Le sabre d’Allah – Gilbert Sinoué

Voici près de quatorze siècles, un homme inspiré par une révélation céleste commença à parler dans une ville au milieu du désert. Quarante ans après sa mort, un empire né de ses mots s’étendait de l’Atlantique à l’Asie. Cet homme s’appelait Mohammed.
L’expansion musulmane ne fut pas uniquement religieuse, militaire et politique : elle s’est également manifestée sur le plan intellectuel et artistique et, à un moment de son histoire, l’islam a constitué un relais précieux entre la science antique et la Renaissance européenne. Mais, très rapidement, cet expansionnisme fulgurant s’est traduit par d’innombrables confl its internes, dont l’antagonisme entre chiites et sunnites est le plus connu. Les intérêts politiques ont fi nalement pris le pas sur la dimension religieuse de l’islam pour donner naissance au XXIe siècle à une excroissance monstrueuse appelée Daech.
Comment ? Pourquoi en est-on arrivé là ? Pour tenter de répondre à ces questions, sans doute est-il nécessaire de retourner au sable du désert…
Avec son incomparable talent de conteur, Gilbert Sinoué nous livre les clés indispensables pour mieux connaître et comprendre la deuxième religion du monde.

L’Arabe du futur 3 – Riad Sattouf

L’Arabe du futur raconte la jeunesse de Riad Sattouf au Moyen-Orient. Dans le premier tome publié en 2014 et qui couvre la période 1978-1984, le petit Riad est ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye, la Bretagne et la Syrie. Le deuxième tome, paru en 2015, raconte sa première année d’école en Syrie (1984-1985). Dans ce troisième tome (1985-1987), après avoir suivi son mari en Libye puis en Syrie, la mère de Riad ne supporte plus la vie au village de Ter Maaleh. Elle veut rentrer en France. L’enfant voit son père déchiré entre les aspirations de sa femme et le poids des traditions familiales…

Jérusalem – Adonis

Personne ne sait plus rien, sauf le nom, Comme si les choses n’existaient que verbalement. L’écorce dévore la chair Et la poussière est l’autre nom du mystère. Des plus dures la misère de l’homme est dans tout cela : Il descend dans la bouteille du toi toi, Il remonte dans la fumée du à votre service à votre service. Et te voilà, Jérusalem-Urshalim, Glissant sur la glace du sens Et ton ciel avec diables et démons Errant sur les océans du langage.

Désorientale – Négar Djavadi

La nuit, Kimiâ mixe du rock alternatif dans des concerts. Le jour, elle suit un protocole d’insémination artificielle pour avoir un enfant avec son amie Anna. Née à Téhéran en 1971, exilée en France dix ans plus tard, elle a toujours tenu à distance sa culture d’origine pour vivre libre. Mais dans la salle d’attente de l’unité de PMA de l’hôpital Cochin, d’un rendez-vous médical à l’autre, les djinns échappés du passé la rattrapent. Au fil de souvenirs entremêlés, dans une longue apostrophe au lecteur, elle déroule toute l’histoire de la famille Sadr. De ses pétulants ancêtres originaires du nord de la Perse jusqu’à ses parents, Darius et Sara, éternels opposants au régime en place ; celui du Shah jusqu’en 1979, puis celui de Khomeiny. Ce dernier épisode va les obliger à quitter définitivement l’Iran. La France vécue en exilés n’a rien à voir avec le pays mythifié par la bourgeoisie iranienne… Alors, jouant du flash-back ou du travelling avant, Kimîa convoque trois générations et une déesse du rock and roll au chevet de sa  » désorientalisation « . On y croise, entre autres, Siouxie, Woody Allen, Michel Foucault, des punks bruxellois et des persans aux yeux bleus, six oncles et un harem.

Désorientale – Négar Djavadi

La nuit, Kimiâ mixe du rock alternatif dans des concerts. Le jour, elle suit un protocole d’insémination artificielle pour avoir un enfant avec son amie Anna. Née à Téhéran en 1971, exilée en France dix ans plus tard, elle a toujours tenu à distance sa culture d’origine pour vivre libre. Mais dans la salle d’attente de l’unité de PMA de l’hôpital Cochin, d’un rendez-vous médical à l’autre, les djinns échappés du passé la rattrapent. Au fil de souvenirs entremêlés, dans une longue apostrophe au lecteur, elle déroule toute l’histoire de la famille Sadr. De ses pétulants ancêtres originaires du nord de la Perse jusqu’à ses parents, Darius et Sara, éternels opposants au régime en place ; celui du Shah jusqu’en 1979, puis celui de Khomeiny. Ce dernier épisode va les obliger à quitter définitivement l’Iran. La France vécue en exilés n’a rien à voir avec le pays mythifié par la bourgeoisie iranienne… Alors, jouant du flash-back ou du travelling avant, Kimîa convoque trois générations et une déesse du rock and roll au chevet de sa  » désorientalisation « . On y croise, entre autres, Siouxie, Woody Allen, Michel Foucault, des punks bruxellois et des persans aux yeux bleus, six oncles et un harem.

