la construction de nos identités.
Passeurs de récits, ces témoins donnent à voir autrement l’histoire de l’Algérie jusqu’en 1962, et de ces Éternelles migrations qui, autour de la Méditerranée, peuvent tisser des liens profonds entre les peuples.
L’auteur invite a être attentif à ce qui réconcilie plus qu’à ce qui divise… un message d’espérance face aux douloureuses tragédies qui marquent trop souvent les destins des exilés.
Réalisation : André Zech
Montage : Pascal Narro
Musique : Gaïmalis
Moyens techniques : Equipage
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Terre de ma mère
Sophie Colliex / Djilali Bencheikh
Le bébé littéraire que nous fécondons ici sera une exception. Son sang, son plasma se nourrit de toutes les veines multiples qui irriguent notre placenta, cette Mer Blanche commune que les temps présents transforment en un immense cimetière marin. Djilali
Je me suis enfermée dans les vieux bouquins et les salles d’archives, décidée à comprendre, enfin, absolument ce qui s’était passé « là-bas ». C’est où, « là-bas » ? C’est quoi, d’abord, « là-bas » ? Djilali, j’étais comme au cinéma. Sophie
Deux regards se croisent ici. En fouillant l’intimité du temps, en transgressant le tabou des silences, Sophie et Djilali cimentent d’autres repères pour l’Histoire.
Ils transfigurent un passé chaotique, fissuré, en émerveillement d’être enfin seulement humains.
Une leçon de vie qui, espèrent-ils, n’en finira pas de résonner et de se répercuter sur la pensée des générations d’aujourd’hui et de demain.
Si la musique arabe est un arbre aux multiples ramifications, l’un de ses branchages s’appelle Sabîl. Un duo oud-percussions formé par Ahmad Al Khatib et Yousef Hbeisch,
Ahmad Al Khatib, La douleur et la douceur
Compositeur et âme du groupe, Ahmad Al Khatib maîtrise sur le bout des doigts sa culture musicale ancestrale. En continuateur déjà reconnu, il la tire vers de nouveaux développements. Dès l’âge de huit ans, il suivait l’enseignement exigeant du maître de oud palestinien Ahmad Abdel Qasem. Il accomplit brillamment un cursus de musicologie et violoncelle occidental classique. Après plusieurs années passées à enseigner au Conservatoire national de Musique Edward Saïd à Jérusalem-Est, il est forcé de quitter la Palestine, publie des ouvrages qui font maintenant référence d’enseignement du oud et de transcription musicale pour les compositeurs arabes. Depuis 2004, enseigne la théorie de la musique modale et de la composition, et la musique d’ensemble à l’université de Göteborg. En Suède, il joue avec des musiciens aimant se référer au folklore scandinave. Et si au Proche-Orient on déroule le tapis rouge pour le maître respecté, l’Occident l’invite dans les festivals de musique dites “du Monde” où il écoute avec intérêt les traditions de mondes multiples. Le créateur curieux de langages autres que celui de ses racines a ainsi eu tout loisir de faire son miel des sources d’inspiration les plus variées. Même si des racines douloureuses deviennent alors précieuses et revendiquées en proportion. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir : l’image convient aussi s’agissant d’Ahmad l’instrumentiste, interprète au jeu très pur et empreint de profondeur, qui explore avec constance tous les champs expressifs du oud et recherche sans répit les nuances les plus adéquates.
Ahmad Al Khatib: suffering and softness
The composer and soul of the group, Ahmad Al Khatib’s knowledge and understanding of the musical culture of his ancestors is impeccable. As their recognised successor, he develops that culture in new directions. From the age of eight, he was under the rigorous instruction of oud master Ahmad Abdel Qasem, going on to complete a university course in musicology and Western classical cello with flying colours. After several years teaching at the Edward Said National Conservatory of Music in East Jerusalem, he was forced to leave Palestine, thereafter publishing several works on oud instruction and on musical transcription for modern Arab composers which have become essential references.
Since 2004, he has taught the theory of modal music, composition and ensemble music at the University of Gothenburg. In Sweden, he enjoys playing alongside musicians interested in exploring Scandinavian folklore. Whilst across the Middle East the red carpet is rolled out for this respected master, in the West he is invited to “World Music” festivals where he listens with fascination to the many traditions from around the globe. An inquisitive inventor of languages who has gone beyond the language of his roots, he has had plenty of opportunity to feed his creative juices from all sorts of inspirations. Although he has equally come to cherish and lay claim to those painful roots. One foot in the past, one foot in the future: the image is also fitting for Ahmad the instrumentalist, a performer of great purity and depth, who is constantly exploring the oud’s entire range of expression and tirelessly seeking out its finest nuances. Ahmad Al Khatib has played with David Kuckhermann and ensembles and musicians as diverse as the Oriental Music Ensemble, Karloma, Salam(i), John Williams and the Double Duo. He has performed at all the major festivals in the Middle East and the Arab world (the Oud Days Festival in Amman, the Jerusalem Music Festival in Palestine, Tetouan International Lute Festival), as well as in Brazil, the United States (Kennedy Center for the Performing Arts), Turkey, Estonia (Tartu International Early Music Festival), India, Finland and of course Sweden and France, including the Paris Jazz Festival, Les Suds in Arles, the “Notes d’Écume” in Leucate, the Arab World Institute in Paris, the Chaillol Festival, itinerant music festival Les Nuits d’Été, Aux Heures d’Été in Nantes, Les Musicales in Normandy and Lille La Nuit, to name but a few
Youssef Hbeisch, l’énergie
Youssef accompagne Ahmad sur de nombreuses scènes. Né en Galilée, il l’a rencontré au Conservatoire national de Musique Edward Saïd de Jérusalem-Est. Il a aussi longtemps enseigné au conservatoire de Beit Al Musica (Shefa Amr, Galilée) ou animé des master class et des ateliers de percussions en artthérapie. Il vit maintenant à Paris, mais ses collaborations multiples l’amènent à voyager dans le monde entier.
Il a composé pour le théâtre et le cinéma, a accompagné Karloma, l’Oriental Music Ensemble, Simon Shaheen, Süleyman Erguner, Aka Moon, Issa Hassan, Khaled, Lena Chamamyan, Dorsaf Hamdani, Ibrahim Maalouf, Soeur Marie Keyrouz, Lo Cor de la Plana et Manu Théron, Rula Safar, Bratsch, Abed Azrié, le Projet Khoury, Philippe El Hage… Il constitue également le quatrième pilier du Trio Joubran. À chaque concert, les spectateurs sont stupéfaits par sa dextérité non dénuée d’opiniâtreté et contaminés par l’énorme plaisir qui se dégage de son improvisation. À chaque projet, Ahmad est émerveillé par la soif de musique et d’expérimentation d’un complice dont la créativité nourrit son inspiration. Musicien de l’instinct, Youssef Hbeisch trouve immédiatement sa place dans n’importe quel morceau puis y imprime sa marque durant l’étape collective de la création. Cette marque, construite au gré des trouvailles depuis qu’il est tout jeune, est constituée d’influences latines, indiennes, africaines, brésiliennes… comme du souvenir de sa mère tamisant le grain. Youssef a développé polyrythmies et polymétries à partir de sa propre culture ; il les enrichit et les embellit grâce à une curiosité toujours en éveil. Dans l’esprit des compositions de Zabad, Youssef a voulu rester sur la notion d’un son traditionnel. Il n’a utilisé que les habituels derboukas, bendir et riqq, y ajoutant quelques cymbales et clochettes pour enrichir la dynamique et l’ambiance. Il garde aussi un phrasé rythmique et des techniques qui marquent sa singularité. Son jeu confère aux compositions une ossature, autant qu’une enveloppe sonore inégalable : le contraste entre les mouvements secs qu’il imprime au riqq et les gémissements tirés du bendir serre la gorge des auditeurs les plus cérébraux.
Youssef Hbeisch: energy
Youssef is often to be found performing at Ahmad’s side. Born in Galilee, he met Ahmad at the Edward Said National Conservatory of Music in East Jerusalem. For ten years, he also taught at the Beit Almusica Conservatory in Shefa’amr, Galilee, where he ran master classes and percussion therapy workshops. He now lives in Paris, but his numerous collaborations have taken him all over the world. He has composed for the theatre and the cinema and has accompanied the likes of Karloma, the Oriental Music Ensemble, Simon Shaheen, Süleyman Erguner, Aka Moon, Issa Hassan, Khaled, Lena Chamamyan, Dorsaf Hamdani, Ibrahim Maalouf, Sister Marie Keyrouz, Lo Còr de la Plana and Manu Théron, Rula Safar, Bratsch, Abed Azrié, the Khoury Project and Philippe El Hage. He is also the fourth pillar of Le Trio Joubran.
At every concert, the audience are blown away by his tenacious dexterity, and the enormous pleasure radiating from his improvisation is infectious. With each project, Ahmad continues to be in awe of the thirst for music and experimentation of his fellow musician, whose creativity nourishes his inspiration. An instinctive musician, Youssef Hbeisch can immediately find his way around any piece of music, stamping his personal mark during the collective stage of its creation. This mark, forged from the discoveries made along the way since his earliest childhood, is composed of many influences, Latin, Indian, African, Brazilian . . as well as more personal memories, such as his mother sieving grain. Youssef has drawn on his own culture to develop polyrhythms and polymetres which he has enriched and embellished by virtue of his ever lively curiosity. In keeping with the compositional spirit of Zabad, Youssef wanted to preserve the idea of a traditional sound. Making use only of the customary darbuka, bendir and riqq, he has added some cymbals and bells to enhance the vibrancy and mood. He has also retained a rhythmic expression and a range of techniques which define his distinctive style. His playing provides the compositions with a framework as well as a sublime sheath of sound: the contrast between the sharp movements he stamps out on the riqq and the laments he draws from the bendir will bring a lump to the throat of the most cerebral amongst us.
