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Solitude ma mère
Taos Amrouche
Avec Solitude ma mère, les Editions Joëlle Losfeld commencent la réédition des œuvres de Taos Amrouche dans la collection Arcanes. « Taos Amrouche avait une présence rayonnante, excessive comme une tragédienne antique, rires et larmes mêlés : seule sur scène, chantant a capella, elle soumettait en un instant son public à la présence charnelle de sa voix qui remplissait tout l’espace – elle a elle-même, en toute clarté, comparé l’acte de chanter à l’acte sexuel. Elle y joignait une exigence spirituelle toujours insatisfaite. Un goût pour les choses lumineuses, fleurs, fruits, une aspiration à une plénitude qui serait fusion de la chair et de l’âme. […] Mais, plus que tout, lui importaient ses romans pour elle, seuls ceux-ci livraient, mis en mots, tout ce qu’elle sentait vivre en elle de lumineux et de tragique. » François Maspero
PRIX : 9chf |
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Mémoires berbères – Des bijoux et des femmes au Maroc
Michel Draguet
Considérés comme les premiers occupants des territoires qui se déploient au nord du Sahara, les Berbères témoignent d’une tradition millénaire d’autant plus riche qu’elle a été perméable aux influences culturelles. Celles-ci ont été le fait d’invasions successives qui ont scandé l’histoire de la Méditerranée méridionale depuis les Phéniciens jusqu’aux Arabes en passant par les Grecs, les Romains, les Vandales ou encore les Byzantins. D’appropriation en assimilation, les Berbères ont donné naissance à une culture riche sans perdre les fondements mêmes d’une civilisation née quand le Sahara était encore verdoyant. A travers l’exceptionnelle collection de parures réunie par Anne-Marie Gillion Crowet, cette histoire se recompose avec faste et éclat. Au-delà de la virtuosité des artisans musulmans et juifs, la parure témoigne aussi de la situation complexe de la femme dans le monde berbère. Fruit d’un partenariat avec l’Institut du monde arabe à Paris, le présent ouvrage rend hommage à la femme berbère, passeuse de civilisation au Maroc.
PRIX : 123chf |
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Le Fils du pauvre
Mouloud Feraoun
Un village de montagne, Kabylie, début du siècle. C’est là que vivent les Menrad. Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont pauvres. Ils sont comme les autres ; voilà tout. Mouloud Feraoun raconte, à peine transposée, sa propre histoire. Il était voué à devenir berger, le destin en décidera autrement. Ce témoignage d’un admirable conteur, souvent comparé à Jack London et Maxime Gorki, est désormais un classique.
PRIX : 10chf |
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L’anniversaire
Mouloud Feraoun
Ce volume réunit des études, des souvenirs, des récits dispersés dans des publications algériennes et françaises, ainsi que trois textes qui devaient figurer dans la suite au roman autobiographique Le fils du pauvre, que Mouloud Feraoun projetait d’écrire. On a joint à ce recueil les quatre premiers chapitres de son roman L’anniversaire auquel il travaillait encore à la veille même de son assassinat. Les qualités de conteur et d’analyste éclatent dans toutes ces pages, qu’il s’agisse de celles consacrées à Albert Camus, aux coutumes de sa Kabylie natale, à un voyage en Grèce, à la littérature algérienne ou à ses souvenirs d’adolescence. À retrouver ainsi tant d’intelligence, de sensibilité, de pouvoir créateur s’avive le regret d’une mort injuste qui, le 15 mars 1962, faisait disparaître l’un des plus grands écrivains d’Algérie.
PRIX : 10chf |
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Chants berbères de Kabylie
Jean Amrouche
Craignant que la beauté des chants berbères ne disparaisse avec la voix de sa mère, Jean Amrouche a entrepris de consigner tous les chants qui ont bercé son enfance. En les exprimant en français, il en a fait un trésor de la poésie universelle.
