Histoire du Liban, des origines à nos jours – Xavier Baron

Seul pays au Moyen-Orient à montrer un gout marqué pour la culture, à rejeter le radicalisme religieux, à n’avoir jamais connu de régime autoritaire, le Liban fait figure d’exception. Toutefois, cet équilibre fragile a été mis en péril par plusieurs guerres civiles, les occupations israéliennes et syriennes, la présence de réfugiés palestiniens, le fondamentalisme exacerbé de certains de ses voisins et les inégalités socio-économiques. Depuis trente siècles, le Liban a été traversé par de nombreuses civilisations – Phéniciens, Mésopotamiens, Romains. A partir du VIIe siècle, des populations chrétiennes et musulmanes trouvent refuge au Mont-Liban, coeur historique, où elles coexistent et s’affrontent épisodiquement. En 1920, après l’effondrement de l’Empire ottoman, la France crée un Etat-nation réunissant la Montagne, le littoral et la vallée orientale de la Békaa dans un seul nouveau territoire, le Grand-Liban. Dix-huit communautés cohabitent ainsi dans le seul pays arabe où l’exercice du pouvoir est réellement multiconfessionnel. Depuis les années 1970, le Liban est secoué par une guerre civile qui a été exacerbée par plusieurs interventions militaires de nations voisines – notamment la Syrie et Israël – et les ingérences de grandes puissances régionales comme l’Iran. De l’Antiquité à nos jours, Xavier Baron retrace la riche histoire du pays des cèdres. Petite nation au rayonnement indéniable, sans cesse menacée de l’intérieur ou de l’extérieur, le Liban reste un exemple de stabilité dans une région en plein chaos.

Les portes du néant – Samar Yazbek

Figure de l’opposition au régime de Bachar al-Assad, Samar Yazbek a dû quitter son pays tant aimé en juin 2011. Depuis son exil, elle ressent l’urgence de témoigner. Au mépris du danger, elle est retournée trois fois dans son pays, clandestinement, où elle a connu de l’intérieur l’horreur de la guerre civile, aux côtés des activistes. Des premières manifestations pacifiques pour la démocratie jusqu’à l’émergence de l’Etat islamique, elle décrit le quotidien des combattants, des enfants, des hommes et des femmes ordinaire qui luttent pour survivre à l’une des plus grandes tragédies du XXIe siècle.

Un oiseau bleu et rare vole avec moi – Youssef Fadel

Youssef Fadel poursuit ici son exploration du pouvoir marocain, à travers cette fois les terribles épreuves des prisonniers politiques durant les « années de plomb ». Six narrateurs, dont les deux principaux personnages, Aziz et Zina, se relaient pour raconter l’histoire de cet aviateur arrêté le lendemain de son mariage et incarcéré depuis lors à Tazmamart, parce qu’il s’était trouvé impliqué en 1972, à son corps défendant, dans la tentative de coup d’Etat militaire contre le roi Hassan II. Aziz avait connu Zina quelques mois auparavant, alors qu’elle travaillait avec sa soeur comme serveuse dans un bar mal famé. Et c’est dans le même bar, dix-huit ans plus tard, qu’elle apprend par un mystérieux messager qu’Aziz a été libéré et qu’il cherche à la revoir. Elle part à sa rencontre. Youssef Fadel s’inspire secrètement dans son écriture du langage cinématographique. En l’espace d’une journée (le voyage de Zina jusqu’aux retrouvailles avec Aziz), ce sont deux décennies tragiques qui nous sont contées dans une langue enluminée d’échappées fantastiques, ainsi que l’évoque d’emblée le titre même du roman. Un oiseau bleu et rare vole avec moi a obtenu le plus prestigieux prix littéraire marocain, le prix du Maroc du livre.

