Ainsi parlait ma mère – Rachid Benzine

Chaque fois qu’elle a besoin d’apaisement, la mère du narrateur, ne sachant pas lire, lui demande de lui faire la lecture du roman «La peau de chagrin» de Balzac.

A travers cet ouvrage, ce dernier prend conscience de la puissance de la littérature. Premier roman.

 

Prix : 22chf

L’échelle de la mort – Mamdouh Azzam

Salma, accusée d’avoir souillé la dignité familiale, est condamnée par ses proches à une mort lente dans la solitude d’une cave. Un roman sur la permanence des crimes dits d’honneur et sur l’absence de compassion qui les caractérise.

Prix : 20chf

La peur au milieu d’un vaste champ et autres nouvelles – Mustafa Taj Aldeen Almosa

Dans cette anthologie de nouvelles issues de six recueils publiés entre 2012 et 2019, le surnaturel apparaît brusquement à des Syriens ordinaires dans des lieux banals, sous la forme d’un fantôme, d’un génie ou encore d’un animal doué de raison.

 

Prix : 31chf

10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange – Elif Shafak

Leila, une jeune prostituée, est assassinée dans une rue d’Istanbul et son corps jeté dans une poubelle. Durant 10 minutes et 38 secondes exactement, son esprit continue de fonctionner. Elle se remémore alors comment, issue d’une bonne famille, elle a quitté l’Anatolie pour se retrouver dans les quartiers les plus mal famés de la ville.

 

Prix : 38chf

Le Dernier Syrien – Omar Youssef Souleimane

Youssef, Mohammad et Khalil incarnent trois visages de la Syrie à l’aube du Printemps arabe. Ils se réunissent chez Joséphine, une jeune Alaouite pour partager leur vision de l’avenir, leurs rêves et leurs espoirs. Entre ces quatre personnages, une partition amoureuse se joue. Portrait de cette jeunesse entre homosexualité et tradition, civilisation et oppression. Premier roman.

Prix : 31chf

Quatre idiots en Syrie – Christophe Donner

En juillet 1920, le général Gouraud entre à Damas à la tête de ses troupes. Il vient de mater dans le sang la révolte des nationalistes syriens. Le nom de Gouraud est désormais maudit. Un siècle plus tard, répondant à l’invitation des organisateurs du Festival du cheval, l’écrivain Jean-Louis Gouraud se rend à Damas en compagnie de trois de ses amis français, dont Christophe Donner. Les quatre visiteurs se sentent privilégiés de pouvoir découvrir ce pays ravagé par huit années de guerre civile, mais très vite, une ombre plane sur cette virée quelque peu macabre. Car de haras en mausolées, et de meetings en talk-shows télévisuels, on les promène dans une étrange mystification : Jean-Louis Gouraud serait le petit-fils du général honni venu s’excuser devant le tombeau de Saladin pour tout le mal que son ancêtre a fait à la Syrie. Problème : le général Gouraud n’a jamais eu d’enfant. Ainsi, le Festival du cheval était le « village Potemkiner » dans lequel les quatre Français étaient supposés tenir le rôle d’idiots utiles au régime de Bachar el-Assad. De ce traquenard, chacun va devoir se tirer à sa manière. Pour Christophe Donner, c’est en écrivant ce livre.

 

Prix : 29chf

Shâhnâmeh : Le Livre des Rois – Firdousî, Abu al-Qasem

Récit fondateur de la culture iranienne, épopée mythique et historique, le Shâhnâmeh ou Livre des Rois, a été composé en persan au début du XIe siècle par le poète Ferdowsi. L’ampleur des épisodes décrits, depuis la création du monde et la naissance de la civilisation persane préislamique jusqu’à la conquête arabe de l’Iran au milieu du VIIe siècle, en fait une œuvre sans équivalent dans la littérature mondiale. Copié et enluminé de façon presque ininterrompue, il donna naissance à un corpus de plusieurs milliers de manuscrits et à certaines des plus belles miniatures de l’histoire de l’art persan. Près de deux siècles après la publication de la traduction en prose du Livre des Rois par Jules Mohl, Pierre Lecoq propose la première traduction française intégrale en vers de cette œuvre majeure de la littérature persane. Son texte allie la rigueur historique et philologique à la restitution des rimes et du souffle épique de l’original persan, pour le plus grand plaisir des lecteurs. L’ouvrage est enluminé des cinquante miniatures d’un manuscrit safavide du XVIe siècle, ainsi que de dessins originaux de Scott Pennor’s. Il comporte un index des noms propres. Ouvrage publié avec le soutien de la Soudavar Memorial Foundation et de la Région Ile-de-France

 

Prix : 134 chf

Les petits de Décembre – Kaouther Adimi

C’est un terrain vague, au milieu d’un lotissement de maisons pour l’essentiel réservées à des militaires. Au fil des ans, les enfants du quartier en ont fait leur fief. Ils y jouent au football, la tête pleine de leurs rêves de gloire. Nous sommes en 2016, à Dely Brahim, une petite commune de l’ouest d’Alger, dans la cité dite du 11-Décembre. La vie est harmonieuse, malgré les jours de pluie qui transforment le terrain en surface boueuse, à peine praticable. Mais tout se dérègle quand deux généraux débarquent un matin, plans de construction à la main. Ils veulent venir s’installer là, dans de belles villas déjà dessinées. La parcelle leur appartient. C’est du moins ce que disent des papiers « officiels ». Avec l’innocence de leurs convictions et la certitude de leurs droits, les enfants s’en prennent directement aux deux généraux, qu’ils molestent. Bientôt, une résistance s’organise, menée par Inès, Jamyl et Mahdi. Au contraire des parents, craintifs et résignés, cette jeunesse s’insurge et refuse de plier. La tension monte, et la machine du régime se grippe. A travers l’histoire d’un terrain vague, Kaouther Adimi explore la société algérienne d’aujourd’hui, avec ses duperies, sa corruption, ses abus de pouvoir, mais aussi ses espérances. Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit désormais à Paris. Après deux premiers livres, L’Envers des autres (prix de la Vocation 2011) et Des pierres dans ma poche, elle connaît un important succès avec Nos richesses (Prix Renaudot des lycéens), paru au Seuil en 2017, évocation du légendaire libraire et éditeur Edmond Charlot

 

Prix : 31chf

Sables – Anissa M. Bouziane

« Je suis venue au Sahara pour y être enterrée « . Ainsi commence l’histoire de Jeehan Nathaar. Née de père marocain et de mère française, elle a quitté New York où elle a vécu la plus grande partie de son existence après avoir assisté à l’effondrement des tours du World Trade Center. Avec elles, son rêve américain s’écroule et le regard des autres la fait se sentir étrangère, comme nombre de musulmans depuis le 11 septembre 2001. S’ensuit une quête d’identité et le retour à la patrie, où elle se trouve impliquée dans un combat pour sauver des migrants clandestins. Cartographie du clivage entre Occident et Orient, le roman oscille entre les débris de Manhattan dans les jours qui suivent le 11 septembre et les sables de Lalla et Aliah, la plus haute dune du désert marocain. Jehaan va y renaître après s’y être fait enliser.

 

Prix : 36chf

Mon père, ce tueur – Thierry Crouzet

Thierry grandit dans l’ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, le fils se plonge dans les photographies et les carnets où Jim ne parle que de la guerre. Il décide de partir à la recherche du fantôme, de retrouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l’on avait appris à être un tueur. Car pour se garder de transmettre l’héritage de la violence, il faut en connaître la source.

 

Prix : 29chf