Psychanalyste, Karima Lazali a mené une singulière enquête sur ce que la colonisation française a fait à la société algérienne, enquête dont elle restitue les résultats dans ce livre étonnant. Car elle a constaté chez ses patient∙e∙s des troubles dont rend mal compte la théorie psychanalytique. Et que seuls les effets profonds du « trauma colonial » permettent de comprendre : plus d’un demi-siècle après l’indépendance, les subjectivités continuent à se débattre dans des blancs de mémoire et de parole, en Algérie comme en France.
Elle montre ce que ces « blancs » doivent à l’extrême violence de la colonisation : exterminations de masse dont la mémoire enfouie n’a jamais disparu, falsifications des généalogies à la fin du XIXe siècle, sentiment massif que les individus sont réduits à des corps sans nom… La « colonialité » fut une machine à produire des effacements mémoriels allant jusqu’à falsifier le sens de l’histoire. Et en cherchant à détruire l’univers symbolique de l’« indigène », elle a notamment mis à mal la fonction paternelle : « Leurs colonisateurs ont changé les Algériens en fils de personne » (Mohammed Dib). Mais cet impossible à refouler ressurgit inlassablement. Et c’est l’une des clés, explique l’auteure, de la permanence du « fratricide » dans l’espace politique algérien : les fils frappés d’illégitimité mènent entre frères une guerre terrible, comme l’illustrent le conflit tragique FLN/MNA lors de la guerre d’indépendance ou la guerre intérieure des années 1990, qui fut aussi une terreur d’État.
Une démonstration impressionnante, où l’analyse clinique est constamment étayée par les travaux d’historiens, par les études d’acteurs engagés (comme Frantz Fanon) et, surtout, par une relecture novatrice des œuvres d’écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Mohammed Dib, Nabile Farès, Mouloud Mammeri…).
Alfred Basbous was born in Rachana, Lebanon in 1924. His first exhibition in Beirut, at the Alecco Saab gallery in 1958, marked the beginning of a long and successful career as a sculptor.
In 1960, he received a scholarship from the French government and became a pupil of the sculptor René Collamarini at ‘The National Fine Arts School in Paris’ (L’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris). In 1961, his works were included in the International Sculpture Exhibition at the Musée Rodin, in Paris.
From 1994 to 2004, Basbous organized the International Symposium of Sculpture in Rachana, Lebanon, where famous sculptors from around the world were invited to create, sculpt and exhibit their works alongside his own.
Throughout his life, Basbous won many awards including the «Prix de l’Orient» in Beirut in 1963 and the price of Biennale in Alexandria in 1974. When he died in 2006, the President of the Lebanese Republic, in order to honor him, awarded him the «Medal of the Lebanese Order of Merit in Gold.»
Basbous’s works express a lifelong exploration of the human form and its abstract properties. Focused on the aesthetic principles of shape, movement, line and material, his sculptures display a deeply ingrained sincerity and a search for the essence of beauty. Working in the tradition of sculptors such as Auguste Rodin, Jean Arp and Henry Moore, Alfred Basbous explores the potential of noble materials such as bronze, wood and marble to express the sensuality and purity of the human form. This aversion towards frivolous and meaningless embellishments echoes his own philosophy of simplicity
and earnestness.
The works of Alfred Basbous are part of numerous public and private collections throughout the world, including the Ashmolean Museum in Oxford and the Musée Rodin in Paris. His monumental works are present in the public areas of Beirut and many Lebanese cities.
« Painting is considered as one of the most beautiful languages. Painter works show the visual expression of the cultural Palestinian concept of SUMUD ».
These words were written by the Palestinian exile Maysoon Bakir, who was born in Jordan in 1965. Her parents were expelled from their homeland, the city of Haifa during the Palestinian Nakba in 1948 among hundreds of thousands of Palestinians. At the age of five her family among thousands of other Palestinian families were forced to leave Jordan. The child Maysoon, at her early age was eyewitness of the second tragedy of her family who went to Iraq.
Maysoon grew up in Baghdad, where she finished her school and her education at the college of arts of the University at Baghdad. Additionally, she completed a first degree in English literature. The dramatic experience of Maysoon can be seen in her paintings. Until today, Maysoon dreams of returning to her beloved country Palestine. In Maysoon’s paintings, she expresses her emotions, fears, suffering which are shared by all Palestinians. Most Palestinians were uprooted from their homeland to become refugees living in miserable conditions in refugee camps located in the West Bank, Gaza, Lebanon, Jordan, Syria and many other countries.
Maysoon is very interested in the folklore and the history of the Palestinian cause. In her paintings, she is keen to embody everything that has to do with Palestine, the Palestinian culture, folklore and traditions. In general, Maysoon’s individual style is concerned with her cultural tradition and her work depicts the life of peasants and the traditional Palestinian way of life. She shows in her painting a combination between realism and abstraction. She attempts to find a dialectical relationship between realism and abstraction through paintings in which her respect for all the revolutionary artists during of the 20th century is put on display.
he simplifies her subjects with plain lines, creating both harmony and balance. She is extremely influenced by Ismail Shamout, the master of Palestinian arts as well as by Suleiman Mansour, Samia Halabi and and Jumana El Husseini. Among the European artists, her work is influenced by Pablo Picasso, Georg Braque and Paul Cezanne. Maysoon set up her first solo exhibition at her house in Amman 1991. She has participated in many exhibitions with other artists. The benefit one of her exhibitions was purposed for charity in the interest of deaf and mental impaired. She has had solo exhibitions in Amman during the years 1993, 1994 and 1995. Her first painting activities were on wood, glass and silk using different kinds of colours and materials. In 1998 she travelled to Vienna, the civilized green city of love, beauty, arts and museums. In Vienna, the new place of exile of Maysoon, she attends a school for art where she will be able to develop her career as a painter.
In 2011, Maysoon made a solo exhibition at her house under the theme « the beauty of nature ». Her exhibition was a sample which reflects her love and appreciation for Vienna, the city where many famous artists started their career, like Friedrich von Amerling, Rudolf von Alt, Franz Alt, Oz Almog, Joseph Matthaus Aigner and many others. In October 2012, she set up her solo exhibition at Marriott Hotel in Vienna. In November 2012 she set up a solo exhibition at the United Nations. In May 2013, during the 65th commemoration of theNakba, Maysoon set up a solo exhibition at the SPO Cultural Center in the second Viennese district. The exhibition was attended by Austrian artists, politicians and Palestinians. In October 2013 Maysoon’s art was shown in an exhibition at the Vienna City Hall, where she was the only Palestinian-Arab artist displaying her work among many European artists. The Ayyam Gallery in London held an exhibition of Maysoon’s paintings in June 2013.
ميسون باكير
الجنسية : فلسطينية
الاقامة : النمسا – فيينا
فنانة تشكيلية تعيش في فينا
شاركت في معارض كثيرة في فيينا وفي أوروبا أهمها معرضها في مقر الامم المتحدة في فيينا قبل عامين وفي روما وبريطانيا2012.باريس2014
عرضت لوحاتها في مؤتمر حق العودة وفي ايار من العام 2015 كان لها عرض في متحف محمود درويش في رام الله وفي دار الثقافة : وفي سبتمبر 2015 كان لها عرض في لاهاي وفي أكتوبر 2016 عرضت لوحاتها في فينا في مكان تاريخي اسمه : ALBERT SCHWEIZERT HOUSE وكان للسفراء العرب والاجانب .وفي آذار 2016 شاركت مع جامعة الدول العربية في الايام الثقافية العربية والذي أقيم
في هنكاريا في المتحف الهنكاري وفي أيار 2016 عرضت لوحاتها في وارسو. وفي كندا تم اختيار لوحاتها مع المشاهير من الفنانيين الفلسطينين أمثال اسماعيل شموط وناجي العلي وغسان كنفاني وغيرهم لفن المقاومة في رزنامة ٢٠١٦ .وفي يوم 8/12/2016 افتتح وزير الثقافة الفلسطيني معرضها في متحف من المتاحف المهمة في موسكو ضمن مشاركتها في الاسبوع الثقافي الفلسطيني هناك.وكان حضور
جميل من الروسيين والسياسيين والمهتمين بالفن
وفي ايلول 2017 كان لها معرض في الولايات المتحدة الامريكية وكان معرض مهم جدا حضره كبار السياسيين والفنانيين ورجال الاعمل هناك. وفي٢٠/٧/٢٠١٨ تم افتتاح عملها بالديكور الداخلي والفن التشكيلي في واحد من
الاماكن المهمة للتجميل بانواع في بيروت.وفي ١٥ /٩ ٢٠١٨ عرضت لوحاتها في القاهرة ضمن مؤتمر مجلس التعاون العربي الدولي في فندق الماريوت .
