« Esprit de Fès » par Faouzi Skali et Langages du sud

F comme Fès, M comme Musique, S comme Soufisme ou Sacré, L comme liberté… ce livre déroule en vingt mots l’esprit d’un Festival au parcours exceptionnel, 20 ans de voyage musical, chorégraphique, artistique. Ce livre est un merveilleux hommage { l’âme de Fès, une porte ouverte sur le dialogue des cultures et des religions, un message d’ouverture, de tolérance, d’universalité.

Il est un témoignage de ce souffle musical unique qui traverse la ville durant une semaine. Un hommage aussi aux grands artistes qui ont partagé des instants magiques avec les Festivaliers. De Paco de Lucia { Ravi Shankar, de Joan Baez { Youssou N’Dour…

Faouzi Skali, qui oeuvre depuis des années au succès de ce festival, nous entraîne au coeur de cette aventure humaine, de ce brassage des cultures du monde, sur des chemins emprunts d’émotion suscitée par la musique.

Esprit de Fès est un superbe ouvrage émaillé de textes déclinés comme les couplets d’un chant profond, ponctué de témoignages et de citations. Les arrêts sur image sont autant d’instants d’émotion volés.

Vous retrouverez en images les grands moments du festival : ses révélations artistiques, les détails émouvants de l’architecture de Fès, la magie des lieux { la nuit, la beauté des gestes, les visages expressifs des musiciens, l’émotion de la foule sur les places populaires de Fès. Vous revivrez les soirées d’ouverture, les créations originales du Festival, ses compositions musicales, son forum sous l’arbre centenaire du musée Batha.

LE LIVRE
20 ans, un bel âge pour un Festival, celui de la jeunesse, des rêves à accomplir.

20 ans d’émotion, d’aventure musicale, spirituelle, artistique.
Ce livre a été réalisé pour :

– Graver les temps forts du Festival et rendre compte de l’esprit de Fès tel que l’ont voulu ses fondateurs : une porte ouverte sur le dialogue des cultures et des religions.

– Voyager dans l’esprit de Fès, témoigner de ce souffle musical unique qui traverse la ville durant une semaine.

– Rendre hommage à un lieu magique : Fès. Ville millénaire, creuset de toutes les richesses culturelles du Royaume, habitée depuis toujours par une double culture orientale et occidentale. Une ville choisie pour son rayonnement intellectuel, artistique, sa dimension religieuse et spirituelle.

– Faire partager toutes les musiques du monde. Musiques sacrées, profondes, qui expriment ce que chaque culture a de plus précieux en elle. A travers la musique, le Festival de Fès réussit le pari de faire dialoguer les civilisations, les cultures et les religions. Elle donne { l’événement une dimension spirituelle et universelle.

– Faire appel { l’émotion et { la sensibilité, témoigner de la dimension universelle du Festival.

Les images du festival, prises sur le vif depuis 20 années, sont accompagnées des textes de Faouzi Skali – narrateur de cette aventure -, de textes anciens, de témoignages et de citations.
Pour permettre aux lecteurs de pénétrer dans l’intimité du festival, les photos privilégient les gros plans sur les artistes, la beauté de leurs gestes, leur extrême concentration, l’expression de leurs visages, mais aussi la magie des lieux, les grands moments des 20 ans de ce festival.

DES MOTS POUR LE DIRE
Le contenu de l’ouvrage Esprit de Fès tient en vingt mots, qui expriment au mieux l’identité du Festival. Des mots choisis pour leur force et leurs liens avec l’événement.

Que disent les mots ?

F comme Fès, héritière d’un âge d’or andalou, ou comme Festival, porte-parole d’un message d’ouverture et de tolérance, d’une autre vision du monde.

S comme Soufisme, la « voie du coeur », qui associe islam, art et culture, ou comme Spiritualité, qui fonde notre dignité humaine.

E comme Esprit de Fès, qui ouvre la voie du dialogue entre les cultures, les religions, les civilisations.