PRIX : 14chf |
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Les chercheurs d’os
Tahar Djaout
Accompagné d’un de ses parents, un adolescent part à la recherche des restes de son frère aîné, mort au combat pendant la guerre de Libération en Algérie. C’est la première fois qu’il sort de sa montagne kabyle. Sous ses yeux, s’ouvre le monde parfois violent des adultes, dans une société en mutation qui passe de la domination coloniale à la souveraineté nationale. Mais lorsque enfin il retrouve les os de son frère, il n’éprouve aucun apaisement. Pourquoi donc enterrer au village un frère qui ne supportait pas d’y vivre ? Les membres de sa communauté, repliés sur des coutumes archaïques, ne chercheraient-ils pas à se rassurer, à en finir avec leurs propres fantômes ?
PRIX : 10chf |
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La vie et ses mystères dévoilés par les contes de tradition berbère
Annick Zennaki
« Au temps où tous les êtres parlaient », l’homme devisait librement avec le hérisson ou le serpent. Sous l’ombre hospitalière du jujubier, l’alouette chantait, avec le printemps, l’ouverture des travaux des champs. Eléments, animaux, plantes et gens, chacun à sa place, unissaient leurs énergies dans un destin commun : protéger la vie en ménageant l’avenir. Attentive aux paroles secrètes du monde environnant, à l’écoute des chants mystérieux de la nature, la puissante civilisation des Imazighen (les Berbères) a su, pendant près de dix mille ans, préserver les piliers de sa culture originale : sa langue et sa littérature orale. Usons et abusons, sans plus attendre, de la célèbre hospitalité méditerranéenne dont les conteurs nous feront découvrir le sens caché et la raison d’être. A conte ouvert, laissons-nous accueillir dans ce monde imaginaire peuplé de traits de génie où nous découvrirons pourquoi les cigognes livrent les nouveau-nés. Laissons-nous guider par la voix humaine au fil de ces histoires, d’une étonnante modernité, qui procurent aux lecteurs du IIIème millénaire, un sentiment de bien-être et de sécurité.
PRIX : 41chf |
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Grammaire du berbère
Fatima Sadiqi
En se proposant de présenter les différentes structures linguistiques qui constituent la grammaire berbère, ce livre s’inscrit dans la lignée des études dialectologiques sur cette langue. Le présent ouvrage a trois buts essentiels : initier aux composantes grammaticales du berbère, contribuer aux travaux qui visent à adapter le berbère aux analyses informatiques modernes, et présenter les principaux critères à prendre en considération dans l›enseignement éventuel de cette langue. Grammaire du berbère s’adresse donc à un large public qui couvre les étudiants et les chercheurs désireux de connaître ou d›approfondir leur connaissance sur le berbère, les linguistes nationaux et étrangers qui s’adressent aux langues chamitosémitiques, les pédagogues qui pensent enseigner ou comparer les structures de base du berbère et les personnes qui s’intéressent au patrimoine linguistique du Maroc ou qui voudraient connaître le berbère par simple curiosité.
PRIX : 16chf |
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Jean Giono : entretiens avec Taos Amrouche (cd)
Dès les premiers mots, Jean Giono nous transporte à Manosque, sa ville natale, pour vivre les aventures de son enfance provençale. Il nous raconte le fier Carmin, la jeune Adèle, la belle dame à l’auto… pépites improvisées d’un conteur hors pair. Causeries où il ne manque que le coin du feu, ces entretiens sont une invitation à plonger dans l’imaginaire chatoyant de l’auteur alors en train de rédiger la suite au Hussard sur le toit. Et Jean Giono, en hôte généreux et attentionné, veille à rendre ces moments inoubliables.