Concert de musique Châabi algérienne arabe de l’association du Monde Arabe de l’Université de Genève : Anouar Kaddour Chérif et son Quartet
@ Temple de Plainpalais
Suite au succès rencontré par l’ensemble Mazaj, l’association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à venir nombreux écouter Anouar Kaddour Chérif et son Quartet, et découvrir les rythmes du Châabi algérien et de la musique traditionnelle arabe !
À peine âgé de quinze ans, Mohamed Abozekry devient le plus jeune professeur de oud au monde. Maîtrisant aussi bien le répertoire égyptien de ses racines que la musique traditionnelle arabe, le jeune prodige s’est vite démarqué en mêlant les sonorités orientales au jazz, au rock ou à d’autres musiques du monde. Après avoir parcouru les scènes du Moyen-Orient aux côtés de son professeur Naseer Shamma, maître du oud iraquien, Mohamed s’installe en France où il développe ses projets personnels. Aujourd’hui, il s’entoure pour la première fois de son frère Abdallah Abozekry au saz et du batteur Nicolas Thé pour former un trio entre Orient et Occident, tradition et modernité, délicatesse et explosivité. Leur premier album «Don’t Replace Me by a Machine» est une pure merveille.
Karim Akouche, né en 1978 en Kabylie (Algérie), est poète, romancier et dramaturge. Chroniqueur notamment au Huffington Post et à Marianne, il a subi la censure suite à la parution de son livre, La Religion de ma mère, en Algérie : ses conférences ont été interdites par les autorités et, suite à des menaces, il a dû quitter le pays. Il a pris part à des rencontres littéraires aux États-Unis, Canada, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Proche-Orient, Haïti… Les éditions Écriture ont publié La Religion de ma mère (2017), roman salué par la presse, et Lettre à un soldat d’Allah (2018), qui a fait l’objet d’une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon 2018.
Youssra el Hawary, née en 1983, est une chanteuse, une compositrice, une parolière et une actrice égyptienne. C’est aussi une parolière évoquant souvent le contexte sociale et politique de l’Égypte, et une musicienne ayant choisi l’accordéon, un instrument utilisé dans la musique populaire orientale et égyptienne.
Elle est née le 9 octobre 1983 au Koweït, son père, égyptien, étant parti travaillé dans les États arabes du Golfe durant cette période. Elle passe son enfance au Koweït , et commence à s’y intéresser à la musique. De retour en Égypte, elle finit ses études secondaires, et approfondit ses connaissances musicales au Cairo Music Center. Elle continue par un diplôme de la faculté des Beaux-Arts, en théâtre et en conception cinématographique, se rêvant un parcours d’actrice.
Elle travaille ensuite dans la publicité, tout en se produisant sur les planches au sein de la compagnie El-Tamye (la boue du Nil) de Salam Yousry, un ancien camarade de collège, dans des spectacles mêlant poésie, musique et théâtre. Elle joue notamment dans une pièce intitulée Tamye Wahid Wel Shagar Alwan, dédiée au musicien égyptien Sayed Darwich. Elle rejoint ensuite The Choir Project, toujours par cette même compagnie de Salam Yousry, voyageant dans le monde arabe et jouant sur scène de l’accordéon. A partir de 2012, elle se lance dans une carrière d’artiste indépendante. Elle est actrice, chanteuse, compositrice, parolière, mais aussi accordéoniste : l’accordéon est un instrument à vent créé en Europe au xixe siècle, mais adopté dans la musique populaire égyptienne, par exemple dans le style baladi (en), avec des techniques et des modes d’interprétation spécifiques, par exemple dans le jeu du bourdon ou le jeu en contretemps rythmique, qui se rapprochent des arrangements instrumentaux pratiqués par les joueurs d’instruments plus traditionnels tels que le mizmār ou zurna.
Certaines de ses chansons sont particulièrement populaires, comme El-Soor (Le Mur) créée début 2012, accompagnée d’une vidéo réalisée avec des moyens modestes, lorsque l’armée, au pouvoir après la chute d’Hosni Moubarak, construit des murs dans le centre-ville bloquant l’accès à la place Tahrir, ou encore El-Sharea (Dans la rue) composé fin 2012 au début de la présidence de Mohamed Morsi. Le ton est ironique, mordant mais reste le plus souvent optimiste, et les thèmes s’inspirent de la situation sociale et économique quotidienne, en Égypte. En 2013, elle joue également dans un film d’Ayten Amin, Villa 69 (en). En 2014 et 2015, elle est animatrice radio sur Nogoum FM. Et de mi-2015 à mi-2017, elle complète son expérience d’autodidacte sur l’accordéon par deux années de formation en France, au Centre international de Musique et d’accordéon (C.N.I.M.A.) dirigé par Jacques Mornet, à Saint-Sauves-d’Auvergne, avec l’aide financière de l’Institut français
Concert d’Anouar Baouna
Musique Gnawa – Blues du désert
Les Gnawas se sont les descendants des anciens esclaves noirs amenés au Maroc au 11ème siècle. Ces derniers ont ramené avec eux leur spiritualité négro-africaine, leur transe et leur thérapie. Leur musique est l’ancêtre lointaine du Blues, Jazz, Gospel, Soul, Rock , Reggae, l’Afro-cubain et toute musique issue de l’Afro-descendance.
Anouar Baouna est un musicien Gnawa traditionnel jouant le Guembri, un instrument à trois cordes qui est l’emblème de cette musique.
Son concert sera suivi part une conférence sur la trajectoire, origine, spiritualité et culture Gnawa.
La Marmite, en tant qu’Université populaire nomade de la culture et mouvement artistique, culturel et citoyen, offre des parcours culturels pluridisciplinaires, sensibles et intellectuels à des groupes de personnes en situation de précarité et/ou peu présentes dans les institutions formelles de la démocratie.
De décembre 2018 à juin 2019, le Groupe Léonard de Vinci – dont les participants sont un groupe d’une quinzaine d’adultes exilé.e.s, pour la plupart, d’origines syrienne, iranienne, kurde, nigériane et tamoul, installé.e.s au centre du Bois-de-Bay par l’Hospice Général – a suivi un parcours fait de sorties culturelles et de rencontres avec des artistes et des intellectuel.le.s. Le Groupe vernit aujourd’hui sa création partagée : une réalisation musicale et sonore.
Une partition auto-portée. En partant de l’idée, d’un côté, du pont autoportant, sans attache, ni support, de Léonard de Vinci, et, de l’autre, de son goût pour la musique, les perspectives sonores et les phénomènes coustiques, les participant.e.s du parcours Léonard de Vinci, ont réalisé une « partition autoportée ».
Coé Blanchard et Florence Terki, médiatrices Robert Clerc, compositeur
production : La Marmite, partenariats : Hospice Général, Comédie de Genève, Fondation l’Abri, Pro Helvetia, Maison de la Créativité, Cinéma CDD, Mamajah-Les Jardins de Loëx. collaborations : Luis de la Calle (flûtiste), Frank Vercruyssen et Mattias de Koning (comédiens et cofondateurs de la Cie tg STAN), Damiaan De Schrijver et Peter Van den Eede (comédiens et membres de la Cie de KOE et Maatschappij Discordia), Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós (commissaires d’exposition – le peuple qui manque), Maryjan Maître (directrice de la Maison de la Créativité), Jean-Pascal Cottalorda (Adjoint de direction de la Fondation l’Abri), Philippe Rohner et Jaky Roland (directeur et directrice de Mamajah), Nadège Gilliéron (assistante sociale en intervention collective) et Louckhombo N’Tangu (intendant).
Nous remercions chaleureusement les interprètes qui ont accompagné activement le parcours, ainsi que la Librairie l’Olivier-ICAM et son directeur, Alain Bittar, pour son accueil enthousiaste.
L’Institut des cultures arabes et méditerranéennes
ICAM-L’OLivier
a le plaisir de vous inviter
au vernissage de L’exposition de
Ali Taraghijah
Acryliques
mercredi 10 Juillet 2019 de 18h à 20h.
Ali Taraghijah
Birth: 1976 , Tehran
Graduated in Painting from The School of Art and Architecture
Solo Exhibitions:2011 Exhibition in Taraghijah Galley Tehran
2011 Exhibition in Behnam Daheshpour Gallery ( Rayzan Conference Center) Tehran
2010 Exhibition in Ashianmehr Gallery Tehran
2010 Exhibition On the occasion of the inauguration of Taraghijah Gallery Tehran
2010 Exhibition in Sareban Gallery Tehran
Group Exhibitions:2012 Forth Annual Fajr Festival of Visual Arts Tehran
2011 Group Exhibition in Sareban Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Golestan Gallery Tehran
2011 Group Exhibition in Momaiez Gallery in The House of Iranian Artists Tehran
2010 Group Exhibition Swiss
Les Oiseaux de Passage en journée
à La Pointe de la Jonction
Hanan’s Food – Hanan Abdel Meguid
Dégustation de mezze
Ahmed Khorshid Live dès 15h
Accompagné de son oud, il explorera l’histoire musicale égyptienne et quelques-uns de ses chefs d’oeuvre.
Vahid Gholami Dj Set dès 16h
Voyage en musique, de l’Egypte à d’autres contrées d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Entrée libre!
« Les Oiseaux de Passage » est une association genevoise à but non lucratif née en 2016.
Elle propose de découvrir les traditions culinaires de diverses origines souvent méconnues en servant un repas authentique, pour mieux délier les langues.
Des chefs de passage sortent de leurs fourneaux quotidiens et partagent leur cuisine et leurs racines.
