Institut des cultures arabes et méditerranéennes  (ICAM)
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Ecorces – Hajar Bali

dans Algérie, L'Olivier, LIBRAIRIE, Librairie arabe L'Olivier, LIVRES, roman/par ICAM

A Alger, Nour, 23 ans, vit dans un petit appartement avec son arrière-grand-mère Baya, sa grand-mère Fatima et sa mère Meriem. Le jeune homme tente d’échapper à l’ambiance familiale étouffante. Il rencontre Mouna, une femme mystérieuse qui pourrait ne pas être celle qu’elle prétend. A son insu, Nour est pris au piège des secrets bien gardés de Baya. Premier roman.

 

Prix : 30chf

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2020/01/ecorces.jpeg 400 220 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2020-01-23 12:18:162020-01-23 12:18:16Ecorces – Hajar Bali

Algérie, la nouvelle indépendance – Jean-Pierre Filiu

dans Algérie, Histoire, L'Olivier, LIBRAIRIE, Librairie arabe L'Olivier, LIVRES/par ICAM

L’historien décrit les actions du hirak, mouvement révolutionnaire et pacifique érigé contre la réélection du président algérien Bouteflika, et la manière dont cette insurrection s’inscrit dans la lutte historique du peuple algérien pour la démocratie.

 

Prix : 24chf

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2019/12/alg.jpeg 400 220 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2019-12-24 10:19:352019-12-24 10:19:35Algérie, la nouvelle indépendance – Jean-Pierre Filiu

Les petits de Décembre – Kaouther Adimi

dans Algérie, LIBRAIRIE, Librairie arabe L'Olivier, Littérature, LIVRES, roman/par ICAM

C’est un terrain vague, au milieu d’un lotissement de maisons pour l’essentiel réservées à des militaires. Au fil des ans, les enfants du quartier en ont fait leur fief. Ils y jouent au football, la tête pleine de leurs rêves de gloire. Nous sommes en 2016, à Dely Brahim, une petite commune de l’ouest d’Alger, dans la cité dite du 11-Décembre. La vie est harmonieuse, malgré les jours de pluie qui transforment le terrain en surface boueuse, à peine praticable. Mais tout se dérègle quand deux généraux débarquent un matin, plans de construction à la main. Ils veulent venir s’installer là, dans de belles villas déjà dessinées. La parcelle leur appartient. C’est du moins ce que disent des papiers « officiels ». Avec l’innocence de leurs convictions et la certitude de leurs droits, les enfants s’en prennent directement aux deux généraux, qu’ils molestent. Bientôt, une résistance s’organise, menée par Inès, Jamyl et Mahdi. Au contraire des parents, craintifs et résignés, cette jeunesse s’insurge et refuse de plier. La tension monte, et la machine du régime se grippe. A travers l’histoire d’un terrain vague, Kaouther Adimi explore la société algérienne d’aujourd’hui, avec ses duperies, sa corruption, ses abus de pouvoir, mais aussi ses espérances. Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit désormais à Paris. Après deux premiers livres, L’Envers des autres (prix de la Vocation 2011) et Des pierres dans ma poche, elle connaît un important succès avec Nos richesses (Prix Renaudot des lycéens), paru au Seuil en 2017, évocation du légendaire libraire et éditeur Edmond Charlot

 

Prix : 31chf

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2019/10/decembre.gif 475 324 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2019-10-08 11:47:182019-10-08 11:47:18Les petits de Décembre – Kaouther Adimi

Festival de Cannes : le Maghreb en force

dans ACTUALITÉS, Algérie, Bande dessinée arabe, Cinéma, Maroc, Tunisie/par ICAM

Festival de Cannes : le Maghreb en force

Pas moins de cinq films de cinéastes maghrébins sont présents dans les quatre sélections cannoises. La confirmation d’un renouveau certain du 7e art dans la région.

Par notre correspondant à Tunis, Benoît DelmasPublié le 12/05/2019 à 14:21 | Le Point.fr

Avec Venise et Berlin, Cannes est un baromètre de la création cinématographique mondiale. Chaque année, les films choisis composent une photographie des lignes de forces du cinéma des cinq continents. Les quatre sélections dévoilées à la mi-avril (Compétition pour la palme d’or, Un Certain regard, la Semaine de la critique, la Quinzaine des réalisateurs) proposeront deux films marocains, deux films algériens et une œuvre tunisienne. Plus au sud, le Sénégal sera en lice pour la palme d’or avec la réalisatrice Mati Diop pour son premier film Atlantique. La dernière présence d’un film sénégalais à Cannes, pour la palme d’or, date de 1992 : Djibril Diop Mambéty y avait concouru avec Hyènes, considéré par Martin Scorsese comme une œuvre phare de l’histoire du cinéma. Le jury pour la palme d’or sera cette année présidé par le Mexicain Alejandro González Iñárritu, auteur de Babel, oscarisé pour Birdman et Le Revenant avec Leonardo DiCaprio.