Saladin – Anne-Marie Eddé

Pour le monde arabo-musulman, Saladin est une figure mythique : de Nasser à Saddam Hussein, nombreux sont les dirigeants du XXe siècle qui se sont réclamés de lui, nombreux les poètes et les artistes qui ont exalté sa mémoire. A Damas, son mausolée est aujourd’hui encore un lieu de pèlerinage. En Occident aussi, une véritable légende s’est construite autour de ce sultan kurde (1137-1193) devenu champion de l’islam et souverain d’un immense empire. Par-dessus tout, il est celui qui sut reprendre Jérusalem aux croisés et susciter chez ses adversaires chrétiens, notamment Richard Coeur de Lion, un sentiment proche de l’admiration. Dans cette biographie nourrie aux meilleures sources, Anne-Marie Eddé a voulu comprendre la formidable popularité qui fut celle de Saladin, une popularité à laquelle il veilla toujours de très près. Une propagande inlassable encensait le sultan, défenseur de l’islam, serviteur fidèle du calife de Bagdad, parangon de justice, magnanime et généreux envers ses sujets comme envers ses ennemis… S’efforçant de faire la part de l’imaginaire et de la réalité, Anne-Marie Eddé replace le personnage dans l’époque tourmentée qui fut la sienne. Elle décrit l’ascension d’un homme doté d’un grand sens politique, qui parvint à étendre sa domination sur un territoire allant du Nil à l’Euphrate et du Yémen au nord de la Mésopotamie ; un homme authentiquement intéressé par la vie religieuse, soucieux d’appliquer la loi musulmane, sans concessions mais sans excès non plus, notamment à l’égard des communautés juives et chrétiennes qu’abritait son empire ; un homme qui fut un guerrier infatigable, mais aussi un administrateur doué d’une prodigalité qui faisait le désespoir de ses proches. Un homme, enfin, qui montra autant de volonté dans la maladie, le deuil et les combats déçus que sur les chemins de la gloire.

Les dix soirées malheureuses – Mohammed Al Mahdi

Voici un livre placé sous le signe des Mille et Une Nuits mais les dix soirées malheureuses auxquelles assiste le lecteur relèvent davantage d un genre aujourd’hui oublié, un « miroir des princes », que d un genre fan- tastique échevelé. Composé en 1783, en dix soirées, l auteur dépeint dans ce volume tout un ensemble de situations cocasses et édifiantes en une sorte de miroir des princes. Livre initiatique, il évoque directement Le Livre des Ruses et ravira tous les amateurs d une certaine libre pensée et irrévérence qui sont la marque de la pensée arabe tant mise à mal aujourd hui.

L’insoumise de Gaza – Asmaa Alghoul & Sélim Nassib

Que devient une fille de Gaza qui grandit à l’ombre d’un oncle responsable important des services de sécurité du Hamas à qui elle s’oppose violemment ?

Que devient-elle quand des soldats israéliens font régulièrement irruption au milieu de la nuit pour obliger son grand-père et d’autres vieillards à sortir en pyjama effacer les graffitis que des jeunes ont tracé sur les murs ?

Que devient-elle avec un père musulman libéral aimant la lecture, un grand-père bienveillant qui la cache sous son édredon, dans une société dominée par l’enfermement, la corruption, le machisme, mais aussi par une incroyable humanité ?

Elle écrit pour vider ce trop-plein de sentiments contradictoires, elle dresse sur un ton à la fois joyeux et grave le portrait sensuel d’un pays natal passionnément aimé, devenu au fil des ans chaudron des guerres et des intégrismes.

Écrivaine, voilà ce qu’elle devient.

Le Cédrat, La Jument et La Goule – Alqama Ben ‘Abada

Poursuivant sa prospection de la poésie arabe préislamique, Pierre Larcher nous livre une fort belle traduction de trois poèmes, avec d’abondants commentaires éclairant leur histoire, leur structure et leur contenu anthropologique et mythologique. Le premier, Le Cédrat, attribué à « Algama b. » Abada, est parfois considéré comme une mu’allaga (selon la légende, poème suspendu par vénération au mur du Temple de La Mecque). Le titre renvoie au parfum de la femme aimée, Salmâ, dont le premier mouvement du poème évoque le départ sur son palanquin. Le deuxième, la Jument, oeuvre d’un poète mineur, Khidâsh b. Zuhayr, fait allusion à un raid qui a mal tourné et à une jument, Dahyâ’, dont le cavalier, aïeul du poète, est invoqué comme symbole de la foi jurée. Le troisième, enfin, La Coule, est du surnommé Ta’abbata Sharran (littéralement, Celui qui a pris le mal sous le bras), qui y raconte son combat avec une goule qu’il a vaincue et décapitée, version arabe du mythe de Persée et Méduse, chargée d’évidentes connotations sexuelles. Chaque poème est précédé d’une introduction qui résume ce que la tradition nous dit du poète et de son oeuvre, et interprète le poème en insistant sur ce qu’il peut apporter à notre compréhension de la poésie arabe préislamique. L’annotation qui suit le texte, donné en arabe et en français, fonde l’interprétation sur les plans linguistique et stylistique.

Arabe – Les cahiers d’écriture pour les nuls

Le cahier d’écriture L’arabe pour les Nuls accompagnera les lecteurs apprenant l’arabe dans leur apprentissage et leur maîtrise de l’alphabet arabe et notamment dans l’écriture des différentes lettres. Proposant une courte introduction de la langue arabe et de son système d’écriture, cet ouvrage donnera principalement l’opportunité aux lecteurs de s’entraîner à reproduire les lettres de l’alphabet individuellement, selon leur position dans le mot, puis de les composer en lien avec d’autres lettres, pour finalement former des mots complets.

 

 

12.70chf