« Je crois que Gutenberg nous a rendu un très mauvais service, parce que dès que l’on a vu sa pensée imprimée, on lui a donné beaucoup plus de valeur qu’elle n’en avait. On s’est dit : ‘Mon Dieu, c’est moi qui suis capable d’écrire cela ? C’est prodigieux !’ (…) Si au lieu de l’écriture, nous ne disposions que de la voix, il y aurait peut-être un très grand déchet dans le contingent des écrivains… » (Jean Giono)
Prix : 43chf |
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La guerre de Jugurtha
Salluste
Héritier par adoption de la couronne du royaume de Numide, le jeune Jugurtha n’hésite pas à corrompre les dirigeants romains pour éliminer tout rival et s’emparer seul du trône. Mais bientôt la grogne se lève au sein du peuple de Rome, indignation de la plèbe qui se révolte contre les massacres en chaîne et les manoeuvres de la noblesse. Obligée, par crainte d’une guerre civile, de combattre le roi barbare, celle-ci l’emporte grâce à Marius, général aux origines modestes. Cette victoire marqua l’entrée dans les hautes sphères politiques de personnalités issues des classes populaires. Par une attaque sévère contre l’aristocratie romaine, vénale et corrompue et le récit de la première victoire du « parti populaire », Salluste écrit l’une des toutes premières luttes des classes de l’Histoire.
Prix : 17chf |
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La Terre et le Sang
Mouloud Feraoun
L’histoire se situe dans un petit village de Kabylie en Algérie au tout début du XXème siècle. Amer, enfant du village, s’exile en France pendant quinze ans. Loin de son pays natal, accueilli par une petite communauté d’hommes originaires du même village que lui, il découvre le monde des mines de charbon. C’est là qu’a lieu un premier drame : son cousin meurt dans un accident au fond de la mine. Amer est accusé du meurtre. Même s’il parvient à se dédouaner auprès de ses compagnons en France, il n’en est pas de même au village. Après l’accident, Amer est fait prisonnier lors de la première guerre mondiale puis revient à Paris où il retrouve la fille cachée de son cousin décédé, fille issue d’une union illégitime entre le dit cousin et une française, Marie. Amer épouse Marie et tous deux décident de retourner s’installer au pays.
Prix : 12chf
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Les Berbères
Jean Servier
» Le terme de Berbère, écrivait Jean Servier, par lequel nous avons l’habitude de désigner les plus anciens habitants de l’Afrique du Nord est, en fait, un terme inadéquat puisque dérivé du grec barbaroi et, par-delà, du sémitique, puis de l’arabe brabra. Il désigne en premier des gens dont on ne comprend pas la langue. C’est une appellation méprisante donnée par un vainqueur à un vaincu ou par un voyageur sûr d’appartenir à une civilisation supérieure. Ce n’est pas le nom qu’un peuple se donne à lui-même « . Embrassant l’art, la civilisation, la population, la langue et l’histoire, cet ouvrage propose, pour reprendre les mots d’Ibn Khaldoun, » une série de faits qui prouvent que les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux « .
Prix : 15chf
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Méchamment Berbère
Minna Sif
Dans le vieux Marseille des années 1970, la chronique d’une famille d’immigrés marocains. La mère qui assume le quotidien, le père qui abandonne le domicile conjugal, le frère qui devient fou, une culture où se mêlent pauvreté, tendresse, violence et sorcellerie… Un destin familial qui devient, sous le regard lucide et plein d’humour de la narratrice, une truculente leçon d’humanité.