Le renouveau algérien

Mounia Meddour présentera son second long-métrage, Papicha, dans la salle Debussy du Palais des Festivals. Elle intègre la sélection officielle à travers Un Certain regard. Une catégorie souvent considérée comme l’antichambre de la course à la palme d’or. Cette coproduction franco-algéro-belge sera distribuée en France par Jour2fête qui vient de sortir avec succès le J’veux du soleil du député France insoumise François Ruffin. Un peu plus loin du Palais, à un jet de cocktail du Carlton, La Semaine de la critique, dont Charles Tesson est le sélectionneur, présente des premiers et des seconds films. Amin Sidi-Boumédiène y signera Abou Leila. Tourné pour bonne part dans le Grand Sud, c’est le récit d’une chasse à l’homme terroriste par deux amis d’enfance. L’an dernier, deux films présentés dans cette sélection ont fait une très belle carrière, obtenant moult césar : le Guy d’Alex Lutz et Schéhérazade de Jean-Bernard Merlin. Aller à la Critique est l’assurance d’une forte curiosité critique et médiatique.


Le Maroc consolide

L’actrice et scénariste Maryam Touzani passe le cap de la réalisation avec succès. Le délégué-général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, a retenu Adam en sélection officielle, catégorie Un Certain regard. Elle est l’auteur de deux courts-métrages et la coscénariste et interprète de Razzia, film choral de Nabil Ayouch qui a connu un grand succès au Maroc. L’auteur de Much Loved – interdit dans son pays – est le producteur d’Adam. Le premier long-métrage d’Alaa Eddine Aljem, Le Miracle du Saint Inconnu, aura quant à lui les honneurs de la Semaine de la critique avec un synopsis prometteur. Un voleur cache son important butin sur une colline désertique. À sa sortie de prison, des années plus tard, il découvre qu’un mausolée a été construit au même endroit. Il va lui être difficile de récupérer son magot. Les deux films marocains concourent pour la Caméra d’Or qui récompense un premier film présenté dans les quatre sélections. Jim Jarmusch, Jafar Panahi ou Naomi Kawase ont obtenu ce prix prestigieux.

La Tunisie, une habituée de Cannes

Depuis plusieurs années, Cannes déroule son tapis rouge à une jeune génération de cinéastes tunisiens. La Belle et la meute de Kaouther Ben Hania en 2017, Weldi de Mohamed Ben Attia en 2018 et désormais Ala Eddine Slim en 2019 avec Tlamess. Son premier film, The Last of Us, avait frappé les esprits au Festival de Venise 2016. Il y avait obtenu le Lion du futur. Une récompense que confirme cette sélection à la Quinzaine des réalisateurs.

Yasmina Khadra en film d’animation

Pour sa part, le romancier algérien Yasmina Khadra verra l’adaptation des Hirondelles de Kaboul projeté en sélection officielle. Ce film d’animation, cosigné par Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec, suscite une forte curiosité dans le métier. Le film sortira le 4 septembre en France.

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2019/05/touzani.jpg 561 1000 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2019-05-13 13:56:152021-07-09 11:19:05Festival de Cannes : le Maghreb en force

Les Terrasses – un film de Merzak Allouache

dans Algérie, DVD, L'Olivier, LIBRAIRIE, Librairie arabe L'Olivier, LIVRES/par ICAM

Merzak Allouache porte un regard audacieux et sans concession sur l’Algérie d’aujourd’hui, sans jamais se perdre dans les méandres obscurs de son sujet.

De l’aube à la nuit au rythme des appels à la prière. Une foule étonnante grouille et s’agite sur les terrasses d’Alger. Des espaces clos, devenus miroirs à ciel ouvert des contradictions, de la violence, de l’intolérance, des conflits sans fin qui minent la société algérienne.

 

Réalisateur : Merzak Allouache

Acteurs : Adila Bendimerad

Algérie – version arabe sous titrée français – 1h31

 

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2017/12/ter.jpg 896 672 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2017-12-18 17:07:562017-12-18 17:07:56Les Terrasses – un film de Merzak Allouache

L’Enfant de l’oeuf – Amin Zaoui

dans Algérie, L'Olivier, LIBRAIRIE, Librairie arabe L'Olivier, Littérature, LIVRES/par ICAM

Je voyage en France sans visa, juste un petit dossier médical. Ils savent, les Français, que je ne suis pas un terroriste, ni un islamiste de Daech ! Je suis Harys descendant du chien guide des sept dormants ! Je respecte la laïcité, les valeurs républicaines et je consomme de la bière Heineken.
Harys, le narrateur, est un bon chien, un caniche qui aime son maître, qui aime ses chaussettes puantes, son haleine parfumée au vin rouge, sa voix quand il chante Bécaud. Ils habitent tous deux à Alger et son maître a pour maîtresse une chrétienne réfugiée de Damas, au corps vibrant de désir et à l’âme bouleversée par la guerre. Ce trio bancal, cacophonique, passionné, tient le journal de sa lente destruction dans une Algérie rongée par l’islamisme des Tartuffes.
Magnifique, douloureux et fantasque, tel est L’Enfant de l’œuf, neuvième roman d’Amin Zaoui où l’auteur, avec un plaisir et une méthode qui rappelle le Sade de La Philosophie dans le boudoir, s’en prend systématiquement à toutes les formes d’autorité, au nom de la liberté.