Afin de nourrir aussi l’esprit, un évènement culturel se joint à cette dégustation culinaire.
« Les Oiseaux de Passage » donne ainsi l’occasion de partir sans sac à dos ou valises, voyager léger dans un lieu à l’ambiance chaleureuse… Et peut-être inspirer des envies de vrais voyages!
Le Musée Ariana propose de découvrir autrement les collections permanentes par le biais de thématiques. Cette année, le cycle de visites proposé abordera la thématique de la faïence et son évolution géographique, stylistique, technique et décorative.
Du califat Abbasside à Malaga, naissance de la faïence en Europe
Le Moyen-Orient voit arriver les premières porcelaines chinoises dès le 9e siècle. Face à ce produit, les potiers n’hésitent pas à produire des pâtes siliceuses et à inventer la faïence. Cette dernière technique céramique s’implante sur le continent européen, d’abord en Espagne à la faveur de la présence arabe dans le sud du pays.
Visite donnée par Maddalena Rudloff-Azzi, historienne de l’art
Le Festival International Esquisse d’Orient est organisé chaque année depuis 2010, à Fribourg. Il met à l’honneur l’art de la danse orientale et accueille les plus grands artistes provenant de l’étranger. En octobre prochain il déroulera un magnifique programme marquant sa 10ème édition.
Soirée d’ouverture, le 17 octobre. Elle mettra à l’honneur les 80 ans du parrain du Festival Dr Mo Geddawi. Il racontera l’évolution de la danse orientale, ses anecdotes, ses rencontres dans le cadre chaleureux de Fribourg, puis quelques prestations de danse seront suivies d’un repas.
Café Théâtre Le Tunnel, dès 18h30.
La compétition, le 18 octobre. Le jury devra évaluer des danseurs et danseuses répartis en 4 catégories différentes, d’une part parmi les professionnels et d’autre part parmi les amateurs. Ouvert au public.
Aula du Collège St-Michel, 20h.
Les workshops, du 18 au 20 octobre. 12 sessions sont proposées.
Ecole des danses d’Orient Maryam, Varis 9, Fribourg.
Soirée de Gala, le 19 octobre. Elle constitue le temps fort de l’événement. Ouvert au grand public, aux amateurs de danses et de cultures orientales, cette soirée accueillera sur scène de véritables artistes et enseignants, ou encore musiciens : Mohamed Kazafy (Egypte), Munique Neith (Brésil-Espagne), Elena Eleffteriou (Grèce), Touria Karam (Maroc-France), Maryam Ribordy (Iran-Suisse), qui seront accompagné(e)s par des danseurs et danseuses semi-professionnel(le)s ou professionnel(le)s.
Théâtre Equilibre, 20h.
Françoise Flore Atlan et l’orchestre de Fouad Didi
« Andalussiyat » ou Le temps de la Convivencia
avec Farid Zebroune, Youcef Bedjaoui, Youcef Kasbadji, Madgid Sebillot
Françoise Flore Atlan accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB .
Soprano invitée comme soliste sur des scènes internationales prestigieuses telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le théâtre de La Monnaie de Bruxelles, le Festival d’Utrecht (Hollande), le Festival des Musiques sacrées de Fès, les Suds à Arles ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique.
Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros… Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale unique en son genre, elle se passionne pour le patrimoine vocal méditerranéen tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique.
Ce concert nous invite à revenir sur une époque exceptionnelle en Espagne, quand juifs, arabes et chrétiens vivaient ensemble en paix et en ouverture à l’autre.
L’esprit de Cordoue évoque, bien avant la chute du Royaume de Grenade en 1492, la » convivencia » culturelle, sociale et intellectuelle qui caractérisait les relations entre les trois religions : judaïsme, christianisme, islam. Les métissages culturels de cette époque ont créé les somptueux répertoires des romances en hébreu et en judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse, née du triple héritage de la musique chrétienne ibérique, de la musique afroberbère du Maghreb et de la tradition arabe.
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique particulièrement originale, Françoise Atlan est l’une des plus grandes interprètes du répertoire judéo-espagnol et de la musique arabo-andalouse. Invitée comme soliste sur les scènes majeures internationales, elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses disques dont le Grand prix de l’Académie Charles Cros. Elle sera accompagnée à l’oud par le musicien, chanteur et pédagogue algérien FOUAD DIDI.et l’Orchestre TARAB
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des grands maîtres de son époque, qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre et lui transmettent leur savoir. Le violon le passionne et devient son instrument de prédilection, bien qu’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud.
Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse.
Sary et Ayad Khalifé Quartet
Sary Khalife, Ayad Khalife, Florent Allirot, David Paycha
« Soobia » est un projet mêlant avec brio Jazz, musique traditionnelle orientale et musique classique à travers neuf œuvres originales.
Une mixture subtile, inédite et très imagée où virtuosité et poésie se côtoient dans un univers unique sur la scène musicale actuelle.
Laissez-vous envoûter par un duo piano et violoncelle explosif avec les frères Sary et Ayad Khalife, un duo sur lequel vont se greffer une batterie jazz et une basse.
Après son dernier album, El Mutakallimûn, dans lequel elle avait redonné vie à une série de textes de grands poètes arabes, Souad Massi revient avec un projet très personnel.
Les différents titres évoquent des pans de sa vie, et les émotions qui la traversent ; mais ses engagements et la défense de valeurs qu’elle porte depuis le début de sa carrière et dans sa vie de femme y ont également une place importante.
Avec ce nouveau projet, Souad a en effet eu le désir de mettre en avant ce qui la touche et la mobilise depuis toujours : la condition des femmes à travers le temps et dans le monde, et plus largement la défense des droits de l’Homme.
Engagée auprès du changement en Algérie, elle exprime ici son soutien à toutes les luttes qui participent à l’ouverture d’une voie : celle de l’indépendance et du droit à la dignité pour tous.
Portée par le désir profond de s’adresser au plus grand nombre, avec une musique épurée et universelle, elle tend ici un pont entre musique folk et chaâbi.
Bercée par la musique traditionnelle algéroise, elle a en effet également été très tôt influencée par la musique folk américaine…
C’est donc à un retour à ses sources qu’elle nous convie, à ses fondations musicales, empreintes de diversité culturelle.
La volonté affichée pour ce nouveau projet est également de retrouver la Souad des débuts, musicalement : instinctive, dénuée de but ; que les chansons qu’elle offre ici puissent vivre seules, par elles mêmes.
Indépendance, ici encore, cette fois face aux diktats des cases et des genres…
La conférence sera suivi d’un débat ouvert au public.
Un apéritif sera offert après la conférence.
Le conférencier : Akram belkaïd est un journaliste renommé au Monde diplomatique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le Maghreb et l’Algérie dont « L’Algérie, un pays empêché [en 100 questions] »
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Lilit Bleyan nous fera découvrir son univers musical accompagnée du magnifique guitariste Tigran Ter Stepanian, le 11 octobre 2019 à Troinex et le 12 octobre 2019 à Onex, avec la participation de Michèle Lubicz au doudouk
Plus de sept mois après le début des manifestations pacifiques, l’Algérie se trouve à la croisée des chemins, alors que se profilent l’élection présidentielle fixée au 12 décembre. Quel regard porter sur l’évolution de la situation politique? Quels sont les différents protagonistes et comment se positionnent-ils les uns par rapport aux autres? Comment les perturbations économiques pèsent-elles sur la situation actuelle? Ces questions, ainsi que d’autres, seront discutées par trois experts de l’Algérie:
Hasni Abidi (GSI/UNIGE),
François Burgat (IREMAM/CNRS)
et Luis Martinez (CERI/Sciences Po Paris et enseignant au GSI/UNIGE).
Un auteur suit trois chemins pour évoquer son immersion dans les rues cairotes, expériences fascinantes – mélanges d’attirance et de répulsion pour la plus grande ville d’Afrique, mégalopole bruyante, puante, polluée, surpeuplée, étouffante, envahissante, drôle, spirituelle et tellement attachante.
Trois parcours qui ont chacun leurs sensualités, leurs résonances, leurs affinités, leurs fibres télépathiques, leurs funambulismes. Trois matières qui ont chacune leur manière singulière de raconter le Caire.
mercredi 2 octobre : Vadrouilles cairotes [lecture de textes]
La matière des mots.
Un témoignage personnel sur les désorientations de l’Orient, les petits riens, les rencontres, les décalages, les incompréhensions.
Un jardin des pensées, des interrogations et des émerveillements.
mercredi 9 octobre : Images du Caire [photos projetées avec musique en direct] lien
La matière de la photo et de la musique.
Un dialogue entre des images et une musique qui se déroule dans l’instant présent, avec le grain de la contrebasse et parfois le surgissement de la voix.
mercredi 16 octobre : Les Mille et Un Caire [film de 83’] lien
La matière des sons et des images animées.
Une symphonie visuelle. Une évocation poétique et musicale.
Une invitation à plonger dans les rues en compagnie de la caméra magique de Pio Corradi et de la musique du trio Afro Garage.
Nous avons le plaisir de recevoir un groupe de jeunes musiciens palestiniens du Conservatoire de musique Edward Saïd à Ramallah (Palestine) qui fait un tournée en Suisse à l’invitation de la Chorale de Wohlen (Bern).