Prix : 13chf
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Berbères juifs – L’émergence du monothéisme en Afrique du Nord
Julien Cohen-Lacassagne
Voici un livre qui bouleverse complètement les idées reçues sur l’origine des juifs d’Afrique du Nord. Le récit classique est simple : après la destruction du deuxième temple de Jérusalem par les troupes de Titus en l’an 70 de notre ère, les juifs de Judée furent contraints à l’exil et se dispersèrent dans le monde entier, où ils fondèrent des communautés européennes, orientales, africaines, asiatiques et maghrébines. Dans cette conception, les juifs d’Afrique du Nord descendent, comme tous les autres, de la population initiale de Judée. Il apparaît aujourd’hui que si le temple a bien été détruit, l’exil consécutif n’a jamais eu lieu. Comment un exode aussi massif aurait-il pu matériellement se produire ? « Dans quels camions ? » demande Shlomo Sand dans son grand livre, « Comment le peuple juif fut inventé » (Fayard, 2008). Les communautés juives étaient nombreuses dans tout l’Orient bien avant la destruction du temple : d’après Philon d’Alexandrie, les juifs étaient plus nombreux en Egypte, en Libye, en Asie mineure et surtout à Babylone qu’autour de Jérusalem. Ils ne parlaient hébreu que pour la liturgie et le reste du temps, ils utilisaient la langue du pays où ils vivaient (souvent le grec). D’où proviennent donc les juifs d’Afrique du Nord ? la réponse est simple : ce sont des Berbères judaïsés. Le judaïsme antique était fortement prosélyte (à la différence du judaïsme actuel) Le monothéisme juif, né à Babylone, s’est propagé dans le bassin méditerranéen, sous l’oeil bienveillant (au moins au début) de l’empire romain, Les Phéniciens, grands navigateurs – ce que les juifs n’étaient pas – a beaucoup contribué à l’extension du monothéisme juif, dont ils étaient proches par la langue et les idées. On appelle souvent « Sépharades » les juifs d’Afrique du Nord. Cohen-Lacassagne montre que c’est une erreur : sépharade signifie espagnol (ou plus largement ibère). Or s’il est vrai qu’une partie des juifs d’Espagne ont franchi le détroit lors de la reconquista par les Rois très catholiques, ils ne représentent qu’une très faible partie de la population juive maghrébine de l’époque – constituée, répétons-le, de Berbères judaïsés. « Au Maghreb comme ailleurs, être juif ne coïncide ni avec une réalité ethnique, ni avec une réalité linguistique, ni avec une réalité nationale – pas plus qu’être musulman. » En Méditerranée et au Moyen-Orient s’est constituée avec l’arrivée de l’islam une authentique civilisation judéo-musulmane, bien plus réelle que l’hypothétique civilisation judéo-chrétienne. Après le triomphe du christianisme, devenu religion officielle, le judaïsme se trouva confiné dans l’arrière-pays rural, au coeur d’un réseau de solidarité arabo-judéo-berbère, ce qui lui a sans doute permis de survivre jusqu’à l’époque actuelle.
Prix : 24chf |
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Contes berbères. La tourterelle de Youssef Yousfine
Collectif
Enfourchez le cheval rouge d’Amor Chek’Ka, il parle la langue des hommes et vous comprend comme le meilleur des amis. Puis partez à la découverte des contes berbères. Vous vous arrêterez souvent pour faire boire votre monture et à chaque halte on vous racontera une histoire. Celle de la tourterelle de Youssef Yousfine dont le rire se transformait en perles fines. Ou celle de la chouette qui sauva les plumes de tous les oiseaux de la création. Plus loin vous apprendrez comment l’on peut être, selon les jours, parfaitement insouciante ou très sage à condition de savoir tisser de merveilleux tapis. Vous découvrirez encore comment dominer un cruel génie ou un juge corrompu avec humour et insolence. Et si vous ne vous laissez pas envoûter par la flûte du fils d’Haroun Er Rachid, vous parviendrez enfin chez les Touaregs. L’eau y est si précieuse que c’est autour d’un puits que se déroulent les plus grands sortilèges.
Prix : 12chf |
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L’opium et la bâton
Mouloud Mammeri
Quand éclate la guerre d’Algérie, Bachir, un jeune médecin, rejoint la résistance aux côtés de son frère Ali. Acculés dans leurs derniers retranchements, hommes et femmes perdent tous les masques dont la vie sociale nous affuble, et dévoilent la lâcheté et l’héroïsme, les vices et les vertus, le jeu et l’amour, le rêve et la cupidité, la ruse et la sincérité.