 

Prix : 30.-

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Malca, homme en mission pour créer une « culture pop arabe alternative »

dans ACTUALITÉS, Algérie, Maroc, Musiques du monde arabe/par Alain
Passionné par Frank Ocean et Cheb Hasni, Malca propose un subtil croisement entre une pop électro inspirée des années 80 et la musique populaire marocaine. À 29 ans, le chanteur défend depuis Paris la nouvelle scène underground de Casablanca, poussée entre les « villas californiennes » et les bidonvilles. Rencontre.

Des toits couverts de paraboles, un quad cabrant au coucher du soleil, quelques jeunes en TN Requin dansant dans un salon traditionnel marocain. Puis, au milieu de tous ces plans, montés sur une musique entre chaâbi et pop électro, un chanteur aux cheveux mi-longs, assis dans une décapotable noire, un survet’ de la Fédération Marocaine de Football sur le dos. Nom : Malca. Age : 29 ans. En cinq minutes, sa vidéo « Casablanca Jungle », parue à la fin du mois d’octobre, offre à voir une métropole qui semble ne jamais dormir : Casablanca, plus de quatre millions d’habitants, capitale économique du pays et cinquième ville la plus densément peuplée du monde. « Ce clip a été une aventure humaine, rien ne s’est passé comme on voulait, rejoue-t-il aujourd’hui. On a eu des annulations de partout, des problèmes d’autorisation de tournage, on s’est même fait arrêter par des flics sur la Corniche, un boulevard emblématique de la ville. Les policiers nous ont forcé à supprimer une image où un pilote de moto leur fait des fuck avec ses doigts. » Malca sourit : « On a essayé de montrer l’image la plus authentique de la jeunesse de Casablanca. Pas la jeunesse dorée, comme on le voit parfois à l’écran, pas non plus une vision misérabiliste du Maroc. C’est pour cela que le clip a été bien perçu par les habitants de Casablanca comme par ceux qui ne viennent pas de la ville. » 120 000 vues plus tard, Malca incarne la jeunesse locale sur la scène du Pitchfork Festival ou sur les ondes de France Inter. Paru le 17 novembre dernier, son deuxième EP, baptisé Casablanca Jungle, a reçu les louanges d’un pan de la presse musicale française. Depuis la Brasserie Barbès, bistro gentrifié planté dans les quartiers populaires du nord parisiens, le jeune homme savoure : « Cela me plaît d’être une sorte de porte-étendard de la sous-culture en train de se développer à Casablanca. » Devant un Perrier citron, une paire de lunettes à reflets colorés posée sur le nez, il raconte : « Quand j’ai quitté Casablanca, j’avais 18 ans. Je n’ai pas eu le temps de découvrir la night life casablancaise. Je rattrape ça un peu maintenant, cela me permet de comprendre les nouvelles générations. » Depuis une petite dizaine d’années, Malca vit à Paris, où il enregistre sa musique, nourrie de pop des années 80 et de musiques traditionnelles arabes, dans un studio de la rive droite. A 2000 kilomètres de là où tout a commencé.

Lycée Lyautey, centre-ville de Casablanca. Dans cet établissement français, Malca croise au milieu des années 2000 les enfants des grandes familles locales. « Je connais bien cette jeunesse dorée. Je sais ce que c’est et je sais à quel point je n’y appartiens pas », résume-t-il, sans amertume. Avec sa bande, il écoute alors le rock à guitare des Strokes, des Smiths ou d’Arcade Fire et organise des concerts dans l’enceinte du lycée. « C’était Woodstock pour nous. Un moyen de s’exprimer, de jouer de la musique devant des gens qui ne voyaient que peu de concerts. Car toute cette culture rock anglo saxonne est venue à nous à travers Internet. » L’année du bac, un concert dérape. « On a mal géré la sécurité : deux personnes ont cassé des vitres et ont volé des ordinateurs. J’ai été tenu responsable et je me suis fait virer », se marre-t-il. Le jeune homme s’installe alors à Paris. Passage éclair de quelques mois dans « une école de journalisme pas terrible », avant son inscription dans une école de jazz. Surtout, c’est à Paris que le Casablancais redécouvre la musique traditionnelle arabe qu’il écoutait enfant. « Adolescent, j’ai rejeté ma culture musicale maghrébine… J’avais tellement envie de partir découvrir le monde. Une fois arrivé en France, j’ai réalisé que j’étais étranger, même si je suis aussi Français. Cela m’a un peu rapproché de mes racines, de ma culture familiale. » Une culture construite autour de la musique populaire chaâbi marocaine et du raï algérien. Dans le panthéon du musicien figure ainsi Cheb Hasni, dit « le rossignol ». Un chanteur sentimental oranais, mort assassiné en 1994, à l’âge de 26 ans. Malca, tout en révérence : « Jamais un artiste n’a réussi à toucher à ce point les gens par les mots. » Au cœur de Barbès, où les cassettes de musique orientale se vendaient autrefois à 20 francs l’unité, le Franco-Marocain détaille son projet d’une « culture pop arabe alternative », puisant ses origines dans la modernité des anciens. « Entre 1985 et 1995, durant l’âge d’or du raï, il y avait quelque chose de totalement nouveau, qui n’existait pas encore dans les pays occidentaux : l’idée du home studio. Avec quelques machines, ces musiciens produisaient trois chansons par jour. Ils fabriquaient leur musique comme aujourd’hui un producteur travaille la musique électronique dans sa chambre. C’était une musique d’instant, une musique pop. Comme l’est le rap dans les années 2010. D’ailleurs, le raï a aussi été précurseur sur l’autotune. Ces chanteurs ne réalisent pas à quel point ils étaient en avance dans leur façon de travailler la musique. »