L comme Lumière, celle de l’esprit, de la raison, du coeur, ou comme Liberté, celle de l’accomplissement intérieur, cher aux soufis.

D comme Dialogue, le mot fort du Festival, qui donne tout son sens { l’événement.

M comme Musique, langage de l’âme, qui mieux que les mots, nous plonge au coeur des cultures et du sacré.

C comme Cultures, ou comme Création.

A comme Amour, un mot magnifié par les poètes arabes.

V comme Voyage : voyage dans le temps, voyage intérieur, voyage musical.

Mais aussi, M comme Mondialisation, S comme sacré, C comme Connaissance…

F. Skali et Kadim Sahir
F. Skali et Kadim Sahir

L’AUTEUR
Faouzi Skali est Docteur d’Etat en anthropologie, ethnologie et sciences des religions, écrivain et spécialiste du Soufisme.

Il est directeur général de la Fondation Esprit de Fès, qui organise chaque année sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et le Forum « Une âme pour la mondialisation » dont il est le fondateur.

Il a été membre du Groupe des Sages pour le « dialogue entre les peuples et les cultures dans l’espace euro-méditerranéen, créé au sein de la Commission Européenne. Il a été désigné par l’ONU parmi 7 personnalités mondiales ayant contribué de façon significative au dialogue des civilisations pour l’année 2001.

Il est Président fondateur du Festival de Fès de la Culture Soufie qui se tient, depuis avril-mai 2007, sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.

Il est membre du directoire de l’association « Culture Ressource» pour la promotion de la culture dans les pays arabes, membre du Conseil de la HACA (Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle) depuis mai 2011.

Il a publié entre autres : La Voie Soufie (Editions Albin Michel-1985) ; Futuwah : traité de chevalerie soufie, traduction et commentaires d’un texte arabe écrit par un auteur persan du XIème siècle (Editions Albin Michel-1989) ; Traces de Lumière (Editions Albin Michel-1993) ; Jésus dans la tradition Soufie (Editions Albin Michel – 2004) ; Saints et Sanctuaires de Fès (Editions Marsam – 2007) ; Moïse dans la tradition Soufie (Editions Albin Michel – 2011) ; Le Souvenir de l’être profond, propos sur les enseignements d’un maître soufi, Sidi Hamza. ( Editions du Relié -2012)
F. Skali et Jack Lang
F. Skali et Jack Lang

LANGAGES DU SUD E’DITIONS
Fondées par Patricia Defever Kapferer, Langages du sud E’ditions réalisent de beaux ouvrages sur l’art, la culture et le patrimoine, de grands événements, et sur les marques et l’économie, avec une même ambition : apporter un regard original sur un sujet, une histoire, par des textes d’auteurs et des photos de professionnels.

Patricia Defever Kapferer a publié notamment : Colas Maroc, histoire d’une passion; Métiers d’art, artisanat du Maroc, un élan créatif ; Le Maroc économique ; OCP, en marche pour l’avenir, etc.

Esprit de Fès
Sortie en librairie : juin 2014
N° ISBN 978-9954-33-647-2
224 pages
Langages du sud E’ditions, collection Cultures et patrimoine

120.- CHF

Au coeur des services spéciaux – Alain Chouet

La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers

Depuis le début des années 1970, le terrorisme est devenu une dimension majeure des relations internationales. Dès lors, il a constitué une constante préoccupation des services de sécurité occidentaux, devenant leur priorité absolue depuis le 11 Septembre et la revendication de la terreur par des fondamentalistes musulmans sans aucune implantation réelle.
Quelles sont les clés permettant de décrypter ces phénomènes ? Pourquoi les services secrets ont-ils mis tant de temps à les comprendre ? Qui sont les véritables idéologues du terrorisme moderne, ses commanditaires, ses financiers ? C’est à ces questions que répond dans ce livre Alain Chouet, devenu l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du problème après sa carrière de trente ans au sein des services secrets français, la DGSE. Grâce à son expérience du terrain et à sa fine connaissance des sociétés musulmanes, il donne à voir une réalité aux antipodes des discours de désinformation qui accompagnent trop souvent l’actualité du « terrorisme islamiste ». Avec une grande liberté de propos, il fait partager aux lecteurs ses inquiétudes, mais surtout sa clairvoyance sans oeillère. Un témoignage de choix et des révélations chocs sur les vraies racines d’un mal profond.