Le Conservatoire Edward Said : In 1990, a small group of Palestinian musicians came together to look at the situation of music and music education in Palestine. There were many pockets of talent and activity in several genres, including folklore music, Arabic art music and Western classical music, but there was no central body channeling musical talent and strategizing for the future. Recognizing this, they decided to establish a music school. Over the next three years, the ground was prepared, and in 1993, the National Conservatory of Music was launched. Initially under the wing of Birzeit University’s board of trustees, the Conservatory set up its first branch in Ramallah. Forty students were enrolled alongside three part-time teachers, a secretary and a volunteer director. Read more..
Dans le cadre de la Geneva Peace Week, L’ICAM-L’Olivier est heureuse d’accueillir le violoncelliste et chef d’orchestre KARIM WASFI
Karim Wasfi, né en 1972 au Caire, est un chef d’orchestre, violoncelliste et compositeur irako- égyptien. Depuis 2007, il dirige l’orchestre symphonique national d’Irak à Bagdad. Il est connu notamment pour jouer du violoncelle après la survenue d’attentats dans la capitale.
L’Exposition se poursuivra du 8 au 30 novembre 2019
Hamda Dniden : Peintre de Sidi Bou Said
De: Houcine Tlili
On pourrait volontiers adapter l’adage du petit prince et de son renard en évoquant Hamda Dniden. Au creux de la colline de Sidi Bou Saïd, derrière la seule porte jaune du village, dans son minuscule atelier, le plus discret de nos peintres poursuit dans le calme et la sérénité un parcours fait de belles fulgurances. On le rencontre au rythme qu’il a fixé, fidèle à la galerie qu’il a privilégiée dans les vergers de la Soukra. Et suivre son parcours n’est pas dénué de surprises. Des constantes dans son travail. Une addiction assumée à ses géantes, femmes antiques, déesses titulaires, que l’on a pu comparer à tort à Botero, mais qui, récusant l’anecdote, s’affirment en majesté, idoles terriennes, telluriques, à la puissance sourdement inquiétante. Une complaisance affirmée pour les portraits de familles, les tableaux de foules, les agrégats compacts de personnages imbriqués, impliqués dans des alliances fœtales, soudés dans des fusions primaires.
Né en 1944 à Sidi Bou Said
1963 candidat libre à l’Ecole des Beaux Arts de Tunis
1982 Prix de la Fondation Konrad-Adnar en Allemagne
1984 1er Prix Picasso de l’Institut Hispano-Arabe de la Culture de Madrid
1984-1985-1993 séjours à l’étranger(Espagne, Sénégal, Allemagne)
1995 Prix de la meilleure œuvre de la Ville de Tunis
2000 séjour à la Cité des Arts à Paris
2004 Décoration du mérite culturel
De 1968 à 2003 plusieurs expositions personnelles à Tunis
2015 rétrospective au Palais Kheireddine-Tunis
De 1985 à 2O14 participations à plusieurs expositions collectives à Tunis et à l’étranger: 2000- Exposition Universelle d’Hanovre, 2010-Semaine culturelle en Chine.
2018 exposition personnelle à la galerie Kalysté-Tunis
Gilles Andrieux : tanbur
Emine Bostanci : Istanbul kemençe
Ce duo fait vivre, dans le plus grand respect de la tradition du style ottoman, un riche répertoire de pièces instrumentales composées du XIVe au XIXe siècle, issues des chefs d’œuvre des grands compositeurs à la cour des sultans.
Ville-monde depuis l’Antiquité, construite de part et d’autre du Bosphore, au carrefour de la mer Egée et de la mer Noire, des Balkans et de l’Anatolie, Istanbul se distingue depuis des siècles par la richesse de son patrimoine musical classique, synthèse exemplaire de l’héritage byzantin, de la théorie musicale arabo-persane et des traditions turques d’Asie centrale.
Pratiquée dans l’Empire ottoman depuis le XIVe siècle, la musique savante ottomane (türk sanat müziği), s’articule sur un système complexe de modes mélodiques (makam) et rythmiques (usul).
Dès 1975, Gilles Andrieux commence l’apprentissage du saz sous la direction de Talip Ozkan et étudie la musique des confréries soufies d’Istanbul auprès de Kudsi Erguner. Il noue un dialogue entre les traditions musicales d’orient et d’occident. Après avoir rencontré Philippe Eidel, il crée en 1994 le groupe • Turkish Blend • avec le violoncelliste de jazz Vincent Courtois et compose les morceaux de l’album.
De même avec son ami et complice de toujours : Grégoire Baboukhian , il enregistre « Selim s’évade » en 1997.
Aujourd’hui, à partir de ses instruments d’Anatolie, il crée des musiques pour le théâtre ou la danse et écrit aussi des chansons pour différents interprètes.
Emine Bostanci est née à Istanbul, elle a étudié le kemenche classique avec Derya Turkan, Mahinur ôzüstün et Asllhan ôzel.
Elle a obtenu son diplôme (High Honour) de l’Université technique Yildiz, de la Faculté d’art et de design, du Département de musique et d’arts de la scène.
Elle a reçu les conseils des grands maîtres lhsan ôzgen, Neva ôzgen et Furkan Bilgi sur la performance artistique au kemenche classique.
Elle a étudié la théorie du système musical modal de la musique savante turque/ ottomane avec Ruhi Ayangil, Fikret Karakaya et ôzer ôzel.
Alors qu’elle poursuivait ses études à l’université, elle a travaillé en musicologie avec le Prof. Alper Marai.
Elle a étudié la musique religieuse (Mevlevi Ayini, Durak, llahi etc.) avec Ruhi Ayangil.
Artiste jeune et prolifique, elle a assisté à diverses sortes de projets, concerts, masterclasses et ateliers en Turquie et à l’étranger. Actuellement, elle fait un Master à Codarts, University for the Arts de Rotterdam.
Parce que l’art permet de prendre du recul, de questionner de possibles substituts au système punitif hérité du XVIIIe siècle – né en Europe au lendemain de la Révolution française pour une « humanisation » du traitement des criminels préalablement condamnés à des châtiments corporels -, et parce que l’enfermement ne relève pas seulement du milieu carcéral, qu’il est universel et intrinsèquement lié à la condition humaine – dans son ressenti, ses choix, pour des raisons intérieures ou extérieures à soi -, « libres » réunit des artistes de toutes provenances (Algérie, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Liban, Palestine, Panama, Suisse, Slovénie, Turquie, États-Unis) pour croiser les univers de la pensée, de la violence et de la création.
Dans un environnement rose évoquant le P-618, découvert en 1979 aux États-Unis par le Dr Alexander G. Schauss, qui aurait des effets tranquillisants, et qui est utilisé dans certains centres de détention – comme en témoigne une vidéo d’Ali Kazma -, dessins, vidéos, sculptures, installations et photographies dialoguent autour des questions de l’art et de la prison, entendues au sens large.
« Plutôt brûlés que capturés » écrit Robert Montgomery en lumière pour commencer le scénario de « libres » avec un souffle de liberté. Un même élan pousse Sylvie Fleury à installer une échelle de draps le long d’une tour du Château d’Yverdon-les-Bains pour s’échapper vers un ailleurs.
À l’instar de Piranèse, dont les Prisons imaginaires symbolisaient, entre autres choses, la métaphore de l’âme enfermée dans son corps, Laure Tixier rejoue un univers anxiogène similaire augmenté d’un contraste de formes et de couleurs empruntées aux sucreries. Dans un autre registre, Sarah Carp raconte son sentiment de solitude extrême vécu lors de ses deux maternités (à découvrir sur les murs de l’Échandole). Moumen Bouchala remet en question la liberté présupposée de l’informatique avec une fenêtre (Windows) qui aborde, évidemment, les notions de transparence, de surveillance, sans être détachées de l’idée d’ouverture et du point de vue. Céline Cadaureille n’offre quant à elle aucune percée vers l’extérieur, sa Maison Boulet témoignant d’une violence domestique.
Les contraintes de la forme sont exprimées dans les carnets minimalistes d’Orianne Castel : un ensemble de grilles, des verticales et des horizontales à comprendre comme les structures élémentaires de l’enfermement. L’espace étriqué à expérimenter par contre à l’échelle du corps humain, derrière des barreaux, est offerte au visiteur par Nikos Stathopoulos. Il se lit également dans travail de Pavlos Nikolakopoulos : un cercle oppressant dénonce la trahison des hommes entre eux, les erreurs judiciaires, les laissés pour compte, gisants au sol et, ici, réduits symboliquement à un os.
Pour supporter l’emprisonnement, la création a un rôle fondamental en tant que lieu d’humanité. Six détenus libérés du camp de Khiam – situé au Liban dans la zone occupée par Israël et démantelé en 2000, puis détruit en 2006 – ont témoigné devant les caméras de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sur la manière dont ils sont parvenus à survivre grâce à la confection clandestine d’objets.
Quand on naît dans le camp palestinien de Sabra, à Beyrouth, la vie est pavée de fils barbelés. Sans surprise, ils forment le matériau privilégié d’Abdul Rahman Katanani, qui le tisse avec espoir dans ses sculptures (à découvrir également à Vallorbe au Musée du fer et du chemin de fer).