Depuis deux ans, Malca multiplie les allers-retours entre Casa et Paris. Avec une idée en tête : comprendre la musique arabe, « déchiffrer ce qui se passe derrière une chanson », pour réussir sa fusion avec l’électro, la pop et le R&B de Frank Ocean, qu’il écoute en boucle. En 2015, c’est aux clips de chaâbi que le musicien rendait hommage avec la vidéo de « She Gets Too High », compilant des extraits de ces productions au charme cheap. « A l’époque, on faisait des clips avec trois francs six sous. On voulait faire un clip drôle, second degré, avec un côté mème. Mais dans la vidéo, il y a aussi beaucoup de femmes qui dansent. Elles sont belles, jamais vulgaires, alors qu’elles sont très dévalorisées dans les clips de chaâbi. En commentaires, c’est hard, elles s’en prennent plein la gueule parce qu’elles ont osé danser comme ça, avec sensualité… » Pour trouver l’inspiration, le chanteur dispose d’un « labo », non loin de l’hippodrome. « C’est un ancien restaurant d’un copain de mon père. Un ancien diner américain, complètement abandonné. J’y ai posé mes machines, les boîtes à rythmes et les synthés que je répare. » Le lieu est à l’image de ses productions, élégant mais un peu foutraque, comme un pont entre plusieurs époques et plusieurs cultures. Un « grand n’importe quoi », à l’image de Casablanca. « Tout est blanc, mais il y a des immeubles haussmanniens à côté de villas californiennes, des bâtiments aux influences espagnoles, puis un quartier où l’on se croirait à Bagdad. Socialement, c’est aussi une ville absurde. Pour comprendre l’urbain marocain, il faut comprendre Casablanca : il y a des gens dans une immense misère qui habitent juste à côté d’autres qui conduisent des BM et vivent dans des villas. » Un décor dans lequel Malca se plaît à « vivre des expériences ». La dernière en date : une résidence d’une semaine avec la scène trap marocaine, aux côtés de son ami et manager Mohamed Sqalli – les deux hommes se connaissent depuis le CE1. « On a invité plein de beatmakers et de rappeurs marocains : Shayfeen, Issam Harris ou 7Liwa. Il y avait une paire d’enceintes, un ordinateur, de l’autotune à balle, des gars qui écrivaient sur leur téléphone et enchaînaient au micro. » Le tout organisé dans une villa « un peu californienne » avec une belle piscine, à quelques encablures des bidonvilles qui émaillent la métropole. Car ainsi va la vie dans la jungle de Casablanca.

Par Grégoire Belhoste
Retrouver l’article sur la page de Greenroom
https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2017/12/greenroom-1.png 103 491 Alain https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png Alain2017-12-14 17:26:042019-10-27 02:49:37Malca, homme en mission pour créer une « culture pop arabe alternative »

Le théâtre arabe fait le procès des tueurs

dans ACTUALITÉS, Algérie, Terrorisme, Théatre/par ICAM
Le théâtre arabe fait le procès des tueurs le 20.01.17
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Pièce irakienne «Kharif» (Automne) de Samim Hasballah
«Désolé si nous sommes durs avec vous. La réalité est plus dure encore», écrit le metteur en scène irakien Samim Hasballah dans le dépliant du spectacle Kharif (Automne), présenté, mardi soir, dans un espace non conventionnel, la médiathèque Bekhti Benaouda d’Oran, dans la section off du 9e Festival du théâtre arabe clôturé hier.

La pièce a été construite à partir des textes du dramaturge français Jean Genet, Haute surveillance, et de l’Irakien Haidar Jomaa Sirdab (La Crypte). La densification des deux textes a donné un spectacle intense en cruauté et en scènes choc. Samim Hasballah s’est visiblement appuyé sur le théâtre d’Artaud, mais en s’éloignant quelque peu de la philosophie défendue par le théoricien français.