j’apprends l’arabe en chantant

Un album sonore et illustré qui initie votre enfant à l’arabe par la chanson et le jeu.
14 chansons originales, spécialement écrites pour des enfants de 3 à 6 ans, sur des sujets qui leur sont familiers.
À chaque chanson sont associés les paroles et leur traduction, la partition musicale et la version instrumentale ainsi qu’une rubrique vocabulaire et un jeu audio-actif éducatif bilingue.  – Assimil

Le livre de l’humour arabe de Jean-Jacques Schmidt

Les Arabes, musulmans et chrétiens, que l’on imagine en Occident austères, puritains et rigides, peu enclins au rire et à la plaisanterie, ont accumulé en la matière, tout au long du Moyen Age, un patrimoine qui n’a rien à envier aux autres civilisations. A travers cette anthologie, on constate qu’il existait une grande liberté de ton parmi les hommes et les femmes des sociétés arabes de l’époque, un sens aigu des relations directes et franches et un grand attachement à l’esprit, au-delà des hiérarchies et des barrières sociales. La légèreté et la grivoiserie, ajoutées au sens de la répartie et de la dérision, sont les éléments caractéristiques de cet humour. Les ouvrages dans lesquels ont été puisées ces anecdotes comptent parmi les plus célèbres du genre adab (ou culture générale), qui consiste pour les Arabes à mêler le sérieux au plaisant, sans ordre strict, et à permettre tout à la fois d’amuser et d’instruire. Le lecteur pourra ainsi « folâtrer » librement dans ce livre, l’ouvrir à n’importe quelle page, avec la certitude de tomber sur une histoire drôle qui le fera rire – ou sourire.  – p.288 ed. Babel  ISBN 9782330018016

Art-thérapie: Mille et une nuits: 100 coloriages anti-stress

Au Proche et au Moyen-Orient, au Maghreb et en Andalousie, les arts de l’Islam ont donné naissance à des motifs raffinés, où les techniques – peinture, sculpture, calligraphie, architecture – se mêlent à une esthétique riche et lumineuse. Au gré de votre inspiration, coloriez courbes, arabesques, motifs géométriques, figuratifs et floraux pour vivre, comme un véritable voyage, un agréable moment de relaxation. Détendez-vous et retrouvez le plaisir de créer.

Mémoires ébouriffées – Laurence Deonna

« J’ai dû en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. » Reporter, écrivaine et photographe, Laurence Deonna s’inscrit dans la lignée des grandes voyageuses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Née en 1937, elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l’aventure. Vient s’y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s’étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l’humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu’à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l’a définie ainsi : « Ce n’est pas qu’une journaliste, c’est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l’empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 60, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des Ministres du Yémen, en leur chantant « Les Feuilles Mortes » de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d’être la seule, en 1984, à pénétrer la redoutable prison politique d’Evine, à Téhéran. Elle s’est trouvée face à de cruels chefs d’Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein, ou d’autres encore de la même veine sanglante. « Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon cœur », dit-elle.
LAURENCE DEONNA est née à Genève, Suisse, en 1937, d’une famille de la haute bourgeoisie. Mais la rigidité du calvinisme l’étouffe. Elle se marie, puis elle fuit. Toutes sortes de petits boulots. De 1962 à 1967, elle assiste Jan Krugier, marchand d’art contemporain mondialement connu, avant de s’en aller sur les routes du monde qu’elle ne quittera plus. Spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale depuis près d’un demi-siècle, elle est l’auteure d’une douzaine de livres, tous traduits, ainsi que d’expositions de photos en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. On lui doit également des films. En 1987, le Prix de l’Unesco pour l’éducation et la paix lui a été décerné pour l’esprit de son œuvre.