Le quotidien de Napo, actuellement incarcéré dans une prison en Suisse, trouve du sens dans la poursuite de son travail artistique préalablement engagé avant sa condamnation. Jackie Sumell donne vie à la maison rêvée d’Herman Wallace, prisonnier durant plus de trente-cinq ans aux États-Unis et ancien partisan des Black Panthers, tout comme l’était Angela Davis (Muriel Décaillet en a réalisé le portrait), qui assénait : « L’histoire du peuple noir aux États-Unis est une histoire de la combativité, il faut résister. »
En toute confiance, devant des murs pourtant surélevés, une jeune mineure se lance dans une danse improvisée et spontanée sous les yeux de Valérie Horwitz. Klavdij Sluban quant à lui a amené la photographie dans de nombreuses prisons comme un prétexte à rencontrer leurs occupants dans différents pays, comme la Russie ou la Suisse, avant de devoir tout arrêter « car il faisait trop de bien » aux détenus et que la rigidité du système en était éprouvée. Les photographies en couleurs que présentent Patrick Gilliéron Lopreno résultent du regard de détenus sur leur environnement direct – un point de vue sur cette vie en marge qui intéresse tant l’artiste, comme celle des cloîtres, qu’il rapproche des institutions carcérales. Rappelons enfin que Jhafis Quintero, qui n’avait connu que la criminalité dans ses jeunes années, a rencontré l’art en prison lors d’un atelier. Il deviendra artiste après avoir purgé sa peine et se positionne en protagoniste principal de ses oeuvres profondément marquées par l’expérience de l’enfermement (ses dessins sont exposés à La Tournelle, à Orbe).
Enfin, l’art peut parfois s’appliquer directement aux murs d’une prison : Stefan Banz et Christian Gonzenbach ont été chacun lauréats d’un pourcent culturel de deux institutions suisses. Si le premier a peint 84 noms de personnalités ayant subi une condamnation ou un emprisonnement – accompagnés du titre d’une oeuvre de leur création – sur le haut des murs de la prison de Kriens en 1998 (son intervention Echos est rejouée dans le cadre de « libres » au CACY, à Orbe et à Vallorbe), le second est toujours en attente de la réalisation de sa sculpture de palmier inspiré par un graffi ti de prisonnier trouvé sur un mur de la prison de Neuchâtel.
Arab women have been stereotyped as ‘voiceless’ and ‘submissive’ to traditional oppressive patriarchal regimes. However, the fact is, Arab women have historically been & continue to be in the front-lines of the fight for democracy and human rights in the Middle East. This struggle is not new, it has been witnessed repeatedly, as manifested in the fight against colonialism to the contemporary recent revolts against corrupt and unjust regimes. This is evident in women’s bold and significant participation, alongside men, in the revolutions that have swept the Middle East since 2011, including women’s active roles in the ongoing revolts in Lebanon, Algeria, Sudan, Iraq, Tunisia & Egypt.
Accordingly, as part of the Gender & Diversity month, The MENA Student Initiative is excited to warmly welcome you to participate in our event titled « Arab Women in the Front-lines of Revolutions ».
The event will take place on Tuesday 26th November, from 4-6 pm in Auditorium 2 at the Graduate Institute.
We will screen the renowned film « Feminism Inshallah, A History of Arab Feminism » by the filmmaker & author Feriel Ben Mahmoud. The film features previously unreleased archival footage and exclusive multi-generational interviews, tracking women’s historic & significant contributions within the fight for human rights.
Following the film, we will have a discussion between the audience and the panel.
Then, we welcome all participants to join us in the entrance lobby of Petal 2 to continue our discussions in a more relaxed atmosphere over drinks and food.
The panelists include:
* Paola Salwan Daher (Lebanon): is the Senior Global Advocacy Advisor at the Geneva Office of the Center for Reproductive Rights. Her work focuses mainly on advocacy at the Human Rights Council and its mechanisms and on the sexual and reproductive health and rights of women and girls affected by conflict. She currently sits on the Board of the Urgent Action Fund for Women’s Human Rights. She previously worked at the Cairo Institute for Human Rights Studies, the Center for Research and Training on Development – Action in Beirut, where she was also a member of the Feminist Collective/Nasawiya.
* Zahra Al Sagban (Iraqi): an activist and a political scientist from Iraq. Zahra wrote her thesis on the social history of Iraqi women and also discussed the work of NGOs in Iraq after 2003.
* Maryam al Khawaja (Bahrain): a leading voice for human rights and political reform in Bahrain and the Gulf region. Maryam played an instrumental role in the pro-democracy protests in Bahrain’s Pearl Roundabout in February 2011. Due to her human rights work, she was subjected to assault, threats, defamation campaigns, imprisonment and an unfair trial. Maryam serves on the Boards of the International Service for Human Rights, Urgent Action Fund, CIVICUS and the Bahrain Institute for Rights and Democracy.
We look forward to warmly welcoming you and having you participate in our event on this pertinent and major subject.
A l’occasion de sa rétrospective « Malek Bensmaïl : Algérie(s) », le Festival Black Movie propose de revenir sur l’œuvre engagée et analytique du cinéaste.
Le choeur, le « SingkreisWohlen« près de Berne, soutient des étudiants du Conservatoire National de Musique Edward Said en accordant des bourses d’étude dans le cadre de son projet « Music for Peace » et entretient des contacts réguliers avec l’institution depuis quelques années.
Reportage de la Télévision de la Terre Sainte du concert à Jerusalem en janvier 2016
Une cinquantaine de choristes du « Singkreis Wohlen » se rendront le 30 décembre 2019 en Palestine où, elles/ils vont entreprendre une nouvelle tournée de concerts avec l’orchestre du Conservatoire.
Elles/ils y resteront jusqu’au 9 janvier 2020.
Suite à ces concerts, Elles/ils inviteront les musiciens du Conservatoire National de Musique EdwardSaïd de Palestine à venir en Suisse ou elles/ils logeront chez les membres du chœur de Wohlen et ensemble elles/ils donneront des concerts
◊ à Wohlen (BE) le 17 janvier,
◊ à Genève ( Salle Frank Martin) le 18 janvier
◊ à Frick (Argovie) le 19 janvier 2020.
Tous les revenus des concerts seront investis dans le soutien au Conservatoire National de Musique Edward Said
Algérie
2002
160′
HD file
vo st fr
Malek Bensmaïl : Algérie(s)
Grütli LangloisÉpisode I & II *23.01.2020 – 19:15
Épisode I *23.01.2020 – 19:15
Épisode II *23.01.2020 – 21:45 * en présence du réalisateur/trice.
Ce film enquête en deux épisodes sur les coulisses du pouvoir et de l’histoire contemporaine algérienne des décennies 80 et 90.
Un peuple sans voix décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux avec la complicité de puissances étrangères.
Il s’inscrit entre le premier acte violent d’envergure des émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Une terre en deuil couvre « la décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992-1994), l’internalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violations de droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur « le cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie.
Pour la troisième édition de son concert de musique, l’Association du Monde Arabe de l’Université de Genève (AMAGE) vous invite à écouter le Groupe Syrien Athrodeel qui nous interprétera des classiques musicaux du Moyen-Orient.
LIEU ET DATE
Le concert aura lieu le vendredi 27 mars 2020 à 20h00 à la Salle des délices du Grand-Saconnex (Adresse: Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Nous vous attendons dès 18h30 pour profiter d’un buffet méditerranéen.
La salle est adaptée pour les personnes à mobilité réduite.
BILLETS
Les billets seront en vente à l’entrée. ATTENTION: nous ne prenons que les paiements en espèces!
Vous pouvez également prendre votre billet à l’avance:
– À la librairie l’Olivier (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève).
– En payant par Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– En envoyant vos noms et prénoms au +41 76 818 28 46.
– En nous contactant sur facebook
TARIFS
Plein tarif : 30 CHF.
Étudiants (munis d’une carte d’étudiant valable) / Enfants : 15 CHF.
LE GROUPE
Aseel Massoud: Chant Ahmad Dyab: Guitare Salah Namek: Violoncelle Modar Salama: Percussion Feras Charestan: Qanoun
Le groupe Athrodeel est la fusion du guitariste Ahmad Dyab et de la soprano Aseel Massoud. Le nom du groupe “Athrodeel” vient de la langue la plus ancienne de Syrie (syriaque) et signifie “mawtini” (ma patrie).
Ensemble ils ont monté le projet “Love in Syria”, à travers lequel ils comptent montrer au monde la richesse culturelle et l’héritage musicale de leur pays, la Syrie.
Accompagné de trois musiciens, Salah Namek au Violoncelle, Feras Charestan au Qanun et Modar Salama aux percussions, ils vous feront voyager le temps d’une soirée aux coeur des pays du Levant. Leur but est de partager leur désir de paix et l’image d’une Syrie harmonieuse avant la guerre. Pleines d’espoir et d’espérance, les mélodies d’“Athrodeel” vous emmèneront dans le passé où les passions de la musique régnaient.
ENGLISH VERSION
For the third edition of its yearly concert, the Arab World Association of the University of Geneva ( AMAGE) invites you to share a musical breakaway with the Syrian group Athrodeel, that will be performing classical middle eastern tracks.
WHERE & WHEN
The concert will take place on Friday March 27th 2020 at 8:00 pm, at the Salle des délices in Grand-Saconnex (exact location : Route de Colovrex 20, 1218 Le Grand-Saconnex).
Doors will open at 6:30 pm, as the concert will be preceded with a mediterranean buffet.
The venue is adapted to reduced mobility participants.
TICKETS
Tickets will be sold upon entrance.