La scénographie développée par Ali Mahmoud Soudani ne pouvait pas se faire sur scène puisque l’espace est un personnage à part entière. D’où le choix de la crypte de la cathédrale du Sacré Cœur d’Oran (siège de la médiathèque) pour interpréter une pièce qui met «en souffrance» le spectateur dès le début avec des cris forts. Les cris de deux hommes aux yeux bandés qui sont bousculés par deux autres hommes violents et silencieux.

Ils sont poussés vers le mur, vers les poutres, vers le sol. Des coups de pieds au ventre, des gifles, des coups de poing… Les tortionnaires semblent prendre plaisir à martyriser leurs victimes, ne s’arrêtant qu’à l’appel du muezzin. L’un d’eux prend une douche avec un bidon de sang en y trouvant de la jouissance. Les tortionnaires, qui allaient achever les deux captifs, disparaissent en s’engouffrant dans une porte rouge sombre.

Les deux prisonniers, l’un sur l’autre, commencent peu à peu à se découvrir, à constater qu’ils sont dans un endroit d’où ils ne peuvent pas s’échapper et à sentir qu’ils sont encore envie. Ils ne se parlent pas, ils communiquent par le langage du corps. Ils exécutent alors une danse macabre avant d’entamer un dialogue haché. Ils semblent éprouver de la haine l’un envers l’autre sans que l’on comprenne la raison. Le spectacle évolue autrement lorsqu’une une fontaine de sang explose au milieu de la cour de ce qui paraît être un asile psychiatrique ou une ancienne maison.

Un lieu qui regroupe d’anciens tueurs habillés en blanc, qui portent les germes de la destruction et de la mort en eux. Ils se battent, s’insultent, racontent leur passé, parlent de leurs assassinats… Ils n’ont presque pas de regrets. «Cinquante ans et il ne s’est jamais intéressé à nous», lance le premier. «Cinquante ans à semer la discorde», réplique le deuxième. Les accusations ne s’arrêtent pas. Les petites vérités éclatent comme des balles traçantes.

L’un des hommes s’adresse au public : «Vous avez ouvert vos fenêtres et vos yeux pour voir ce que nous faisions. Vous n›avez rien dit, rien fait. Savez-vous quel est votre plus grand pêché ? Votre silence ! Nous nous cachions parmi vous mais vous avez évité de nous regarder. Vous aviez peur et peut-être que vous preniez plaisir à nous voir faire. Ou peut-être que vous vouliez qu›on tue ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.»

Actualité macabre

L’interpellation de la société est manifeste. Les tueries en Irak, en Syrie ou en Libye se nourrissent du silence. La peur ne peut pas tout expliquer. Kharif fait le procès des tueurs et ceux qui se taisent. Le discours est parfois direct, vif, acide. Il y a une rage de dénonciation. Cela a une explication psychologique : Samim Hasballah a perdu un frère, assassiné en Irak après avoir été kidnappé. Les comédiens Yahia Ibrahim, Haidar Jomaa, Baha’a Khayoun et Hisham Jawad ont déployé de grands efforts physiques durant le spectacle avec un corps à corps répétitif et violent. La force du corps est érigée en arme.

L’un des tortionnaires porte une arme en forme de faucille, sans doute pour symboliser la mort. «Nous avions voulu répondre à la question : comment réfléchit un tueur communautaire lorsqu’il assassine ? Et comment réfléchit-il des années après ses meurtres ? Les regrette-t-il ? A-t-il peur ? Pense-t-il que ce qu’il a fait était une erreur de sa par», s’interroge Samim Hasballah. La réponse donnée dans le spectacle est tranchante, mais suscite d’autres interrogations. «Demain, lorsque ma fille deviendra adulte et rencontrera le fils d’un tueur communautaire, que se passera-t-il ?

J’en sais rien», a relevé Haidar Jomaa, qui est également directeur de Mountada Al Mashrah à Baghdad. «Kharif est une pièce qui ressemble à des scènes quotidiennes en Irak», a souligné, pour sa part, Abdallah Jarir, assistant du metteur en scène. «Nous sommes durs avec les spectateurs parce que notre vécu est encore plus cruel que ce que vous avez vu, surtout ces dernières années. Nous avons voulu juger le tueur communautaire. Il doit rendre des comptes aujourd’hui ou demain. Il le doit», a insisté Samim Hasballah.

Les assassins de la citadelle

Dans une architecture visuelle différente, la pièce Al Qala’â (La Citadelle) du Koweitien Ali Al Husseini, présentée mercredi soir au théâtre régional Abdelkader Alloula d’Oran, repose presque les même questions sur les tueurs, leur passé et leur présent. Un homme (Fayçal Al Oumeiri) s’arrête au milieu de la chaussée pour obliger un conducteur (Ahmed Selman) à le mener vers une petite ville.