éditions de L’Aire  445pages

Les désorientés – Amin Maalouf

Cela fait vingt-cinq ans qu’Adam n’est pas retourné dans son pays natal. Vingt-cinq ans qu’il vit à Paris, où il est un historien reconnu.
Une nuit, il est réveillé par la sonnerie du téléphone. L’appel vient du pays où il est né et où il a grandi. L’un de ses plus proches amis de jeunesse est à l’agonie. Il s’appelle Mourad, et avant de mourir, il voudrait revoir Adam, avec lequel il est brouillé depuis toutes ces années.
Alors, sans réfléchir, Adam prend le premier avion. Après des décennies d’absence, le revoici au pays de ses origines, un pays d’Orient aux montagnes couleur de lait. Ce grand intellectuel qui avait choisi l’exil retrouve soudain les lieux et les gens qu’il avait quittés sans se retourner. Peu à peu, le passé refait surface. Adam se souvient de Naïm, de Bilal, d’Albert et de Ramez, il se souvient des nuits passées à débattre passionnément, il se souvient de la guerre.
Il s’installe chez la belle Sémiramis, et soudain, c’est l’heure du bilan. Que sont-ils tous devenus ? De l’islamiste « fréquentable » à l’ingénieur devenu moine, du magnat des affaires au politicien véreux, les amis de jeunesse ont suivi des voies différentes, et certains d’entre eux ont à présent les mains sales. Que faut-il préférer ? La pureté de l’exil ou l’engagement qui corrompt ? Le courage n’est pas toujours là où l’on croit… L’amour et l’amitié, les idéaux et les compromissions, la politique, le désir, la trahison, c’est à tout cela qu’Adam se confronte au cours de ce voyage, avant de rencontrer son destin…

éditions Grasset-Existe aussi en poche

Lorsque le bonheur vous fait signe… suivez le

« Certains d’entre vous disent que la joie est plus grande que la tristesse, et d’autres disent que c’est plutôt la tristesse qui est plus grande. Mais je vous dis qu’elles sont inséparables. Elles marchent ensemble et quand l’une est assise à votre table, n’oubliez pas que l’autre sommeille dans votre lit. » K. Gibran

Le calligraphe Lassaâd Métoui a rencontré l’œuvre de Khalil Gibran dès sa plus tendre enfance. Après un premier opus consacré aux plus belles paroles d’amour du poète, il a cette fois voulu mettre en mouvement sa vision du bonheur. Voici donc les plus belles pensées de Gibran sur la difficile conquête du bonheur illustrées par l’un des calligraphes les plus talentueux actuellement.

éditions Lattes

L’Olympe des infortunes de Yasmina Khadra

Entre la ville folle et l’immensité de la mer, s’étend l’Olympe des infortunes. Un terrain vague où mendiants et délaissés divers ont trouvé refuge. Un    Eldorado de la cloche… On y croise le Pacha et sa cour, Mama la Fantomatique, Ach le Borgne, le barde attitré de cette étrange peuplade, et Junior

le Simplet, son protégé. Ils ont trouvé ici un fragile équilibre, à cheval entre la civilisation et l’état sauvage. Le Bien et le Mal. La richesse intérieure et la pauvreté crasse. Ce qui les unit entre eux les éloigne du reste des hommes : la ville n’est pas pour eux. Le bonheur bourgeois non plus. Cependant, comme partout où l’Homme vit et meurt, on espère, on aime, on se raconte des histoires, l’on chante et l’on cherche à savoir Pourquoi. L’arrivée d’un mystérieux  prophète répondra à certaines de leurs questions et en posera d’autres. Que chacun accueillera à sa façon…

L’Arabe du futur – Riad Sattouf

 

Né en 1978 d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile.

En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.