La maison andalouse – Waciny Laredj

Né à Tlemcen en Algérie en 1954, Waciny Laredj a été professeur de littérature moderne à l’université dAlger jusqu’en 1994. Il vit actuellement à Paris, où il enseigne à l’université de la Sorbonne. Il est l’auteur d’une dizaine de romans traduits dans plusieurs langues et publiés par Sindbad/Actes Sud dont Le Livre de l’Emir (2006) et Les Fantômes de Jérusalem (2012), pour lequel il a obtenu en 2008 la Plume d’or qui récompense la meilleure oeuvre littéraire algérienne de l’année.

 

 

ARABICUBES, cubes d’alphabet arabe

Un jeu intergénérationnel sous forme de cubes en bois qui facilite l’apprentissage de l’écriture en Arabe en manipulant les lettres de l’alphabet sous toutes leurs formes.

Grâce à Arabicubes, l’enfant peut :
– identifier les lettres et mieux comprendre leurs différentes formes d’écriture (au début, au milieu ou à la fin du mot) ,
– réellement composer des mots grâce à nos nombreuses pièces, 48!
– relire plus facilement les mots écrits en arabe grâce aux éléments de la vocalisation en forme de “demi cube”, que vous pouvez positionner au dessous et au dessus des lettres ,
– manipuler les cubes très légers en bois de tilleul, adaptés à la taille des petites mains et découvrir des motifs arabesques .

42 cubes de 35x35x35mm avec les lettres et 6 «demi cubes» de 17x35x35mm avec les accents .

Matériau : bois massif sérigraphié sur les 6 faces .

Manuel : imprimé sur l’arrière de la boîte en arabe, français et anglais .

Des fiches d’activités thématiques en lien avec le produit seront téléchargeables ici ( lien)

Testé et conforme à la réglementation CE.

Recommandé à partir de 2 ans

CHKOBBA KIDS – Jeu de cartes

Un jeu de cartes très dynamique, inspiré d’un jeu traditionnel populaire en Tunisie.

Le but du jeu est de réaliser le maximum de points en ramassant les cartes et en additionnant les chiffres jusqu’à 10. C’est un excellent jeu intéractif qui permet de découvrir les chiffres indiens utilisés au Moyen Orient et d’apprendre aux enfants à compter, à additionner et à jouer en équipe…

40 cartes avec les chiffres arabes et indiens de 1 jusqu’à 10 et 14 cartes de règles de jeux dans 7 langues (français, arabe, anglais, italien, espagnol, allemand et hongrois)

Fabrication européenne conforme à la réglementation CE.

Ce jeu de cartes est conseillé pour les enfants à partir de 5-6 ans mais aussi pour les adultes.

ARABICOUPLES – Jeu de “Mistigri”

Un jeu de cartes qui permet aux enfants ( et aussi aux adultes) de découvrir les différents pays arabes et leurs habits traditionnels…. un bon début pour développer une discussion qui peut enrichir le vocabulaire .

Chacun des 22 pays de la Ligue Arabe est représenté par un couple qui porte l’habit traditionnel et le drapeau de son pays. Le but du jeu est de finir rapidement ses cartes. Pour cela, il faut retrouver les couples et surtout ne pas garder la carte «Scorpion» dans ses mains…

Descriptif technique :

un jeu de paire avec 44+1 cartes représentant tous les pays de la ligue Arabe, plus 3 cartes d’information avec la liste des différents drapeaux et les noms des pays ainsi que 7 cartes de règles de jeux dans les langues suivantes : français, arabe, anglais, italien, espagnol, allemand et hongrois.

Fabrication européenne conforme à la réglementation CE.

Ce jeu de cartes est conseillé à partir de l’age de 4 ans.