«Le chemin est trop long», répond le conducteur. «Je suis tenté par l›aventure», réplique l›autre. La voiture s›engage sur une route plongée dans l’obscurité. Le premier presse l’autre de faire vite avant l’arrivée de la tempête et de marquer un arrêt dans un cimetière. «Je ne m’arrête pas», tranche le chauffeur. «Tu ne sais pas que la ville est devenue un cimetière.

Tous les chemins mènent au cimentière, pas à Rome», réplique le passager, qui propose de changer «cimetière» par «jardins suspendus» (comme ceux de Babylone ?). La tempête arrive. «La tempête n’arrête pas les loups dans leurs parcours», lâche le passager. «Je ne vois rien, je ne vois rien», crie le conducteur. Le véhicule tombe dans un ravin, se disloque. Les deux hommes se retrouvent étalés sur le sol, dans… un cimetière.

Souvenirs

Là, commence le conflit. Le passager raconte comment il a été détenu les yeux bandés et comment son épouse a été tuée sous ses yeux. Il raconte les carnages. Le conducteur est en fait l’un des assassins. «La tombe que tu vois là est celle de ta mère !», lance le passager à son adresse. L’autre s’effondre et commence à se remémorer les crimes qu’il a commis. «Je n’obéissais qu’aux ordres», tente-t-il de se défendre. A-t-il des regrets ? Le passager fait le procès du tueur impitoyable, dévoile ses faiblesses, dénonce sa violence et menace de le liquider. Le cimetière collectif, qui prend parfois des nuances grises comme celles des cendres, est le territoire de cette histoire amère, écrite par l’Irakien Abdelamir Chamkhi avec des larmes.

Les tombes se métamorphosent en vieux lits alors que l’épouse suppliciée du passager revient comme un fantôme pour chanter et pour hanter l’esprit de l’assassin… Sur tous les plans, la pièce El Qala’â, qui peut relever du théâtre de l’absurde, est une réussite tant dans la traduction scénique du texte, particulièrement sombre, que dans l’interprétation des deux comédiens (Fayçal Al Oumeiri est metteur en scène).

Ali Al Husseini, soucieux de proposer un travail esthétique soigné, a su mettre de la musique dans les moments dramatiques les plus expressifs, comme il a réussi à «faire parler» la lumière. Il a bien utilisé les accessoires dans un spectacle qui aurait pu se dérouler dans la noirceur totale, comme celle d’une nuit d’hiver. «Nous portons des préoccupations humaines. Nous dénonçons les failles voulues dans le rythme de la vie et nous refusons que l’homme perde son humanité.

L’inhumanité mène à la perte. La citadelle, lieu où se détruisent les êtres, où l’un veut supprimer l’autre, est comme beaucoup endroits de ce monde. C’est un spectacle sur les expériences répressives de l’homme», a souligné Ali Al Husseini. La dualité mort-vie dans les deux sens est fort présente dans cette pièce qui ressemble, dans sa dureté, aux autres spectacles présentés au 9e Festival du théâtre arabe. Le théâtre, art vivant, exprime le mieux les douleurs, les blessures, les tourments, les déchirements, les violences, les cassures et les peurs qui traversent la région arabe depuis au moins dix ans.

Fayçal Métaoui

Retrouver l’article sur le site de Al Watan

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2017/01/watan.gif 1 1 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2017-01-24 13:33:262018-08-29 12:30:19Le théâtre arabe fait le procès des tueurs

Le 9e Festival du théâtre arabe aura lieu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran et Mostaganem

dans ACTUALITÉS, Algérie, Théatre/par ICAM

Le 9e Festival du théâtre arabe aura lieu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran et Mostaganem. Organisé par l’Arab Theatre Institute, le festival est dédié au comédien algérien, Azzedine Medjoubi, assassiné à Alger en février 1995.

Seize pièces sont programmées au 9e Festival du théâtre arabe qui aura lieu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran et Mostaganem. Le 10 janvier est consacré, par l’Arab Theatre Institute qui organise le festival, à la Journée du théâtre arabe. L’Office national de la culture et de l’information (ONCI) s’occupe de l’organisation en Algérie. Au 8e Festival qui s’est déroulé au Koweït en 2015, l’ONCI a décroché l’accord de préparer la manifestation en Algérie.

Huit pièces sont prévues dans la compétition pour le prix Soltane Ben Mohammed Al Kacimi : Tholth al khali (No man’ land) de Tounes Aït Ali (Algérie), Al Qala’a (La citadelle) de Ali Al Husseini (Koweït), Kharif (Automne) de Asma’a Houari et Koul chaiy an abi (Tout sur mon père) de Al dhaif Bouselham (Maroc), Thawrat Don Quichott (La révolte de Don Quichott) de Walid Daghsani (Tunisie), Al ors al wahchi (Les noces sauvages) de Abdelkrim Al Jarrah (Jordanie), Ya rab (Ô, mon Dieu) de Mustafa Setar Al Rikabi (Irak), Al khalta al sihria li saada (La potion magique du bonheur) de Chadi Dali (Egypte).