Prix : 15chf |
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Les Berbères : Mémoire et identité
Gabriel Camps
Connus dès le temps des pharaons égyptiens, les Berbères ont occupé un immense territoire, de la Méditerranée au sud du Niger, de l’Atlantique au voisinage du Nil. Les millénaires ont passé et, malgré les vicissitudes d’une histoire particulièrement mouvementée, des groupes de populations berbères subsistent de nos jours dans une douzaine de pays africains, coupés les uns des autres mais fidèles pour la plupart à leur culture, à leur langue et à leurs traditions. Paru en 1980, cet ouvrage de Gabriel Camps proposait pour la première fois une étude complète de l’histoire et de l’identité berbères, prenant en compte toutes les disciplines – archéologie, géographie, ethnologie, linguistique, arts… – avec une exigence scientifique et une qualité de synthèse qui en font aujourd’hui encore une référence aussi incontestée qu’inégalée. Cette édition est présentée par Salem Chaker, professeur à l’INALCO, spécialiste de linguistique berbère.
Prix : 15chf |
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L’allumeur de rêves berbères
Fellag
Alger, début des années 90. La ville est en proie à la terreur. L’eau est rationnée et distribuée drastiquement de trois à six heures du matin. Zakaria, un écrivain menacé de mort et rejeté par le régime qu’il a servi, se terre chez lui d’où il observe ses voisins, dont il nous conte les histoires dramatiques ou rocambolesques, extraordinairement drôles et inattendues. Durant ces quelques heures où l’eau coule à nouveau, la ville et la vie s’animent clandestinement, et c’est l’imaginaire et les rêves de tout un peuple qui se libèrent.
Prix : 10chf |
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Histoire de ma vie
Fadhma-Aïth-Mansour Amrouche
Ce livre est le récit d’une vie, » une simple vie, écrite avec limpidité par une grande dame kabyle, […] où l’on retrouve les travaux et les jours, les naissances, les morts, le froid cruel, la faim, la misère, l’exil, la dureté de cœur, les mœurs brutales d’un pays rude où les malédictions, les meurtres, les vendettas étaient monnaie courante… « . Kabyle, chrétienne, femme, et surtout poète, Fadhma Amrouche a vécu l’exil toute sa vie : dès sa naissance en 1883, dans son propre pays, l’Algérie, puis pendant quarante années en Tunisie, enfin en Bretagne jusqu’à sa mort en 1967. Dans ce livre magnifique, elle raconte sa vie de femme et le destin des Kabyles, » tribu plurielle et pourtant singulière, exposée à tous les courants et pourtant irréductible, où s’affrontent sans cesse l’Orient et l’Occident, l’Algérie et la France, la Croix et le Croissant, l’Arabe et le Berbère, la montagne et le Sahara. le Maghreb et l’Afrique… « .
Prix : 18chf |
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Contes berbères de Kabylie
Mouloud Mammeri
Des contes de fées venus d’ailleurs, un voyage en Kabylie par un auteur renommé.
Une petite fille et son frère au milieu des fauves ; une belle aux cheveux d’or aimée d’un prince ; un fils de roi à la poursuite de la fiancée du soleil. Ces contes berbères qui s’ouvrent par l’antique et mystérieuse formule « Machaho ! Tellem chaho ! » ont traversé, oralement, bien des générations pour arriver jusqu’au lecteur d’aujourd’hui.
Prix : 11chf |
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Des coffres puniques aux coffres kabyles
Yvette Assié & Marceau Gast
Dans l’histoire du mobilier, le coffre a certainement été le premier meuble, et longtemps « le meuble » par excellence. Sa fonction n’est pas seulement de protéger les possessions privées mais aussi d’être berceau pour le nouveau-né et cercueil pour le mort. La richesse et la diversité de ses décorations géométriques sont un mode d’expression fondamental de la culture Berbère. .
Rare (épuisé), bon état : 160.- |
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