Salam shalom: Une cuisine de partage – Chloé Saada

La cuisine n’a pas de frontières et ne connaît aucune religion, elle se goûte, se sent, se vit. Le repas est un moment magique hors du temps. Le maître-mot de ce livre sera le partage et la transmission, en plus de 100 recettes salées et sucrées qi sillonnent le Moyen-Orient, l’Extrème-Orient et le Maghreb.
Chloé Saada nous invite à cuisiner des plats généreux et à voyager au travers de traditions culinaires qui se répondent :

Pains et petit déjeuner : Moufletas, Borekas au fromage, Hallot, Dro aux fruits secs, Crêpes mille-trous…
Entrées à partager : Cavuar d’aubergine, Coeurs d’artichaut, citron, harissa, Houmous en 3 façons, Bricks au thon et pommes de terre, Fricassés, Tabouleh libanais…
Plats : Poulet rôti au épices, Tagine de beignets de légumes, Couscous au poisson, Légumes farcis, Fourma de pâtes au thon…
Desserts : Muhallabieh, Yoyos, Cornes de gazelle, Chebakias, Sablés à la confiture et  à la fleur d’oranger, Triangle aux amandes…

« Un vrai acte d’amour » (Akrame), « l’odeur de la fleur d’oranger » (Aurélie Saada), « moments de partage et de transmission » (Michel Boujenah), « cuisine de mon enfance » (Abdel Alaoui), « enivrant, addictif » (Gad Elmaleh)…
Retrouvez aussi les témoignages touchants de personnalités qui évoquent avec tendresse les souvenirs gustatifs de leurs origines.

Le Moyen-Orient : (Fin XIX-XXe siècle) – sous la direction de Leyla Dakhli

L’histoire contemporaine du Moyen-Orient, région dont les contours comme la dénomination sont forgés par des luttes de domination et des emprises coloniales, loin de se résumer à des affrontements géopolitiques et des découpages territoriaux, s’écrit à partir du dernier tiers du XIXe siècle au fil des réformes, des inventions et des révolutions. La période envisagée embrasse les transformations qui affectent deux Empires (ottoman et perse), les mouvements révolutionnaires qui secouent de nombreuses régions. Elle voit la constitution d’idéologies nationales (nationalisme arabe, turc, iranien, kurde, panislamisme, wahhabisme, sionisme), la transformation en profondeur des sociétés rurales et l’émergence de nouvelles citadinités. Les espaces s’en trouvent en conséquence modifiés (au fil des dominations, des proclamations nationales et des contestations), renommés, parcourus sur des modes renouvelés (sédentarisations, transformation des échanges, migrations et déplacements de populations). Des pays naissent, d’autres échouent à se constituer. Elle est secouée par des épisodes de très grande violence, des massacres confessionnels au génocide arménien, des guerres israélo-arabes puis israélo-palestiniennes à la guerre civile libanaise et à l’émergence de l’un des conflits les plus meurtriers du siècle dernier, la guerre Iran-Irak. Plus qu’une synthèse, cet ouvrage constitue un ensemble d’éclairages sur les sociétés, les lieux, les cultures, nourris du regard singulier des auteurs. Autant de moyens d’ouvrir des voies pour une lecture de notre présent.

Ma cuisine Marocaine – Bouchra Atita

Dans ce beau livre largement illustré vous attendent tajines, couscous, pastillas, salade d’oranges ou baklawa…

Bouchra, aux commandes du blog et de la chaîne YouTube Ma fleur d’oranger, qui compte déjà plus de 100 000 abonnés, vous invite à savourer sa cuisine authentique et familiale toute en authenticité inspirée de la tradition marocaine. Laissez-vous porter par les recettes de ce livre, accompagnées de pas-à-pas pour détailler la réalisation des gestes les plus techniques (briouates, cigares, pastilla, cornes de gazelle…).

Vous pourrez, par exemple, vous régaler de salade tatouka, de soupe Harira, de cigares au poulet, de coquelets farcis au couscous, d’un tajine d’agneau aux pruneaux et abricots secs, mais aussi de délicieux pains et brioches traditionnels ou de desserts tels que cornes de gazelles, raib aux fruits secs… accompagnés d’un thé à la menthe brûlant ; ou encore apprécier les recettes spéciales Ramadan.

Sommaire:
– Pains et entrées
– Tajines, couscous, pastillas & Co
– Desserts et boissons