L’Algérie sera présente avec deux pièces dans la section Off du festival. Il s’agit de Foudouk al alamayn (Hôtel des deux mondes) de Ahmed Laggoun et El Guerrab oua salhine de Nabil Ben Sekka (d’après le texte de Ould Abderrahmane Kaki). Dans la même section, l’Egypte sera représentée par Zay ennas (Comme tout le monde) de Hany Afifi, la Tunisie par Doukha (Etourdissement) de Zahra Zemmouri, la Syrie par Al nafidha (La fenêtre) de Majd Fodha et l’Irak par Kharif de Samim Hassballah…

En tout, seize pièces seront présentées au public, auxquelles s’ajoutent neuf spectacles du théâtre universitaire. Le comité de sélection de l’Arab Theatre Institute, qui est basé à Shardjah, aux Emirats arabes unis, a retenu quatre autres spectacles dans la section «Troisième parcours» représentant l’Algérie, Oman et l’Arabie Saoudite et qui ont pour thématique la femme, les personnes handicapées et le patrimoine.

theatre-arabe

«Bataille culturelle»

Le spectacle d’ouverture, Hizia, de Fouzi Benbrahim, aura lieu le 10 janvier, au soir, au Théâtre régional Abdelkader Alloula d’Oran. Ecrit par Azzeddine Mihoubi, le spectacle, qui s’appuie sur une composition de Mohamed Boulifa et un arrangement de Hassan Lamamra, implique 75 artistes, entre danseurs, chanteurs et comédiens. Le spectacle de clôture, Rihlet hob (Voyage d’amour) de Fouzia Aït El Hadj, d’après un texte de Omar Barnaoui, aura lieu le 19 janvier 2017 à Mostagnem. «C’est une bataille culturelle que nous menons pour réussir l’organisation du festival. Cela fait partie de nos activités.

Au début, le festival devait se tenir à Constantine, puis Alger. Et après sept mois de tournée, décision a été prise de l’organiser à Oran et à Mostaganem. Mostaganem sera la capitale nationale du théâtre en 2017 et Oran est la ville de Alloula. Nous souhaitons que les médias algériens participent activement pour assurer cette réussite. Nous allons rendre hommage aux comédiens de la troupe du FLN d’avant l’indépendance du pays.

Un livre restituant l’histoire de cette troupe sera publié. Nous dédions le festival à Azzedine Medjoubi parce qu’il est le fils du théâtre algérien, un symbole représentatif de tous. Toutes les institutions de l’Etat, dont le ministère de la Culture, nous soutiennent dans l’organisation de ce festival. Le but est de promouvoir le théâtre algérien», a déclaré Lakhdar Bentorki, directeur général de l’ONCI, lors d’une conférence de presse à la salle Atlas à Alger, dimanche 25 décembre. L’ONCI a, selon lui, sollicité une quarantaine d’hommes et de femmes de théâtre pour préparer l’événement.

«Nous n’avons pas marginalisé le Théâtre national algérien (TNA). Nous avons sollicité l’université. La préparation du festival est collective. Nous devons être à la hauteur, car l’Arab Theatre Institute évalue le degré de réussite de chaque pays dans l’organisation du festival», a-t-il appuyé. Le Festival du théâtre arabe est itinérant. Lakhdar Bentorki était entouré de certains membres du comité d’organisation, à savoir Omar Fetmouche, Hamida Aït El Hadj, Fouzia Akkak, Smaïl Inezarene et Ahmed Madi.

Nouvelle donne

«L’Algérie est le seul pays à avoir eu une troupe de théâtre qui a participé à la lutte pour l’indépendance», a souligné Hamida Aït El Hadj qui a fait partie du comité algérien de sélection des spectacles. «Nous avons proposé une quinzaine de pièces. Mais finalement, le comité de Shardjah en a retenu trois, dont une pour la compétition. Parmi les paramètres, la pièce ne doit avoir plus d’une année et doit être basée sur un texte algérien ou arabe. Les pièces qui n’ont pas été sélectionnées seront présentées durant le festival dans les wilayas de l’ouest du pays», a indiqué Hamida Aït El Hadj, soulignant l’importance d’organiser en même temps une compétition pour le théâtre universitaire.

Lakhdar Bentorki a précisé, pour sa part, que la liste finale des spectacles en compétition et en Off a été dressée par un comité de l’Arab Theatre Institute, pas par l’ONCI. Ce comité est composé de Lina Abiadh (Liban), Aziz Khioun (Irak), Khaled Al Tarifi (Jordanie), Noureddine Zioual (Maroc), Khaled Jallal (Egypte). «Il y a beaucoup de sérieux dans le travail de l’Arab Theatre Institute dans le choix des spectacles en compétition et dans l’organisation des rencontres, des ateliers et concours.