BEWARE: we cannot accept any form of payment other than cash.
You can also get your ticket in advance through the following platforms :
– L’Olivier bookstore (5 Rue de Fribourg, 1201 Genève)
– Paypal ( https://paypal.me/pools/c/8mKtF9Cj6Z ).
– By making a reservation (send full name and number of seats to +41 76 818 28 46)
– Contacting us on Facebook
PRICES
Regular ticket : 30.- CHF.
Students ( student cards will be checked) / Children : 15.- CHF.
THE GROUP
Aseel Massoud: Voice Ahmad Dyab: Guitare Salah Namek: Cello Modar Salama: Percussion Feras Charestan: Qanoun
Athrodeel is the fusion between the guitarist Ahmad Dyab and the soprano singer Aseel Massoud. The expression “Athrodeel » refers to the oldest language spoken in Syria (the Syriac language), literally meaning “mawtini”, or my homeland.
The musical group put together the project “Love in Syria”, through which they intend to show the world the immense richness of Syria’s culture and musical heritage.
Accompanied by three renowned world class musicians, Salah Namek with his cello, Feras Charestan and his Qanoun and Modar Salama at percussion, they shall take us on a journey to the Levant countries for an evening. Their goal is to share with the world their desire for peace and an image of a harmonious Syria before the war. With melodies filled with hope and longing, Athrodeel will take you back to the past where the passions for music were the reigning forces.
Zafîf (« bruissement du vent », en arabe) est une aventure musicale novatrice, au carrefour des cultures européennes, africaines et turco-arabes. Formé en 2017, à Genève, par Samir Mokrani et Khalil Bensid, le groupe souffle la confusion des genres aux sons du oud, du guembri, du saz et d’une kyrielle de percussions en façonnant des sonorités mixtes qui entremêlent rythmes gnawa, G-funk, mélismes arabes et anatoliens. Prêchant la structure répétition-variation jusqu’à l’hypnose, Zafîf prône une transe introspective avec en toile de fond la présence constante des anciens maîtres gnawis et yéménites.
Installation de sculptures en bois d’oliviers et fils de fer barbelés
Né en 1983 à Sabra, au Liban, il vit et travaille à Sabra. Abdul Rahman Katanani mélange dans ses oeuvres sculpturales des objets témoins de la souffrance et de l’emprisonnement avec l’espoir, la vie et la joie. Selon ses propres termes, l’artiste s’attache à représenter les personnes palestiniennes plus que les camps, avec le désir que » les réfugiés puissent se représenter eux-mêmes en racontant leur histoire et en se détachant de toute frontière ».
Le sens de la peine, pour Abdul Rahman Katanani, c’est l’espoir, la paix, la dignité, les rires de l’enfance; c’est l’utilisation et la transformation de matériaux trouvés dans son environnement direct, utilisés pour des raisons à la fois pratiques et symboliques, en des oeuvres d’art de portée universelle. Le sens de la peine ici ? La sublimation esthétique.
Pour le sens de la peine Abdul Rahman Katanani a été accueilli en résidence à Genève par la Galerie Analix . L’artiste s’est consacré à une création pour la vitrine de l’espace d’art. Il exprime dans son oeuvre, par son esthétique puissante et singulière, le sublime de la vie : la cruauté et la souffrance, la capacité de l’homme endurer (symbolique du fil barbelé) tout en évoquant, en parallèle, l’espoir de paix et d’une vie meilleure (symbolique de l’olivier). La Galerie de l’ICAM accueille donc 2 oliviers, symbole de paix, dont les branches sont des fils de fer barbelés. Un travail poétique, qui parle à chacun de nous, universel.
Abdul Rahman Katanani est né en 1983 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban. Il est diplômé d’un Master de l’Ecole des Beaux-Arts de Beyrouth. En 2009, il est récompensé par le prix Young Artists au Salon d’Automne organisé par le Sursock Museum de Beyrouth. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions à travers le monde, comme la Biennale d’Abu Dhabi, le Royal College de Londres, la Cité internationale des arts, ou encore l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ses ?uvres sont présentes dans les collections publiques (Mathaf, Doha) et privées. Il vit entre Paris et Beyrouth.
Julien Serve
Julien Serve, photographe, dessinateur, diariste, peut être défini comme le flâneur de Baudelaire, un individu qui marche dans le monde non au hasard mais néanmoins sans but trop précis.
La flânerie, dans son territoire, s’applique moins à parcourir des lieux physiques, développés dans l’espace, que cet autre territoire, à la géographie métaphysique : sa propre vie et ses moments familiers ou moins familiers, et ce que lui-même pense de sa propre vie.
Comment Julien Serve aborde-t-il la Guerre civile syrienne ? Comme la plupart d’entre nous, non engagés sur le terrain : depuis ’extérieur. Cet événement, pour lointain qu’il soit quand il est perçu depuis de la région parisienne où réside l’artiste, ne laisse pas indifférent
Julien Serve est né en 1976 à Paris, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris-Cergy .
C’est un flot ininterrompu de dépêches AFP comme un bruit de fond, un bruit sourd et fragmenté, une histoire émiettée, qu’entend et dessine Julien Serve.
Les morceaux du Duo Jahanbeen – Nemat Solat et Wissam Balays – proviennent essentiellement du répertoire traditionnel iranien, mais aussi syrien, turc et grec. Intimement lié à la poésie, le programme du duo commence par la lecture des premiers vers du Masnavi de Rumi.
Ce concert est organisé en partenariat avec l’Institut des Cultures Arabes et Méditerranéeennes. L’ICAM a pour but de promouvoir, dans le cadre de la diversité, les cultures du Monde arabe ainsi qu’une information objective sur le monde contemporain et son évolution, la culture dans une perspective d’éducation permanente, les échanges interculturels et les contacts humains en particulier entre la Suisse et le Monde Arabe.
De l’Egypte à l’Iraq en passant par la Turquie, Fadi Wahida (Qanoun) et Ammar Toumi (Darbouka et Riq) nous promèneront dans le patrimoine musical du Moyen-Orient.
Participation 20.-chf
Sur réservation uniquement LA RÉSERVATION EST FERMÉE / COMPLET
Alors que de nouveaux efforts en vue d’une réconciliation entre les peuples français et algérien s’amorcent de part et d’autre de la Méditerranée, l’Algérie reste profondément marquée par son passé colonial.
De son histoire douloureuse à son présent complexe, quel regarde porter aujourd’hui sur l’Algérie ? Comment raconter son identité, les différentes facettes de la vie quotidienne ainsi que son actualité politique ? Quel rôle peut jouer l’image photographique dans cette démarche ?
Nous aborderons ces questions à travers le regard de ceux qui les vivent et retranscrivent en images et qui ont choisi de mettre en lumière quelque uns des moments importants de l’histoire de l’Algérie.
Modération : Sarah Dekkiche (politologue et consultante)
Cette table ronde est organisée en partenariat avec l’ICAM (Institut des Cultures Arabes et Méditerranéennes) et le Photoforum Pasquart de Bienne à l’occasion de l’exposition « Narratives from Algeria » en cours jusqu’au 6 septembre.
Après «Les Faiseuses d’Anges» en 2018, Valérie Letellier nous propose une nouvelle mise en scène sur son livret original, associé à la musique du compositeur neuchâtelois Louis Crelier. Dans le rôle-titre, la soprano Gaëlle Méchaly, soprano franco-suisse de talent et Philippe Huttenlocher, baryton de renom, dans le rôle du mollah.
Shéhérazade, une conteuse iranienne éprise de poésie mystique perse, est arrêtée à Ispahan par des gardiennes de la moralité : elle est accusée de subvertir les mœurs et de bafouer le Coran en contant dans les cafés et sur les places publiques des histoires jugées comme non conformes aux critères de bienséance véhiculés par la loi coranique.
Le chef d’accusation est grave : travestie en homme, elle voyage seule, traversant le pays pour ressusciter de ville en ville la mémoire de ce que fut autrefois la richesse culturelle de la civilisation perse. Outrage suprême, ses contées s’accompagnent parfois de chants qu’elle décline au rythme de ses instruments. Ce faisant, elle transgresse les normes qui interdisent non seulement aux femmes de voyager seule sans la permission de leur époux mais aussi de chanter et bouger au rythme de la musique sans être mariées et vêtues d’un hijab.
Faite prisonnière et conduite devant le Grand Mollah, elle va tenter de se défendre avec le moyen dont elle dispose : le déploiement de sa parole et le recours à la poésie pour tenter de modifier la conception de son juge et ainsi éviter la mort.
Le faucon affamé saisit sa proie au sol
Avec elle pourtant il reprend son envol Et la conduit très haut dans un endroit caché Où prenant tout son temps il peut la dépecer…
Shéhérazade survivra-t-elle jusqu’à l’aube ?
Louis Crelier musique
Valérie Letellier livret
Avec
Gaëlle Méchaly soprano
Philippe Huttenlocher baryton
Valérie Letellier mise en scène, scénographie
Matthias Mermod lumière
Alex Gerenton construction
Louis Crelier, Opéra en Scène production
Lyrique en Scène, Théâtre du Concert coproduction
Habib Yammine
Habib Yammine est percussionniste, ethnomusicologue, compositeur et pédagogue francolibanais,
auteur d’une thèse de doctorat sur la musique yéménite et d’articles de référence sur
la musique arabe. Maître des percussions riqq, daff et darbouka, il enseigne les rythmes
arabes dans plusieurs institutions dont la Cité de la Musique de Paris. Il a une longue
expérience d’enseignement universitaire, participe à des colloques et donne des conférences.