Aussi, l’Algérie, qui a une longue expérience dans le domaine du théâtre, doit-elle apporter sa touche à travers le 9e festival», a souligné, de son côté, Omar Fetmouche, metteur en scène. Les théâtres universitaire et scolaire permettent, selon lui, d’introduire une nouvelle donne. Il a annoncé l’organisation d’une rencontre-débat sur l’action du théâtre public en Algérie. «Nous voulons étudier les nouveaux mécanismes de fonctionnement des théâtres régionaux, surtout avec l’idée qui s’impose de plus en plus relative à l’économie culturelle.

Nous allons également analyser certaines expériences arabes», a précisé Omar Fetmouche. D’autres débats sont prévus sur les parcours artistiques de Azzeddine Medjoubi et de Abdelkader Alloula. Les étudiants de la faculté des lettres et des arts de Mostaganem vont assister à deux rencontres sur la critique théâtrale et sur l’esthétique visuelle.

Les universitaires Maklouf Boukrouh (Algérie) et Saïd Ali Ismaïl (Egypte) analyseront l’évolution du texte théâtral arabe en croisant les expériences de Maroun Al Nakkache et de Brahim Daninos. Les résultats de trois concours seront annoncés lors du festival : texte de théâtre pour adultes, texte de théâtre pour enfants et recherche scientifique en arts dramatiques. Une exposition photos sur le théâtre algérien, Abdelkader Alloula, Azzedine Medjoubi et la troupe du FLN est prévue à la salle de l’APC d’Oran (en face de l’hôtel Royal) et à la salle de la maison de la culture de Mostaganem.

Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs de livres, a annoncé, pour sa part, l’organisation d’une exposition-vente des ouvrages consacrés au théâtre et aux arts de scène à Oran et à Mostaganem. L’Arab Theatre Institute organise également une exposition des livres et revues sur les arts dramatiques parus récemment dans les pays arabes. Une conférence de presse sera animée le mercredi 4 janvier 2017 en Algérie avec la présence des responsables de l’Arab Theatre Institute et de l’ONCI pour annoncer tous les détails du festival.

Fayçal Métaoui
https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2016/12/elwatan.png 136 136 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2016-12-30 14:59:492016-12-30 14:59:49Le 9e Festival du théâtre arabe aura lieu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran et Mostaganem

VIDÉO. Yasmina Khadra : les frères Kouachi « sont les enfants de la France et non ceux de l’Islam »

dans ACTUALITÉS, Algérie, Islam, Terrorisme/par ICAM

Actualité – le 18 janvier 2015 à 20 h 32 min – Yacine Babouche @YacineBabouche.

Dans une interview accordée à Al Jazeera English, Yasmina Khadra est revenu sur les derniers évènements ayant touché la France. Questionné sur l’origine algérienne des frères Kouachi, Yasmina Khadra a expliqué que « le meurtrier n’a pas d’identité ou de nationalité. Il est caractérisé par son méfait. Ce n’est pas parce que [les frères Kouachi sont] algériens que je dois me sentir coupable. Il faut arrêter de faire le lien entre l’origine d’un meurtrier et son acte. Il faut se focaliser sur l’acte et rien de plus. »

Yasmina Khadra a par ailleurs jugé que les musulmans n’avaient pas à s’excuser des actes des frères Kouachi car « les musulmans sont les premières victimes de ce phénomène. Je désapprouve les musulmans qui se justifient et qui disent qu’ils n’ont rien à faire avec ça. Les meurtriers sont nés en France et ont grandi en France. Ils sont quelque part les enfants de la France et non les enfants de l’Islam. »

L’écrivain a estimé qu’il n’avait « pas le droit d’être Charlie. Je suis l’Hebdo Libéré, je suis Tahar Djaout, je suis Youcef Sebti, je suis Abderrahmane Mahmoudi, je suis Smaïl Yefsah. Nous avons été les premiers à être touchés », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « l’Algérie a perdu plus de journalistes que l’ensemble du monde. Nous avons été les premières victimes, et quand l’Algérie vivait cette tragédie elle était complètement isolée du monde. »

Concernant sa candidature aux dernières présidentielles en Algérie, Yasmina Khadra a confié que « cet engagement était un devoir citoyen. Je savais que je n’allais pas réussir, mais je me devais de dire sur le terrain même de la contestation non à un régime qui n’a pas compris qu’il était temps pour lui de s’effacer, et de laisser les jeunes générations prendre en charge leur propre devenir. »

Avant de conclure l’interview, l’écrivain algérien a déclaré : « Ce n’est pas le terrorisme qui me fait peur, mais le renoncement. Si les citoyens venaient à sombrer dans le renoncement, dans le désistement, dans l’abandon, dans la reddition… Aucun peuple ne peut survivre ça. »

 

https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2015/01/khadra.jpg 973 1460 ICAM https://www.icamge.ch/wp-content/uploads/2014/07/olivier-icam-short-300x145.png ICAM2015-01-19 15:23:422017-05-08 17:35:12VIDÉO. Yasmina Khadra : les frères Kouachi « sont les enfants de la France et non ceux de l’Islam »
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