En 1999, il a été le lauréat du programme Lavoisier du ministère français des Affaires
étrangères.
En 1991, Habib Yammine fonde avec Aïcha Redouane l’ensemble Al-Adwâr sur le modèle de
l’orchestre de musique savante orientale (takht sharqî) pour diffuser l’art du maqâm et
revivifier l’école musicale de la Nahda (Renaissance culturelle arabe au proche-Orient, XIXe
et XXe siècles). Al-Adwâr est aussi un laboratoire expérimental ouvert à la création et
donnant naissance à de nouvelles compositions alliant tradition et modernité. Aïcha Redouane
et Habib Yammine ont réalisé plusieurs albums depuis leur premier CD en 1993, « Égypte –
Aïcha Redouane. Art vocal et instrumental du XIXe siècle » (Ocora Radio France). Ils signent
plusieurs créations mettant en musique les grands poètes mystiques tels Râbia Al-Adawiyya,
Ibn Arabî, Al-Hallâj, Ibn al-Fârid, Nâbulusî, Al-Boraî et d’autres. Ils mènent un profond
travail de transmission à travers stages, master class et conférences-concerts.
au Sommaire de son livre :
Au sommaire :
Théorie du rythme dans la musique arabe · La périodicité · Le juz’ (Cellule rythmique minimale) · Le temps premier ou temps de référence · La darbouka, organologie et histoire · Statut général de l’instrument · Origine de la darbouka dans le monde arabe · Les différents noms de la darbouka (tabla, dumbek ou doumbek , derbakke…) · Les frappes de bases (Dum, Tak, Ka, Sak) · Les frappes de blocages et de changement de timbre ·
22 Leçons pour progresser rapidement : Mesures à 2 temps, 3 temps, 4 temps, 6/8 · Divisions binaire et ternaire du temps · Les accents · Roulements de triples croches · Ras des 4 doigts · Les glissements ·
Les 25 rythmes les plus connus du monde arabe : Rythmes à 2 temps (Ayyûb, Malfouf, Gubbâhî…) · Rythmes à 4 temps (Masmûdî saghîr, Maqsûm, Wahda…) · Rythmes à 3 temps (Samâ°î dârij…) · Rythmes en 6/8 (Yuruk Samâ°î, Berwâlî…) · Rythmes à 8 temps (Chobî, Masmûdî kabîr…) · Rythmes impairs (Dawr hindî, Aqsâq ifranjî…) · Rythmes à 10 temps (Samâ°î thaqîl, Jorjina) · Rythmes à 12 temps (Dal°ûna, Haddâwî) ·
Et des liens internet audio et vidéo pour illustrer tous les rythmes de la méthode…
Discographie
– Machreq, « Dhikr du Bien-aimé», Aïcha Redouane et Habib Yammine, Ocora Radio
France/ Harmonia Mundi, 2104.
– «Maqâm d’Amour », Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane et
Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2011.
– « Thurayya-Pléiades », Habib Yammine, Rythmes arabes du Levant, Habib Yammine/Le
Chant du Monde, 2008.
– «Egypte», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Art vocal et instrumental du Proche-
Orient », Ocora Radio France/ Harmonia Mundi, 1993/2009.
– «Nahda du Proche-Orient», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Aïcha Redouane
et Habib Yammine/Chant du Monde-Harmonia Mundi, 2002.
– «Arabesques vocales», Aïcha Redouane et l’ensemble Al-Adwâr, Institut du Monde
Arabe/Harmonia Mundi, 1996-2000.
Livre
Chants arabes du Proche-Orient (Égypte, Irak, Liban, Syrie), Habib Yammine et Aïcha
Redouane, Cité de la musique Les Éditions, Paris, 2013.
Etant donné le nombre de personnes limité la réservation est obligatoire.
« Cortex Sumus & El Amraoui + création graphique de J. Lopez »
Ensemble vocal polyphonique d’inspiration corse / Nous sommes l’écorce, partie vivante de l’arbre. / Nous véhiculons la sève à la surface d’une vénérable tradition, attachés à elle car nous l’aimons… / Et pourtant distincts. / Et les corses que nous sommes ? / Sommes-nous, d’ailleurs, de véritables corses pur terroir ? / Nos mères et nos femmes connaissent la réponse et c’est, à nos yeux, la première chose importante.
Quant à l’adage selon lequel : « Si tu veux parler de l’univers, alors parle de ton village ! »… S’il comporte un fond de vérité alors, c’est sûr : chacun de nous héberge au fond de son cœur un village corse. Ombrageux et fier, peut-être… Mais fraternel. Et c’est, à nos yeux, la seconde chose importante.
Au fil des années et des horizons, ces chants nous ont alimentés, transformés. Par delà leur propos gaillard, liturgique, courtois, solennel, cordial, recueilli, désolé ou enthousiaste, nous aimerions les porter, avec chaleur, jusqu’aux oreilles et aux cœurs qui, à leur insu peut-être, hébergent aussi un village – corse ou non – préservé et fraternel.
Polyphonies d’inspiration corse entre tradition et création Rémi Matrat : u bassu Chris LeHache : a secunda Fabrice Mazzolini : a terza avec Mohammed El Amraoui : poèmes en arabe et en français. Jérôme Lopez : création graphique L’instant poétique dissout l’insistant chagrin… Mohammed El Amraoui dit ses poèmes écrits en arabe et en français, les chante aussi, laissant les modulations andalouses et maghrébines se conjuguer avec la polyphonie corse.
Jérôme Lopez dialogue en lien étroit avec les thèmes abordés, illustrant et explorant en direct les liens possibles entre voix et flux vidéographique. Développeur de l’outil «vidéo mallette», il capture et traite divers objets récoltés, végétaux, photographies…
Vendredi 25 septembre à 22h
BILAL IRSHED trio featuring Eloi Calame
BILAL IRSHED est un virtuose et compositeur de musique palestinien résidant actuellement au Danemark. Il est reconnu pour avoir sa propre et unique interprétation de la musique du Moyen-Orient, ainsi qu’un style élégant de jouer du oud. Bilal est également connu pour son propre groupe, Bilal’s Trio, ainsi que pour d’autres ensembles et projets. En 2014, Bilal était le mentor du projet «Grænseløs» avec Jazz Danemark et il agit en tant que chef de groupe pour «Bilal Irshed et Global Tunes.
Bilal est né et a grandi dans le village de Daboryya dans le nord de la Galilée. À l’âge de 13 ans, il a commencé à jouer du Oud et après avoir terminé ses études secondaires, il a déménagé à Jérusalem pour étudier la musique, ici il s’est spécialisé dans le Oud à l’Académie de musique et de danse. Il a rejoint l’orchestre de musique arabe de Nazareth en 2002, avec qui il a tourné et joué dans de nombreuses salles internationales et festivals de musique en Europe.
En 2006, il a déménagé à Zanzibar où il a travaillé comme professeur de musique et directeur artistique à l’Académie de musique Dhow Countries. Il a ensuite déménagé au Danemark en 2008 où il a depuis développé une carrière musicale très réussie.
En 2011, Bilal a sorti deux albums: «Compositions» avec le trio de Bilal et «The Fifth String» avec le Fifth String Ensemble. En 2015, il a sorti deux autres albums «Chronotope» avec Bilal Irshed Trio et «Ineffable» avec Bilal Irshed & Global Tunes.
Samedi 26 septembre à 20h
“Manal and friends”.
Manal Samaan Syrie: chant / Elie Maalouf Liban: Piano, Buzuq et Arrangements / Frederic Folmer France : Acoustic bass. / Youssef Hbeisch Palestine : Percussions
“Manal Samaan et Elie Maalouf se rencontrent en 2016. Ils élaborent ensemble un projet autour d’une passion commune, ce que l’on pourrait appeler “l’âge d’or“ de la chanson libanaise. Leur répertoire se base en particulier sur les chansons de Fairuz et les frères Rahbany de la fin des années 50 à fin 70, ainsi que quelques chansons plus récentes de Ziad Rahbany. On retrouve aussi les chansons de Zaki Nassif et du maitre du bouzouk Matar Muhammad qui a laissé de merveilleuses mélodies, malheureusement attribuées à d’autres…
Tout ce répertoire a été re-pensé, arrangé et harmonisé par le pianiste Elie Maalouf”
Samedi 26 septembre à 22h
Fayçal Salhi Quartet
– Fayçal Salhi Oud
– Damien Groleau piano
– Victor Pierrel Basse
– Paul L’hôte batterie
Fayçal Salhi est un jeune compositeur et joueur de oud remarquable. Il a enthousiasmé les scènes de son pays d’origine, l’Algérie, du Chili, Vietnam, Espagne, Allemagne,.. avec des musiques où la tradition orientale rencontre le jazz.
Un rendez-vous naturel, car les deux genres procèdent de la même attitude, c’est-à-dire l’improvisation dans la rigueur de leurs styles respectifs et le dialogue dans leur soif d’échange et de complicité recherchée.
Précurseur en France de cette fusion, Fayçal joue ses compositions sur tous les continents, emportant des publics aux cultures et aux sensibilités différentes par ses mélodies métisses, son ouverture jubilatoire à d’autres genres.
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